Kings Dominion
Lundi 21 août 2017

C'est déjà la 4ème fois que nous allons aux États Unis, mais c'est notre tout premier Flex-Trip © (ie avec pas mal de parcs et de route

). Nous avons tout préparé au mieux mais c'est avec un mélange d'excitation de la première fois et d'inconnu que nous volons vers Washington.

On atterrit à 16h, Kings Dominion ferme à 20h et se situe à 1h30 de route, nous avons donc l'espoir secret d'y faire un tour en arrivant, ne serait ce que pour y faire notre season pass, car on ne sait pas du tout le temps que ça peut prendre.
Finalement même si l'aéroport est moins fréquenté que NYC ou Miami, il faut prendre 2 navettes différentes et le passage à l'immigration est toujours aussi galère... Les locations de voiture sont également galère à rejoindre dans cet aéroport... Bref après toutes ces péripéties le GPS nous indique une arrivée à 20h pile , c'est donc mort pour ce soir. Pas grave, on file direct à l'hôtel.

Réveillé tôt car pas encore bien remis du décalage, on en profite pour se rendre tôt à KD. À tel point que le parking n'est pas ouvert, on est la 3ème voiture à attendre derrière les booths.

Le scan du voucher de season pass ne pose aucun problème et nous évite déjà 20$ ! On file direct faire notre season pass en attendant l'ouverture: aucune attente bien sûr et ô miracle, en 30sec après une simple signature l'affaire est réglée on a nos cartes plastiques. Pas mal les américains !

Vous noterez le gros travail sur l'arrière-plan, pour mettre en valeur ce pass Platinum :lol:
Bon alors nous voilà devant les grilles du parc, attendant gentiment qu’il soit 9h30. La musique d’ambiance s’arrête…Silence dans le parc. La voix d’une femme retentit, elle chante l’hymne américain. Et là, tout se fige ! TOUS les américains (ceux qui attendaient, ceux qui marchaient depuis les parkings aussi) se stoppent net, posent la main sur leur coeur et fixent leur regard sur le drapeau de l’entrée. On aura vécu ça presque tous les matins à l’ouverture des parcs, et c’est à chaque fois très étonnant.
Nous sommes chez Cedar Fair, ce qui signifie qu'on entre dans le parc 30 min avant l'ouverture, et il y a même une attraction qui tourne avant l'ouverture des cordes, et pas un petit kiddie : c'est Dominator, un floorless B&M qui a l'air bien sympa ! Allez, c’est parti pour le premiers coaster du trip ! Pas d'attente, on embarque tout de suite au premier rang. Il s'agit d'un floorless classique (avec un joli très grand vertical loop !) posé sur la pelouse. Ceci-dit, pas vraiment besoin de thématiser à outrance... Avec une jolie peinture, un coaster peut parfois se suffire à lui-même. On en profite pour enchaîner deux tours, puis la corde tombe, alors en route vers le reste du parc.



On avait lu que certains coasters avaient un débit de merde, et qu’il fallait les faire de suite. On fonce alors vers Volcano, the Blast Coaster. Alors oui, c’était écrit dans le nom, mais c’est vrai qu’on s’attendait pas à ce que ça accélère à ce point. La vache ! Une fois installés dans les trains de cet Inverted Intamin (bizarrement, on était pas tranquilles vu le machin qu’on avait déjà fait à Parque de Atracionnes…), un petit virage et BAM ! Ca part avec une sacrée puissance ! Virage incliné et… RE-BAM on te remet un gros coup au derrière ! Puis la fameuse montée verticale et on sort du volcan. Ensuite, c’est tout doux, tout gentillet et ça ne vibre pas d’un poil : on enchaîne les heartline rolls (beaux hangtimes) au-dessus du décor à une hauteur…respectable. Donc voilà, premier coaster qu’on n’attendait pas du tout, et belle surprise !!



On ne tient plus, on se rend tout de suite après à l’une des plus belles machines du trip : THE Intimidator 305. On connaissait son histoire : un virage au ras du sol après une drop de 93 mètres de haut, un retrack rendu indispensable par les frais de maintenance trop élevés et des retours de visiteurs mécontents d’une trop grande intensité. Mouais, bizarre pour ce second argument… Plus c’est fort plus c’est bon non ? Au final, le virage est relevé dans sa seconde partie et vient rejoindre le camel back.
C’est parti, y’a personne dans la file (comme toute la journée) et on embarque au dernier rang évidemment ! Ca grimpe très vite, et drop, mais bizarrement très peu d'airtime (y compris au dernier rang) ! Et fondu au noir…encore du noir…ok bon il fait noir… "bon putain ça revient ou quoi ? Ah on est déjà en haut du camel back ?". Alors oui, on a compris l’argument du "trop intense" car même avec cette solution, le virage d’Intimidator 305 est assommant : on voit sa vue diminuer encore et encore, jusqu’à ne plus rien voir car la pointe de G positifs est très longue !! La suite, après avoir retrouvé un peu ses esprits, est une série de virages au ras du sol, pris à une vitesse de dingue, et on sent déjà le prototype des virages de Taron. ENFIN vient un camel back ! Youpiiiii un airtiiim…Pschhhhhh (bruit des trims). Alors là, un trim si puissant qu’il ressemble à un frein de fin de parcours… Y’a-t-il de l’airtime sur le camel back ? Nope Monsieur, rien ! Le train vient ensuite mourir gentiment sur les freins de fin de parcours.
Mouais alors cet Intimidator 305, on l’aura pas aimé du tout : pourquoi monter à 93 mètres de haut pour qu’on n’ait pas d’airtime (ni dans la drop, ni dans le camel back), pour faire des virages au ras du sol et foutre un frein en plein milieu du parcours ? Et puis ce coup de voile noir qu’on prend, c’est vraiment trop, Florian et moi n’y avons pas trouvé de plaisir. Moi, j’ai retenté tout seul le soir au premier rang, mais c’était encore pire car le redressement en bas de la first drop est pris alors que le train est encore dans la drop alors paie ta dose de G+ qui ne redescend pas ! Franchement, on n’est pas des chochottes mais on a quand même eu bien peur de tomber dans les pommes.
Donc c’est NON, c’est du gâchis !




Se sentant pousser des ailes, on a jeté un oeil sur le lac du parc et son coaster...un vieux looper Arrow qui prend une place dingue. Y'a personne, alors on y va. Premier rang encore, d'ailleurs on utilisera cette technique à chaque fois qu'on aura peur des baffes/vibrations durant ce trip. Bien nous en a pris car les transitions sont pourries, ça baffe (même si ça va au premier rang) et surtout ça n'a pas d'intérêt : des hélices dégueulasses, des inversions mal prises.. Bref, un looper pourri.


Ensuite, on passe à un coaster que je connaissais car j'étais newser sur CW à l'époque où on suivait sa construction : Backlot Stunt Coaster (anciennement Italian Job). C'est un double launch coaster, avec une scène d'action riche en pyrotechnie qui nous entraîne dans la dernière partie dans le noir complet avant de crever l'affiche :lol: Ca c'est la théorie ! En pratique : le premier launch nous envoie dans une spirale super serrée (bien fournie en G+ !), la pyrotechnie s'est fait la malle (c'est tout statique et ennuyeux) et la partie dans le noir n'a pas d'intérêt, c'est juste tout noir quoi. Donc une déception pour moi qui en attendais un peu plus quand même. :roll: Florian a été moins déçu vu qu'il n'en attendait rien.


On se dirige vers le fond du parc pour aller prendre quelques photos du chantier de
Wicked Mystic Twisted Timbers, qui remplace l'ancien Hurler. On avait envoyé les photos dans le topic qui suit sa construction, en direct

Et non, pas cette fois.
En passant, il y a une wild mouse qui répond au nom de Ricochet. Verdict : c'est une wild mouse. Ah si, elle n'est pas freinée du tout

Dans le même coin, il y a un vieux wooden caché dans les arbres. Après de multiples aller-retours, on finit par trouver l'entrée. Florian jette un oeil sur Captain Coaster et voit du "
Vibrations" et "
A raser !".

Du coup, et vu que la file est vide, on file au premier rang ! Au final (sûrement grâce au 1er rang), pas tant de vibrations et un parcours assez fun au milieu des arbres. C'est sympa, juste pas inoubliable.

Les 2 woodens sur la même photo. Sauras-tu deviner lequel est le RMC ?
Il va être bientôt 14h, et on a rendez-vous...avec le Soleil et la Lune ! En fait, on a découvert 2 semaines avant notre départ qu'il y avait une éclipse totale sur les USA le 21 août et Kings Dominion était sur son chemin, même si on était pas dans la zone de totalité. Alors on s'est mis à table, munis de nos lunettes spéciales éclipse, et on a profité du spectacle.

Pas de photo de l'éclipse. On a bien essayé, mais c'est très délicat avec un Iphone... Et puis Cedar Point en a posté une le même jour, et on n'a pas pu rivaliser !
On s'est ensuite dirigés vers Avalanche, le bob Mack, et Flight of Fear, jusqu'à passer devant un kiddie wooden tout bleu, que tous les parcs Cedar Fair ont : Woodstock Express. Plutôt sympa pour un bébé wooden, et y'a de jolies poussées de vitesse avec des bébé-airtimes à la clé.

On repart ensuite vers notre destination initiale, et on ride Avalanche, un bobsleigh Mack. Alors c'est un bob, mais il a quand même une belle descente, une belle prise de vitesse et le dernier virage est archi-relevé !! De quoi faire passer la Trace du Hourra pour un pépère.. Mais comme tout bon bobsleigh Mack qui se respecte, ça vibre et on se demande si le train ne va pas se désarticuler, et nous finir la glissade sur les fesses
En sortant d'Avalanche, il se met à pleuvoir gentiment : notre première "inclement weather alert" du trip se déclenche. En fait, une jolie voix féminine s'élève dans le parc, et vous explique que ça sent le caca pour vous : toutes les attractions doivent fermer à cause d'une mauvaise météo. A la fin, on devenait carrément paranos dès qu'on entendait dans les hauts-parleurs "Ladies and gentlemen, may I have your attention please"...

On s'y était préparés, rien de grave, on se dirige tout naturellement vers le coaster indoor : Flight of Fear.
...Raté ! Il est lui aussi fermé, pour "inclement weather"...

On prend notre mal en patience, pas le choix de toute façon. Les visiteurs errent tous dans les allées du parc, cherchant la moindre activité. Au bout d'une demi-heure, on embarque finalement. On ne savait pas que c'était, et on a découvert qu'il s'agissait d'un launch Premier Rides. Ca part directement depuis la gare, puis cobra roll, puis virages toujours vers la gauche, puis tire-bouchon. En fait, c'est le Rock N'Roller Coaster, version Eurosat ! C'est trop serré, ça tape, ça défonce. C'est pourri. Et c'est kitsch ! Pas de photo, on passe !
Pour terminer, nous avons rendez-vous avec Rebel Yell, un wooden racer de 40 ans (1975) construit par Philadelphia Toboggan Coaster. Forcément, direction premier rang sans hésiter. Et finalement...très bonne surprise ! Un bon Out & Back à l'ancienne et relativement bien conservé qui fournit de beaux airtimes ! Bref, un wooden comme on aurait aimé en voir plus en Europe. On fera le deuxième circuit dans la foulée avec grand plaisir.

En termes de flat rides, nous avons testé Windseeker, le Star Flyer local, en version costaud puisque ce ne sont pas des chaînes mais des structures en acier qui retiennent les sièges. Et c'est sacrément haut !
Il est 18h, et avant de quitter le parc, nous nous rendons dans la Tour Eiffel du parc. Un américain demande à l'opératrice si elle est en taille réelle. L O L

C'est de ce point de vue qu'on a pris quelques belles photos aériennes du parc.


Faible affluence aujourd'hui...

Parc très agréable, peu thématisé mais bien boisé
On a passé une excellente journée à Kings Dominion ! Très déçus par Intimidator 305, mais aussi surpris par d'autres coasters, on aura bien profité de notre première journée de trip !
Des questions ?

Pas le temps de traîner, nous prenons tout de suite la route vers notre second hôtel, et un autre parc dans un tout autre style : Busch Gardens Williamsburg.