Heide Park – 2 mai 2023
5* – Hoodies CW de très bonnes qualität, tiennent bien chauds dans ce froid nord allemand
Pas de grasse matinée en ce nouveau jour, les trains ne vont pas nous attendre. Levés à 6h, nous mangeons vite fait quelques conneries et bouclons les valises. Nous faisons tenir les affaires nécessaires dans la valise d’Antoine. Je vais voir si je peux laisser ma grosse valise en consignes ; nous revenons demain soir. Si l’agent d’accueil refuse, ça va être un sacré plaisir de se la trimballer
d’autant plus qu’il y a un peu de marche entre la gare de Soltau et le parc.
Fort heureusement, je peux la laisser ici. Fiouf, ça de moins à penser. Nous partons prendre le métro nous emmenant à la gare. Arrivés vers 7h, cela nous laisse de la marge pour acheter quelques bretzels et trouver une borne pour acheter les billets de train. Elles sont capricieuses : entre les écrans tactiles décalés, les lecteurs de cartes bancaires défectueux… Si la DB avait une appli fonctionnelle aussi… Billets enfin en main, nous pouvons déjà nous installer dans le train à quai. Nous prenons un carré comme on ne connaît pas trop le sens de la marche, même si en réfléchissant 2 minutes, on pourrait deviner.
7h37, le train part à l’heure pour Bremmen ; nous ne dormons pas car nous devons descendre à Buchholz… Bousole, oui, on va retenir cette prononciation. Chaque arrêt est indiqué dans le train, avec l’estimation de l’heure d’arrivée et de la durée restante du trajet.
Nous descendons à Bousole donc, faites bien gaffe à ne rien oublier dans le train, il n’attend VRAIMENT pas.
C’est qu’il fait froid à Bousole. Je m’emmitoufle dans mon écharpe et sors les gants.
Autant c’est bien renseigné à l’intérieur des trains, une fois à quai, c’est "
tu te démerdes". Nous suivons le flot des visiteurs sans savoir où trop aller. Nous regardons quai par quai les informations. Nous n’avons même pas 10 minutes de correspondance. On fait au plus vite. Ce sera le petit train, à peine composé de trois rames sans étage et éloigné des quais principaux qu’il faut prendre. Il est bien en direction d’Hanovre et Soltau Nord est bien indiqué.
Départ également à l’heure, nous sommes rapidement contrôlés. Un peu moins de 40 minutes encore à faire, avant de faire 30 minutes de marche pour rejoindre le resort. Mon mal de dent revient, un vrai plaisir
Manquerait plus que Dame Nature daigne venir en avance…
Malgré le froid, pas de pluie de prévue. Je regarde le paysage défiler, alternant tantôt par des plaines, des champs, tantôt par de la forêt
c’est un trajet agréable. Nous sommes encore à un arrêt du nôtre et remarquons quelques jeunes descendre… A fortement parier qu’ils vont à Heide Park, est-ce que descendre à Soltau Nord était le plus efficace ? Pas le temps de finir la phrase que le train est déjà en train de rouler.
Toutes nos affaires avec nous, nous descendons du train à l’arrêt suivant et commençons une assez longue marche sur un chemin piétonnier goudronné, mais pas spécialement sécurisé en cas de sortie de route d’une voiture. Il fait aussi froid mais marcher va nous réchauffer, puis nous faire transpirer, puis on aura de nouveau froid à cause de la sueur eheh.
Antoine se charge de nous guider. "
C’est tout droit, puis après on traversera un village, puis une forêt puis on longe encore un bout de route et on arrivera à l’entrée du parc". Ah ok… que quoi ? Une forêt ? Original. Heureusement que je n’ai pas ma grosse valise.
On marche, marche et effectivement, toutes les étapes sont respectées !
Quelques passages boueux en forêt qu’on arrive à esquiver. En sortant de celle-ci, à notre gauche, au loin, nous apercevons Heide Park. On arrive !
Nous passons devant l’entrée et croisons bel et bien les d’jeunes du train. On prendra leur chemin demain soir
mais avant de déjà penser au retour, on a encore de la marche à faire pour rejoindre le Holiday Camp Resort, pour récupérer nos entrées et laisser la valise en consigne. Le Camp est à l’opposé de l’entrée principale : il faut longer tous les parkings puis passer devant l’hôtel et encore marcher pour y arriver. Ça va qu’on avait pris le train tôt. J’espère qu’il y a une entrée annexe, car s’il faut tout se retaper…
L’accueil par le personnel est chaleureux, nous récupérons les entrées et pouvons laisser la valise dans un casier gratuit (faut juste une pièce ou jeton de caddie). Nous pourrons récupérer la clé de la chambre à partir de 16h si on le souhaite.
Il y a bien une entrée annexe, bien plus proche, située à côté de Scream, la free fall. Pour y aller, nous longeons leur dépotoir camouflés par des palissades de chantier « décorées ». Ça laisse entrevoir les anciens éléments de décors et les anciens trains de Colossos entre autre… Y aurait pas une roue qui traîne quelque part ?
… Non, on ne va pas essayer d’entraver des lieux interdis.
9h57. Littéralement personne devant l’entrée. Nous sommes seuls, mais quelques visiteurs sont déjà sur Screamie, la mini freefall Zierer. Nous scannons les entrées et… erreur. Non valide. AH ! On a mal scanné ? On retente. Non valide. EH. Attend… il n’est pas 10h, je suis sûre que la borne est bête et bornée aux horaires d’ouverture.
10h. VALIDE. WILKOMMER! AR JA! Nous voici dans Heide Park, prêts à découvrir le parc sous toutes ces facettes pendant 2 jours. Et quoi de mieux que d’aller pisser un coup pour inaugurer les activités ? Cette partie du parc est ancienne : ça se sent dans la décoration, la disposition des toilettes mais aussi dans les robinets où il faut tourner pour ouvrir et fermer l’eau. Un bail que je n’avais pas vu ça dans un parc. Un petit tour de toboggan en guise d’échauffement et la 1ère attraction, Scream. Antoine seulement natürlich, je ne suis… pas encore tout à fait… échauffée. Mais vas-y, je t’y rejoindrai plus tard… non, tu ne me crois pas ? Je ne comprends pas…
Pas d’attente, il devrait revenir vite. Enfin, on a le temps : en pleine semaine hors vacances scolaires, on ne pouvait pas faire mieux pour éviter la foule
«
Bougrement efficace » m’annonce Antoine. Eh bien tant mieux mais ça ne me motive toujours pas à poser mes fesses sur cette free-fall.
C’est que le parc est un peu vallonné à cet endroit, et joliment décoré. C’est fleuri, il y a du détail.
Nous cherchons l’entrée de
Flug der Dämonen, mais nous prenons celle de l’ancien flume fermé depuis un bail. On se retrouve dans une zone un peu plus déserte mais toujours accessible au public.
Rebroussons le chemin, nous redescendons encore un peu avant d’arriver effectivement sur la place de Flug. 0 minute d’annoncé, on dévale la file d’attente, sans prendre le temps de l’observer. Il y a de la musique, une file en intérieur sombre et sans réels décors, ne serait-ce que des poutres, de la fausse roche et des lanternes (et encore). Une fois revenu en extérieur, la bête passe au-dessus de nos têtes. C’est que ça a été casé au chausse-pied ! La montagne russe est un sac de nœuds s’entortillant sur elle-même par xy cambrures. Elle rase des bâtiments dont la station de Bobbahn. L’exercice de la photographier n’est pas simple : les nombreux filets de protection limitent les angles de vue.
On verra plus tard pour les photos, d’autant plus que le temps est gris. Pour ce tour, nous choisissons le côté droit et comme la gare est vide, nous nous offrons le 1er rang. Je laisse l’extérieur à Antoine.
Ces harnais de merde ne me manquait pas du tout ; mes cheveux s’y collent facilement, ça les arrache…
Bien bloqués dans les sièges, le ride peut démarrer.
Quart de tour vers la droite, lift rapide et nous basculons gentiment au dessus du rail. Bref instant à pendouiller avant de dévaler la drop, avec un léger floatting. Le camel back qui suit, lui, n’est pas léger : on sent très bien que l’on décolle, alors même qu’il est froid ! Qu’est-ce que ça doit donner à chaud ? L’Immelman nous recolle au fond du siège et nous fait retourner dans ce sac de nœuds. Parce qu’ensuite, les inversions s’enchaînent : un corskcrew, assez serré, tout comme l’hélice qui s’en suit, me provoque un léger voile gris. Les deux autres inversions sont assez particulières : la 1ère ressemble à un ZGR mais qui part en couille vers la droite sur la fin pour enchaîner sur un virage plongeant puis remontant avant de nouveau basculer en inversion sur la droite. Cet enchaînement atypique encore plus fourni en G, porte un nom (merci RCDB) : le Demonic Knot. Une inversion qui en contient 2 et qui est seulement présente sur FDD. Le train passe assez lentement dessus – sûrement parce qu’on est seulement le matin. Un petit camel back et une hélice pour conclure ce parcours, petit mais déjà suffisant pour ma part
Pour un premier avis : les wing ne sont pas ma tasse de thé mais celui-ci a très peu de défauts (hors harnais, ça s’entend) : très peu de vibrations, un train qui glisse bien, des pics de G+ pour les amateurs, qui doivent être plus prononcés en fin de journée. L’intégration est bien travaillée : les rails crades et la végétation un peu fouillue apportent un appui à l’ambiance globale souhaitée pour la montagne russe. La gare est sommaire cela dit. Le tout est porté par la musique d’IMAScore.
Nous restons dans la zone pour tester la proche montagne russe (enfin, dans ce parc, toutes les montagnes russes sont rapprochées des unes des autres), nommée
Bobbahn, le bobsleigh Mack. Une file d’attente longue à parcourir pour rejoindre une gare totalement vide. On se paie le luxe de prendre un wagon chacun, tout devant.
Un lift qui nous fait déjà trembler, le train se lance sur la piste, les roues nous font ressentir chaque porosité de la piste. Pas très agréable mais comme on peut se ravancer sur notre siège, notre dos n’est plus impacté par les vibrations. Reste l’assise mais je ne vais pas rider un bobsleigh debout. Les woodens oui. Les bobsleighs non. Le parcours est varié et change souvent de direction et propose même des « camel back » (enfin une ligne droite montante de suite freinée pour éviter une sortie de piste). Dans certaines hélices, nous montons bien haut, rigolo. Nous passons dans une zone indoor, où l’on enchaîne également des hélices (en même temps, les éléments sur un bob sont limités). La vitesse est constante sur le parcours, les zones où l’on en perd mécaniquement sont celles après les lignes droites. Le parcours se termine par un lift pour nous ramener à la gare.
Cela reste sympathique à faire, de là à le refaire sur le séjour, à voir. L’intégration de la MR reste naturelle : des arbres, de la végétation dans l’ensemble. Bobbahn a aussi le droit à sa bande son d’IMAScore. Le bâtiment est joliment décoré de l’extérieur.
J’ai déjà l’envie de grignoter quelque chose de sucré et de boire une boisson chaude, mais nous continuons d’abord notre chemin pour rider notre prochaine montagne russe, Limit, enfin Toxic Gardens. Ah mais non, fermée pour cause de camouflage de l’horreur que ça doit être. Ça fait mal pour le +1 mais ça fait du grand bien pour nos cervicales. Ne vous inquiétez pas, d’autres montagnes russes vont s’occuper de nos cervicales…
Comme Krake ?!
Mmm… Je dirais plutôt comme
Big Loop. Deux trains d’attente, qui nous en ferons attendre 4 car il y a bel et bien deux trains sur le parcours mais l’un des deux s’amuse à partir à vide. Tout ça pour faire grossir la file ? Et sinon vous pouvez ranger le train non utilisé, ça vous fera économiser des consommables.
Pas mal de similitude avec Shaman à Gardaland, ou encore d’autres versions Vekomiesque. Mais ici, nous avons le droit à un élément unique en son genre : une ligne droite. Non, pas celle pour rentre en gare, ou pas une petite ligne droite en guise de pré-lift. Une ligne droite, après la 1st drop. A croire que l’ingénieur s’est endormi sur la touche « ligne droite » du logiciel sans s’en rendre compte.
Une file d’attente et une gare en pente on ne peut plus simple. Vu que l’on a notre temps, on se place pour le 1er rang. Sûrement moins pire pour les baffes… hein, attend là, on a le droit aux anciens harnais, je m’amuse à très gentiment, avec tout ma délicatesse, cogner la tête de droite à gauche. Outch, oui, c’est bien dur tout ça… -titre- et avec l’avant du train arrondi, pour les jambes, on ne sait pas comment se positionner. Bref
Le train quitte la gare en commençant par une petit drop puis un demi-tour vers la droite pour s’agripper au lift, non sans un à-coup peu agréable. La drop est tout aussi sensationnelle que de faire sa vaisselle. La fameuse ligne droite restera tout autant un mystère. Pourquoi ? L’enchaînement des deux loops est assez rude : loops serrées avec des secousses de chaque côté. Mais le « pire » sont les corskcrew, mal dosés et pas fluides. Ça tape. On peine à sourire pour la photo. L’helix finale n’apporte même pas un point d’amélioration, à part de se dire que la torture est finie. Je n’ai rien d’autre à dire sur cette MR qui a fait son temps. Ah oui, on repeint juste derrière un SLC, c’est vrai. On peut donc supposer que Big Loop a encore quelques années au moins devant lui.
Toutes les dents sont serrées
On va se trouver un truc à grignoter ? Nous abordons la zone Pirates, et passons tout proche de
Krake…
Bon allez, un tour avant, c’est trop tentant. Personne dans la file et, à la manière d’Alton Towers, nous laissons nos affaires à un opé en échange d’un bracelet. Nous filons tout droit pour le premier rang. La gare est sombre, assez sommaire mais la bande-son, avec toujours IMAScore aux manettes, met dans l’ambiance. Aaahhh les anciens harnais B&M. Ouf, ça ne va pas gâcher l’intérêt principal des Dives : l’airtime lors de la drop. Je laisse un peu de marge, histoire de flotter.
Train rempli, les barrières s’ouvrent, le plancher s’abaisse pour laisser partir le train. Le doux bruit du lift, ce vent au sommet, le calme avant la tempête. Nous faisons désormais face à la bouche du Kraken, retenus quelques secondes avant d’être lâchés dans sa gueule, tout en airtime. Nous ressortons indemne du Kraken, non sans lui laisser de traces ; une vague géante pour lui brouiller la vue pour ne pas qu’il nous rattrape (ou bien simplement parce qu’on s’est fait dessus, à voir). Un Immelman nous « rabat » sur le Kraken mais nous effectuons un camel back tout en airtime pour l’esquiver. Nous voilà revenu sur la terre ferme. Nous sommes sauvés.
Une drop efficace, un Immelman en guise de demi-tour et un camel back airtimé, fin. Voilà comment synthétiser Krake. Il remplit très bien son job de ride court : droit au but. Je peux comprendre qu’un layout aussi court est frustrant quand on connaît les grosses machines américaines (pas mon cas) et si l’attente est conséquente mais quand il y a 0 min, le souhait d’enchaîner est possible.
Photo pour montrer à quel point les hoodies sont biens (et les mannequins qui posent aussi )
Nous cherchons quelque chose à grignoter pour de bon. Vu le peu de monde dans le parc, la plupart des stands sont fermés. On trouve notre bonheur en face du prochain crédit, qui vend des donuts et boissons chaudes. 5 balles le donut. Ils ne se font pas chier. Allez, c’est les vacances, je me fais plaisir (et c’est avec ce raisonnement que 90 % des visiteurs adoptent en voyant ce prix que le parc a tout intérêt à laisser à 5 BALLES UN DONUT qui doit avoir un coût unitaire de 25 cts d’€) et prendre un thé avec.
Le serveur change pour Antoine et commence à discuter «
Ah fran-çais, bon-joure » et à oublier de lui faire payer la moitié de la commande. Veinard. Profite bien de ton chocolat chaud gratuit. La température est toujours aussi froide. Mais c’était prévisible, surtout en visitant des contrées du nord de l’Europe.
Après avoir englouti les donuts et les boissons, nous filons sur
Indy-Blitz, Force One Zierer vu, vu, vu, vu et revu.
+1
Un minimum d’intégration a été fait : le front car avec une tête d’indien, 2-3 décors en plastique mais des footers bien visibles.
Nous continuons le tour et arrêtons pour faire
Colossos la
tour de toboggan. Non mais faut voir la hauteur
Impossible de résister. Et c’est aussi bien accessible aux petits comme aux grands. Nous prenons de la hauteur, quelques photos aussi. Après une ascension qui nous a bien réchauffé, des plaques condamnant l’entrée des toboggans nous refroidissent
Hors de question de faire ceux en spiral. Il ne reste que ceux avec les rouleaux. Déjà testé à
Toverland. Ça m’avait bien latté le cul cette daube, mais peut-être m’y étais-je mal pris ? Je contracte bien fort les muscles pour éviter tout pincement. Échec, ça m’a relatté le cul. C’est ce toboggan qu’on devrait condamner
Colossos on disait. Il en impose de loin, de près encore plus. L’entrée est un peu planquée et plutôt simpliste, tout comme la file d’attente qui se compose principalement de parcs à bœufs court circuité tant il n’y a personne.
Directement sur le quai, on choisit le 1er rang. La gare est assez bien thématisé. Des effets lumineux et sonores s’activent à chaque départ de trains. D’un point de vue retenu, c’est une ceinture + lap bar. Très facile de gruger les opé pour se garder de la marge. Parfait
Un lift très doux, lisse et un ronronnement de la chaîne agréable nous emmène droit à 51 m de haut, où le vent est encore plus glacial que sur Krake. Vite, que l’on dévale cette drop ! Une belle drop tout en floatting, qui nous emmène tout droit sur deux camels backs dont les éjector ne se font pas prier : une puissance comme on apprécie fortement. Le demi-tour est pris à toute vitesse pour se poursuivre sur un bunny hop plus timide en sensation. On enchaîne sur une remontée puis une ligne droite qui casse le rythme. L’hélice n’est pas prise à pleine vitesse, on se demande à quoi elle sert. On en regagne sur le reste du parcours sur les trois derniers camels back, moins fournis en airtime que les deux premiers. C’est sur le dernier camel back du parcours que nous entrons dans la gueule du Colosse (à croire que Heide Park aime bien que ses visiteurs se fasse bouffer), l’effet de fumée n’est pas présente. De même, l’effet du faux rail ne me percute pas. Ça reste cela dit un bon élément de décoration extérieur.
Malgré le peu de monde en gare, les opérateurs ne font pas traîner les trains. Faut que ça parte !
J’ai beaucoup apprécié Colossos : sa fluidité, sa liberté au niveau des lap bar, ses deux éjectors sur les 1ers CB
Le seul point négatif est cette partie après le demi-tour : moins dynamique. A voir ce soir, quand Colossos sera plus énervé ?
Antoine se refait direct un deuxième tour au last, je décline.
La faim commence à se faire ressentir. On ne sait pas trop ce qu’on veut mais si c’est possible d’avoir un peu de verdure
beaucoup de resto de fermés.
Nous passons devant
Desert Race : la zone fait assez vide et ancienne. Je n’arrive pas à déterminer quelle est le thème. La musique est très… particulière : mi-techno, mi-électro, mi-orientale, le tout sur un rythme des années 90
Clone de Rita, c’est vide de chez vide. On s’engage dans la file, laissons les sacs dans les casiers tournants et s’installons aux rangs encore dispo (possible de choisir sa place seulement si le portillon est libre). ce sera au milieu du train. Le dispatch est lent, très lent. Environ 5 minutes s’écoulent entre l’entrée dans la file et le lancement du train. Quand il n’y a personne, c’est long.
Le launch est assez puissant sans pour autant être transcendant. Il se situe dans la moyenne. Le virage vers la droite qui s’en suit passe bien. On a toujours peur de se prendre une mandale dans les dents. On peut garder les bras levés. Le train file sans temps mort sur le parcours, composé majoritairement de longs virages et de deux EGF turns, dont le second me file un voile gris. Le seul passage sur un semblant de camel back est brutalement freiné. Eh oui, déjà fini, il reste encore au moins 80 m de rail mais on vous stoppe dès maintenant.
Ça reste sympathique à faire mais même si l’attente est de 0 minutes, la motivation est pas là pour nous repousser à faire un tour.
13h, on retourne surtout à la recherche d’un resto ouvert, ce qui semble être le cas à côté de Krake, un buffet. Bingo, c’est ouvert et en plus ça propose de la verdure. c’est donc tout contents de pouvoir remplir l’estomac avec autre chose que des Toffifee & des bretzels qu’on s’offrent… des pâtes. Eh bah quoi ? Oui, je voulais de la verdure mais il y a des pâtes bolo. Ça réchauffe par ce temps. Petite ou grande assiette ? On va rester raisonnable, la grande assiette étant aussi large qu’un plat à tajine, une bolinette contentera la faim. Le serveuse nous sert et nous offre un Caprisun. Euh, ok. «
Vous avez pris l’assiette taille enfant, donc vous avez avec une boisson »
si c’est pour les enfants alors… Je m’offre en complément un gros bretzel, quand bien même j’en ai encore dans mon sac.
Nous trouvons une table au calme, nous savourons ces pâtes qui restent sommes toute classiques mais qui remplit bien nos estomacs. Le Caprisun c’est pas bon, je l’offre à Antoine.
Pause toilettes avant de reprendre la visite du parc. Le temps ne va pas en s’améliorant, et avec la digestion, on a encore plus froid… Que diriez-vous d’un tour de
Monorail ? Parfait pour prendre des photos d’un peu partout dans le parc ! Préparez votre couverture, et c’est parti !
Grottenblitz, assez caché de l’allée du parc, et joliment agencé dans sa globalité
La fameuse ligne droite de Big Loop
Ça tourne et retourne
L’entrée de Peppa Pig Land
A la descente du monorail, nous nous dirigeons vers
Grottenblitz, l’e-powered Mack à l’histoire similaire d’Alpenexpress à Europa Park (sauf que lui ne prend pas feu), avec une grotte sans diamants. +1.
Un petit tour sur
Mountain-Rafting ? A la sortie de celui-ci, le séchoir tourne et est vide. Fonctionne-t-il gratuitement ? Non, il ne faut pas rêver, on arrive juste au bon moment. On en profite pour se réchauffer un peu, avant d’aller se faire éclabousser.
Obligés de faire un petit détour pour rejoindre la file d’attente, ça nous permet de voir ce qui nous attend. Remous, cascades, jets d’eau. Pas de grosses vagues vue, ça va être calme.
A deux dans la bouée, le parcours se veut assez dynamique : on cogne souvent les parois, quelques vagues nous font « peur », puis vient la petite vague, pas très haute mais sournoise : celle qui se faufile juste au-dessus de l’appui-tête, puis glisse sans violence dans le dos jusqu’à l’assise, venant humidifier tout votre arrière train. Le tout uniquement pour bibi. Antoine aura bien droit à un revers de manche plus tard
Sortis du raft, on retourne au séchoir, qui s’est arrêté. La machine faisant la quête pour 2 * 1 €, c’est en bons samaritains que nous agissons, faisans revenir les lumières et la chaleur de cette bonne âme. Pour quelques minutes.
Un petit passage par Peppa Pig Land, faire coucou.. aux statues. On ne laisse pas tenter par l’une des attractions du land (du moins pour aujourd’hui…).
Ich bin Peppa Pig Gruik Gruik, und das is George mein kleiner Brüder Gruik Gruik
Préférant aller tester
GhostBusters 5D, le DRI. Pas d’attente, embarquement immédiat, mise en place des lunettes 3D et c’est parti pour aller chasser du fantômes. Commençant à être habitués des DR(I), nous matraquons les pistolets pour en tuer un maximum. 3D fonctionnelle, plusieurs écrans mais les points n’augmentent pas beaucoup malgré nos index surchauffés. Je suis quand même contente car je bats haut la main Antoine, ce qui n’est pas habituel. L’opérateur nous propose de rester, Antoine a donc une seconde chance de se rattraper… et de comprendre le réel fonctionnement des pistolets : il faut simplement rester appuyer. Moins fatiguant pour les doigts mais un peu trop facile pour le coup. J’ai bien profité de ma première victoire, je me fais laminer pour ce second tour.
Ayant déjà tout crédité alors qu’il n’est même pas 15h, nous retournons à
Krake pour cette fois un tour au dernier rang. Archi personne, Antoine en profite pour prendre des photos de la gare. Un opérateur braille en allemand, on comprend que quelqu’un est en train de se faire engueuler, mais qui ? …
oui, bon c’est bon, le portable on va le ranger dans une poche ou au niveau des loose articles avant de monter dans le train…
De la marge, un excellent airtime à l’arrière. Efficace. Antoine s’offre un autre tour, je fais l’impasse.
Zone Transsylvanie, OK, zone Pirates, OK, zone des Oubliés, OK, tour en monorail pour survoler l’ensemble, OK ; ne reste qu’à explorer la sous-zone Dragons, composée essentiellement de flats ride pour enfants, flats ride qui donnent tous moins envie les uns que les autres. La zone est déserte (merci l’école). Nous faisons quand même un tour sur
Drachengrotte, un boat-ride, histoire de.
15h50, on refait un tour (plusieurs pour Antoine) sur
Colossos. C’est qu’il a chauffé le bestiot. L’hélice a moins d’inutilité que ce matin mais ce n’est pas encore ça.
On traîne dans les boutiques souvenirs, c’est qu’il y a le choix, beaucoup même : chaque grosse attraction a sa propre boutique. C’est bien la première fois que je vois des parures de couettes à l’effigie des coasters. Dommage, il ne font que des ensembles pour des lits une personne. S’il y a avait des taies d’oreiller à l’unité, j’aurais très probablement craqué. Je n’ai pas non plus craqué pour les chaussettes, et Dieu pourtant du choix il y en avait mais aucun modèle ne m’a tapé à l’œil.
On revient plus sur l’avant du parc, laissant le fond pour demain désormais. Antoine s’offre des tours sur Krake, qui pointe toujours à 0 minute.
Nous nous arrêtons quelques instants devant un spectacle de pirates. Sauvez la princesse (enfin je n’en sais rien, je ne comprends pas/plus l’allemand) !
La seule zone restante à voir est celle de l’entrée, où se situe surtout les services du parc (boutique principale, pass-express, point central des photos on-ride etc.) et un Carrousel.
17h15, le parc ferme dans 45 minutes, nous remontons vers l’entrée des hôtels. Antoine retourne sur Flug ; je préfère prendre des photos, trop peur que le Wing soit devenu intense pour moi et je suis bien rassasiée de cette journée.
Après deux tours de Flug pour Antoine, nous quittons le parc vers 17h30, on a déjà bien marché et profité a un rythme farniente. On reviendra tranquillement demain.
Nous retournons à l’accueil récupérer la valise et les clés pour nous poser dans notre demeure du soir, une petite maison, style cabanon, avec deux lits, de quoi suspendre quelques vêtement, une table et… voilà. Bien suffisant pour un soir ; les douches et les WC sont communs.
On fait les lits et se repose un peu avant l’ouverture de la cantoche, à 19h. Nous entendons beaucoup de bruits dehors, une horde de jeunes venus par bus entiers. Ça risque de brailler toute la soirée mais bon, c’est un camp de jeunes.
Nous profitons dès l’ouverture d’aller manger, il n’y a pas trop de monde
Beaucoup moins de choix qu’à Port aventura, mais, MAIS ! Tout est excellent ! Je prends une petite portion de chaque plat proposé (6 ou 7), c’est succulent : chou-fleur à la hollandaise, omelette, riz au poulet épicé ect. Mmmm que ça fait du bien aux papilles de manger des plats préparés avec amour ; c’est d’autant plus une belle surprise venant d’une cantine de parc
Nous restons cependant sceptique devant les desserts : des espèces de crèmes. Ne voulant pas faire de gâchis, nous demandons en anglais ce que c’est. La serveuse, très gentille, galère à se faire comprendre. Sa manager finit par arriver, prend une petite cuillère et la plonge dans un des bacs, tend la presque becquée à Antoine et lui dit "
Taste it" . Ah ouais, on n’aurait même pas osé faire ça, et après dégustation, c’est bon. Du gâteau semoule et d’autres crèmes parfumées. Et c’est reparti pour tout goûter à petite dose.
100 % satisfait de ce super repas, nous retournons au cabanons et prenons quelques affaires pour la douche.
Personne ni aux chiottes, ni aux douches, c’est royal, je vais pouvoir prendre tout mon temps
Ça me rappelle les fois où je vagabondais en auberges de jeunesse. Les lieux sont propres, l’eau est chaude. La cabine est cependant un peu petite, quand bien même j’ai pris le strict du strict nécessaire.
Un sentiment de relaxation : sortir toute propre de la douche, en pyjama, serviette autour du cou, marchant à travers des jeunes insouciants ; le ciel, dégagé de tout nuage et scintillant par la lueur du soleil dévoilant ses derniers rayons du jour, je prends de bonnes inspirations d’oxygène. Je n’ai besoin de rien de plus.
Ne serait-ce qu’un peu de sommeil, pour renouveler les batteries.