*en raison de la longueur de ce TR (qui couvre une foire et trois parcs : Phanta, HoPa et Europa Park), celui-ci sera publié par épisodes, pour assurer le confort de lecture des coasterfans qui passeront par ici*
*et oui, ce TR a plus d'un an de retard*
*bonne lecture !*
Notre histoire trouve son début en des temps immémoriaux, avant que le mythe de la Descente tordue ne soit dévoilé dans la Forêt Noire, et lorsque les anneaux olympiques n'étaient encore que les tristes effigies de jeux sportifs aux antiques origines.
C'était lors d'une soirée pluvieuse qu'un jeune et fougueux forain se rendît à la sombre demeure d'un génie des chemins de fers, dont les étranges pouvoirs effrayaient le petit peuple, pour lui proposer un pacte de folie. Il fallait révolutionner le domaine des foires, fabriquer une machine monstrueuse dont la puissance démesurée pourrait être contenue, démontée, absolument maîtrisée et dirigée vers le plaisir des foules.
Le génie, Werner de son prénom, accepta, car son esprit visionnaire lui faisait percevoir à quel point le projet du forain pouvait être grand.
Et il fût grand. Écrasante fût sa puissance, légendaire aux quatre coins de la planète fût son nom.
La splendeur des cinq boucles de l'Olympe aura retenti comme peu de monstres d'acier peuvent s'en targuer.
Le forain prospéra dans la glorieuse lumière de sa créature pendant de nombreuses et fastes années, jusqu'à ce que ses yeux ne fussent plus en mesure d'en supporter l'éclat, jusqu'à ce que ses oreilles ne fussent plus assez solides pour en apprécier le rugissement.
C'est au crépuscule d'un jour fort ensoleillé, il n'y a pas si longtemps de cela, qu'une bien sombre rumeur annonçant la fin européenne du mythe finit par parvenir aux oreilles d'une petite communauté d'extravagants personnages. Ces petits êtres, qui avaient la délicieuse particularité d'être épris des créatures d'acier, virent leur quotidien bouleversé suite à cette nouvelle.
Deux de ces énergumènes, sans se connaître vraiment, décidèrent au nom de leur passion commune de se réunir pour partir en pèlerinage, afin de profiter une dernière fois de l'éclat antique du monstre aux 5 boucles, avant que celui ci ne cesse à jamais de se déplacer.
Ils réunirent leur bagages, préparèrent leur véhicule, et embarquèrent dans un périlleux voyage dont voici le récit...
Sebattractions et Toto662, le 18 juillet de la quinzième année du second millénaire, se lancèrent dans
Avant de s’engouffrer dans les landes allemandes, nous fîmes une petite escale à Bruxelles, pour visiter cette (très) jolie ville. Quelle fût alors notre surprise lorsque nous aperçûmes le sommet d'un gros Capriolo (ou peut être d'un booster Mondial) au coin d'une rue ! A ce moment précis, notre âme de coasterfan se réveille brusquement et nous chuchote qu'il y a peut être un petit crédit dans les environs... On se faufile dans la foire du midi, et après quelques minutes de recherche, on tombe sur cette petite merveille verte :
Une souris veeeeerte, posée sur l'bituuuuuume...
Il s'avérera par la suite que ce bidule, c'est une spinning wild mouse Reverchon. Première wild mouse, pour ma part... Je connais la réputation de la bête, voyons voir ce que ça donne en vrai. On se met dans la file d'attente, on attend (ben oui) 5/10 minutes, et on se pose finalement sur les premiers sièges de grand huit du voyage (c'est bouleversant toussa toussa), sans doute pas les plus confortables... Pas de rembourrage, ça promet !
On s'engage sur le lift, quelques virages en épingles bien méchants (entendre : vous aurez votre dose de G latéraux là dedans), première drop plutôt rigolote, virage à gauche (toujours bien méchant), ligne droite, re-virage à gauche (je vous la refais pas hein), seconde drop (la plus haute) sympathique, double up avec un semblant d'airtime (ou peut être l'ai-je seulement rêvé, y'en avait pas beaucoup), virage à gauche (EL DIABLO SORT DE CE CORPS), et c'est reparti pour une série de virages en épingles, avec du spinning. Euh, attendez, je la refais...
J'ai pas pris d'autres photos mais vu que je suis gentil, je vous met un beau dessin. Ne me remerciez pas.
ET C'EST PARTI POUR DU VIRAGE SUPRAMÉCHANT AVEC DU GROS SPINNING DE CINGLE QUI TE FAIT VALDINGUER DANS TOUS LES SENS. Sérieusement, j'aurais jamais autant spinné dans un grand-huit je crois... Après, on est loin de la fluidité d'un Maurer ! Là, avec cette suite de terribles virages en épingles, on se rapproche plutôt de l'ultraviolence d'un Vekoma bien pourri (mais alors un bien, bien pourri hein. Pas un « gentiment pourri » ou un «adorablement pourri »). Si on rajoute à cela des assises particulièrement mal foutues...
Ceci dit, n'étant pas trop douillet et étant placé à une « bonne » place (extrémité gauche), j'aurais bien rigolé pendant ce tour (ou la centaine de tours, plutôt).
Après ça (oui, parce que c'est pas fini), je crois qu'il y a un petit virage à plat – surréaliste tant il est mal foutu – et une petite bosse tellement fadasse que je ne sais même plus si airtime il y avait.
Conclusion sur le bestiau : ben c'est quand même bien pourri... Niveau confort on est pas loin du zéro absolu, et le parcours ne présente qu'un intérêt très limité même si ça spinne beaucoup. M'enfin, au moins il est pas moche. Pas trop, quoi...
Allez, +1, bonne nuit de sommeil, petit coup d’œil à l'Atomium le lendemain et direction Dusseldorf ainsi que l'un des rendez-vous les plus attendus du voyage :
*et oui, ce TR a plus d'un an de retard*
*bonne lecture !*
Notre histoire trouve son début en des temps immémoriaux, avant que le mythe de la Descente tordue ne soit dévoilé dans la Forêt Noire, et lorsque les anneaux olympiques n'étaient encore que les tristes effigies de jeux sportifs aux antiques origines.
C'était lors d'une soirée pluvieuse qu'un jeune et fougueux forain se rendît à la sombre demeure d'un génie des chemins de fers, dont les étranges pouvoirs effrayaient le petit peuple, pour lui proposer un pacte de folie. Il fallait révolutionner le domaine des foires, fabriquer une machine monstrueuse dont la puissance démesurée pourrait être contenue, démontée, absolument maîtrisée et dirigée vers le plaisir des foules.
Le génie, Werner de son prénom, accepta, car son esprit visionnaire lui faisait percevoir à quel point le projet du forain pouvait être grand.
Et il fût grand. Écrasante fût sa puissance, légendaire aux quatre coins de la planète fût son nom.
La splendeur des cinq boucles de l'Olympe aura retenti comme peu de monstres d'acier peuvent s'en targuer.
Le forain prospéra dans la glorieuse lumière de sa créature pendant de nombreuses et fastes années, jusqu'à ce que ses yeux ne fussent plus en mesure d'en supporter l'éclat, jusqu'à ce que ses oreilles ne fussent plus assez solides pour en apprécier le rugissement.
C'est au crépuscule d'un jour fort ensoleillé, il n'y a pas si longtemps de cela, qu'une bien sombre rumeur annonçant la fin européenne du mythe finit par parvenir aux oreilles d'une petite communauté d'extravagants personnages. Ces petits êtres, qui avaient la délicieuse particularité d'être épris des créatures d'acier, virent leur quotidien bouleversé suite à cette nouvelle.
Deux de ces énergumènes, sans se connaître vraiment, décidèrent au nom de leur passion commune de se réunir pour partir en pèlerinage, afin de profiter une dernière fois de l'éclat antique du monstre aux 5 boucles, avant que celui ci ne cesse à jamais de se déplacer.
Ils réunirent leur bagages, préparèrent leur véhicule, et embarquèrent dans un périlleux voyage dont voici le récit...
Sebattractions et Toto662, le 18 juillet de la quinzième année du second millénaire, se lancèrent dans
PROLOGUE
Avant de s’engouffrer dans les landes allemandes, nous fîmes une petite escale à Bruxelles, pour visiter cette (très) jolie ville. Quelle fût alors notre surprise lorsque nous aperçûmes le sommet d'un gros Capriolo (ou peut être d'un booster Mondial) au coin d'une rue ! A ce moment précis, notre âme de coasterfan se réveille brusquement et nous chuchote qu'il y a peut être un petit crédit dans les environs... On se faufile dans la foire du midi, et après quelques minutes de recherche, on tombe sur cette petite merveille verte :
Une souris veeeeerte, posée sur l'bituuuuuume...
Il s'avérera par la suite que ce bidule, c'est une spinning wild mouse Reverchon. Première wild mouse, pour ma part... Je connais la réputation de la bête, voyons voir ce que ça donne en vrai. On se met dans la file d'attente, on attend (ben oui) 5/10 minutes, et on se pose finalement sur les premiers sièges de grand huit du voyage (c'est bouleversant toussa toussa), sans doute pas les plus confortables... Pas de rembourrage, ça promet !
On s'engage sur le lift, quelques virages en épingles bien méchants (entendre : vous aurez votre dose de G latéraux là dedans), première drop plutôt rigolote, virage à gauche (toujours bien méchant), ligne droite, re-virage à gauche (je vous la refais pas hein), seconde drop (la plus haute) sympathique, double up avec un semblant d'airtime (ou peut être l'ai-je seulement rêvé, y'en avait pas beaucoup), virage à gauche (EL DIABLO SORT DE CE CORPS), et c'est reparti pour une série de virages en épingles, avec du spinning. Euh, attendez, je la refais...
J'ai pas pris d'autres photos mais vu que je suis gentil, je vous met un beau dessin. Ne me remerciez pas.
ET C'EST PARTI POUR DU VIRAGE SUPRAMÉCHANT AVEC DU GROS SPINNING DE CINGLE QUI TE FAIT VALDINGUER DANS TOUS LES SENS. Sérieusement, j'aurais jamais autant spinné dans un grand-huit je crois... Après, on est loin de la fluidité d'un Maurer ! Là, avec cette suite de terribles virages en épingles, on se rapproche plutôt de l'ultraviolence d'un Vekoma bien pourri (mais alors un bien, bien pourri hein. Pas un « gentiment pourri » ou un «adorablement pourri »). Si on rajoute à cela des assises particulièrement mal foutues...
Ceci dit, n'étant pas trop douillet et étant placé à une « bonne » place (extrémité gauche), j'aurais bien rigolé pendant ce tour (ou la centaine de tours, plutôt).
Après ça (oui, parce que c'est pas fini), je crois qu'il y a un petit virage à plat – surréaliste tant il est mal foutu – et une petite bosse tellement fadasse que je ne sais même plus si airtime il y avait.
Conclusion sur le bestiau : ben c'est quand même bien pourri... Niveau confort on est pas loin du zéro absolu, et le parcours ne présente qu'un intérêt très limité même si ça spinne beaucoup. M'enfin, au moins il est pas moche. Pas trop, quoi...
Allez, +1, bonne nuit de sommeil, petit coup d’œil à l'Atomium le lendemain et direction Dusseldorf ainsi que l'un des rendez-vous les plus attendus du voyage :
La kermesse olympique.
à suivre