New York, jeudi 26 mai, 6h du matin.
J’ouvre grand les rideaux de l’hôtel Bedford, et somme Gwen d’aller se doucher.
Pour moi vous imaginez bien que c’est déjà fait, j’ai les yeux grands ouverts depuis plus d’une heure, j’ai même rapidement consulté l’anxiogène mur Facebook du parc sur lequel beaucoup de visiteurs de la veille se plaignaient du fait que Green Lantern fut hors service la moitié de la journée de son ouverture, tout comme Kingda Ka qui n’a pas ouvert l’oeil de la journée ou le Taureau qui a fait des très gros caprices, et que en gros ça faisait pas chic.
On est sur NYC depuis mardi, et j’ai déjà eu l’occasion de manger des bons hot-dogs bien sûr et de repérer la gare routière d’où l’on doit prendre le fameux bus de la compagnie NJ Transit qui dessert le parc, à environ 1h20 de route de Manhattan. Mais depuis hier après-midi, je suis particulièrement angoissé.
Allé me renseigner plus précisément au guichet de la compagnie sur la possibilité de prendre les tickets à l’avance, le gars m’a répondu en rigolant que ce n’était possible que le jour même, que c’était premiers arrivés premiers servis, et qu’il y aurait du monde, et que j’avais intérêt à venir le plus tôt possible. C’est ma question « pour vous c’est quoi le plus tôt possible ? » qui l’a vraiment fait le plus rire, et c’est son rire de con qui m’a le plus angoissé.
Le fameux bus existe en vrai.
C’est donc un peu avant 7h que je me présente au guichet ce matin, en trainant avec moi un Gwen à peine reveillé-caféiné, pour un bus prévu à … 9h30.
Bonne nouvelle : on récupère dès le début des vrais billets utilisables directement aux tourniquets du parc, et pas à échanger aux caisses.
Je savais grâce au forum que le bus partait plus tôt s’il y avait du monde. Certains avaient pu récemment décoller vers 8h30 par exemple, et ce que je ne savais pas c’est s’il y avait un ou plusieurs bus. Dans tous les cas, ma démarche a valu le coup. On est parti vers 8h45, et avec seulement 1h20 de route, nous sommes arrivés sur le parking de SFGA bien avant 10h30, heure d’ouverture du parc. Rassurant donc.
Un peu de teasing sur la route...
On approche.
Mais une angoisse chasse l’autre. En ce jeudi précédent le long week-end du Memorial Day, le parc avait prévu des horaires « normaux » (fermeture vers 18h) contrairement à tous les jours suivants laissant présager une affluence dantesque. C’est donc un parking vide de toutes voitures que nous découvrons. Vide de voitures… mais plein de bus. Des cars et des bus qui dégueulent un flot continu de jeunes cons. Toute la journée, du haut des différents lifts, je constaterai que ce parc est rempli malgré un parking au 1/3 vide !
Vous me connaissez, je suis plutôt prévoyant, et dès lundi, en attendant l’avion, j’avais profité d’un accès internet à l’aéroport CDG pour commander sur un coup de tête paradoxalement murement réflechi un flashpass gold pour 2 personnes à cette date. Oui, je sais, il est normalement conseillé d’attendre de voir sur place. Mais mon approche de ce parc s’avère assez irrationnelle, et ce n’est que le début.
Regardez moi tous ces crétins. On a pas envie de les taper ? Quelle idée de venir aujourd'hui !
Une fois rentré dans le parc, noyé dans un flot de kids, et après avoir posé toutes nos affaires dans un « daily locker » à l’entrée du parc afin d’être le plus léger possible, nous nous rendons au bureau des flashpass afin de mettre en route le bazar.
Parce que c’est pas tout ça, mais j’ai soif de rides.
Cette soif de ride m’a d’ailleurs amené, pas plus tard qu’il y a quelques jours lors d’une visite à Paris avant notre décollage, à trainer Gwen et une amie, sous prétexte de beau temps, au Jardin d’acclimatation afin de faire +3. C’est vous dire à quel point j’en ai été réduit pour occuper l’attente et me faire penser à autre chose que la météo catastrophique prévue la semaine sur le New Jersey.
Mais je vous embête avec mes chichis et mes tralalas, vous mourrez d’impatience et je vous comprends. Vous attendez mon avis sur les coasters proposés par le Jardac’.
C’est parti.
Jardin d’acclimatation, lundi 23 mai 2011.
Il fait beau et sous un prétexte minable de « promenade sympa dans un parc joli avec des animaux » que j’arrive à réaliser mon plan sournois pour faire +3.
Arrivés sur place, je découvre stupéfait une réhab’ en cours sur Les Papillons d’Alice.
Autant vous dire qu’on tient là un scoop CW exceptionnel. En attendant, mon +1 Raïeveurtchonne (je m’entraine à parler US), je peux me le mettre directement au fond à droite.
Le spinning du Jardac' en réhab. Une couche de peinture blanche sur une portion du rail. Voilà qui devrait alimenter rumeurs et débats animés chez les coasters fans.
Peu de monde ce jour-là dans le jardin, et nous avons donc pu, sans coupe-file onéreux, tester les 2 bécanes Soquet que propose le parc, l’un naze et l’autre sans intérêt. On notera quand même sur l’un deux un bel effort d’intégration dans la zone orientale. Plutôt joli.
Mais c'est mignon tout plein. On dit que Air c'est un coaster zen, et bien moi je dis qu'on a pareil en France.
Pour les sensations on repassera, il y a tellement d’entrainements à pneus tout le long du ride qu’on pourrait l’assimiler à un powered. Evidement, on restera indulgent en reconnaissant que c’est toujours rigolo pour les gosses.
Une plaque qui fait rêver.
Son voisin, au parcours plus audacieux, est lui un vrai powered, et propose à la sortie du tunnel un vif et bien surprenant ejector, bonne nouvelle donc, sans pour autant justifier le déplacement me direz-vous et j’aurai bien du mal à vous contredire.
+3-1=+2, donc, à la sortie de ce jardin d’acclimatation dont on conseillera tout de même d’y passer une après-midi par beau temps si vous êtes dans le coin, c’est très agréable, très bien entretenu, il y a quelques animaux et des aires de jeux d’enfants, on aime toujours s’y frotter (aux jeux, pas aux enfants). Accessoirement il y a un petit train qui vous pose Porte Maillot, pareil pour les gosses c’est sympathique.
Bon j’en étais ou déjà ?... Ah oui, SFGA !
Il est à peu près 10h, la « main street » du parc est ouverte et les kids s’agglutinent par poignées de 100 aux portes des différentes zones, moi je suis devant la porte du bureau Flashpass. Avec une pancarte indiquant peu subtilement de ne surtout pas entrer !
Suspense intenable, hein ?....
J’ouvre grand les rideaux de l’hôtel Bedford, et somme Gwen d’aller se doucher.
Pour moi vous imaginez bien que c’est déjà fait, j’ai les yeux grands ouverts depuis plus d’une heure, j’ai même rapidement consulté l’anxiogène mur Facebook du parc sur lequel beaucoup de visiteurs de la veille se plaignaient du fait que Green Lantern fut hors service la moitié de la journée de son ouverture, tout comme Kingda Ka qui n’a pas ouvert l’oeil de la journée ou le Taureau qui a fait des très gros caprices, et que en gros ça faisait pas chic.
On est sur NYC depuis mardi, et j’ai déjà eu l’occasion de manger des bons hot-dogs bien sûr et de repérer la gare routière d’où l’on doit prendre le fameux bus de la compagnie NJ Transit qui dessert le parc, à environ 1h20 de route de Manhattan. Mais depuis hier après-midi, je suis particulièrement angoissé.
Allé me renseigner plus précisément au guichet de la compagnie sur la possibilité de prendre les tickets à l’avance, le gars m’a répondu en rigolant que ce n’était possible que le jour même, que c’était premiers arrivés premiers servis, et qu’il y aurait du monde, et que j’avais intérêt à venir le plus tôt possible. C’est ma question « pour vous c’est quoi le plus tôt possible ? » qui l’a vraiment fait le plus rire, et c’est son rire de con qui m’a le plus angoissé.
Le fameux bus existe en vrai.
C’est donc un peu avant 7h que je me présente au guichet ce matin, en trainant avec moi un Gwen à peine reveillé-caféiné, pour un bus prévu à … 9h30.
Bonne nouvelle : on récupère dès le début des vrais billets utilisables directement aux tourniquets du parc, et pas à échanger aux caisses.
Je savais grâce au forum que le bus partait plus tôt s’il y avait du monde. Certains avaient pu récemment décoller vers 8h30 par exemple, et ce que je ne savais pas c’est s’il y avait un ou plusieurs bus. Dans tous les cas, ma démarche a valu le coup. On est parti vers 8h45, et avec seulement 1h20 de route, nous sommes arrivés sur le parking de SFGA bien avant 10h30, heure d’ouverture du parc. Rassurant donc.
Un peu de teasing sur la route...
On approche.
Mais une angoisse chasse l’autre. En ce jeudi précédent le long week-end du Memorial Day, le parc avait prévu des horaires « normaux » (fermeture vers 18h) contrairement à tous les jours suivants laissant présager une affluence dantesque. C’est donc un parking vide de toutes voitures que nous découvrons. Vide de voitures… mais plein de bus. Des cars et des bus qui dégueulent un flot continu de jeunes cons. Toute la journée, du haut des différents lifts, je constaterai que ce parc est rempli malgré un parking au 1/3 vide !
Vous me connaissez, je suis plutôt prévoyant, et dès lundi, en attendant l’avion, j’avais profité d’un accès internet à l’aéroport CDG pour commander sur un coup de tête paradoxalement murement réflechi un flashpass gold pour 2 personnes à cette date. Oui, je sais, il est normalement conseillé d’attendre de voir sur place. Mais mon approche de ce parc s’avère assez irrationnelle, et ce n’est que le début.
Regardez moi tous ces crétins. On a pas envie de les taper ? Quelle idée de venir aujourd'hui !
Une fois rentré dans le parc, noyé dans un flot de kids, et après avoir posé toutes nos affaires dans un « daily locker » à l’entrée du parc afin d’être le plus léger possible, nous nous rendons au bureau des flashpass afin de mettre en route le bazar.
Parce que c’est pas tout ça, mais j’ai soif de rides.
Cette soif de ride m’a d’ailleurs amené, pas plus tard qu’il y a quelques jours lors d’une visite à Paris avant notre décollage, à trainer Gwen et une amie, sous prétexte de beau temps, au Jardin d’acclimatation afin de faire +3. C’est vous dire à quel point j’en ai été réduit pour occuper l’attente et me faire penser à autre chose que la météo catastrophique prévue la semaine sur le New Jersey.
Mais je vous embête avec mes chichis et mes tralalas, vous mourrez d’impatience et je vous comprends. Vous attendez mon avis sur les coasters proposés par le Jardac’.
C’est parti.
Jardin d’acclimatation, lundi 23 mai 2011.
Il fait beau et sous un prétexte minable de « promenade sympa dans un parc joli avec des animaux » que j’arrive à réaliser mon plan sournois pour faire +3.
Arrivés sur place, je découvre stupéfait une réhab’ en cours sur Les Papillons d’Alice.
Autant vous dire qu’on tient là un scoop CW exceptionnel. En attendant, mon +1 Raïeveurtchonne (je m’entraine à parler US), je peux me le mettre directement au fond à droite.
Le spinning du Jardac' en réhab. Une couche de peinture blanche sur une portion du rail. Voilà qui devrait alimenter rumeurs et débats animés chez les coasters fans.
Peu de monde ce jour-là dans le jardin, et nous avons donc pu, sans coupe-file onéreux, tester les 2 bécanes Soquet que propose le parc, l’un naze et l’autre sans intérêt. On notera quand même sur l’un deux un bel effort d’intégration dans la zone orientale. Plutôt joli.
Mais c'est mignon tout plein. On dit que Air c'est un coaster zen, et bien moi je dis qu'on a pareil en France.
Pour les sensations on repassera, il y a tellement d’entrainements à pneus tout le long du ride qu’on pourrait l’assimiler à un powered. Evidement, on restera indulgent en reconnaissant que c’est toujours rigolo pour les gosses.
Une plaque qui fait rêver.
Son voisin, au parcours plus audacieux, est lui un vrai powered, et propose à la sortie du tunnel un vif et bien surprenant ejector, bonne nouvelle donc, sans pour autant justifier le déplacement me direz-vous et j’aurai bien du mal à vous contredire.
+3-1=+2, donc, à la sortie de ce jardin d’acclimatation dont on conseillera tout de même d’y passer une après-midi par beau temps si vous êtes dans le coin, c’est très agréable, très bien entretenu, il y a quelques animaux et des aires de jeux d’enfants, on aime toujours s’y frotter (aux jeux, pas aux enfants). Accessoirement il y a un petit train qui vous pose Porte Maillot, pareil pour les gosses c’est sympathique.
Bon j’en étais ou déjà ?... Ah oui, SFGA !
Il est à peu près 10h, la « main street » du parc est ouverte et les kids s’agglutinent par poignées de 100 aux portes des différentes zones, moi je suis devant la porte du bureau Flashpass. Avec une pancarte indiquant peu subtilement de ne surtout pas entrer !
Suspense intenable, hein ?....