Kentucky Kingdom
Samedi 26 août matin
Pour cette journée du samedi, c’est un peu compliqué
. Rappelez-vous que lors de notre planification, on avait vu que Kentucky Kingdom n’était ouvert que le samedi. Mais Kings Island n’est pas ouvert le lundi, donc on devait le visiter le lendemain... Mais on a aussi Holiday World qui est sympa dans le coin...
Au final, pour concilier tout ça, on n’a pas pris les billets pour Holiday World, et on a voulu aviser sur place en fonction de Kentucky Kingdom.
Contexte un peu particulier, puisque c’était la Kentucky State Fair. On a donc eu des billets fortement au rabais (12$ chacun), bien loin du prix habituel de 50$.
En arrivant au parking, on a pu constater qu’il y avait un monde énorme qui se déplaçait vers les immenses parkings préparés pour l’occasion. La Kentucky State Fair, c’est une fête foraine, des halles qui présentent les produits locaux, et le parc.
L'un des parkings pleins, et au fond la fête foraine
Visiblement, on était les seuls à aller au parc uniquement puisqu’à la caisse du parking, ils n’ont pas su s’ils devaient nous faire payer l’accès à la foire ou pas, vu qu’on avait déjà nos billets parcs... Finalement, on est passés comme ça, sans même payer le parking. :lol: On le partageait donc avec celui du centre d’exposition, donc c’était le bordel et on était garés tellement loin qu’on a eu du mal à trouver l’entrée du parc !!
Le programme du jour
Une fois entrés dans le parc, munis de nos bracelets qui nous permettent d’obtenir des boissons gratuites toute la journée (!!!), on se dirige directement vers Lightning Run, puisqu’on avait lu que le débit n’était pas bon. Et ça s’est vérifié : les opérateurs trainaient et la procédure est très compliquée pour simplement dispatcher un train…
Lorsqu’on le voit, le ride n’a pas l’air très intense, ni très confortable (mais c’est sûrement dû au look Arrow des rails qui déclenche chez nous une aversion
). Pourtant, une fois installés et lancés, c’est très smooth et très fourni en airtime. J’ai même reconnu la patte RMC avec un virage incliné dans le mauvais sens, qui provoque un retournement violent. Ce dont on se souvient surtout, ce sont les 3 bunny hops avant le retour en gare, qui sont très puissants !
On traverse ensuite le parc complètement, en passant par la zone aquatique qui est en plein milieu, pour rejoindre le but de notre visite : Storm Chaser, le fameux RMC. Comme il est situé tout au fond du parc, la zone était complètement vide
. Ce n’est pas un wooden, mais un 100% acier. Il n’est pas très esthétique, mais le fait d’avoir une petite place en plein milieu pour admirer ses deux rails rouges qui serpentent autour de nous est super sympa.
On entre en gare : c’est totalement vide, et malgré tout les deux trains tournent. Bon point !
On se place au dernier rang, et c’est parti. Le lift n’est pas bien haut, et nous n’avons pas de first drop : c’est une drop en barrel roll très sympa au dernier rang, mais moins au premier car on pend un peu.
Ensuite, tout le parcours se fait au ras du sol, à une bonne vitesse. C’est une machine à ejectors, et il y en a du premier au dernier camelback !
Les inversions sont passées presque en force, elles aussi. La série des derniers camelbacks est absolument géniale, à faire passer EGF pour un coaster sage. Et il n’est que 10h30 !!
Les opérateurs nous proposent de rester assis car il n’y a vraiment personne. Par contre, le process électronique de RMC n’est pas optimisé : il faut absolument que toutes les lap bars soient relevées entre chaque dispatch, même lorsque les sièges sont vides... En plus, elles ne se relèvent pas automatiquement : les opérateurs doivent donc soulever et redescendre les lourdes barres à chaque tour !! Quand les trains sont à moitié vide comme ce matin, ça doit sûrement être très fatigant pour eux...
On fait trois petits tours, et puis on a eu tellement mal aux cuisses qu’on est allés se reposer vers le wooden du parc : Thunder Run.
C'est la seule photo qu'on a de ce wooden
Le plan affiche fièrement « New Trains », alors on verra bien ce que ça donnera. Comme d'hab, pour éviter une mauvaise surprise : premier rang ! C’est un wooden classique, avec une bonne vitesse mais très peu d’airtime. Au moins, ça ne vibre pas.
On en garde assez peu de souvenirs, au final.
On retourne gentiment vers l’entrée du parc, en passant devant le Junior Vekoma, Roller Skater. Comme on a le temps, on y est allés.
Ce qui est marrant, c’est que le parc est traversé par une route très empruntée ce jour-là car c’est la route des parkings. Pour relier les deux parties du parc, il y a donc un pont à côté de Lightning Run et…un passage piéton de l’autre côté. Donc on s’est retrouvés, toujours dans le parc, à devoir traverser une énorme route grâce à des opérateurs qui font la circulation.
Nous sommes toujours dans le parc...
Aie aie aie
Il nous reste un coaster à faire : T3, le SLC qui ouvre à 13h. Ca tombe bien : pas besoin de traverser l’Atlantique pour connaître les effets d’un SLC
Donc on se balade dans le parc, on regarde les très nombreux flat rides, sans avoir envie de les faire... En gros, on s’est retrouvés à refaire une second fois Lightning Run, puis on a filé de nouveau vers Storm Chaser pour profiter du quasi-ERT de cette matinée !
Il est 13h, on a des bleus au cuisse tant on a profité de notre chouchou du parc. :lol: La question ne se pose même pas : on file à Holiday World !
En conclusion, le parc est relativement petit (en tout cas pour un parc américain) si on retire la partie aquatique. Pour la première fois depuis le début du trip, le tarif aux guichets paraît excessif comparé à l’offre proposée.
Le parc est assez inégal : du flat de mauvaise qualité côtoie un RMC de haut niveau, tout comme certaines zones bien thématisées se retrouvent entourées de zones bétonnées (héritage de Six Flags...). Il n’y a pas d’ambiance, et ça ressemble plus à une fête foraine, surtout quand on a passé la journée de la veille à Dollywood !
Toujours est-il qu’il abrite Storm Chaser, et que rien pour ça, on y retournera si on passe dans le coin !!