On en a déjà débattu sur un autre topic, mais je peux pas m'empêcher...
Chicken qui parle de musique, c'est un mélange incroyable de vanité et de naïveté, et ce bien au delà des imprécisions qui feraient bien rigoler n'importe quel musicologue.
Prétendre qu'un genre musical quel qu'il soit a ses gardiens du temple, c'est nier l'essence même de la musique. Un genre musical peut en effet se définir entre autres par le contexte de son apparition, mais ne saurait empêcher à lui-même d'évoluer et à n'importe quel praticien de s'en emparer, de façon plus ou moins heureuse bien évidement, de vivre tout simplement.
En conclure que tel ou tel personne n'est pas légitime pour s'emparer d'un genre, c'est violent sur le plan intellectuel. (Attention cela n'a bien sûr rien à voir avec la légitimité de la critique, bien évidement.)
On serait tentés de faire une analogie avec la langue. Que pense-t-on de ceux qui ne tolèrent pas qu'une langue évolue de par sa pratique et de par ceux qui la parlent ? On trouve ça vaniteux et naïf. Sauf dans le cas des langues mortes, et pour cause.
Chicken traite l'électro comme une langue morte, ou seul lui et ses pairs linguistes de l'électro dont il considère faire partie décrètent de la légitimité de tel ou tel artiste se frottant à ce genre.
Constater que quelqu'un (que j'apprécie beaucoup accessoirement, et que je dois, je l'ai bien noté, appeler demain en fin d'après-midi ) qui s'intéresse plus qu'énormément à la musique n'évolue pas d'un pet sur ce sujet, je trouve ça inquiétant .
Parler des "valeurs" d'un genre musical... Et puis quoi encore ?
Chicken qui parle de musique, c'est un mélange incroyable de vanité et de naïveté, et ce bien au delà des imprécisions qui feraient bien rigoler n'importe quel musicologue.
Prétendre qu'un genre musical quel qu'il soit a ses gardiens du temple, c'est nier l'essence même de la musique. Un genre musical peut en effet se définir entre autres par le contexte de son apparition, mais ne saurait empêcher à lui-même d'évoluer et à n'importe quel praticien de s'en emparer, de façon plus ou moins heureuse bien évidement, de vivre tout simplement.
En conclure que tel ou tel personne n'est pas légitime pour s'emparer d'un genre, c'est violent sur le plan intellectuel. (Attention cela n'a bien sûr rien à voir avec la légitimité de la critique, bien évidement.)
On serait tentés de faire une analogie avec la langue. Que pense-t-on de ceux qui ne tolèrent pas qu'une langue évolue de par sa pratique et de par ceux qui la parlent ? On trouve ça vaniteux et naïf. Sauf dans le cas des langues mortes, et pour cause.
Chicken traite l'électro comme une langue morte, ou seul lui et ses pairs linguistes de l'électro dont il considère faire partie décrètent de la légitimité de tel ou tel artiste se frottant à ce genre.
Constater que quelqu'un (que j'apprécie beaucoup accessoirement, et que je dois, je l'ai bien noté, appeler demain en fin d'après-midi ) qui s'intéresse plus qu'énormément à la musique n'évolue pas d'un pet sur ce sujet, je trouve ça inquiétant .
Parler des "valeurs" d'un genre musical... Et puis quoi encore ?