3HOT Trip Gaulois - Avril/Mai 2023

Røyk

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17 Juillet 2009
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3HOT trip Gaulois – du 30 avril au 9 mai 2023


Un duo de Gaulois reparti dans les contrées du nord de l’Europe à l’assaut de quatre parcs, deux villes et d’un peu de verdure, on ne se lasse pas d’une méthode qui gagne. Ce qui change malgré tout ? Tout, enfin, à peu près.
Nos beaux hoodies à l’effigie de Coasters World nous ont-ils tenu bien chaud ? Est-ce qu’on se fait vraiment manger par le Kraken ? Karnan ensorcelle-t-il ses riders ? Quelle est la sensation d’assister aux essais d’une montagne russe flambante neuve sans pouvoir y poser ses fesses ? Est-ce qu’il fait froid en Norvège ?



Quel était notre super programme ?
30 avril – Arrivée à Hambourg, visite d’Hambourg
1er mai – Visite d’Hambourg
2 mai – Heide Park
3 mai – Heide Park
4 mai – Hansa Park
5 mai – Miniatur Wunderland et vol pour Oslo
6 mai – Visite d’Oslo
7 mai – Tusenfryd
8 mai – Randonnée au nord d’Oslo
9 mai – vol pour Paris et Parc Astérix



Et combien ça nous a coûté ? – Les tarifs indiqués s’entendent par personne

Transports

Nous avons quasiment tout fait en transports en commun (hormis pour aller au Parc Astérix)

Avion
Vol CDG (13h30) –> Hambourg (15h05) avec Air France – 203 €
Vol Hambourg (14h45) –> Oslo (16h10) avec Norwegian – 66 €
Vol Oslo (6h20) –> CDG (8h50) avec Air France – 110 €
Les tarifs comprennent sac à dos & valise cabine (par personne) + une valise en soute (pour deux)

Sous total avion : 379 €

Trains / Bus / Métro


Hambourg : nous avons pris une dizaine de fois le métro/train suburbain – en fonction de vos déplacements, il peut être rentable d’acheter des pass transports. Mais pour nous ce n’était pas le plus efficient, préférant acheter les tickets aux bornes à l’unité (maudite appli qui n’a jamais voulu fonctionner…) et des fois ne pas payer (ouuuhh pas bien) ! – 1,90 € le ticket à l’unité

Pour rejoindre Heide Park et Hansa Park, il faut prendre le train (enfin deux trains – pas de direct).
Hambourg <–> Buchholz in der Nordheide <–> Wolterdinger – 22,60 € A/R
Hambourg <–> Lubeck <–> Sierkdorf – 41,80 € A/R

Oslo : nous avons quasiment tout fait à pied au vu du prix (normal pour la Norvège) des transports et de la taille de la ville.

Aéroport d’Oslo Gardermoen –> Oslo S. (gare centrale) en train « classique » – 10 €
Prix à l’unité d’un ticket de transports à Oslo – 3,45 €

Pour rejoindre Tusenfryd, il faut prendre le bus n°505 – le bus est vert et il y a toujours d’indiqué « TUSENFRYD », impossible de le louper.
Oslo bussterminal <–> Tusenfryd – 11,35 € A/R

Oslo S. –> Aéroport Gardermoen en Flytoget – 20 €

TGV Montparnasse –> Angers St Laud – 26,50 €

Sous total Trains / Bus / Métro : 161,50 €

Logements

A Hambourg, nous avons opté pour l’Ibis Style Barmbek, au pied des lignes de trains suburbains, en direct vers l’aéroport et vers le centre-ville. Arrangeant, chambre confortable et calme. Un bon compromis ! Par nuit – 42,50 € (soit pour 4 nuits : 170 €) + 4,20 de taxes de séjour.

A Oslo, nous avons opté pour un Airbnb non loin de la gare centrale et du centre-ville globalement, on a eu un prix car le logement venait d’être mis en ligne. Ça a un peu sauvé le portefeuille pour le coup (et heureusement…) – Pour 4 nuits : 206 €

Sous total logements : 385 €

Les parcs

Pour Heide Park, nous avons pris le pack à 80 € comprenant : deux jours de parc, le repas du soir, le logement (avec douches et WC communs // draps des lits en suppléments pour 8 €), le petit-déjeuner. Très bon rapport qualité-prix ! (et dire qu’il y a deux-trois ans, le pack était à 60 € !!)

Pour Hansa Park, c’est le billet plein pot, à 48 € !

Pour Minuatur Wunderland, c’est le billet plein pot, 18 €

Pour Tusenfryd, nous avons eu un billet à 25,50 € !

Pour le Parc Astérix, on a pris les billets malins directement sur le site du PA, 39 €

Sous total parcs : 210 €

Budget repas et souvenirs

Entre les resto à Hambourg, dans les parcs et les courses à Oslo, puis quelques souvenirs classiques, j’arrondis à 150 €



Budget global (grosso merdo) : 1 300 €



Allez, hop hop hop, à la lecture ! 😉

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Les photos utilisées dans ce TR sont un mix entre les miennes et celles d’Antoine, utilisées avec autorisation 🙂
 
Le nord de l'Allemagne, la Norvège et le PA dans le même trip, j'ai été surpris au début mais ça se tient vu le prix du billet d'avion Hambourg - Oslo et l'arrivée à CDG. Hâte de découvrir ton voyage en tout cas !
 
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Hambourg – 30 avril et 1er mai 2023


Le temps est radieux ☀️ En week-end chez mon parrain habitant non loin de Roissy (1h petite heure de route), j’ai le luxe d’être emmené par mes parents directement au terminal 2F, un peu moins de 2h avant le décollage. Que c’est royal, ça en rend mes parents presque jaloux de ne pas partir en vacances avec moi.

Je retrouve Antoine, le duo du voyage est complet. Munie, pour la première fois lors d’un trip coasterien, d’une valise à mettre en soute, Antoine y dépose quelques affaires pour s’alléger et on la balourde au dépose bagages autonome : un modique poids de 18 KG, ça en laisse de la place pour ramener plein de souvenirs ! Pourquoi ai-je pris une valise en soute, pour 8 jours de trip ? Entre autre, j’ai pris des draps, mais surtout une combi de ski. Oui, vous avez bien lu : une combi de ski avec son manteau. J’ai trop peur d’avoir froid en Norvège, et les prévisions météo pour le moment ne sont pas très bonnes… Ce n’est pas très lourd une combi de ski, juste très encombrant.

On passe les contrôles. Je sonne, comme d’habitude à Roissy. Palpation obligatoire, la nana qui me palpe est très… enthousiaste 🤡 C’est qu’elle est très insistante sur ma poitrine, je n’ai jamais eu une palpation autant vigoureuse, à s’en demander si c’était vraiment pour le contrôle ou bien pour son plaisir personnel. "Vous avez dû sonner à cause des armatures" , le tout dit sur un ton, un regard et un petit sourire en coin… et puis elle continue, avec mes fesses cette fois-ci. Non, pas d’armature dans mes fesses Madame !

Mammographie des seins faite, il est 12h et je commence à avoir faim. On se prend un sandwich chez Paul, remplit la bouteille d’eau dans les toilettes et trouvons un coin dans la salle d’embarquement. C’est que c’est bien complet ! Il n’y a plus qu’à regarder le bal des avions en attendant le nôtre, et puis manger quelques madeleines pour le dessert, et puis réserver nos billets pour le Parc Astérix. Pas de retard ou d’annulation en vue. Tout est bon mon capitaine.

L’embarquement commence, nous volerons dans un A200-300, une rangée de trois et une rangée de deux personnes. On se met côte à côte sur la rangée de deux ; les sièges ont l’avantage d’être un peu plus large ! J’ai le hublot, tout est bon.

Sauf ce bruit étrange quand l’avion se met à rouler, il a oublié le frein à main ? Même durant le décollage ça le fait. Mais si j’écris ces lignes, c’est qu’on est toujours vivant. Une fois dans les airs, on nous distribue les collations : un petit sandwich et une boisson chaude. Elles n’ont pas rétrécies les collations ? La dernière fois que j’ai pris AirFrance c’était en 2019 ; depuis, ça a dû changer… Mais comme il y a des restes, pas de gâchis ! Deuxième tournée du personnel pour vider les cartons, nous répondons présents. Personnel très sympa soit dit en passant.

Le vol ne durant qu’une heure trente, nous amorçons rapidement l’atterrissage, non sans être secoué (alors que nous avons un temps plus que magnifique), mais c’est beaucoup moins fracassant que lorsque je suis revenue de Marrakech en mars dernier, en pleine tempête Mathis ahah.

Remis de nos petites émotions, nous descendons de l’avion et allons chercher ma valise des toilettes svp. Il fallait que j’en ai envie quand l’atterrissage a commencé. Petit tour en attendant que les valises en soute ne soient déchargées. Assez propre mais on sent qu’il y a du passage… On attend pour récupérer la valise en soute, elle est parmi les dernières mais en bon état donc tout roule. On n’a pas plus envie de continuer à déambuler dans l’aéroport, on prend la direction de la gare, on prend deux tickets (et l’aéroport est dans la même zone que le centre ville (Zone 1) donc pas de supplément à payer 🙂). Nous quittons l’aéroport par la ligne S1 et descendons à l’arrêt de notre hôtel, Barmbek, d’où le nom de celui-ci. Payé en ligne, il reste la taxe de séjour à payer.

Nous prenons possession de la chambre, qui est propre, moderne, et au calme. Au moins, j’ai bien choisi ! On en profite pour se délester d’un maximum d’affaires avant de reprendre le train direction le centre ville, avec le même ticket qu’on a acheté … (le trafique commence déjà) 😇
Pour cet après-midi et la soirée, on s’est dit qu’on allait visiter les quartiers suivants afin de profiter de leur double ambiance : celle de jour et celle de nuit : Speicherstadt / St Paulli / Reeperbahn

Amsterdam a son quartier Rouge, Hambourg a le quartier de St Paulli et Reeperbahn. Le quartier chaud de l’amour donc, et tous ses commerces coquins, bars, discothèques et plus qui vont avec. Je ne mettrai cependant pas de « a » majuscule à amour. De jour, le quartier est déjà pas mal fréquenté touristiquement et sale. Même pas de « plutôt sale » pour arrondir les angles : non c’est juste sale, le sol colle et est jonché de détritus à droite à gauche. On va mettre ça sur l’ambiance global de ce quartier. On reviendra quand même tout à l’heure pour la vision nocturne.​

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Nous quittons le quartier et ne tardons pas à se poser, on commence encore à avoir faim. De vrais gloutons. On se pose dans un restaurent de burgers qui ne paie pas de mine mais qui fait tout à fait son boulot.

Nous apprenons que BenJ et Flo sont aussi sur Hambourg, mais nos plannings respectifs font qu’on se loupent à un jour près, dommage !

Pour la digestion, nous nous baladons le long de l’Elbe, quartier beaucoup plus propre pour toute la famille, avec ses larges allées, ces bateaux et péniches, et une vue sur l’inloupable philharmonique d’Hambourg. Une bâtisse imposante posée au bord de l’Elbe.​

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Nous continuons sans cesse de marcher, le soleil commence à aller se coucher, c’est le moment de se diriger dans le quartier de Speicherstadt, quartier d’entrepôts d’Hambourg, où plusieurs points de vue sont connus pour les reflets du soleil se couchant sur l’eau des canaux ainsi que l’illumination de nuit des bâtiments.​

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Faut-il encore que ce timing déjà serré colle avec les horaires de la marée… On fera avec !

Avec plusieurs dédales dans toutes les petites rues, nous trouvons enfin ce point de vue qui, ma foi fort sympathique, n’est pas au point culminant de toute la beauté qu’on peut lui prétendre (manque d’eau + soleil déjà trop couché + trop tôt pour voir les éclairages de nuit – timing nulachier quoi). Tant pis ! Une petite retouche photo nécessairement nécessaire faite by FZS et voilà ! De la lumière en veux-tu en voilà !​

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Nous retournons sur nos pas pour compléter le tour de ce quartier, très bien conservé, et tombons sur Miniatur Wunderland. J’en ai déjà des étoiles dans les yeux 🤩 le flux n’arrête pas, des gens qui entrent et qui sortent ; avec un horaire de fermeture à 1h du matin (véridique !), la journée est loin d’être finie dans le monde merveilleux de la miniature.

Notre patience est de mise, la visite est prévue le 5 mai ; en attendant, pour patienter, on fera quelques montagnes russes…​

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La journée n’est pas finie pour nous non plus, on va profiter maintenant de la soirée. Nous retournons sur les quais prendre un cocktail (Mojito pour Antoine, Pina colada pour moi). 10 € le cocktail mais vu la quantité et la qualité, le prix est très bon marché ! On se délecte doucement de ces bons cocktails, peinant même à le finir.

La nuit tombe, on retourne au quartier de St Paulli, qui a pris d’autres couleurs.​

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L’ambiance est à la fête et au laisser aller. Ce n’est pas pour autant que nous avons envie de nous mélanger à des inconnus déjà ivres dans les bars. Nous restons à l’écart de toute dérive et sommes simplement spectateur de cette ambiance nocturne.

Nous avons largement fait le tour des quartiers que nous voulions visiter pour aujourd’hui, le podomètre nous félicite.

Le S-bahn circulant jusqu’à minuit, on ne tarde pas à aller le cherche à l’arrêt le plus proche, Reeperbahn (ça tombe bien). Cette fois-ci on va se la jouer réglo, on prend un ticket.

De retour à l’hôtel vers 23h30. Ça va faire du bien de dormir, je le sens. Je sens aussi que le soleil va nous chatouiller les rétines et nous réveiller bien plus tôt qu’on le voudrait, et ce, malgré les rideaux.​

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Réveil en douceur vers 8h45, naturellement avec le soleil. Bah oui, je l’ai dit deux lignes plus haut. Le petit déjeuner est pris sur le pouce, avec ce qu’il nous reste de la veille. On fera quelques courses pour compléter les prochains petits dej’. D’ailleurs, comme on est le 1er mai, on ne tardera pas à trouver une supérette dans la matinée ; généralement, ce genre de commerce ouvre quand même le matin.

Frais comme des gardons, nous partons de nouveau à la découverte de la ville, pour se concentrer cette fois-ci sur des quartiers moins folklo mais tout aussi intéressants, plus historiques. Nous descendons à la gare, puis remontons à la surface sur la place de l’Hôtel de Ville (Hamburger Rathaus).​

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Les monuments sont relativement proches les uns des autres. Nous décidons de tous les rejoindre à pied.

L’église Saint-Nicolas de Hambourg (Hauptkirche Sankt Nikolai). Enfin, ce qu’il en reste. Victime d’un incendie et partiellement reconstruite au XIXème siècle, les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale auront eu raison de l’église : la ville refusa de la rénover, préférant détruire l’ensemble du bâtiment, exceptée la flèche.

La flèche est désormais dotée d’un ascenseur qui vous permet de monter à une 70aine de mètres de haut, moyennant quelques euros.

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Les carillons sont toujours fonctionnels, leurs sons sont très mélodieux.

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Nous continuons notre marche, en déambulant à travers les petites rues pour trouver une petite supérette. Tout est fermé. Absolument tout. On ne va pas leur reprocher de ne pas ouvrir un 1er mai, on aurait du être plus prévoyants 🙄

Nous nous retrouvons à l’église Saint-Michel (Hauptkirche Sankt. Michaelis), dont l’intérieur, très clair de par les murs blancs, ses grands vitraux et ses dorures, en font une très belle église. La boutique souvenirs est également ouverte ; on y fait un petit tour mais rien de transcendant.​

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Ça va être problématique pour manger un en-cas si tout est fermé… On regarde sur internet, et seules les supérettes de gare sont ouvertes. Retour à la gare pour s’acheter de quoi manger… Enfin s’il reste des trucs car c’est blindé, il y la file d’attente pour rentrer dans la boutique. Un échauffement pour demain ? On finit par avoir une salade, une boisson, et des trucs à la con pour le dessert. Nous sortons de la supérette puis passons juste à côté d’une autre et, oh, que vois-je ? DES TOFFIFEE. Bon, impossible de ne pas s’acheter une petite boîte. Et puis, on a la journée, hein ? 🥰 Je m’en vais prendre une boîte. Oui, ça vaudra 15 min d’attente à la caisse.

Où allons-nous manger nos salades ? Dans un jardin botanique, pardi ! Ce sera très bien dans le thème. Le jardin se situant en dehors du centre-ville, nous décidons de prendre le S-Bahn, toujours la ligne 1, direction le jardin botanique (Botanischer Garten Hamburg).

L’entrée est gratuite, le jardin est grand et présente plusieurs thèmes. Avant de s’engager dans une visite plus poussée, nous recherchons simplement un banc pour se poser tranquillement. Ce sera au bord de l’étang, avec les canards. Dans un calme fort appréciable, agrémenté de quelques avions de temps à autre.

Nos salades respectives mangées, allons rencontrer plantes, légumes, arbres et bien plus encore !​

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Comme des roses. Les plantes sont disposées en fonction de leur zone géographique. On a donc toutes plantes de tous les continents, un jardin japonais également.

Balade découverte agréable et lieu parfait pour y faire une sieste 😴 (et prendre les 1er coups de soleil).

Nous retournons dans le centre de la ville pour visiter un lieu plutôt insolite : un tunnel piéton, traversant l’Elbe (Alter Elbtunnel). Pour y descendre, l’entrée n’est pas la plus facile à trouver, on est même passé à côté hier sans se rendre compte que c’était là. L’entrée se situe dans le bâtiment en forme de dôme, sur les quais de l’Elbe.

Pour descendre, deux solutions : soit les escaliers, soit les gros monte-charges, qui permettent aux vélos (et même les véhicules en principe) de descendre ou de monter. On prend les escaliers pour l’aller.

Et c’est parti pour une marche de près de 450 m, sous l’Elbe.​

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Nous ressortons de l’autre côté, pour admirer la ville sous un autre point de vue.​

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Nous rebroussons chemin et prenons cette fois-ci les les montes-charges pour descendre, et remonter à la surface une fois la traversée faite. Premières boutiques souvenirs, nous nous prenons quelques breloques (des magnets entre autre et cartes postales).

Nous nous posons sur les hauteurs de la station de Landunsbrücken, entre quelques ceps de vignes, histoire de profiter du soleil et de se reposer les pattes. Un mal de dent me prend soudainement, ça ne me l’avait jamais fait lors d’un trip, faut bien une première fois à tout… En espérant que le Doliprane fasse effet… Nous « admirons » les bateaux navettes thématisés sur le Roi Lion et La Reine des Neiges promouvant les spectacles actuellement en cours. D’un bleu pétant et d’un jaune pétant, impossible de ne pas les voir. On aurait pu, d’ailleurs, faire une balade à travers les canaux, mais nous ne sommes pas si motivés que ça. Nous « admirons » également deux personnes s’amusant à marcher sur les toits d’une des rames de métro en fonctionnement. Faut être con quand même.

17h30, nous revenons sur la gare afin de refaire quelques courses, puis de rentrer à l’hôtel.​

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Conclusion sur la visite de la ville : Hambourg est une ville très agréable à visiter, je n’en attendais pas tant. La multitude de monuments et de quartiers variés fait que chacun peut trouver chaussure à son pied. Nous avons pris une grosse journée et demie pour voir tout ce qui nous intéressait, en prenant tout notre temps et sans compter Miniatur Wunderland vendredi matin qui nous prendra la matinée pour sûr !

S’y déplacer est facile : avec son réseau de transports complet (bus, métro, train et navette fluviale), les moins téméraires pour aller de quartier en quartier à pied seront comblés. Pour les sportifs, beaucoup d’allées sont aménagées.​
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Nous montons dans notre métro pour l’hôtel -par flemme de trouver une borne fonctionnelle pour prendre un ticket- sans ticket. Adviendra ce qu’il adviendra. Deux station plus tard, les contrôleurs montent. Ça contrôle un 1er mai ? Bon bah voilà, on a joué, on a perdu. Avec un miracle, peut-être qu’on sera invisible. A croire que parler français rend invisible, car littéralement toute la rame est contrôlée, sauf nous. Bon petit coup de stress, ça nous apprendra à être flemmard.

De retour à l’hôtel, on trouve une salle de sport en libre service, je m’amuse quelques minutes à courir sur le tapis de course, comme si je n’avais pas assez marché.

On ne tardera pas à se coucher trop tard, Heide Park nous attend, mais pas les trains.​
 

Heide Park – 2 mai 2023


5* – Hoodies CW de très bonnes qualität, tiennent bien chauds dans ce froid nord allemand


Pas de grasse matinée en ce nouveau jour, les trains ne vont pas nous attendre. Levés à 6h, nous mangeons vite fait quelques conneries et bouclons les valises. Nous faisons tenir les affaires nécessaires dans la valise d’Antoine. Je vais voir si je peux laisser ma grosse valise en consignes ; nous revenons demain soir. Si l’agent d’accueil refuse, ça va être un sacré plaisir de se la trimballer 🤡 d’autant plus qu’il y a un peu de marche entre la gare de Soltau et le parc.

Fort heureusement, je peux la laisser ici. Fiouf, ça de moins à penser. Nous partons prendre le métro nous emmenant à la gare. Arrivés vers 7h, cela nous laisse de la marge pour acheter quelques bretzels et trouver une borne pour acheter les billets de train. Elles sont capricieuses : entre les écrans tactiles décalés, les lecteurs de cartes bancaires défectueux… Si la DB avait une appli fonctionnelle aussi… Billets enfin en main, nous pouvons déjà nous installer dans le train à quai. Nous prenons un carré comme on ne connaît pas trop le sens de la marche, même si en réfléchissant 2 minutes, on pourrait deviner.

7h37, le train part à l’heure pour Bremmen ; nous ne dormons pas car nous devons descendre à Buchholz… Bousole, oui, on va retenir cette prononciation. Chaque arrêt est indiqué dans le train, avec l’estimation de l’heure d’arrivée et de la durée restante du trajet.

Nous descendons à Bousole donc, faites bien gaffe à ne rien oublier dans le train, il n’attend VRAIMENT pas.
C’est qu’il fait froid à Bousole. Je m’emmitoufle dans mon écharpe et sors les gants.

Autant c’est bien renseigné à l’intérieur des trains, une fois à quai, c’est "tu te démerdes". Nous suivons le flot des visiteurs sans savoir où trop aller. Nous regardons quai par quai les informations. Nous n’avons même pas 10 minutes de correspondance. On fait au plus vite. Ce sera le petit train, à peine composé de trois rames sans étage et éloigné des quais principaux qu’il faut prendre. Il est bien en direction d’Hanovre et Soltau Nord est bien indiqué.

Départ également à l’heure, nous sommes rapidement contrôlés. Un peu moins de 40 minutes encore à faire, avant de faire 30 minutes de marche pour rejoindre le resort. Mon mal de dent revient, un vrai plaisir 🦷 Manquerait plus que Dame Nature daigne venir en avance…

Malgré le froid, pas de pluie de prévue. Je regarde le paysage défiler, alternant tantôt par des plaines, des champs, tantôt par de la forêt 🌳☘️ c’est un trajet agréable. Nous sommes encore à un arrêt du nôtre et remarquons quelques jeunes descendre… A fortement parier qu’ils vont à Heide Park, est-ce que descendre à Soltau Nord était le plus efficace ? Pas le temps de finir la phrase que le train est déjà en train de rouler.

Toutes nos affaires avec nous, nous descendons du train à l’arrêt suivant et commençons une assez longue marche sur un chemin piétonnier goudronné, mais pas spécialement sécurisé en cas de sortie de route d’une voiture. Il fait aussi froid mais marcher va nous réchauffer, puis nous faire transpirer, puis on aura de nouveau froid à cause de la sueur eheh.

Antoine se charge de nous guider. "C’est tout droit, puis après on traversera un village, puis une forêt puis on longe encore un bout de route et on arrivera à l’entrée du parc". Ah ok… que quoi ? Une forêt ? Original. Heureusement que je n’ai pas ma grosse valise.

On marche, marche et effectivement, toutes les étapes sont respectées !​

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Quelques passages boueux en forêt qu’on arrive à esquiver. En sortant de celle-ci, à notre gauche, au loin, nous apercevons Heide Park. On arrive ! 😃

Nous passons devant l’entrée et croisons bel et bien les d’jeunes du train. On prendra leur chemin demain soir 🙂 mais avant de déjà penser au retour, on a encore de la marche à faire pour rejoindre le Holiday Camp Resort, pour récupérer nos entrées et laisser la valise en consigne. Le Camp est à l’opposé de l’entrée principale : il faut longer tous les parkings puis passer devant l’hôtel et encore marcher pour y arriver. Ça va qu’on avait pris le train tôt. J’espère qu’il y a une entrée annexe, car s’il faut tout se retaper…​

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L’accueil par le personnel est chaleureux, nous récupérons les entrées et pouvons laisser la valise dans un casier gratuit (faut juste une pièce ou jeton de caddie). Nous pourrons récupérer la clé de la chambre à partir de 16h si on le souhaite.

Il y a bien une entrée annexe, bien plus proche, située à côté de Scream, la free fall. Pour y aller, nous longeons leur dépotoir camouflés par des palissades de chantier « décorées ». Ça laisse entrevoir les anciens éléments de décors et les anciens trains de Colossos entre autre… Y aurait pas une roue qui traîne quelque part ? 👀 … Non, on ne va pas essayer d’entraver des lieux interdis.

9h57. Littéralement personne devant l’entrée. Nous sommes seuls, mais quelques visiteurs sont déjà sur Screamie, la mini freefall Zierer. Nous scannons les entrées et… erreur. Non valide. AH ! On a mal scanné ? On retente. Non valide. EH. Attend… il n’est pas 10h, je suis sûre que la borne est bête et bornée aux horaires d’ouverture.

10h. VALIDE. WILKOMMER! AR JA! Nous voici dans Heide Park, prêts à découvrir le parc sous toutes ces facettes pendant 2 jours. Et quoi de mieux que d’aller pisser un coup pour inaugurer les activités ? Cette partie du parc est ancienne : ça se sent dans la décoration, la disposition des toilettes mais aussi dans les robinets où il faut tourner pour ouvrir et fermer l’eau. Un bail que je n’avais pas vu ça dans un parc. Un petit tour de toboggan en guise d’échauffement et la 1ère attraction, Scream. Antoine seulement natürlich, je ne suis… pas encore tout à fait… échauffée. Mais vas-y, je t’y rejoindrai plus tard… non, tu ne me crois pas ? Je ne comprends pas…

Pas d’attente, il devrait revenir vite. Enfin, on a le temps : en pleine semaine hors vacances scolaires, on ne pouvait pas faire mieux pour éviter la foule 😎

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« Bougrement efficace » m’annonce Antoine. Eh bien tant mieux mais ça ne me motive toujours pas à poser mes fesses sur cette free-fall.

C’est que le parc est un peu vallonné à cet endroit, et joliment décoré. C’est fleuri, il y a du détail.

Nous cherchons l’entrée de Flug der Dämonen, mais nous prenons celle de l’ancien flume fermé depuis un bail. On se retrouve dans une zone un peu plus déserte mais toujours accessible au public.

Rebroussons le chemin, nous redescendons encore un peu avant d’arriver effectivement sur la place de Flug. 0 minute d’annoncé, on dévale la file d’attente, sans prendre le temps de l’observer. Il y a de la musique, une file en intérieur sombre et sans réels décors, ne serait-ce que des poutres, de la fausse roche et des lanternes (et encore). Une fois revenu en extérieur, la bête passe au-dessus de nos têtes. C’est que ça a été casé au chausse-pied ! La montagne russe est un sac de nœuds s’entortillant sur elle-même par xy cambrures. Elle rase des bâtiments dont la station de Bobbahn. L’exercice de la photographier n’est pas simple : les nombreux filets de protection limitent les angles de vue.

On verra plus tard pour les photos, d’autant plus que le temps est gris. Pour ce tour, nous choisissons le côté droit et comme la gare est vide, nous nous offrons le 1er rang. Je laisse l’extérieur à Antoine.​

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Ces harnais de merde ne me manquait pas du tout ; mes cheveux s’y collent facilement, ça les arrache… 😫 Bien bloqués dans les sièges, le ride peut démarrer.

Quart de tour vers la droite, lift rapide et nous basculons gentiment au dessus du rail. Bref instant à pendouiller avant de dévaler la drop, avec un léger floatting. Le camel back qui suit, lui, n’est pas léger : on sent très bien que l’on décolle, alors même qu’il est froid ! Qu’est-ce que ça doit donner à chaud ? L’Immelman nous recolle au fond du siège et nous fait retourner dans ce sac de nœuds. Parce qu’ensuite, les inversions s’enchaînent : un corskcrew, assez serré, tout comme l’hélice qui s’en suit, me provoque un léger voile gris. Les deux autres inversions sont assez particulières : la 1ère ressemble à un ZGR mais qui part en couille vers la droite sur la fin pour enchaîner sur un virage plongeant puis remontant avant de nouveau basculer en inversion sur la droite. Cet enchaînement atypique encore plus fourni en G, porte un nom (merci RCDB) : le Demonic Knot. Une inversion qui en contient 2 et qui est seulement présente sur FDD. Le train passe assez lentement dessus – sûrement parce qu’on est seulement le matin. Un petit camel back et une hélice pour conclure ce parcours, petit mais déjà suffisant pour ma part 👍

Pour un premier avis : les wing ne sont pas ma tasse de thé mais celui-ci a très peu de défauts (hors harnais, ça s’entend) : très peu de vibrations, un train qui glisse bien, des pics de G+ pour les amateurs, qui doivent être plus prononcés en fin de journée. L’intégration est bien travaillée : les rails crades et la végétation un peu fouillue apportent un appui à l’ambiance globale souhaitée pour la montagne russe. La gare est sommaire cela dit. Le tout est porté par la musique d’IMAScore.

Nous restons dans la zone pour tester la proche montagne russe (enfin, dans ce parc, toutes les montagnes russes sont rapprochées des unes des autres), nommée Bobbahn, le bobsleigh Mack. Une file d’attente longue à parcourir pour rejoindre une gare totalement vide. On se paie le luxe de prendre un wagon chacun, tout devant.​

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Un lift qui nous fait déjà trembler, le train se lance sur la piste, les roues nous font ressentir chaque porosité de la piste. Pas très agréable mais comme on peut se ravancer sur notre siège, notre dos n’est plus impacté par les vibrations. Reste l’assise mais je ne vais pas rider un bobsleigh debout. Les woodens oui. Les bobsleighs non. Le parcours est varié et change souvent de direction et propose même des « camel back » (enfin une ligne droite montante de suite freinée pour éviter une sortie de piste). Dans certaines hélices, nous montons bien haut, rigolo. Nous passons dans une zone indoor, où l’on enchaîne également des hélices (en même temps, les éléments sur un bob sont limités). La vitesse est constante sur le parcours, les zones où l’on en perd mécaniquement sont celles après les lignes droites. Le parcours se termine par un lift pour nous ramener à la gare.

Cela reste sympathique à faire, de là à le refaire sur le séjour, à voir. L’intégration de la MR reste naturelle : des arbres, de la végétation dans l’ensemble. Bobbahn a aussi le droit à sa bande son d’IMAScore. Le bâtiment est joliment décoré de l’extérieur.

J’ai déjà l’envie de grignoter quelque chose de sucré et de boire une boisson chaude, mais nous continuons d’abord notre chemin pour rider notre prochaine montagne russe, Limit, enfin Toxic Gardens. Ah mais non, fermée pour cause de camouflage de l’horreur que ça doit être. Ça fait mal pour le +1 mais ça fait du grand bien pour nos cervicales. Ne vous inquiétez pas, d’autres montagnes russes vont s’occuper de nos cervicales…

Comme Krake ?! 😆

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Mmm… Je dirais plutôt comme Big Loop. Deux trains d’attente, qui nous en ferons attendre 4 car il y a bel et bien deux trains sur le parcours mais l’un des deux s’amuse à partir à vide. Tout ça pour faire grossir la file ? Et sinon vous pouvez ranger le train non utilisé, ça vous fera économiser des consommables.​

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Pas mal de similitude avec Shaman à Gardaland, ou encore d’autres versions Vekomiesque. Mais ici, nous avons le droit à un élément unique en son genre : une ligne droite. Non, pas celle pour rentre en gare, ou pas une petite ligne droite en guise de pré-lift. Une ligne droite, après la 1st drop. A croire que l’ingénieur s’est endormi sur la touche « ligne droite » du logiciel sans s’en rendre compte.

Une file d’attente et une gare en pente on ne peut plus simple. Vu que l’on a notre temps, on se place pour le 1er rang. Sûrement moins pire pour les baffes… hein, attend là, on a le droit aux anciens harnais, je m’amuse à très gentiment, avec tout ma délicatesse, cogner la tête de droite à gauche. Outch, oui, c’est bien dur tout ça… -titre- et avec l’avant du train arrondi, pour les jambes, on ne sait pas comment se positionner. Bref 😒

Le train quitte la gare en commençant par une petit drop puis un demi-tour vers la droite pour s’agripper au lift, non sans un à-coup peu agréable. La drop est tout aussi sensationnelle que de faire sa vaisselle. La fameuse ligne droite restera tout autant un mystère. Pourquoi ? L’enchaînement des deux loops est assez rude : loops serrées avec des secousses de chaque côté. Mais le « pire » sont les corskcrew, mal dosés et pas fluides. Ça tape. On peine à sourire pour la photo. L’helix finale n’apporte même pas un point d’amélioration, à part de se dire que la torture est finie. Je n’ai rien d’autre à dire sur cette MR qui a fait son temps. Ah oui, on repeint juste derrière un SLC, c’est vrai. On peut donc supposer que Big Loop a encore quelques années au moins devant lui.​

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Toutes les dents sont serrées

On va se trouver un truc à grignoter ? Nous abordons la zone Pirates, et passons tout proche de Krake🥹 Bon allez, un tour avant, c’est trop tentant. Personne dans la file et, à la manière d’Alton Towers, nous laissons nos affaires à un opé en échange d’un bracelet. Nous filons tout droit pour le premier rang. La gare est sombre, assez sommaire mais la bande-son, avec toujours IMAScore aux manettes, met dans l’ambiance. Aaahhh les anciens harnais B&M. Ouf, ça ne va pas gâcher l’intérêt principal des Dives : l’airtime lors de la drop. Je laisse un peu de marge, histoire de flotter.

Train rempli, les barrières s’ouvrent, le plancher s’abaisse pour laisser partir le train. Le doux bruit du lift, ce vent au sommet, le calme avant la tempête. Nous faisons désormais face à la bouche du Kraken, retenus quelques secondes avant d’être lâchés dans sa gueule, tout en airtime. Nous ressortons indemne du Kraken, non sans lui laisser de traces ; une vague géante pour lui brouiller la vue pour ne pas qu’il nous rattrape (ou bien simplement parce qu’on s’est fait dessus, à voir). Un Immelman nous « rabat » sur le Kraken mais nous effectuons un camel back tout en airtime pour l’esquiver. Nous voilà revenu sur la terre ferme. Nous sommes sauvés.

Une drop efficace, un Immelman en guise de demi-tour et un camel back airtimé, fin. Voilà comment synthétiser Krake. Il remplit très bien son job de ride court : droit au but. Je peux comprendre qu’un layout aussi court est frustrant quand on connaît les grosses machines américaines (pas mon cas) et si l’attente est conséquente mais quand il y a 0 min, le souhait d’enchaîner est possible.​

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Photo pour montrer à quel point les hoodies sont biens (et les mannequins qui posent aussi 😎 )

Nous cherchons quelque chose à grignoter pour de bon. Vu le peu de monde dans le parc, la plupart des stands sont fermés. On trouve notre bonheur en face du prochain crédit, qui vend des donuts et boissons chaudes. 5 balles le donut. Ils ne se font pas chier. Allez, c’est les vacances, je me fais plaisir (et c’est avec ce raisonnement que 90 % des visiteurs adoptent en voyant ce prix que le parc a tout intérêt à laisser à 5 BALLES UN DONUT qui doit avoir un coût unitaire de 25 cts d’€) et prendre un thé avec.

Le serveur change pour Antoine et commence à discuter « Ah fran-çais, bon-joure » et à oublier de lui faire payer la moitié de la commande. Veinard. Profite bien de ton chocolat chaud gratuit. La température est toujours aussi froide. Mais c’était prévisible, surtout en visitant des contrées du nord de l’Europe.

Après avoir englouti les donuts et les boissons, nous filons sur Indy-Blitz, Force One Zierer vu, vu, vu, vu et revu.​

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+1

Un minimum d’intégration a été fait : le front car avec une tête d’indien, 2-3 décors en plastique mais des footers bien visibles.​

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Nous continuons le tour et arrêtons pour faire Colossos la tour de toboggan. Non mais faut voir la hauteur 😃 Impossible de résister. Et c’est aussi bien accessible aux petits comme aux grands. Nous prenons de la hauteur, quelques photos aussi. Après une ascension qui nous a bien réchauffé, des plaques condamnant l’entrée des toboggans nous refroidissent ☹️ Hors de question de faire ceux en spiral. Il ne reste que ceux avec les rouleaux. Déjà testé à Toverland. Ça m’avait bien latté le cul cette daube, mais peut-être m’y étais-je mal pris ? Je contracte bien fort les muscles pour éviter tout pincement. Échec, ça m’a relatté le cul. C’est ce toboggan qu’on devrait condamner 😥

Colossos on disait. Il en impose de loin, de près encore plus. L’entrée est un peu planquée et plutôt simpliste, tout comme la file d’attente qui se compose principalement de parcs à bœufs court circuité tant il n’y a personne.​

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Directement sur le quai, on choisit le 1er rang. La gare est assez bien thématisé. Des effets lumineux et sonores s’activent à chaque départ de trains. D’un point de vue retenu, c’est une ceinture + lap bar. Très facile de gruger les opé pour se garder de la marge. Parfait 😜

Un lift très doux, lisse et un ronronnement de la chaîne agréable nous emmène droit à 51 m de haut, où le vent est encore plus glacial que sur Krake. Vite, que l’on dévale cette drop ! Une belle drop tout en floatting, qui nous emmène tout droit sur deux camels backs dont les éjector ne se font pas prier : une puissance comme on apprécie fortement. Le demi-tour est pris à toute vitesse pour se poursuivre sur un bunny hop plus timide en sensation. On enchaîne sur une remontée puis une ligne droite qui casse le rythme. L’hélice n’est pas prise à pleine vitesse, on se demande à quoi elle sert. On en regagne sur le reste du parcours sur les trois derniers camels back, moins fournis en airtime que les deux premiers. C’est sur le dernier camel back du parcours que nous entrons dans la gueule du Colosse (à croire que Heide Park aime bien que ses visiteurs se fasse bouffer), l’effet de fumée n’est pas présente. De même, l’effet du faux rail ne me percute pas. Ça reste cela dit un bon élément de décoration extérieur.

Malgré le peu de monde en gare, les opérateurs ne font pas traîner les trains. Faut que ça parte !

J’ai beaucoup apprécié Colossos : sa fluidité, sa liberté au niveau des lap bar, ses deux éjectors sur les 1ers CB 😍 Le seul point négatif est cette partie après le demi-tour : moins dynamique. A voir ce soir, quand Colossos sera plus énervé ? 😈

Antoine se refait direct un deuxième tour au last, je décline.​

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La faim commence à se faire ressentir. On ne sait pas trop ce qu’on veut mais si c’est possible d’avoir un peu de verdure 😇 beaucoup de resto de fermés.

Nous passons devant Desert Race : la zone fait assez vide et ancienne. Je n’arrive pas à déterminer quelle est le thème. La musique est très… particulière : mi-techno, mi-électro, mi-orientale, le tout sur un rythme des années 90 🎧

Clone de Rita, c’est vide de chez vide. On s’engage dans la file, laissons les sacs dans les casiers tournants et s’installons aux rangs encore dispo (possible de choisir sa place seulement si le portillon est libre). ce sera au milieu du train. Le dispatch est lent, très lent. Environ 5 minutes s’écoulent entre l’entrée dans la file et le lancement du train. Quand il n’y a personne, c’est long.

Le launch est assez puissant sans pour autant être transcendant. Il se situe dans la moyenne. Le virage vers la droite qui s’en suit passe bien. On a toujours peur de se prendre une mandale dans les dents. On peut garder les bras levés. Le train file sans temps mort sur le parcours, composé majoritairement de longs virages et de deux EGF turns, dont le second me file un voile gris. Le seul passage sur un semblant de camel back est brutalement freiné. Eh oui, déjà fini, il reste encore au moins 80 m de rail mais on vous stoppe dès maintenant.​

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Ça reste sympathique à faire mais même si l’attente est de 0 minutes, la motivation est pas là pour nous repousser à faire un tour.

13h, on retourne surtout à la recherche d’un resto ouvert, ce qui semble être le cas à côté de Krake, un buffet. Bingo, c’est ouvert et en plus ça propose de la verdure. c’est donc tout contents de pouvoir remplir l’estomac avec autre chose que des Toffifee & des bretzels qu’on s’offrent… des pâtes. Eh bah quoi ? Oui, je voulais de la verdure mais il y a des pâtes bolo. Ça réchauffe par ce temps. Petite ou grande assiette ? On va rester raisonnable, la grande assiette étant aussi large qu’un plat à tajine, une bolinette contentera la faim. Le serveuse nous sert et nous offre un Caprisun. Euh, ok. « Vous avez pris l’assiette taille enfant, donc vous avez avec une boisson 🙂» 😐 si c’est pour les enfants alors… Je m’offre en complément un gros bretzel, quand bien même j’en ai encore dans mon sac.

Nous trouvons une table au calme, nous savourons ces pâtes qui restent sommes toute classiques mais qui remplit bien nos estomacs. Le Caprisun c’est pas bon, je l’offre à Antoine.

Pause toilettes avant de reprendre la visite du parc. Le temps ne va pas en s’améliorant, et avec la digestion, on a encore plus froid… Que diriez-vous d’un tour de Monorail ? Parfait pour prendre des photos d’un peu partout dans le parc ! Préparez votre couverture, et c’est parti !​

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Grottenblitz, assez caché de l’allée du parc, et joliment agencé dans sa globalité​

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La fameuse ligne droite de Big Loop​

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Ça tourne et retourne​

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L’entrée de Peppa Pig Land​

A la descente du monorail, nous nous dirigeons vers Grottenblitz, l’e-powered Mack à l’histoire similaire d’Alpenexpress à Europa Park (sauf que lui ne prend pas feu), avec une grotte sans diamants. +1.​

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Un petit tour sur Mountain-Rafting ? A la sortie de celui-ci, le séchoir tourne et est vide. Fonctionne-t-il gratuitement ? Non, il ne faut pas rêver, on arrive juste au bon moment. On en profite pour se réchauffer un peu, avant d’aller se faire éclabousser.​

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Obligés de faire un petit détour pour rejoindre la file d’attente, ça nous permet de voir ce qui nous attend. Remous, cascades, jets d’eau. Pas de grosses vagues vue, ça va être calme.​

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A deux dans la bouée, le parcours se veut assez dynamique : on cogne souvent les parois, quelques vagues nous font « peur », puis vient la petite vague, pas très haute mais sournoise : celle qui se faufile juste au-dessus de l’appui-tête, puis glisse sans violence dans le dos jusqu’à l’assise, venant humidifier tout votre arrière train. Le tout uniquement pour bibi. Antoine aura bien droit à un revers de manche plus tard 😋

Sortis du raft, on retourne au séchoir, qui s’est arrêté. La machine faisant la quête pour 2 * 1 €, c’est en bons samaritains que nous agissons, faisans revenir les lumières et la chaleur de cette bonne âme. Pour quelques minutes.​

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Un petit passage par Peppa Pig Land, faire coucou.. aux statues. On ne laisse pas tenter par l’une des attractions du land (du moins pour aujourd’hui…).​

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Ich bin Peppa Pig Gruik Gruik, und das is George mein kleiner Brüder Gruik Gruik

Préférant aller tester GhostBusters 5D, le DRI. Pas d’attente, embarquement immédiat, mise en place des lunettes 3D et c’est parti pour aller chasser du fantômes. Commençant à être habitués des DR(I), nous matraquons les pistolets pour en tuer un maximum. 3D fonctionnelle, plusieurs écrans mais les points n’augmentent pas beaucoup malgré nos index surchauffés. Je suis quand même contente car je bats haut la main Antoine, ce qui n’est pas habituel. L’opérateur nous propose de rester, Antoine a donc une seconde chance de se rattraper… et de comprendre le réel fonctionnement des pistolets : il faut simplement rester appuyer. Moins fatiguant pour les doigts mais un peu trop facile pour le coup. J’ai bien profité de ma première victoire, je me fais laminer pour ce second tour.

Ayant déjà tout crédité alors qu’il n’est même pas 15h, nous retournons à Krake pour cette fois un tour au dernier rang. Archi personne, Antoine en profite pour prendre des photos de la gare. Un opérateur braille en allemand, on comprend que quelqu’un est en train de se faire engueuler, mais qui ? … 😏 oui, bon c’est bon, le portable on va le ranger dans une poche ou au niveau des loose articles avant de monter dans le train…

De la marge, un excellent airtime à l’arrière. Efficace. Antoine s’offre un autre tour, je fais l’impasse.

Zone Transsylvanie, OK, zone Pirates, OK, zone des Oubliés, OK, tour en monorail pour survoler l’ensemble, OK ; ne reste qu’à explorer la sous-zone Dragons, composée essentiellement de flats ride pour enfants, flats ride qui donnent tous moins envie les uns que les autres. La zone est déserte (merci l’école). Nous faisons quand même un tour sur Drachengrotte, un boat-ride, histoire de.

15h50, on refait un tour (plusieurs pour Antoine) sur Colossos. C’est qu’il a chauffé le bestiot. L’hélice a moins d’inutilité que ce matin mais ce n’est pas encore ça.

On traîne dans les boutiques souvenirs, c’est qu’il y a le choix, beaucoup même : chaque grosse attraction a sa propre boutique. C’est bien la première fois que je vois des parures de couettes à l’effigie des coasters. Dommage, il ne font que des ensembles pour des lits une personne. S’il y a avait des taies d’oreiller à l’unité, j’aurais très probablement craqué. Je n’ai pas non plus craqué pour les chaussettes, et Dieu pourtant du choix il y en avait mais aucun modèle ne m’a tapé à l’œil.

On revient plus sur l’avant du parc, laissant le fond pour demain désormais. Antoine s’offre des tours sur Krake, qui pointe toujours à 0 minute.​

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Nous nous arrêtons quelques instants devant un spectacle de pirates. Sauvez la princesse (enfin je n’en sais rien, je ne comprends pas/plus l’allemand) !

La seule zone restante à voir est celle de l’entrée, où se situe surtout les services du parc (boutique principale, pass-express, point central des photos on-ride etc.) et un Carrousel.

17h15, le parc ferme dans 45 minutes, nous remontons vers l’entrée des hôtels. Antoine retourne sur Flug ; je préfère prendre des photos, trop peur que le Wing soit devenu intense pour moi et je suis bien rassasiée de cette journée.​

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Après deux tours de Flug pour Antoine, nous quittons le parc vers 17h30, on a déjà bien marché et profité a un rythme farniente. On reviendra tranquillement demain.

Nous retournons à l’accueil récupérer la valise et les clés pour nous poser dans notre demeure du soir, une petite maison, style cabanon, avec deux lits, de quoi suspendre quelques vêtement, une table et… voilà. Bien suffisant pour un soir ; les douches et les WC sont communs.

On fait les lits et se repose un peu avant l’ouverture de la cantoche, à 19h. Nous entendons beaucoup de bruits dehors, une horde de jeunes venus par bus entiers. Ça risque de brailler toute la soirée mais bon, c’est un camp de jeunes.

Nous profitons dès l’ouverture d’aller manger, il n’y a pas trop de monde 🍽️

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Beaucoup moins de choix qu’à Port aventura, mais, MAIS ! Tout est excellent ! Je prends une petite portion de chaque plat proposé (6 ou 7), c’est succulent : chou-fleur à la hollandaise, omelette, riz au poulet épicé ect. Mmmm que ça fait du bien aux papilles de manger des plats préparés avec amour ; c’est d’autant plus une belle surprise venant d’une cantine de parc 🥰

Nous restons cependant sceptique devant les desserts : des espèces de crèmes. Ne voulant pas faire de gâchis, nous demandons en anglais ce que c’est. La serveuse, très gentille, galère à se faire comprendre. Sa manager finit par arriver, prend une petite cuillère et la plonge dans un des bacs, tend la presque becquée à Antoine et lui dit "Taste it" . Ah ouais, on n’aurait même pas osé faire ça, et après dégustation, c’est bon. Du gâteau semoule et d’autres crèmes parfumées. Et c’est reparti pour tout goûter à petite dose.

100 % satisfait de ce super repas, nous retournons au cabanons et prenons quelques affaires pour la douche.

Personne ni aux chiottes, ni aux douches, c’est royal, je vais pouvoir prendre tout mon temps 🥳 Ça me rappelle les fois où je vagabondais en auberges de jeunesse. Les lieux sont propres, l’eau est chaude. La cabine est cependant un peu petite, quand bien même j’ai pris le strict du strict nécessaire.

Un sentiment de relaxation : sortir toute propre de la douche, en pyjama, serviette autour du cou, marchant à travers des jeunes insouciants ; le ciel, dégagé de tout nuage et scintillant par la lueur du soleil dévoilant ses derniers rayons du jour, je prends de bonnes inspirations d’oxygène. Je n’ai besoin de rien de plus.​

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Ne serait-ce qu’un peu de sommeil, pour renouveler les batteries.​
 
J'ai fait Heide avec une affluence équivalente en 2019 et 2021, et dans les 2 cas c'était excellent. J'adore ce parc qui propose des bons coasters. Ça donne envie d'y retourner de lire ca^^
 

Heide Park – 3 mai 2023


Wiederholen der Tag am 2 Mai (fast)

J’avais mis un réveil à 8h ; quand je l’entends sonner, je me dis que je l’ai mis un peu tôt pour un parc qui est à peine à 500m à pied de notre lieu de villégiature. Nous nous préparons et rangeons toutes les affaires avant de rejoindre la cantine pour le petit déjeuner. Je n’ai plus mal aux dents, c’est parfait. Il n’y a pas grand monde, on va profiter du calme avant que l’énergie tonitruante des jeunes vienne briser ce silence (cette phrase de vieux p’tain).

Toujours peu de choix mais toujours succulent, vous pouvez prendre du salé, du sucré, les deux. C’est ce que je fais : bacon, œufs brouillés, tartines de confiture… Plus le thé du matin (mais aussi du café, du lait, du chocolat chaud etc.).

Même en prenant notre temps, il n’est que 9h15. Nous retournons lézarder quelques instants dans la chambre avant de fermer les bagages et de laisser le superflu dans un casier. Le temps a l’air plus chaleureux qu’hier, entendez par là qu’on aura le droit à des morceaux de ciel bleus ! Passage aux toilettes et oh fuck Dame Nature. Tu m’avais promis de venir uniquement au Parc Astérix 😢 décidément, tu aimes rider toi aussi.

Nous retournons tranquillement devant l’entrée réservée aux clients des hôtels, et ce, bien avant l’heure d’ouverture. Il y a plus de monde qu’hier, on est mercredi. Ça veut dire fini les files d’attente à 0 min ? 😭

On va le savoir, il est enfin 10h, la borne nous autorise enfin à entrer.

On repart pour le même programme qu’hier : on va commencer par Flug Der Dämonen, devant mais à gauche cette fois-ci.​

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Mon avis ne diffère pas de la veille : sensation rigolote de passer sous le rail (cette fois-ci), le premier camel back envoie déjà et le reste du parcours sac de nœuds est fourni en G+. Quoique j’ai trouvé le côté gauche un poil plus lent en ressenti et quelques vibrations supplémentaires sans gravité.

Antoine s’offre un deuxième tour direct, au dernier rang siège de droite extérieur, je préfère l’attendre 🥱

Nous quittons la zone pour rejoindre Krake, avec tellement peu d’attente que les opérateurs s’en créé en bloquant l’accès au dernier rang… On a cru au début que c’était une panne (alors que tout fonctionnait hier, mais ça peut arriver), mais non. Ce qui fait qu’on attend 15 minutes. On arrive à se faufiler pour le 1er rang sans se faire mettre d’office au milieu (bah oui, tout le monde veut le premier rang quand le dernier est fermé…) – pratique de faire « semblant » de ne pas comprendre l’allemand.

Un bon tour avec un harnais desserré au max, c’est ce qu’on aime !

On continue avec Colossos, et du ciel bleu ! Je vous l’avais dit ! On reprend quelques photos, c’est mieux avec du beau ciel.​

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Déçus du dernier rang, on se permet d’attendre trois trains pour avoir le premier. Toujours aussi énergique sur la première partie, mais alors d’une lenteur dans l’hélix. Je vais attendre pour mes prochains tours qu’il chauffe bien. Antoine y retourne direct.

En l’attendant, je prends de nouvelles photos de la zone, bien plus jolies qu’hier. Je me pose non loin de la sortie de la boutique souvenirs et profite de ces rayons du soleil pour me faire le nez rouge 🤡

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On zappe pour le moment Desert Race pour refaire deux tours de GhostBusters 5D. Pfff, depuis qu’on connaît bien le fonctionnement des pistolets, impossible de battre Antoine ☹️

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Fidèle réplique du véhicule du film

Nous revenons finalement vers Desert Race, car il n’y a vraiment personne. Et malgré ce vide dans la gare, impossible de choisir son rang. On est au milieu. Tans pis pour le premier rang qu’on n’aura pas sur cette montagne russe (à moins d’enchaîner les tours jusqu’à l’obtention du Graal, mais aucune envie).​

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Le launch toujours efficace, des airtimes un peu plus prononcés et le voile gris également. On n’en fait qu’un tour. La musique de la montagne russe reste en tête un bon bout de temps.

12h15 passé, le ventre quémande déjà à manger. Après la portion de pâtes enfants pour adultes d’hier, place au plat indien du petit « street food » ouvert sur la place de Colossos (fermé la veille). Pour 10€, les portions sont conséquentes, je galère même à finir 🥴

Et pour digérer, direction la zone Pirates pour tester le Panorama Bahn, le petit frère du Monorail, fait la veille. Ce monorail est trois fois plus petit et fait principalement le tour de la zone Pirates.​

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Le splash battle, désert, non tentés d’y aller faire un tour. Il fait plus chaud qu’hier mais on ne tente pas le diable.

On repasse devant Krake, bon, on connaît, c’est nul quoi.​

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Par contre Schorschs Dino-Abenteuer, c’est trop cool 🥳

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13h20, nous avons fait le tour de toutes les attractions que nous voulions faire, maintenant, place au « chain-ride » et à la promenade dans le parc.

Antoine lorgne sur une brochette de chocolat au Tofiffee, mais à 6 balles la brochette de trois grains de raisin avec un Tofiffee, ça calme son envie.​

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Nous retournons sur Colossos faire quelques tours, les deux premières bosses sont délirantes, l’hélix molle du matin s’est transformée en une hélix folle ! Il suffisait de quelques heures et du soleil pour réveiller la bête !​

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Ce point de vue n’est-il pas sublime ? D’autant plus avec du soleil ?

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Aller à Heide sans profiter de ce point de vue si iconique, sacrilège ! J’ai tenté de faire quelque chose d’artistique, avec des canards proches du bord ou bien alignés avec les montagnes russes ; ça n’a pas fonctionné car ils n’ont jamais voulu m’écouter 😤🦆 Vous vous contenterez donc que d’une photo panoramique (avec ciel bleu tout de même !).​

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Retour à Krake, où le dernier rang a été ouvert. Heureusement d’ailleurs car on est sur du 0 min d’attente !! 😮 Inadmissible !

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Un petit dernier rang qui arrache bien, ce sera sûrement notre dernier tour sur Krake du séjour !​

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Retour sur Flug que nous avons laissé chauffé, pour le grand plaisir d’Antoine, je ne suis même pas tentée d’y retourner, craignant que ce sac de nœuds en créé dans mes tripes.​

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Pas de bol pour Antoine, qui se retape le dernier rang siège droit.​

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15h30, tous les souvenirs que l’on voulait en poche, on se décide à faire la dernière pause toilette au parc avant de le quitter. Nous retournons au Camp Resort reprendre la valise et c’est parti pour 30 bonnes minutes de marche.

Nous faisons une halte devant l’entrée principale, pour la photo souvenir.​

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Conclusion sur Heide Park : Heide Park est un parc agréable à visiter, dont la taille est parfaite pour ne pas se sentir trop étouffé ou bien devoir marcher des kilomètres entre chaque attraction comme à PAv. Les attractions sont variées et pour tous les goûts ; on peut faire et refaire sans problème Krake, Colossos et Flug, pour peu que l’on soit résistant (et qu’il n’y ait pas 1h d’attente à chaque fois).

Les zones thématiques sont assez inégales : autant la zone Transylvanie et Pirates sont biens travaillées, autant la zone des Oubliés… porte bien son nom. En monorail, vous passez à proximité de la zone où tous les flats rides sont regroupés, proche de Colossos. La zone fait peine à voir : les emplacements des anciens flats enlevés sont laissés tels quels, sans entretien. La zone Western est classique.

La nourriture est bonne et le prix est très abordable 👌

Les opérateurs font bien leur travail, rien d’exceptionnel non plus.

Avec aussi peu d’affluence comme nous avons eu, le parc peut se faire en une journée mais nous ne regrettons en rien d’avoir pris le pack deux jours : excellente nourriture au self, bon petit logement et nous avons eu un superbe temps le second jour, ce qui ne se refuse pas !​

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Nous décidons de prendre l’autre chemin, celui que tous les jeunes ont pris la veille. C’est effectivement plus praticable, et bien plus direct !​

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Nous arrivons avec 15 minutes d’avance (les trains passent environ toutes les heures), mais le peu d’information sur le panneau nous indique qu’on va plutôt attendre… 1h… Les retards ne sont pas qu’en France. Sachant que l’arrêt n’est qu’un quai de gare plus simple tu meurs, on se fait un peu chier. On se dit surtout que l’on va louper notre correspondance à Bouzole.

Notre train arrive enfin, on vérifie bien que l’on ne laisse rien sur le quai. On se trouve des places assises, et nous laissons bercer par le train et le paysage 🌳

Et nous devons vous avouer quelque chose : on vous ment depuis le début, nous n’avons pas fait ce trip en mai 2023, mais en 2003 le 17 septembre. Nous devions rétablir la vérité. Mea culpa.​

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Comme convenu, nous loupons notre correspondance, mais les trains pour Hambourg étant nombreux à passer par Bouzole, on prend directement le prochain marqué « Hambourg ».

18h50, revenus à la gare d’Hambourg, nous faisons quelques courses aux habituelles supérettes de la gare, pour ce soir et pour demain avant de retourner à l’hôtel.

C’est vers 19h40 que nous récupérons une nouvelle chambre, et ma grosse valise ! Comme quoi, quitter le parc plus tôt que l’heure de fermeture n’était pas une si mauvaise chose. On ne tarde pas trop à manger le repas du soir et à prendre une douche, demain c’est visite d’Hansa Park qui nous attend, et encore des tours de trains !​
 

Hansa Park – 4 mai 2023


Quoi ?! Plus de 40 balles ?


Nous avions pu faire la grasse mat’ hier à Heide Park, sans se soucier de petit déj’ ou d’être en retard. Mais rebelote, encore deux trains à prendre pour rejoindre cette fois-ci Hansa Park. 1h30 également de trajet depuis la gare centrale et 10 minutes à pied à la sortie du train. Toujours pas possible de prendre les tickets en ligne, on regarde au moins les horaires qui nous conviennent… et le prix. Plus de 40 € pour deux… juste pour l’aller ?! 40 balles ?! Pourquoi c’est deux fois plus cher que pour Heide ? ☹️ Bon on prend quand même, on ne va pas y aller en trottinettes.

Pour être au parc à 10h, il faut prendre le train de 8h06. Train qui part à l’heure, j’engloutis les dernières madeleines restantes et un bretzel acheté avant de monter dans le train. Le trajet est tout aussi agréable que pour Heide Park, avec une correspondance aussi, à Lubeck. La gare de Lubeck est ancienne et jonchée de fientes de pigeons en surnombre et prêts à vous lâcher leurs plus beaux cacas à la moindre seconde.

Nous montons rapidement dans notre second train déjà à quai pour éviter les cadeaux du ciel. Plusieurs jeunes sont dans le train, ça sent déjà la descente à Sierksdorf, arrêt de train pour le parc. 30 minutes plus tard, c’est tout une vague de jeunes qui descendent. Il n’y a plus qu’à suivre le mouvement, même si le parc est bien indiqué.

10 petites minutes de marche à pied et nous voilà devant l’entrée du parc, belle entrée assez imposante avec ses tours de chaque côté, de briques rouges et ses toits en ardoise. Le seul reproche que l’on pourrait faire est le nom du parc inscrit trop discrètement au dessus de l’arche.

Il n’est pas encore 10h mais le parc est déjà ouvert. Les mascottes saluent avec parcimonie et au loin les visiteurs. On scanne les billets et on est de suite dans la « main street ». C’est très propre et très joli. J’aime beaucoup le style architectural, typiquement local. Nous remarquons également que les fleurs plantées au sol indique la date du jour. Pensées au jardinier qui doit rempoter tous les jours 🌷🌹🌾

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Nous prenons le temps de flâner sur la place centrale et d’aller aux toilettes, les attractions étant en train de s’échauffer. La petite foule du train est déjà dissipée dans le parc. On se prend chacun un plan du parc, où c’est traduit en anglais… et en danois ! Eh oui, on n’est pas si loin que ça du Danemark ❤️

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Pour commencer la journée, nous allons du côté de Bezauberndes Britannien, d’où se situe le trio d’attractions Royal Scotsman, Hightlander et Nessie.

Pour cette première attraction, nous y croisons un écureuil roux, trop mignon, sorti de la gare 🐿️ Pas le temps de dégainer le portable pour une photo.

Une allée et une gare sans thématisation, ne serait-ce qu’un toit en verre.​

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Nous choisissons le premier rang car il n’y a personne. L’opérateur met du temps pour ouvrir les portillons, et même une fois installés, le train ne part pas tout de suite. Comme à Heide Park, on attend que le train soit entièrement rempli pour le lancer. Et on attend pas mal vu que le parc est vide.​

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Le train finit par être lancé, la drop en spirale passe dans le loop de Nessie. Le parcours est on-ne-peut-plus classique mais l’interaction avec Nessie et Highlander tout proche rajoute un plus. Un seul tour de proposé et c’est bien suffisant.

Antoine enchaîne avec Highlander qui, pareil, met du temps à s’élever, avec une opératrice qui ferme des sièges vides bien qu’il y ait des visiteurs dans la file… qui du coup les rouvre pour pouvoir les installer. Pas optimisé (ou pas futé) de sa part. Après tout, on n’est pas pressé.​

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« Une magnifique vue » / « Qu’est-ce que ça vente là-haut » / « Je préfère Scream en terme d’intensité » / Le parc est petit au final »

On continue sur Nessie, un (bon) vieux Schwarzkopf des familles : un train à lap bar, un loop plus rond qu’ovale et bien d’autres.​

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Une gare plutôt réussie, l’impression d’être dans une grande pièce vide d’un château fort.​

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Pour ce tour, on se fiche du rang, on se place là où c’est libre : au milieu du train. Les assises sont très basses, on va bien serrer la lap bar, même si on ne risque pas grand chose à laisser du jeu.

Même dans le lift, ça tremble déjà. Ça ne présage rien de bon pour le reste. Nous effectuons un grand virage à moyenne vitesse vers la gauche contournant Highlander, avant d’attaquer une drop inoffensive et de passer le loop bien bourré en G+, ça serre les dents 😬 Nous remontons tous secoués pour un autre virage large sur la gauche, pour recentrer le parcours dans la zone. L’inconfort est présent : on saute de partout (on le savait même avant de monter dans le train quand on a vu l’état des rails… style poreux). Le camel back qui suit tasse la colonne vertébrale. Nous entourons Highlander dans une longue helix avant de s’engouffrer dans un tunnel… qui cache les freins HARD-CORE PU-TAIN. Écrasés contre les lap bar.

Un retracking est-il prévu ? Ou des coups de pince de chantier ?

Karnän donne enfin signe de vie, c’aurait été dommage de louper le must-have du parc, et tellement apprécié des fans. Je ne fais pas la maline à l’idée de ce qui nous attend dedans. On le laisser chauffer 🙂

Nous quittons la petite zone britannique en se disant qu’on y reviendra pas. Nous flânons dans les allées, c’est agréable de voir un parc fleuri, entretenu et des allées désertes, sans le stress des visiteurs. Des toboggans nous font de l’œil, on fait tout le tour… en se retrouvant face au Junior Vekoma pour pouvoir y accéder. Ça glisse bien, pas de rouleau à la con ou une barrière en bois à se manger à la sortie.​



Nous reprenons notre chemin initial et continuons à déambuler. Le parc est petit mais bon nombre d’attractions sont présentes, se chevauchant pour pas mal d’entre elles. Et notre prochaine attraction, un crédit bien planqué qu’on pourrait le zapper si on ne fait pas attention : Der Kleine Zar. Heureusement que le parc mentionne sur son plan toutes les montagnes russes EN GROS. Ils pensent aux coasters fans (ou pas).

C’est l’un des kiddies les plus thématisées que j’ai croisé, bien entouré d’une ossature en bois et… bah c’est déjà bien.​

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On ne pas s’atteler plus longtemps que ça, on a le droit au premier rang, 4 tours et c’est dans la poche.

Non loin de là, on entend des cris : un train, des riders, c’est Fluch von Novgorod.​

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Quel beau camel back !

On se sent tout en airtime rien qu’à le regarder. La pression et la force du train en fait bouger la structure.

Le bâtiment de la gare est très réussi et participe parfaitement à l’ambiance que le parc a voulu créer : mystérieux, angoissant, jouant sur la peur 👻 Ce qui ne nous empêche pas d’aller dans la file d’attente. Nous nous retrouvons rapidement en intérieur, peu éclairé, avec de la musique. J’aime beaucoup, le travail et bien fait.

Nous arrivons dans la gare, très exiguë ; un mini-préshow est lancé juste avant que chaque train parte. Et, bizarrement, tout le monde attend pour aller à l’arrière. Sur les Eurofighter, c’est généralement le contraire. Ça écourte encore plus le temps d’attente qui frôle les 0 minute.

On entend un opérateur gueuler en allemand, oulà, il n’a pas l’air très content. Qui fait le con ? 🤬
… nous ? Parce qu’Antoine prend des photos ? Oui. Trop tard, c’est dans l’appareil 😇

S’installant bien dans ces sièges, abaissant le harnais bien fat et ne connaissant pas du tout les tenants du parcours, ça nous embête d’avoir un harnais à 10cm de chaque côté des oreilles (ou des épaules). On connaît Gerstlauer…

[attention, risque de micro spoiler]


Les portes s’ouvrent, les lumières disparaissent, nous laissant entrer sur le parcours, qui commence par un pré-show. Malheureusement pour nous, nous sommes plus préoccupés de savoir quand et comment le train va être propulsé. Et si le launch démarrait alors qu’on regarde tous sur le coté ? Boooh, quand même pas !

Ouf, ils n’ont pas osé. On se détend, mais pas pour longtemps car le parcours est soudainement plongé dans le noir intense. Tous les repères disparaissent. Impossible d’anticiper ce qu’il va se passer. Il n’y a plus qu’à se cramponner… On drope d’un coup, un bon floatting suivi d’un bout de lumière, on devine aisément que c’est le launch, d’une très bonne puissance ! On devine aussi qu’au bout, ce n’est pas une ligne droite remontant en camel back, mais bien d’un virage vers la droite. Accrochons-nous ! La sortie est sèche, j’esquive de justesse une baffe. Nous passons la fameuse belle bosse, tout en airtime, comme voulu.

On passe au-dessus de l’allée s’engouffrer dans une hélice « descendante-montante », qui me donne trois baffes et un beau voile gris. Je ne pensais ni pour l’un, ni pour l’autre, en chopper à ce moment. On passe assez rapidement sur l’heartline roll. Revenu dans le bâtiment, le train ralentit fortement pour s’accrocher au lift vertical. Vite au sommet, nous dropons dans le noir le plus total et c’est simple : on ne comprend plus rien. Vraiment. Tout va « vite ». Vite avec la vitesse du train et vite par des effets de vent. Obligés que des ventilos aient été rajoutés. Rebelote, pour éviter de prendre des coups, je me crispe. Cela ne m’évitera pas 2-3 baffes.

Mission achevée, nous sommes de retour dans la gare. La sortie prend trois plombs et ressemble un walk-throught où la possibilité que l’on vous saute dessus est présente…


[Fin du risque de spoil]

Un magnifique packaging pour un résultat final mitigé. Malgré les 0 minutes d’attente, rien ne nous motive à y retourner. Ce sont les baffes qui nous en éloigne. Fluch von Gerstlauer. Dommage car avec des lap bar, malgré les voiles, on aurait refait un ou deux tour(s).​

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Un peu de verdure et de couleurs, trop mignon

Nous continuons le tour du parc en passant par le quartier mexicain, assez peu animé et moins travaillé que tout ce qu’on a vu depuis notre arrivée. Le quartier est principalement composé d’attractions indoor et de restaurants, fermés vu la faible affluence du parc (pas de photos).

On fait un tour au niveau du phare, avoir un point de vue sur la mer, un peu de vent suffit pour respirer un bol d’air marin.​

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On revient du côté des flumes, oui oui, deux flumes, séparés de quelques dizaine de mètres seulement. L’un, Wildwasserfahrt, est thématisé de manière classique (charbon, mine, train etc.), l’autre, SuperSplash, est dénué de tout décor ; pire, les seuls trucs existants sont absolument à l’abandon. On cherche encore pourquoi deux flumes 🤔

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On ne s’attarde que sur le premier flume, qui nous donne plus d’intérêt et d’interaction. Je suis devant, quand je vois ceux qui reste dans les bûches tellement il n’y a personne. Trempés. Ça va être pour ma pomme.

Plusieurs drop de tailles différentes sont présentes sur le parcours, mais aucune ne nous a fait couler. Tant mieux mais on n’est pas tous logés à la même enseigne eheh.​

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Revenons très brièvement à cet étrange flume, aux embarcations type Rio Grande à PWM. Un lift très lent, un parcours en hauteur non thématisé sans intérêt et une drop qui, en été, ne rafraîchit personne. Notre curiosité n’est pas assez forte pour qu’on monte là-dedans.

Toutes les demies heure, les animatroniques se donnent en spectacle. Ressemblance très proche de certains personnages de Nigloland !​

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Bonne nuit les petits

On se rapproche de la zone de Karnän ; sur le passage, on passe devant le musée maritime du parc, et la possibilité de se transformer en passager de l’Ocean Gate plongeur d’un ancien temps (après avoir eu un peu de mal à mettre ce truc sur ma tête).​

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Il ne reste plus tant de crédits que ça avant de monter dessus. On se coltine une Wild Mouse, Crazy Mine, bien empaquetée et décorée, mais ça ne sauvera pas tous les à-coups provoqués par les mauvais dosages des freins dans la seconde partie (oui, parce que dans la première partie, il n’y en n’a pas).

S’en dégage de la zone une légère mais désagréable odeur de graisse. Il faut bien que tout roule mais je n’avais jamais été gênée de la sorte.​

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On enchaîne sur Die Schlange von Midgard, un Family Coaster… Gerstlauer ! Bah oui, avec Royal Scotsman, ça allait faire doublon sinon. Junior fort bien mignon avec son lot d’animation avant le départ du train et sa proximité avec l’eau de l’étang. 2 tours offert.​

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Antoine s’en offre un second tour, tellement subjugué par le charme du lieu.
Et sinon, que reste-il à rider ?​

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Un camel back…

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Une drop et des poteaux imposants…
Karnän.

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C mwa

Il est l’heure d’aller s’engouffrer dans cette tour qui a su si longtemps (non) garder son secret. Je sais ce qu’il s’y passe et ça me fait flipper, quant bien même ai-je déjà vécu une situation similaire, que j’ai su apprécier. Oui, j’en ai les mains moites. Mais c’est la tête haute que nous allons affronter la bête, une bête tant vantée par la majorité des coasters fans. Tous contents pour nous, même un peu jaloux pour certains 😋

La file d’attente a une partie extérieure sur laquelle on ne s’attarde pas, avec 15 minutes, on se retrouve vite en intérieur. Intérieur misant sur une ambiance similaire à celle de FVN : peu de lumières, des décors médiévaux, de la musique (ici, style épique). Je fais gaffe où je mets les pieds, ce serait bête de louper une marche. Nous arrivons au point d’attente, et à peine le temps de s’arrêter et d’observer les décors que 2 personnes sont appelées pour rejoindre le prochain groupe d’aventuriers 🙋‍♀️🙋‍♂️

[SPOILER ON]


Nous sommes invitées à rejoindre une salle pour écouter notre chef d’exploration. La porte se referme, nous ne pouvons plus faire demi-tour. L’histoire est racontée sur un écran (et traduite en anglais pour les non germaniques que nous sommes). Les casiers s’ouvrent, on nous demande de vite mettre les affaires dedans et de passer à la salle suivante.

La salle suivante est la salle critique, celle du conseil, celle qui va vous dire la direction prendre, enfin, surtout, quelle rangée aller ! Le choix est totalement aléatoire, c’est à ce moment que vous savez si vous avez de la chance… ou non 🍀 Vu que c’est notre premier tour, le choix ne sera pas « fatal ».
La salle s’obscurcit, les lumières et musiques retentissent, les 1ers appelés sont ceux de gauche (et c’est toujours comme ça) et leur rang leur est attribué.

Étant tout à droite, le suspense va jusqu’au bout : nous avons le dernier rang. Pas mal ! Ça sent déjà la drop qui arrache mais avant la drop vers l’avant…

On s’installe côté gauche, laissant à Antoine l’extérieur. J’éclate la lap bar sur mes cuisses. Je n’ai pas envie de glisser eheh. Et maintenant, je bade. Pas pour longtemps car le train ne part pas, les lap bars se rouvrent. Je re-éclate mes cuisses. Ce processus se renouvelle 4 fois en moins de 2 minutes. Désolés pour le gars de forte corpulence contraint de quitte l’aventure 😕

On part vraiment, le bade est à son comble. J’empresse les bras d’Antoine. Tu réfléchis trop, tu stresses trop, pour rien. Tu as déjà vécu ça. Nous nous engageons sur quelques virages à plat, avant de faire face au début du lift. Doucement mais sûrement, le train s’accroche à la chaîne, nous basculons à l’horizontale. La tour est immense, le bruit de la machine, la bande sonore de l’immersion, cette odeurs stagnante de graisse qui en donnerait un mal de tête, enfin c’est le minimum pour bien huiler la machine. Étant au dernier rang, nous ne voyons rien de ce qui est projeté. Peut-être Antoine vu sa taille. Nous prenons de plus en plus de hauteur, les lumières font des siennes, la musique s’emballe, les battements de cœur s’accélèrent puis d’un coup, plus rien : le noir, le silence, le train à l’arrêt ; il est de toute évidence que nous allOOOOhhhhHHooooH, eh bien pas le temps de finir ma phrase que le train a chuté des deux tiers (cote mal taillée) du lift, dans une sensation bien agréable, comme sur Stunt Fall. C’en était évident mais je me suis trop mise la pression 🫠 Maintenant que les choses sont passées… Quoi ? Mais de rien du tout ! On n’a même pas encore passé la 1st drop !​


[SPOILER OFF]

La lumière est, le train revient à l’horizontale histoire de quelques secondes, car nous sommes très vite tirés dans cette drop twistée, non sans airtime mais un peu fade par rapport à EGF ou bien encore Kondaa. Nous rasons le sol avant de reprendre de l’altitude sur le cœur qui, à mon goût, n’apporte pas de sensation extra. On est haut, on surplombe le parc, on domine mais sans une once de floatting.​

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Un cœur, un cul flasque, ou autre. Chacun verra ce qu’il voudra. Test de personnalité gratuit.

Nous redescendons du nuage pour entamer une course poursuite, contre nous-même. Cela pourrait être très plaisant : un rythme sportif, une vitesse constante, de beaux changements de direction, un long parcours, des floattings – un idéal sur le papier mais c’est tout autre à cause DES VIBRATIONS, Et pas des petits : trop de coups dans le dos, des mouvements saccadés sur les côtés, on a même du mal à lever les bras, on préfère se tenir pour être stable. On remercie les lap bars car avec des harnais c’était foutu 🪦

Nous revenons de la mission, déboussolés et déçus. Tout le reste du train applaudit.

Est-ce qu’on en attendait trop à cause de la hype autour ? Est-ce qu’avec les lap bars on s’auto-vendait un parcours sans vibrations gênantes ? La déception est-elle justifiée suite au paquet mis dans toute la thématisation et historisation de l’attraction ? Oui, l’ensemble fait qu’on en ressort déçus ; cela dit, on le retestera volontiers dans l’après-midi. Pour l’heure, il est temps de manger 🥪

Nous nous installons non loin de la drop de Karnän, nous avons pris des sandwiches lors des courses de la veille afin d’économiser quelques euros. On a bien fait vu le niveau peu élevé de satisfaction depuis le début de la journée. Ce sera un sandwich à la pute pour moi, enfin de la dinde. Façon de parler. Antoine s’offre en complément un Doliprane 💊 Karnän ne lui réussit vraiment pas.

Durant le repas, nous sommes « bercés » par le cri raisonnant des riders de Karnän dans la 1st drop. Ça résonne beaucoup. Le plus étonnant est de ne pas entendre ce qu’il se passe durant le lift. Isolation sehr gut.

Le repas engloutit, nous faisons quelques pas pour attendre le train, Hansa-Park-Express. Ce sera une bonne attraction pour digérer, ça nous permettra aussi de faire un tour du parc et de nous rendre compte (ou non) si nous avons loupé un endroit ou une attraction intéressante.

Le tour du parc est agréable. Il y a plusieurs arrêts. Nous, on fera le tour complet. Il y a encore une toute petite zone que l’on n’a pas faite. Ce sera fait dans l’après-midi.

Un petit tour de descente en bouées, Barracuda Slide, où je vais moins loin qu’Antoine mais au moins, je n’ai pas le cul mouillé.​

Le haut de la plateforme est aussi intéressant pour prendre des photos de Karnän dans son presqu’ensemble.
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Intégrée à la thématisation de la Wild Mouse, il y a une plateforme qui permet d’avoir un autre point de vue sur Karnän et sur le parc. Le lieu sent par contre beaucoup le caoutchouc (le sol en est jonché pour éviter les glissades). Nez sensibles, attention !​

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Nous revenons à Karnän, pour 20 minutes d’attente et… les mêmes places. Vous prenez les mêmes commentaires ci-dessus, ajoutez-y de la malchance, du dégoût, des vibrations plus fortes, un tour fait complètement blasé et vous avez deux coastersfans qui ne retenteront même pas un 3ème ride. Oui, à ce point là. Oui, vous pouvez nous huer, allez-y, mais c’est trop tard pour changer d’avis haha ❌

On se contente de prendre quelques photos pour compléter la galerie mais pour le moment, Karnän est la déception du trip. Enfin, il reste Tusenfryd et le Parc Astérix.

14h30, tous les crédits sont faits, toutes les attractions aussi, et ça fait que 4h30 qu’on est là ? On ne va pas se plaindre qu’il n’y ait personne dans le parc, loin de là. simplement, si Karnän et FVN vibraient moins… On part donc faire d’autres attractions, du type raft, Störtebekers Kaperfahrt.​

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Embarquement immédiat dans cette bouée souple. Les personnes après nous sont obligées d’attendre une bouée vide pour embarquer car deux vieilles qui, ayant fini leur tour, refusent de descendre sous prétexte que les autres peuvent attendre une autre bouée. Ça fuse en allemand entre l’opé et les deux grognasses mais l’opé, étant seul, devra se faire une raison… On n‘est pas au Danemark hein ? L’extra-tour n’existe pas… Les vieux, faudrait les tuer à la naissance !

Durant ce tour, on tourne pas mal, l’arrivée se fait en douceur dans la rivière 🏞️

Nous restons dans la zone pour tester une attraction made in France. Et oui, mesdames et messieurs, cocorico. Soyons fiers de nos produits français.​

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« It’s one adult per boat ». Ah oui, à n’en point douter. Je voulais juste immortaliser le moment.

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Voilà ce qui est fait.

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Maman les petits bateaux, qui vont sur l’eau, ils ont quel aâââgeeuuux ?

Donc, quand on en arrive à rider des flumes junior pour passer le temps et découvrir le parc de fonds en combles, c’est dire du niveau d’amusement qu’on atteint.

Après ce flume non humide, nous quittons définitivement la zone. Derniers clichés de Karnän, de cette mini forêts de poteaux (aaahh, B&M ou Intamin en aurait enlevé au moins le tiers !) et de la tour pour traverser la mini-zone ultra-classqiue du Far West. nous nous laissons tenter par un tour de petits chevaux, Postkutsche 🏇 Interactif, on doit viser des cibles ; si celles-ci sont atteintes, on a le droit à quelque effets, surprise ! Le nombre de points se compte aussi, Antoine remporte haut la main sur tous les riders de la journée !​

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Dans le même genre d’attraction améliorée pour enfants, Dschungel-jeep, le parcours en jeep dans la savane – oui, on a complètement changé de zone en l’espace de quelques secondes – où il faut prendre en photo les animaux avec un appareil photo à disposition sur le devant du véhicule. Là aussi, on arrive presque à tous les prendre en photo 📸 Quel exploit de prendre en photos des statues, mais dans un véhicule en mouvement, attention !​

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15h20, on se fait à l’idée que l’on a vraiment fait le tour du parc. Rien de plus nous tente. On fait un tour dans la boutique souvenirs, située à l’entrée du parc. Beaucoup de choix mais rien ne me botte 🤷‍♀️ Un dernier passage aux toilettes et nous voilà en dehors du parc à 15h40.​

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J’en aurais presque la couillomentonite avec cet angle très flatteur
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Conclusion sur Hansa Park : Hansa Park est un parc assez petit, mignon dans certains endroits, à l’abandon dans d’autres. Nous avons été globalement déçus ; plus particulièrement de ses deux hits pourtant majoritairement appréciés des fans. Les deux Gerstlauer vibrent trop, ces vibrations sont trop présentes pour qu’on puisse les mettre de côté dans notre jugement. On est tous plus ou moins sensible de ce côté-là mais là, faut pas déconner, c’est flagrant.

Cela dit, le parc reste propre et nettoyé dans son ensemble, le personnel est globalement accueillant.

Nous n’avons pas testé la nourriture du parc, donc pas de commentaires là-dessus.

Au niveau du prix, 48 € l’entrée, ça commence à piquer, j’estime que ça devrait être quelques euros de moins. On a essayé de trouver des places moins chères, mais sans résultat.

Vu qu’il n’y avait personne, on a vite plié le parc (en prenant tout notre temps et en faisant des attractions qu’on n’aurait pas faite en temps « normal »), mais j’ai entendu dire que la gestion des flux n’était pas maîtrisée lors de journée d’affluence…​

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Nous qui avions peur de rentrer lessivés avec une sortie à 18h + prendre les trains + faire les courses + rentrer à l’hôtel, le tout pas avant 21h et de devoir enchaîner avec Miniatur Wundreland dès 8h le lendemain, on se dit que, finalement, c’est pas si mal d’avoir plus de marge que ça.

10min de marche retour dans un débat de désolation pour Karnän qui ne nous a pas du tout enchanté, nous captons que notre train est à 15h51, soit dans… 3 minutes. Et la seule borne de billets est monopolisée par une personne pas très pressée (si la DH avait une appli fonctionnelle !!). Tellement pas pressée qu’elle nous laisse passer.

« Train pour H… A… N… MAIS CON DE MACHINE » . M. et lui faire effacer une lettre c’est la fin du monde pour elle. On finit par réussir à avoir nos billets en se référant au prix que l’on a payé ce matin (avec le sourire 🙂 ) Il n’y a plus qu’à se retourner et monter dans le train qui vient d’arriver. Il ne fallait pas qu’on parte 20 secondes plus tard. Cette synchronisation des enfers.

De retour à Hambourg après 1h40 de trajet, nous faisons nos dernières courses pour cette 1ère partie de trip. J’avais songé, à la toute base, de faire les courses en Allemagne pour ne pas avoir à les faire en Norvège, du au coût élevé de la vie ; mais tant pis, je ne préfère pas trop alourdir la valise, vu qu’elle pesait déjà 18kg et qu’on a acheté des trucs en plus. 5kg de bouffes et conneries, ça va vite.

Pour les courses : salades, boissons et de quoi compléter le petit dej’ et on sera bon.​

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Entre autres… 🥰

Être à l’hôtel à 18h30, c’est bien appréciable. Une petite séance de sport ? Non merci, on préfère regarder le billard et YTB à la TV. Et de se rappeler le programme de demain. Une autre journée critique, avec notre vol pour Oslo à la clé. On n’est pas au bout de nos surprises !​
 
ayant fait karnan l'été dernier j'ai plutot le même avis, par contre ça reste un incontournable pour la surprise et la théma qui va avec, mais effectivement le ride en lui même n'est pas super agréable
 

Miniatur Wunderland et G’Oslo ! – 5 mai 2023


De toute beauté tellement it’s OK it’s clean

6h30, dring dring. C’est le moment de se lever, de se préparer vite fait, de boucler les valises sans oublier quoi que ce soit, de manger quelques pains en guise de petit dej’ – c’est que le planning est serré !

7h15, nous libérons la chambre et laissons les valises en consigne. Nous les récupérerons juste avant de retourner à l’aéroport (on devrait y penser 🙂) et prenons la ligne U3 direction l’arrêt Baumwall (Philarmonie), l’arrêt le plus proche. Il y a une dizaine de minutes de marche encore pour atteindre le Saint Lieu. 7h57, ouverture des portes prévues dans 3 minutes mais c’est déjà accessible. Le musée se situe au 2ème étage. Nous suivons non sans impatience les panneaux. Nous y sommes, au royaume du monde miniature. Premier constat : il y fait très chaud. Il y a des consignes où l’on peut y laisser sacs et manteaux pour 50 cts d’€ par article. Je me déleste volontiers de ces deux objets. Je veux être la plus légère possible. Nous scannons les billets et nous y voilà enfin. Bon, la boutique souvenirs attendra la fin. Où sont les maquettes ?

[Attention, risque de spoil avec les photos qui vont suivre si vous souhaitez vous réserver la surprise la plus totale]

Nous regardons le plan et découvrons avec émerveillement qu’il y a trois étages consacrés au musée 🥰c’est merveilleux. Et les maquettes sont quelques mètres plus loin… juste là :​

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Mon cœur s’emballe, mes yeux et mon âme redeviennent ceux d’enfants. Ceux de découvrir comme un cadeau, de se rendre compte que ce monde microscopique tant attendu est déjà bien au delà des espérances / exigences attendues. Toute cette délicatesse apportée à ce travail titanesque.​

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Si petit mais si réaliste, ces petits bonhommes, pas plus haut qu’une phalange de doigt et deux fois plus fin qu’un stylo BIC mais si expressifs si détaillés.​

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C’est nous !

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Ces paysages, ces scènes de vie, sans tabous, sont dotées d’une dose d’humour bien pointée.​

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Et comment ne pas parler de ces trains, automatisés, que l’on regarderait défiler pendant des heures ? Les trains sont eux aussi en fonction de chaque pays représenté. Le TGV pour être chauvin, mais aussi le train suisse, la DB, les trains américains etc.​

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Fils rouges du musée, ils sont partout : au sol, à hauteur des yeux, au dessus de nos têtes.​

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En fonction des modes (jour ou nuit), il y a la possibilité de déclencher des effets sur les maquettes. Il y a également l’Oktoberfest en mouvement. Le mode nuit apporte la cerise sur le gâteau 🍒 : voir la fête foraine, les villes, Las Vegas ou encore l’aéroport de nuit est superbe ! Encore un gros +++

Sur le plan, il y a un jeu : retrouver des lettres roses et reconstituer le mot à trouver. En indice : les photos des lieux où sont les lettres. Ça force à observer dans les moindres détails et on se prend au jeu à plein cœur.​

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Il n’y a pas que les trains qui circulent : certaines voitures sont également en mouvement. Et que dire de l’aéroport ? Quelle belle pièce, d’une créativité et d’une réalité !​

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Les principaux continents représentés sont l’Europe et l’Amérique (avec un grand A).

Les créateurs du musée et des maquettes ont mis la barre très haute : les circuits électroniques sont surveillés en temps réel par une équipe d’une dizaine de personnes.​

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Et quand il faut débloquer un train ou voir de plus près un problème : c’est à chaussettes et en équilibre qu’on y va !​

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Je zieute l’heure de temps en temps : "Oh, on a le temps ! … Quoi, on a encore tout un étage à voir ? mais trop bien 🤩" . La faim commence à ruiner ma matinée mais l’émerveillement est tellement à son comble que j’arrive à passer outre.​

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11h30, l’heure à laquelle on s’était fixée de partir. "Boarf, c’est bon, il nous reste qu’une partie de cet étage là, ça va !"​

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Il y a une tripotée de maquettes, pour notre plus grand plaisir. Le monde arrive rapidement mais ça reste largement raisonnable, on est loin de se marcher dessus.

Après avoir tout récuré en long, en large et en travers, retrouvé 100 % des lettres, nous revenons au niveau de l’accueil, pour faire l’histoire d’Hambourg version MW, et à l’envers 🙃

12h10. Il est à quel heure l’avion déjà ? 14h45 ? Ça va, on a encore le temps. Plus on voyage en avion, moins on se fout la pression. M’enfin, je n’ai jamais loupé un avion et louper celui-ci serait très problématique pour le restant du voyage, vu que c’est le seul vol de la journée HAM-OSL, et que demain, il n’y en n’a tout simplement pas…

Le musée est tellement grand qu’il traverse l’un des canaux par une plateforme, plateforme elle-même dotée de trains et décors en tout genre.​

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Ça tourne des reportages pour la TV allemande ar ja.
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Conclusion sur Miniatur Wunderland : c’est absolument à faire, tant ça vous transporte, paradoxalement, dans un autre monde, tout en conservant l’essence même de la vie de tous les jours.

Chaque maquette est unique et regorge de son lot de surprises et de détails 🔍

Je recommande d’arriver le plus tôt possible, pour avoir de l’espace et la paix de prendre le temps de tout regarder. Compter la matinée complète si vous être comme nous à regarder partout !​

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12h15, après n’avoir rien trouvé dans la boutique souvenirs et récupérer nos affaires à la consigne, nous sortons du musée. 12h15min5sec : "DONNE MOI UN TRUC A MANGER JE VAIS CREVER" . Un pain au lait et du chocolat, accompagné d’eau, ça me calera avant de prendre un bon repas.

Nous retournons à l’arrêt du métro. Une fête foraine s’y est installée durant toute la matinée. On regarde à vu d’œil s’il n’y aurait pas un crédit planqué mais on commence un peu trop à grignoter sur la marge.

Nous descendons pour la dernière fois à Barmbek récupérer nos valises. Le gars à l’accueil panique un peu : il y a trop de valises et nous invite à l’accompagner pour la récupérer nous même. Chose demandée, chose faite. Vu à quel point ma valise craque, je mets les draps dans mon sac à dos, ça enlève du poids pour la soute.

En sortant de l’hôtel, nous voyons un petit marché, dernière chance pour s’acheter le seul truc dans ma liste non cochée : un currywurst. Je demande à la vendeuse, affalée au fond de son camion : "Is it possible to take away?" . Rien de bien compliqué en soi… Un gros silence de quelques secondes bien pesant, suivi d’un regard non bienveillant « REPEAT PLEAZE? » … s’en suit de nouveau quelques secondes de flottement puis d’abandon de notre part. On prendra un sandwich à l’aéroport.

Nous revenons sur le quai et allons au niveau de la rame spécifique qui va vers l’aéroport. Et c’est comme ça que nous découvrons qu’il y a un vendeur de bretzels 🥨 juste là, alors qu’on se faisait chier à faire des détours dans la gare centrale d’Hambourg rien que pour en acheter. C’est à la volée qu’on en prend 4, avant de monter de suite dans la rame. De vrais citadins.

Le trajet est assez rapide, une dizaine de minutes, le temps de nous ressasser ce que nous avons vu et vécu dans et à l’extérieur d’Hambourg. Nous repartons avec le sentiment d’avoir tout vu de la ville, tout en prenant notre temps et sans avoir une fatigue omniprésente.

13h10, de retour à l’aéroport, une première boucle de bouclée. On rejoint le comptoir 2 afin d’y déposer la valise en soute – verdict : 18kg ! On a bien fait de mettre les draps dans mon sac à dos, va falloir être prévoyant pour le vol retour ! – puis direction le contrôle de sûreté. Sacrée file d’attente : 45min, ça n’avance pas très vite mais bon, on n’est pas en retard, juste une grosse envie de pisser 🚽

Après une palpation cette fois-ci moins intense qu’à CDG, nous cherchons des toilettes, les 1ères qui viennent. "Oh, ce sont celles de l’aller", belle observation Antoine.

14h, nous sommes dans l’avion dans moins d’une heure, ça nous laisse juste le temps qu’il faut pour prendre un sandwich. Nous trouvons un spot vu sur les pistes et proche de la porte d’embarquement.​

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Manger

Un des avions venant d’atterrir est accueilli par les camions de pompiers et est aspergé d’eau. Il n’est pas en flammes, simple précaution nous supposons. Pas sûrs qu’il ne redécolle dans l’heure celui-là… Ce n’est pas le nôtre donc ça va 😇

Même pas fini le sandwich que la porte d’embarquement s’ouvre. On finit sans se presser en se félicitant de cette gestion du temps parfaite ☺️

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Placés au milieu & au couloir (attribution aléatoire des sièges low cost, quoiqu’on a été placés côte à côte) et entre celle au hublot qui dort et celui de derrière qui ronfle alors que l’avion n’a même pas encore bougé, je sens qu’on va passer un bon vol !​

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La majorité des terres du Danemark étant sous les nuages, c’est juste la pointe nord qui s’affiche. Aaah, si on avait pu prendre cette photo 10 secondes avant, avec un méga zoom on aurait pu voir Fårup. Quelques larmichettes d’émotions rien qu’en repensant à ce voyage 🥲

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Nous arrivons rapidement au dessus des terres norvégiennes, ça y est, je vais enfin pouvoir mettre un pied dans ce pays, chose que j’attendais depuis longtemps !! Et en plus, il y a de la neige, aaaahh tu as bien fait de prendre ta combi de ski 😎

Nous atterrissons presqu’en douceur, bienvenue en Norvège ! Nous sortons de l’appareil : c’est un vent frais qui nous accueille, mais pas de froid glacial. Je suis contente cela dit d’avoir mon manteau de laine.

Les bagages mettent un peu de temps à arriver, de quoi passer un coup de fil à la grand-mère pour lui donner des nouvelles. Les 1ères valises arrivent, éjectées du tapis sans délicatesse : certaines perdent des morceaux de plastique, d’autres des roues… La mienne s’en tire comme elle peut.

Nous faisons une pause toilettes par précaution et rejoignons le hall principal acheter deux tickets pour rejoindre la gare centrale d’Oslo (Oslo S). Il y a plusieurs manières de rejoindre Oslo : en taxi, en bus, en train dédié (FlytoGet) ou le train classique. N’étant pas pressés, nous prenons le train classique, le plus pratique et moins cher comparé au FlytoGet.

Nous rejoignons le quai correspondant à notre train, déjà bondé tel un train indien. Pour des trains qui sont censés partir toutes les 10 minutes, c’est que l’affluence est à son comble. Peut-être que le vendredi 16h45 c’est l’heure de pointe.

5, 10, 15, 20 minutes, le train ne part toujours pas 🤷‍♀️ Sans annonce jusqu’à maintenant, en norvégien. Vu que ça gueule dans le train et que tout le monde descend, on en déduit que le train ne partira pas. On suit le flot de voyageurs qui remontent au niveau du hall de l’aéroport pour se plaindre au comptoir d’accueil. 2 personnes pour environ 300 voyageurs (sans compter tout ceux qui arrivent par avion), va en falloir de la patience 💆‍♀️

Je préviens notre hôte qu’on aura du retard et qu’on ne sait pas à quelle heure on sera à Oslo…

L’une des deux personnes au comptoir finit par prendre son micro pour indiquer que le train sur la voie 1 va bientôt partir pour Oslo. On repart vers la gare en ayant la légère impression qu’on se fout de notre gueule, que c’est pour simplement déporter le problème et dégorger le hall. On retourne dans ce train encore plus bondé, on y rentre comme on peut. Et on attend, on attend. Je me sers en sachet de thé qui sert pour la machine à disposition 🍵

20 minutes d’attente pour descendre du train. Les panneaux d’affichages sont ENFIN mis à jour, pour montrer la mascarade.​

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Aaah bah voilà le fin mot du problème. Vous pouviez pas nous le dire plus tôt ? On dit de la SNCF en France mais on a un bel exemple sous les yeux pour dire qu’on n’a pas mieux ici (ni même en Allemagne). Pour faire simple : impossible de rentrer à Oslo en train 🚫

Avec ça, ça nous inquiète déjà avec le train du retour… faudrait VRAIMENT PAS qu’une couille comme celle-là nous arrive. Petite pensée pour tous les voyageurs qui devaient se rendre à l’aéroport en train…

En résumé : ça fait déjà + 1h30 qu’on attend et qu’on est toujours ici. On remonte à l’accueil pour obtenir un dédommagement, mais surtout une solution pour quitter l’aéroport. Toujours deux personnes pour un flux de voyageurs qui a augmenté depuis tout à l’heure. Nous comprenons qu’ils distribuent des coupons pour des taxis. La règle étant de devoir être 4 par taxis et celui-ci nous dépose obligatoirement à Oslo S. Nous nous retrouvons avec un couple franco-anglais.

Et maintenant ? Nous devons rejoindre la file d’attente pour les taxis. Environ 45 minutes. Pfiouf, et bah, quelle arrivée en fanfaron. J’espère que la ville et le logement seront bien ! On fait connaissance, on échange quelques banalités et on se rend compte qu’on va aussi dans le même quartier, Grünerløkka. On pourrait demander au taxi s’il veut bien nous y déposer (qui ne tente rien n’a pas grand chose) 🚕 On progresse, progresse dans la file et voilà qu’une Tesla nous propose de monter. Nous sommes à l’arrière, moi au milieu telle une sardine. Au moins je vois la route. Encore 45 minutes de route mais dans notre malchance, le chauffeur accepte de nous déposer à nos adresses respectives, sans supplément.

Arrivée prévue à 19h30, je préviens notre hôte de l’heure supposée. "Ok" . Nous nous voyons déjà posé dans l’appartement, avec une pizza à 25€ seulement, toute chaude, à savoureusement déguster.

Je regarde défiler les voitures et le paysage ; ici, la Tesla est à ce que Renault et Peugeot sont en France : ça pullule. Nous arrivons en ville, où les chauffeurs de bus on l’air de conduire comme des abrutis. Le chauffeur dépose le couple ; nous, ce sera à quelques centaines de mètres plus loin. Nous devenons de plus en plus perplexe car les rues sont un peu craignos. Nos craintes s’avèrent justes quand le taxi nous dit "we arrived!". Fuck. Au pied d’un groupe de junkies se piquant les bras et autres guetteurs juste sur le trottoir d’en face, à proximité du supposé portail d’entrée.

On ne s’attendait pas à un tel accueil, ni à un tel quartier. Rien ne laissait transparaître ça dans les commentaires du logement (qui, il faut le dire, venait d’être mis en ligne au moment de la réservation). 19h30, la bonne heure, je préviens notre hôte que nous sommes arrivés. Sa réponse ne se fait pas attendre. "Je ne pourrai pas être là avant avant 21h, prenez un café en attendant" .

RAAAAAH. Non, on veut se pose dans l’appart’, merde quoi 😤 Par dépit, on se pose dans un BK non loin de là. "Oh, une boutique de DocMartens, faudrait que j’y fasse un tour" . On rentre dans le BK pas très propre. Je me commande des frites, un menu pour Antoine. Je pars à l’étage prendre deux places avec prises électriques car mon portable va lâcher.

C’est dégueulasse bordel, rien n’a été nettoyé depuis le début de la journée, c’est pas possible autrement. Je trouve deux places hautes à peu près correctes et y branche mon portable. J’attends le retour d’Antoine avant d’aller aux toilettes. Le service est au moins rapide (en même temps, on est quasi seuls). Je file aux toilettes : un sol jonché de déchets et de seringues usagées. Mon Dieu, dans quel quartier on est ? Je me lave vite fait les mains avant de chopper une hépatite par l’air ambiante.

Très dubitatifs de cette première impression d’Oslo. Arf, ça ne peut qu’être mieux demain, j’ai juste vraiment choisi un quartier pourri.

21h, notre hôte nous accueille et nous présente très rapidement les lieux. Il tient à nous montrer qu « It’s OK it’s clean ». A tous les endroits, même quand il y a une tache sur la couette. Je pense qu’il essaie de me dire que c’est une tache propre. Il me file le badge qui sert à ouvrir dehors et dedans et se casse car il doit accueillir un autre couple de français à l’autre bout de la ville.

A mon avis, le mec est payé pour ça. Enfin posés, on met les valises là où l’on peut car avec deux chaises hautes et un fauteuil superflus, il n’y a pas trop de places. Par contre, mettre une table c’était trop compliqué. Et les plaques murales à côté de la plaque de cuisson ne sont pas du tout it’s ok it’s clean.

On se pose dans le canapé ; "Une fenêtre est ouverte" . On inspecte, non, tout est clos. Pourtant, on a l’impression d’être dehors…

On revient dans la chambre pour regarder de plus près la tache. Mouis, on va dire que c’est incrusté dans le tissu. Ce qui me « choque » étant la taille de la couette. C’est pour une personne ça, mais jamais pour 2. Désolée, Antoine, tu vas avoir froid les 4 prochaines nuits. J’ouvre les portes du placard, on ne sait jamais… Oh, une deuxième couette. Est-elle it’s ok it’s clean ? Je ne sais pas, j’espère simplement.

On ne tarde pas à prendre une douche, et à devoir transformer une des deux serviettes fournies en tapis de bain, car inexistant. RAS sur la douche, c’est it’s ok it’s clean. Et fonctionnel.

Je me vautre dans le lit, côté mur, cache œil et boules Quies en place. On espère que la nuit ne sera pas trop… perturbée.​
 
Woaw… sacrée première impression d’Oslo, très loin de ce que j’ai vu dans la ville, j’en suis presque choqué car on a beaucoup apprécié la propreté de la ville et on n’a vu aucun drogué.

Ce quartier en question était loin du centre ?
 
Le quartier est à 10-15 min de la gare. On a fait le centre ville à pied, donc non pas si loin. Mais oui on a gardé une mauvaise image d’Oslo.
 

Oslo – 6 mai 2023


Visite de la ville aujourd’hui. Bon, peut-être pas à 6h du mat’, quand bien même le grand jour est déjà levé. Welcome to Norway. Comme pour Hambourg, pas de programme particulier de visite, on a juste repéré les lieux les plus importants à voir, on verra sur place pour optimiser (ou pas) le trajet (enfin si, on va quand même optimiser un peu car vu le prix des billets de bus, marcher nous fera du bien et nous fera passer dans des quartiers plus ou moins visités par les touristes). De plus, le seul musée qui nous aurait potentiellement intéressé (celui des Vikings) est actuellement fermé. Nous petit déjeunons ce qu’il nous restait d’Hambourg, profitons pour lancer une machine à laver et commençons par faire quelques courses dans la première supérette du coin que nous trouvons. Les prix sont plus élevés qu’en France, il n’y a pas de débat là dessus, mais pas autant qu’on pourrait imaginer. On se dit d’avance qu’on ne fera pas de resto mais on regardera quand même par curiosité le coût d’un restaurant à Oslo.

Nous revenons à l’appart’ déposer nos courses. Nous n’entendons pas la machine à laver. Antoine allume la salle bain, elle tourne. Bon, il éteint la lumière. Nous remettons nos affaires sur le dos, mais nous n’entendons plus la machine. Nous revenons dans la salle de bain, allumons la lumière, elle tourne. Non… ne nous dites pas qu’il faut laisser la lumière allumée pour que la machine fonctionne 😑 … Si. Eh bien pas très écolo tout ça. En plus on ne peut même pas dévisser l’ampoule. Tant pis, pas le choix.

10h, on se lance pour de bon à la découverte de la ville, au gré des monuments, des places, de la foule. Le temps est on-ne-peut-plus-parfait !​

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La Cathédrale d’Oslo

Malgré tous les poins négatifs de la veille sur le logement, le point positif, on ne peut pas le nier (et c’est d’ailleurs pour ça que je l’ai choisi) c’est qu’il est prêt de tout : de la gare, du centre-ville, des arrêts de bus stratégiques etc.​

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Christian Frederiks Plass – avec une poubelle dans la fontaine – fontaine à proximité de l’entrée de la gare centrale

On se retrouve vite sur le bord de l’eau qui donne une vue sur l’Opéra. D’une architecture particulière, on peut grimper sur le toit. A proximité, il y a des saunas sur des plateformes flottantes où, après un bon bain de chaleur, les gens sautent directement dans l’eau (sûrement crade vu que le port n’est pas loin) mais surtout très froide.​

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Un peu de marche qui fait travailler les cuisses pour atteindre le haut de l’opéra, deux-trois paquebots accostent tous les jours à Oslo, de quoi un peu gâcher la vue (et plus of course).​

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Je suis une princesse (pas fait exprès)

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Vue de l’Opéra

Beaucoup de statuts en bronze sont réparties dans toute la ville, représentant des femmes et hommes nus (sans compter le parc Vigeland, un peu plus tard dans la journée).​

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Statuts dans la zone militaire Akershus festning.

La zone est bizarrement plus propre et bien gardée. Il y a le musée de la défense à l’intérieur des bâtiments pour les curieux.

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La zone est calme et le tour se fait en 20-30 minutes. Nous sortons de celle-ci pour rejoindre le Radhuset (hôtel de ville), où nous y croisons les tramways, conservés dans leur jus.​

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Nous voilà devant l’hôtel de ville, avec des habitants en costumes traditionnels norvégien, le bunad, porté pour tous événements (fête de famille, fête nationale (le 17 mai en Norvège)).

Nous en profitons pour faire des boutiques souvenirs, hors de prix, et quelques magasins, comme ça, parce qu’à 30 € un débardeur basique, je leur laisse.
Nous refaisons une pause dans une supérette pour compléter les courses de ce matin. On a décidé que, ce soir, ce sera pâtes bolo.​

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Le théâtre

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Le palais royal, ressemblant sous quelques aspects à Buckimgham palace

Nous faisons une pause sur les marches menant au palais. Ça pique un peu les pieds mais on est loin d’avoir fini de marcher (et d’être fatigués). On sera sur des photos de touristes. Allez, faisons bien la gueule pour pourrir leur photo 😈 Nous traversons les jardins à l’arrière du palais, il commence à faire chaud, mon manteau est de trop. Et pour les norvégiens, se sont carrément les vêtements qui sont de trop : pas mal de personnes torses nus ou en soutif en train de bronzer dans le parc. Ah ouais, le moindre rayon de soleil pour eux et ils ont chauds.

Nous traversons un quartier assez huppé pour rejoindre le parc de Vigeland (une bonne vingtaine de minutes de marche).​

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Parc très connu pour ses statuts sur la vie. Tout le monde à poil !​

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Le fameux bébé grincheux

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Faites des gosses qu’on vous dit
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C’est quelle position ça ? Eh gamin, ne regarde pas !

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Sandwich humain

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… ah ouais. Par contre je suis fascinée par les détails et la conservation de la tour. Pas une seule dégradation, naturelle ou humaine.​

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L’ensemble du parc, du à l’utilisation du bronze et du granit, reste un peu tout gris. Malgré le beau temps, les arbres trahissent encore du froid norvégien et n’apportent pas encore la touche de verdure optimale.

C’est l’heure de la pause sandwich : pain de mie, rosette, tranche de fromage et carrés de chocolat. On ne change pas la formule qui ne coûte pas trop chère gagne.​

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Je n’ai pas pris de currywurst en Allemagne mais ici, il me sera impossible de me passer de Kanelbulle. On revient à l’entrée du parc se poser au café et en prendre un, avec un thé et un chocolat chaud. Presque 10 € le kanelbulle et le thé. Tant pis, ce sont les vacances. On entend un pouêêêt pouêêêt du paquebot, ahah ça doit être l’appel des passagers (en mode : dans une heure on se casse !).

Il faut bien digérer le sandwich et le dessert, place maintenant à presque une heure de marche pour rejoindre la presqu’île de Bygdoy.​

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Passant devant le fameux musée des Vikings, celui-ci est effectivement fermé. Snif.

La presqu’île est un écrin de verdure éloigné de la ville, c’est calme et reposant.​

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On voit le paquebot partir, au loin, comme quoi c’était bien ça !

On s’aventure jusqu’au bout de l’île, à travers les rues résidentielles, les habitants sont bien peinards ici. Nos pieds commencent sévèrement à nous en vouloir, on essaie de chopper des billets pour la navette fluviale mais impossible de comprendre le fonctionnement. Tout se passe par une application, et celle-ci est différente de celles des bus, tramways & métros. Et puis on voit aussi qu’il y a une histoire de réservation pour pouvoir ne pas dépasser le quota dans le bateau. On laisse tomber et prenons deux tickets de bus via l’application Ruter qui, elle, fonctionne très bien (pas comme celle de la DB). Les contrôles dans les transports sont quasi systématiques, on vous conseille d’être dans les règles 😉

Nous revenons au niveau de l’opéra, on entre dans la bâtisse juste pour en voir au moins le hall. C’est sympa, ça sert des cocktails pour un événement mais on n’oserait pas jouer les pique-assiettes. Tiens en parlant de cocktails, on se pose ?

Quelques mètres suffisent pour dénicher un « spot cool et branché ». On fouille nos sacs à l’entrée, et on regarde la carte… enfin il n’y a pas de carte, encore moins de prix. On voit qu’il y a des cocktails mais alors voyant le truc venir, on sent le cocktail à 20 balles. On rebrousse chemin. Pas pour nous finalement ce « spot cool et branché ». On longe les pontons, que des restaurants affichant des prix exorbitants des plats (mais au moins c’est affiché – car difficile de deviner qu’une part de tarte aux pommes coûte 13 €). Mais pas des cocktails. Ah mais vraiment, on va finir par trouver un Rema1000 et acheter des bières !

Et c’est 500m plus loin qu’on trouve un Rema1000. Ouiiii on prend des chips, du chocolat, et je vois des Breezeeeeers alllez, fait péter mémé. Je prends également une boisson kiwi pétillante. Bref, on va se faire un apéro digne de ce nom à moindre coût. A la caisse, ils vendent des drapeaux de la Norvège mais il n’y a pas de prix, je demande : c’est 1 kr (soit littéralement 8 cts d’€). Le souvenir le moins cher après le « c’est gratuit ». Je prends !

La caissière est dubitative devant les Breezers, elle les regarde et nous les prend : « I can’t sell you it ». Abbeh euh on est majeur. « Yes, but in Norway, saturdays, after 6 pm, we can’t sell alcohol ».

AH LA BLAGUE. Eheh, en semaine c’est jusqu’à 20h et le dimanche c’est tout bonnement interdit. Inscrit dans la constitution. Bon beh ce sera soft alors 🙄

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On n’est quand même pas bien là ?

Nous profitons de ces rayons du soleil pour nous recharger en vitamine D, vider les bouteilles et le paquet de chips. Finalement, c’est cool et branché de manger des chips sur un ponton.

19h30, le vent commence à être plus frais, nous songeons à rentrer par des chemins encore non exploités, ça complétera le tour de la ville. On pourrait aussi cherche un spot pour voir le coucher du soleil mais cela nous ferait rentrer bien tard vis à vis du programme de demain et de l’heure effective du coucher du soleil, vers 21h30.​

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Conclusion sur Oslo : Oslo est une ville assez agréable pour s’y promener, les lieux de culture ne manquent pas (même si nous n’avons fait aucun musée, ni même pris le métro pour aller voir la piste de saut à ski, encore utilisée à ce jour). Certaines artères de la ville, pourtant très fréquentées, sont assez sales. La journée entière, en prenant notre temps, nous a suffit pour nous. Non pas par manque de budget mais pour simplement être raisonnables, nous n’avons pas testé de restaurants. Il faut être au fait que le coût de la vie en Norvège est plus élevé qu’en France, encore plus dans la capitale. Si on la compare à d’autres villes scandinaves que j’ai pu faire, c’est loin d’être un coup de cœur, comparé à Stockholm ou encore Copenhague.​

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20h, nous voilà de retour dans l’appartement non sans croiser quelques voisins dits turbulents. C’est l’heure des pâtes bolo ! Et pour manger, bonne chance car il y a littéralement deux fourchettes et un couteau qui se battent en duel. Heureusement qu’il y a une casserole, pour cuire les pâtes (à transvaser ensuite dans une des deux assiettes de dispo) puis la viande, on est dégourdis.

Achat des places pour Tusenfryd ou pas ? Je ne vois pas de réduction à les acheter en ligne, je ne vais pas me faire chier, on les prendra directement sur place.
Une bonne douche et au lit, demain c’est crédits 😎
 

Tusenfryd – 7 mai 2023


Oooh c’est chauuud oh Oh Oh oh Oh


Nouvelle journée, nouveau parc ! Mais sans sa nouveauté 2023… Eh oui, Storm – The Dragon Legend le nouvel Inverted Gerstlauer a pris quelques semaines de retard et donc nous passe sous le nez. C’est comme ça, c’est le jeu ma pauv’ Lucette 😞 Aller chercher les nouveautés à quelques jours seulement après leurs supposées ouvertures comporte des risques. Parlez-en à votre médecin. Le forum & Discord donc.

8h, un réveil sans bousculade, tranquille et sous les meilleurs auspices car le temps est magnifique 🌞 Mais cela ne veut pas dire qu’il fera chaud pour autant, et puis merde quoi ! Je ne l’ai pas prise pour rien. Je visiterai Tusenfryd en combi de ski. J’enfile la salopette et le blouson rembourré et… euh bah non le blouson va rester à l’appart’. Je vais juste prendre le manteau classique.

C’est sur les coups de 9h que nous prenons le chemin de la gare routière, à 10 petites minutes à pied. Rajouter 5 min pour trouver la plateforme B3 et vous êtes bons. Nous croisons sans déranger le couple qui était avec nous dans le taxi de l’aéroport. La ville est petite.

Le bus 505 est de couleur verte, et précise bien « Tusenfryd » sur le devant. Bref, impossible de se tromper. Le trajet dure une quarantaine de minutes. Biens installés dans le bus, nous sommes peu nombreux, que des jeunes, calmes. Qu’ils sont respectueux ces norvégiens. Nous allons pouvoir savourer le trajet ; une partie se fait en longeant le Bunnefjorden, paysage très reposant visuellement.

10h, les jeunes commencent à s’exciter, on arrive dans moins de 2 min d’après le tracé en live dans le bus. Nous voyons l’entrée, perchée en hauteur sur la colline. Il faut avoir de bonnes jambes rien que pour atteindre le parc !

Il y a déjà deux belles files de formées ; en même temps, vu la météo et cette… chaleur grrrr. Oui, je crève de chaud 🥵 Je fais sauter le manteau pour ne rester uniquement qu’en salopette.​

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Oui, comme ça, exactement.

Direction les caisses pour acheter les places. On a une belle réduction dessus par je ne sais quel miracle (qui s’appelle l’ECC) ainsi que deux entrées offertes suite à la non-ouverture de The Storm, valable jusqu’au 30 juin 2023. Ça nous fait une belle jambe en tant que non-résident du pays. Vous nous offrez le billet d’avion avec ?

Peu avant 10h30, les grilles s’ouvrent, les employés scannent les tickets, nous prenons ces fameux escalators passant entre le Norwegian Loop de Speed.​

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Le fameux escalator du parc. Enfin nous le gravissons. Ou plutôt c’est lui qui nous hisse.

347. Mon CC actuel. Ce qui veut dire le 350 aujourd’hui ! 🤓 C’est décidé, ce sera sur le 1er SBF au monde ! En attendant, il faut rajouter un +2 au panier.

Au regard du plan, le parc m’a l’air d’être bien fourni en attractions, on va bien s’occuper aujourd’hui. 7 crédits au total, sans compter The Storm. Erk.​

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On commence par la nouveauté 2022, HuriHuri, un spinning Zamperla… qui n’a pas commencé son tour de chauffe. Qu’est-ce que font les employés ? Peut-être que l’attraction n’ouvre qu’à 11h ? Non, c’est bien écrit 10h30, et ThunderCoaster roule déjà !​

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Quelle belle bosse. Airtime en vue ?

Quelques familles sont déjà postées sur le devant, on va attendre derrière elles ; non sans compter sur celles qui (essaient de) passe(r)nt sur les côtés…

On nous ouvre la file vers 10h40, la montagne russe a à peine commencé ses tours. On sent déjà la gestion un feu foireuse. Allez, c’est le troisième jour d’ouverture de l’année, les jeunes équipes ne sont pas encore rodées.

Autre point incompréhensible : les portillons de part et d’autres du quai sont… manuels. Quelle perte de temps ! Et bien casse dos pour les deux employées obligées de se pencher pour verrouiller et déverrouiller les verrous.​

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On va fermer les yeux sur les fondations brutes

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Au fond sur la gauche, les fameux portillons en bois manuels.

Pratiquement 30 minutes d’attente pour un spinning pour gamins dont on était parmi les premiers dans la file, ça s’annonce rude pour les opérations. Ça va qu’il fait beau et chaud.

Et ton avis dessus alors ? Bah c’est un spinning quoi, rien de transcendant.

On ne perd pas de temps et allons voir ce que donne le wooden Vekoma, ThunderCoaster.​

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Les gamins et ados grouillent de partout ; à peine qu’on est rentrés dans la file que ça nous double, et ça nous bouscule sans la moindre excuse. Mon niveau de non-patience a décollé avec autant de puissance délivrée pour le décollage d’une fusée. La prochaine qui me double ET me bouscule va m’entendre. Doubler, c’est une chose qui m’agace. Doubler ET bousculer, c’est du foutage de gueule.

Il suffisait d’attendre 3,50 secondes pour qu’une ado en doudoune rose vienne de commettre l’erreur de sa journée.

Je le choppe par le bras et la tire vers moi. Tout en la regardant bien droit dans les yeux, je lui demande dans un anglais parfaitement compréhensible « Qu’est-ce que tu fais ? ». Son regard remplit de détresse ne lui fait pas pour autant perdre sa langue de Shakespeare, tellement ancré chez eux. « Je rejoins des amis ». « Ouais mais tu es en train de me doubler ET de me bousculer en fait, donc tu les rejoindras plus tard ». Elle et tous les autres derrière ne peuvent plus passer, Antoine et moi-même formant un petit mur humain, mais tous poussent quand même.

Incroyable, même en Espagne et en Pologne je n’ai pas vu de bousculade quand ça doublait.​

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On arrive sur le quai, pas d’attente, une gare sommaire et des portillons qui ne sont même pas alignés avec les wagons. On se doute très rapidement que les trains sont plus récents que l’installation de la gare. Des super trains Timberliner. Oh gosh 🫠

On opte pour le premier rang et laissons un peu de marge dans ces assises pas confortables, quitte à anticiper à souffrir. Pour avoir fait Loup-Garou à WB, ce n’était pas fameux du tout.​

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Directement le lift au départ de la gare, on prend une trentaine de mètres de hauteur avant d’attaquer une drop à la Troy, qui nous fait ballotter dans tous les sens, désagréablement. Le fameux camel back, vu en photo, nous fait bien décoller, faut le dire, mais c’est en partie gâchée toujours par ces secousses. On plonge dans un tunnel qui débouche sur un long virage vers la droite, qui s’empire sur les vibrations. Terrible. Les bunnys hops du parcours ne nous font même pas soulever, les virages sont tous de longs moments où on veut que ça s’arrête. Le confort est catastrophique. Et c’est que ça dure. Bigre. Et le freinage, bien pète-côtes. Conclusion de ce ride : mettez-nous un retrack RMC et on n’en parle plus !

Autre point intermédiaire : 349. Allez, on va rider Den aller minste !​

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Qui n’ouvre qu’à 11h30. 15 minutes à attendre. On prend la photo souvenir un peu en avance, mais le programme ne changera pas : je ferai mon 350 sur cette bouse.​

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Dans l’attente, on retourne du côté de Storm. Ça nous fait bien marcher et comme tout le parc est vallonné, travailler les cuisses et les fesses. Même le dimanche les employés font les tests dessus. Quoi de plus frustrant, que d’être si proche et inaccessible ?​

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On peut faire mannequins version réel si vous avez besoin 🤗

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La zone de l’entrée et de la boutique est encore barricadée. C’est à travers les grillages que l’on ne peut que constater qu’il y a un peu de retard quand même…​

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On a jusqu’à 18h pour espérer un méga soft opening mais on rêve je sais, on a déjà un temps parfait, on ne va pas non plus plaindre (un petit peu, quand même, si ?). ADO DE MES COUILLES 🤬

Bref, on part se promener pour visiter le reste du parc, certaines parties sont plus calmes, il suffit de ne pas ouvrir les attractions et voilà.​

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Ce super Junior Vekoma n’ouvre qu’à 13h, on repassera !​

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Petite attraction en libre service

De retour dans une zone plus vivante, Den aller minste a ouvert, à peine trois tours d’attente, non sans pour nous déplaire ! Ni sans faire rire l’opératrice 🤭

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Crédit exceptionnel pour un pallier !

4 tours offerts par l’opératrice pour immortaliser ce moment. Que dire de plus ?

On passe du kiddie au thrill avec Speed Monster. Nous traversons une bonne partie du parc, passant devant Loopen, qu’on fera plus tard.​

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Et nous voilà devant Speed Monster. Devant son arche simpliste. Mais que se cache-t-il derrière cette arche ?​

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Une heure d’attente. Oui. Une file d’attente qui patine. Y a plus qu’à patienter. Et à constater la saleté qui traîne dans la file et sur les côtés (arbustes, filets de sécurité) et l’incivilité des norvégiens. Ça se double et redouble, à en faire pâlir les espagnols et polonais. Désolant. Et personne ne dit rien. Ça donne envie de faire des petits croches-pieds discrets. C’est si tentant. On ne dira rien sur les pannes, combien de fois les trains ont du être lancés à vide ?​

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Ça va que j’aime bien regarder les corskcrews, les sapins et les cailloux pour patienter.​

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On arrive tant bien que mal à s’engouffrer pour le premier rang, toujours avec cette gestion des files douteuse.​

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Qu’est-ce que ça donne alors ?? Rebelote pour les harnais guillotines et le launch à câble. Le train quitte la gare, s’immobilise quelques mètres plus loin puis après le bruit de voitures de courses, le train est propulsé vers le Norwegian Loop, mollement. A ouais, tout ça pour ça ? L’inversion passe bien et est bien dosée en force. On débouche sur un loooooong virage sur la gauche puis un camel back repassant dans le Norwegian Loop qui n’a de nom que sa forme mais pas sa force. La montagne russe nous propose pour la suite deux EGF turn, un copié collé de la forme et de la mollesse, comme ça pas de jaloux. Pour le dessert, un corskcrew pas trop baffant et pour le digestif, un virage vers la gauche et voàla.

Nous somme sassez mitigés sur Speed Monster, c’est quand même mou, mais l’ensemble passe bien. Si on met de côté la gestion nulachié 👎

La photo on-ride est prise pendant le launch, mais l’angle de prise fait que l’un de nous deux est quasi tout le temps masqué dès que les bras sont levés.

Il est déjà 13h, on fait notre pause repas dans la zone du water coaster, il y a des tables de pique nique à disposition. Cette zone est également thématisée sur les vikings. Sauf leur chiottes.​

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Et on repasse devant le Zamperla. Et c’est eux qui retracke TTD ? Snif.

Sandwich pour ce midi. On verra si on se prend un goûter dans le parc mais au vu des prix, c’est si seulement ça vaut vraiment le coût ! Pas d’ombre de disponible, on est en plein cagnard. Chopper des coups de soleil en Norvège, cadeau gratuit.​

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SuperSplash sera notre attraction pour digérer, à défaut d’avoir Thor’s Hammer, le DRI sous terre, fermé pour cause de maintenance. Même si on n’aurait de toute façon rien compris à leur charabia norvégien.

20 minutes d’attente, même si le débit n’est toujours pas le plus optimisé, ça essaie au moins de remplir les barques.​

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CONTENEUR GERSTLAUER EN VUE ! 🔍 Est-ce qu’on pourra s’y approcher ? Il me semble que oui puisqu’on y voit des visiteurs se promener sans soucis dans cette zone. On y reviendra plus tard…

On s’installe au milieu de l’embarcation, à peine trempée. Bon, déjà, ça veut tout dire. On prend de la hauteur, effectuons un bunny hop en creux puis un demi-tour pour attaquer la drop, quelques guiliguili dans le ventre mais pas plus, non, il ne faudrait pas que ça soit sensationnel. La vague part des deux côtés, et nous, sommes protégés. Retour en gare.

Ça a le mérite de faire un +1.

On enchaîne avec le raft, Ragnarok, 15 petites minutes d’attente. C’est comme les ragnagna, mais version Norvège. Et si je renommais Dame Nature Ragnarøyk ? Pardon je m’égare. La première partie est bien rythmée et thématisée : tunnels, décors, cascades, tourbillon, descente. On s’attend à être bien surpris et mouillés ! La forme de la bouée fait que les vagues s’engouffrent de l’intérieur et sur les côtés. La seconde partie est plus tranquille. Le manque de budget fait que tout décors a disparu.​

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On repasse devant le(s) WC. Le parc a installé cette année une passerelle qui permet d’être très proche de la vague lors de l’arrivée du bateau. Beaucoup de gamins s’amusent à aller dessus.​

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Et paf, ça fait une blondasse habillée à oilpé.

Nous quittons la zone, il n’y a plus rien à faire, ni à voir. On retourne dans la zone Western qui a pris vie. Et, mais, que vois-je ? Toi aussi Antoine, tu verrais double ? DEUX TRAINS sur Western-Expressen 🤯 Mais les débits seront plus qu’optimisés sur ce si petit parcours !! Je n’ai pas de photos des deux trains mais je vous le jure !

Évidemment que non, c’est totalement inutile comme vous pouvez vous en douter, car deux trains sur un si petit parcours ça n’a pas grand intérêt ; de deux, la file est gérée comme de la merde : le train quitte la gare et au lieu de faire entrer les gens sur le quai, on attend que l’autre entre, que les passagers descendent, ensuite seulement on invite les autres visiteurs à aller devant les portiques pour ensuite les faire monter. Vous vous imaginez bien que l’autre train attend déjà depuis trois plombs sur les freins finaux 😑

Tout ça pour un Junior Vekoma vu et revu pour nous, mais qui glisse comme la savonnette qui tombe dans une douche. C’est toujours du confort de pris.

Vu qu’on avait déjà déambulé dans la zone Western le matin, on ne reste pas et repartons sur Loopen, dont la file n’a pas désemplie depuis ce matin. C’est que cet autre Vekoma, présent depuis l’ouverture du parc en… 1988 ! Il doit aussi bien passer que son petit cousin ! Et ce qui ne passera pas c’est encore un ado qui veut rejoindre ses potes. NON TU NE PASSERAS PAS MERDE. Demi-tour pour lui, … qui passe par un autre endroit. Sans oublier de me faire un pied de nez. C’est ça, si ça t’amuse…​

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Loopen donc. Même gestion que sur son petit cousin. 0 pointé.​

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On ne tente pas un premier ou un dernier rang, pas grand intérêt sur ce type de montagne russe, on s’attend malheureusement à se prendre des baffes au vu des harnais bien épais. Les harnais se déverrouillent manuellement d’ailleurs. Au pied de l’opé.

Le parcours, on ne peut plus classique, se compose : d’une drop en virage qui … passe, d’un loop qui cogne, d’un corskcrew qui transforme nos têtes en boules de flipper (pas autant que sur Goudurix cela dit) et le virage de retour n’en est pas mieux. 460m de ferraille à recycler (hors supports, trains et gare, voir conditions chez votre ferrailleur).

Ayant tous les crédits en poche (ouverts ce jour-ci je précise 🙂), on décide de continuer notre balade dans le parc, car malgré l’incivilité incroyable des visiteurs, il fait tellement beau qu’on a envie de rester flâner dans le parc. Et puis il reste quand même quelques attractions à tester !

On s’engouffre dans Eventyrstien, un parcours de trolls forestiers pour enfants, où des décors datant d’il y a au moins 20 ans et tombant dans la décrépitude la plus totale viendront émerveiller vos rêves.​

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Ce parcours aussi mériterait d’être nettoyé : entre les emballages de chips, les mouchoirs et les… capotes usagées ??!! Nan mais SERIEUSEMENT ??!! Mais bordel faites-pas ça là ! Et nettoyez après votre passage ! 🤬😤

On sort du parcours car on préfère finalement revoir Storm tourner à vide. En espérant un miracle qui n’arrivera jamais.​

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On redescend un peu plus au centre du parc pour faire une pause goûter, combien coûte vos kanelbulle ? Seulement 4€00 ? Pour la taille et la cuisson qui, à l’œil, laisse déjà présager un cœur moelleux, on se laisser tenter !​

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Bon beh voilà, y a déjà plus rien, c’est excellent y a rien à redire

Le flume se situant juste à côté, Ekom Nkam – Tømmerstupet, pour 15 minutes, on se laisse bercer dans la bûche.
(pas de photos).

Un parcours classique, un peu humide lors de la drop. La drop est surveillée par un opé. Et l’opé ne dit rien aux visiteurs campant au pied du flume ??? Ah, c’est une zone où on peut s’y promener. Je n’ai rien dit.

Les norvégiens laissent tellement traîner leurs déchets que je décide de ramasser un seau vide estampillé du logo du parc. Ça me fait un souvenir gratuit et la BA du jour 😒

17h, il ne reste qu’une heure d’ouverture. Ayant fait toutes les attractions que l’on souhaitait (nous ne sommes pas laissée tentés par SpinSpider, le Frisbee Huss, trop peur d’être malades après), nous retournons sur Speed Monster, dont l’attente n’a pas non plus diminué.

L’incivilité non plus n’a pas désemplie. Un groupe d’ado s’amuse à faire une sorte de pogo. Eh, on n’est pas en festival les gars, sinon je vais vous faire valser, vous n’allez rien comprendre. On a beau leur dire de se calmer, rien n’y fait… 🤯

Antoine remarque une femme qui mange un pot de glace : « je te parie qu’elle va laisser son pot sur la rambarde » (rambarde qui passe au dessus du parcours pour info [même s’il y a un filet])

Pile dans l’mile Émile, la fille avance, elle laisse le pot traîner. Je prends les devants : je vais chercher le pot de glace, en passant devant les gens (du coup pour tester, effectivement ils n’en ont rien à carrer qu’on leur passe devant) puis atteint cette femme avec ses amis : « Tiens tu as oublié quelques chose sur la rambarde » … « et puis si tu n’en veux plus, tu as la poubelle à deux mètres ». Le tout en anglais évidemment. Je pense que ça lui a fait une douche froide de se prendre une réflexion de la sorte, ses amis sont bien hilares. Je reviens à ma place (et oui, on est tellement sympa qu’on ne double pas) et vois au loin qu’elle met le pot dans la poubelle. Bravo, tu mérites une médaille 🥇

De nouveau dans la gare, il faut maintenant se frayer un chemin pour le dernier rang. Encore un foutoir sans nom. On observe pour patienter la file d’attente, et regardons des gens doubler, encore et encore, mais un père de famille a décidé qu’il ne se laisserait pas faire. Le gars qui souhaite doubler n’a pas froid aux yeux, mais le père de famille est prêt à lui péter la gueule. On ne comprend rien à leur conversation mais on sent que ça fuse. Ah bah voilà, on croise enfin la première personne de la journée à ne pas se laisser faire.

C’est une épreuve pour arriver jusqu’au quai. Sans préciser les deux-trois pannes, comme ce matin, qu’il y a eu. Et sinon dans tous ça, on a le dernier rang. Yes ! Le launch toujours aussi mou mais dans l’ensemble, ça a chauffé un peu, ça passe toujours bien. Un camel back qui offre mieux que rien : un peu de floatting, des EGF turn un peu plus toniques.​

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Nous sortons de l’attraction, allons voir la photo onride que l’on achète pas. Nous nous posons quelques instants sur les gradins prendre quelques photos.​

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Eh oh, le gamin, mais qu’est-ce qu’il fout ? Il jette ses pelures de pastèque par terre, il y a une poubelle à trois pas de là. Si tes parents sont incapables de t’éduquer, je vais t’éduquer. Je ramasse tous ces déchets, m’approche de lui, lui prend son sac et lui mets tout dedans. Le referme et lui rends. Tiens.

Le gamin me lance des regards noirs, tout en s’éloignant de moi. Mais ses pelures sont toujours dans son sac. Merdeux va.

On s’approche des 18h, le parc va bientôt fermer. Antoine préfère descendre vers l’entrée du parc par le chemin au lieu de l’escalator. Je te suis !

Dans cette zone, les rails de Speed Monster sont très accessibles. Comme ça :​

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Antoine n’ose pas faire de tractions dessus, de peur de se salir les mains (ou de se prendre un dessous de train).



Quelle surprise également de croiser des chariots pour gamins. Seul moyen de les défaire : des couronnes norvégiennes. Mince, on n’a pas de monnaie norvégienne. Mais est-ce qu’une pièce de 5 cts. d’euros ferait l’affaire ?​

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OUI !

Après quelques tours d’amusements, une voix nous annonce qu’il faut quitter le parc, alors nous quittons le parc…​

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Conclusion sur Tusenfryd :

Tusenfryd a le mérite d’être très facilement accessible pour toute personne n’était pas véhiculée. Ce point fort en devient également un point faible : le parc se transforme en garderie géante, où les enfants sont rois et où peu de visiteurs osent leur faire des remarques (ou, comme dit plus, s’en foutent juste). Des incivilités de la sorte, on est habitués à en voir en Espagne, en Pologne et même un peu en France, mais en Norvège et à haute dose, c’est ce qui nous négativement surpris.

Au delà de ça, le parc n’est pas le plus propre : des déchets à droite à gauche : dans les buissons, dans les allées, dans les espaces verts etc. Des déchets qui, tellement décolorés, ne peuvent pas être là depuis l’ouverture de la saison (c’est à dire la semaine avant notre venue).

Du point de vue de la gestion des files d’attente : on peut mettre ça sur le fait d’avoir des nouveaux employés et l’ouverture de la saison : c’est en cours de rodage mais pas sûrs qu’en haute saison les files d’attentes soient plus optimisées. J’ai l’impression que cette gestion est ancrée au fil des saisons et que si un responsable de la gestion ne met pas un coup de pied dans la fourmilière pour revoir tout ça, rien ne sera fait et ça restera hasardeux.

Concernant les attractions, elles sont variées et pour tout le monde. On jettera un voile sur le loupé de Storm et la maintenance de Thor’s Hammer. Les montagnes russes sont pour la plupart familiales. Les « thrills » (Speed Monster, Loopen et Thunder Coaster dans une moindre mesure), ne sont pas des plus sensationnelles : entre l’un mou du genou et les deux autres qui tabassent, on pouvait s’attendre à un peu plus qualitatif.

Côté nourriture, on a fait nos sandwiches donc le seul point que l’on peut juger sont les kanelbulles : vous pouvez y aller les yeux fermés. Oui, un coup de carte sans contact sur l’appareil et hop c’est dans l’estomac.

Donc, si vos n’avez jamais visité le parc et que vous êtes en vacances à Oslo, vous pouvez y faire un tour (ça mettra vos nerfs à rudes épreuves, un excellent exercice de self-control). Sinon, ne faites pas le détour juste pour le parc.​

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… pour aller voir ce fameux conteneur Gerstlauer !

Alors, est-ce qu’il y a des roues qui traînent ? du matos ? Le tout usagés bien sûr, on ne veut rien « voler » qui mettrait encore plus en retard le chantier de Storm.​

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Non, pas grand chose à ramener en souvenir, juste des photos…​

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… et du scotch usagé Gerstlauer qui traîne par ci par là. Ça nettoie la nature en plus.

Nous revenons vers l’arrêt de bus, où il faut faire la queue car tous les gamins rentrent sur Oslo. Pas moins de vingt minutes avant le prochain bus. Impossible de monter dans le bus si on n’a pas de ticket valide, comme ça obligés d’être en règle. Nous montons les premiers et avons des places assises. Ça grouille de gamins encore excités par leur journée garderie. Allez, que 45 minutes à supporter.

De retour sur le centre-ville, nous apercevons une fête foraine. Comment ne nous l’avons pas remarqué dès ce matin ? Je checke CoasterCount : rien de mentionné. Peut-être la surprise du jour ? Nous y faisons un jour, juste pour pour constater qu’il n’y a pas de crédit à se mettre sous la dent 😢

Avant de rentrer définitivement nous cloîtrer dans l’appart’, nous faisons quelques courses pour compléter le repas de ce soir et avoir de quoi manger pour notre randonnée de demain.

C’est dur de voir des Breezers sous cadenas, mais après la très grosse épreuve du jour, nous sommes chargés pour supporter ça.​

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Et c’est sur les coups de 19h30 que nous rentrons, pas les plus reposés, à l’appart’. Grasse mat’ demain, hein ? Ce sera en plus la dernière possible du trip.​
 
Eh ben... sacrée visite ! J'ai beaucoup comparé ton TR à ma visite qui s'est déroulée le 11/06, donc un peu plus d'un mois après votre passage. Il y a tellement de choses à dire que je ne sais pas par où commencer 😂

Déjà je n'ai pas vraiment aimé le parc : il y a pas mal de choix et de diversités en attractions comme tu le dis, mais il n'y a rien qui sort du lot (peut-être le raft qui m'avait bien mouillé s'en sort avec les honneurs). Comme toi, j'avais des avis négatifs sur ThunderCoaster qui est infâme, Speed Monster qui est mou (à part peut-être le Norvegian Loop), etc... il n'y a aucune attraction que j'ai réellement aimé !

Concernant Thor's Hammer, le dark-ride est relativement sympa, mais les écrans 3D sont dégueulasses, ce qui gâche complètement l'expérience. Et pour Storm, le parcours est fun, c'est puissant, mais les vibrations étaient déjà affreuses alors qu'il n'avait ouvert que deux semaines auparavant ! 😵‍💫

La nourriture était assez bonne (j'ai pris une pizza à côté niveau du SuperSplash) et le merch quasiment inexistant. Le parc lui, est très sale, j'ai eu aussi cette impression en voyant tous ces innombrables déchets par terre, c'était presque terrifiant !

On a aussi utilisé les transports en commun et n'avons pas eu beaucoup de soucis ou d'attente, même pour le retour.

Cependant, ce qui m'a le plus surpris dans ton TR, c'est ce comportement qui revient très souvent. On n'a pas eu beaucoup de soucis, sauf dans la file du rafting où tout un groupe voulait doubler tout le monde, et de plus, ce n'était pas des Norvégiens ! Ça avait aussi chauffé avec un père de famille qui ne s'est pas laissé faire. Mais que ce soit à ce point-là je suis surpris, on a eu peut-être de la chance sur la fréquentation du jour.

Maintenant le point qui m'a le plus fâché durant ma visite... je n'ai jamais vu d'opérations aussi calamiteuses de toute ma vie (avant de visiter Six Flags Magic Mountain 🤡) ! Je te confirme donc que ce n'est pas parce que les équipes avaient besoin de se rôder, mais que c'est dans leur nature : ThunderCoaster et Storm étaient les pires attentes de la journée. Nous avons chronométré au Wooden : le train est resté 6'34" en gare ! Les employés étaient nonchalants, étaient aussi rapides qu'un escargot, ils n'en avaient rien à faire. Nous avions attendu 1h00. Et pour Storm, alors que la file faisait trois grands aller/retours, nous avions attendu 55 minutes, le tout sous un soleil de plomb et sans aucune ombre pour nous protéger ! C'était tout aussi catastrophique.

Du coup, comme vous, je ne garderai pas un grand souvenir de TusenFryd... 🙁

P.S. : le conteneur Gerstlauer était à la même place quand j'y étais !
 
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Réactions: Numérobis et Gwelan
Eh ben... sacrée visite ! J'ai beaucoup comparé ton TR à ma visite qui s'est déroulée le 11/06, donc un peu plus d'un mois après votre passage. Il y a tellement de choses à dire que je ne sais pas par où commencer 😂

Déjà je n'ai pas vraiment aimé le parc : il y a pas mal de choix et de diversités en attractions comme tu le dis, mais il n'y a rien qui sort du lot (peut-être le raft qui m'avait bien mouillé s'en sort avec les honneurs). Comme toi, j'avais des avis négatifs sur ThunderCoaster qui est infâme, Speed Monster qui est mou (à part peut-être le Norvegian Loop), etc... il n'y a aucune attraction que j'ai réellement aimé !

Concernant Thor's Hammer, le dark-ride est relativement sympa, mais les écrans 3D sont dégueulasses, ce qui gâche complètement l'expérience. Et pour Storm, le parcours est fun, c'est puissant, mais les vibrations étaient déjà affreuses alors qu'il n'avait ouvert que deux semaines auparavant ! 😵‍💫

La nourriture était assez bonne (j'ai pris une pizza à côté niveau du SuperSplash) et le merch quasiment inexistant. Le parc lui, est très sale, j'ai eu aussi cette impression en voyant tous ces innombrables déchets par terre, c'était presque terrifiant !

On a aussi utilisé les transports en commun et n'avons pas eu beaucoup de soucis ou d'attente, même pour le retour.

Cependant, ce qui m'a le plus surpris dans ton TR, c'est ce comportement qui revient très souvent. On n'a pas eu beaucoup de soucis, sauf dans la file du rafting où tout un groupe voulait doubler tout le monde, et de plus, ce n'était pas des Norvégiens ! Ça avait aussi chauffé avec un père de famille qui ne s'est pas laissé faire. Mais que ce soit à ce point-là je suis surpris, on a eu peut-être de la chance sur la fréquentation du jour.

Maintenant le point qui m'a le plus fâché durant ma visite... je n'ai jamais vu d'opérations aussi calamiteuses de toute ma vie (avant de visiter Six Flags Magic Mountain 🤡) ! Je te confirme donc que ce n'est pas parce que les équipes avaient besoin de se rôder, mais que c'est dans leur nature : ThunderCoaster et Storm étaient les pires attentes de la journée. Nous avons chronométré au Wooden : le train est resté 6'34" en gare ! Les employés étaient nonchalants, étaient aussi rapides qu'un escargot, ils n'en avaient rien à faire. Nous avions attendu 1h00. Et pour Storm, alors que la file faisait trois grands aller/retours, nous avions attendu 55 minutes, le tout sous un soleil de plomb et sans aucune ombre pour nous protéger ! C'était tout aussi catastrophique.

Du coup, comme vous, je ne garderai pas un grand souvenir de TusenFryd... 🙁

P.S. : le conteneur Gerstlauer était à la même place quand j'y étais !

Ça me rassure qu'on ait le même avis ! Sauf pour le comportement où l'on a du tomber sur le mauvais jour, un mauvais alignement de la lune probablement 🌚

Quoi qu'il en soit, ça été beaucoup plus calme le lendemain, où on est allé randonner au nord de la capitale !
 
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Réactions: ArthurG'Parkfan

Randonnée Osloïte – 8 mai 2023



Ville ? Ok. Parc ? Ok. Randonnée ? Oh que oui ! Mais randonnée quand on se lèvera : techniquement, c’est notre dernière grasse mat’ des vacances 😦 7h45, bon, ce sera toujours 4h plus tard que le prochain réveil ! Petit dej’ composé de grosses poignées de myrtilles, de thé et de chocolat, on compose les sandwiches pour ce midi. Équipée de ma belle salopette de ski, nous ne tardons pas à rejoindre à 5 minutes à pattes l’arrêt du bus n°54, direction le nord d’Oslo et le terminus Kjelsås stasjon. il faut compter environ 45 min de transports, ce qui complète la visite de la ville.​

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On descend au terminus, à coté d’une école. C’est le moment de sortir l’appli (AllTrail) pour trouver le point de départ de la randonnée. Ce chemin est en partie créé par les randonneurs eux-mêmes, mélangé au chemin déjà indiqué par le tracé de base ; ce n’est pas facile de s’y retrouver mais on composera à défaut notre propre tracé. On commence au barrage et décidons de marche dans le sens des aiguilles d’une montre, bien que l’appli préconise de faire le sens contraire (ça commence bien déjà eheh). La rando est en partie « « autour » » d’un lac et d’une longueur d’une vingtaine de kilomètres.

Le début de la randonnée se fait à travers un petit parc longeant une rivière et un quartier résidentiel, rien de bien bucolique pour le moment, on a déjà du mal a suivre le tracé indiqué, mi-indiqué, mi-crée, mi-perso.

A force de marcher, on commence à avoir bien chaud et à arriver enfin en forêt, au bout de 3km de marche.​

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Ça monte modérément, c’est accessible pour tous. Les chemins sont très praticables : vélo, chevaux et même poussettes à gamins peuvent y aller.

Nous apercevons au loin ce fameux lac, qu’on « longe ». Ah oui, on le longe de loin, de bien loin même.​

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Tantôt sur des chemins réservés aux piétonniers, tantôt sur la route : ces parties là sont les moins agréables. On fait une première pause pour contempler la vue, manger quelques Toffifee et reprendre la route à notre manière : dans la forêt longeant la route. Nous croisons une église, pas ouverte. On continue le périple.

Les chemins se font de moins en moins visibles, on s’en fout, on coupe tout droit, jusqu’à croiser de la neige (plutôt de la glace pilée là) !! NON de la neige, et voilà : comment me rendre toute souriante (j’ai bien fait de prendre la combi de ski ahah) 🙂

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Le paysage devient de plus en plus agréable pour les yeux et l’esprit. Nous ne croisons plus personne (déjà qu’on ne croisait pas grand monde) jusqu’à atteindre la pointe de la rando (km : 10) où le petit lac est encore en partie gelé, de toute beauté !​

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J’ai remis le pull pour manger + digestion = baisse de température​

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On n’est pas bien là pour grailler ? Que si ! Dans ce silence presque parfait (à quelques chiens près).

Nous reprenons la rando en longeant la rivière ; tout aussi joli et apaisant d’entendre le courant.​

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Comme on veut rester en forêt plutôt de ce continuer sur route, on coupe à travers champ. On fait coucou au train qui passe et traversons la voie ferrée passons sous le pont en toute sécurité.

Nous rencontrons quelques obstacles sur le chemin, le dénivelé est un peu plus élevé.​

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On finit cette traversée forestière sur un chemin plus large, fait de nouveau pour les vélos / randonneurs / poussettes à gamins, on commence à recroiser un peu de population. Nous prenons également de l’altitude, ce qui nous permet d’avoir un vue panoramique sur le lac Maridaslvannet. Les nuages se sont plus présents, sans pour autant être menaçants.​

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Nous redescendons de cette colline et retrouvons le point de départ. C’est une bonne randonnée qui nous aura pris une bonne partie de la journée. Plutôt dubitatifs sur le début, le paysage et l’environnement deviennent de plus en plus joli et calme au fil des kilomètres. Si vous souhaitez faire cette randonnée, on recommande bien de faire le circuit dans le sens des aiguilles d’une montre (et, malheureusement, je ne retrouve plus le tracé exact sur Alltrail qu’on avait suivi pour vous le partager).

Nous reprenons le bus n°54 pour revenir au centre d’Oslo, nous faisons nos dernières courses, en nous offrant des BREEZERS (c’est bon ? On n’est plus dimanche, il est avant 20h ? On peut ??) ainsi que quelques conneries. Je me change pour remettre un pantalon plus classique et décide d’aller enfin voir cette boutique de DocMartens. Il y a la paire que je souhaite et, avec le taux de change, c’est même moins cher qu’en France. Mais avec tout ce qu’on a acheté, je crains qu’avec le poids des nouvelles chaussures ça ne le fasse pas. Je repartirai donc seulement avec les lacets blancs et du spray pour cuir vernis. Ou comment se faire mal pour rien.

On finit les dernières pâtes et morceaux de pain de mie et ne nous tardons pas à aller dormir, le réveil est à 3h / 3h05 / 3h10 / 3h15 / 3h20 demain… 😔
 
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Réactions: JuRhu

Parc Astérix – 9 mai 2023


Par Toutatis, vous êtes maintenant dans l’avion, oui, de retour en France

2h48, … mais, mais ! Cette heure me dit quelque chose… Ah ! Le même horaire de réveil naturel que pour le départ pour le Danemark. Sauf que là, c’est le retour en France… Inutile de se rendormir, je coupe les 5 réveils programmés, Antoine se réveille également tout seul. On finit tous les restes possibles avant de boucler les valises, et ce qui ne sera pas mangé rentrera avec nous en France.

On n’a même pas de quoi passer un léger coup de balai dans cet appart’, tant pis, ce n’est plus notre problème. Je regarde les prévisions de notre train, il est toujours prévu et à l’heure, on va se méfier jusqu’à la dernière minute, on ne sait jamais si on doit dégainer l’option taxi ou bus 💸

Il est l’heure de partir de cet appart’, sans regret. On vérifie trois fois avant de fermer la porte car nous devons laisser le badge de la porte dans l’appart’. Au moindre oubli, c’est mort. On est dehors, c’est calme, on a toutes nos affaires. Les oiseaux sont déjà debout et on devine les premiers rayons du soleil. Le tout à 3h45.

3h57. Devant la gare, pour le coup on a pas mal d’avance mais on voulait être vraiment prévoyant. Déjà qu’on arrive en heure théorique à l’aéroport moins d’1h20 avant le décollage, au moindre pet et c’est fini.
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Une gare déserte, mais bien ouverte. On va sur le quai 10, quai réservé aux trains FlytoGet. On se trouve un banc et y patiente quelques 40 minutes.
Les autres voyageurs arrivent par vague, le train a 5 minutes de retard, pas trop grave mais il est déjà pas mal complet. A bord du train, nous avons la possibilité d’imprimer les étiquettes pour les bagages en soute, c’est toujours quelques minutes de gagner.

5h10, on débarque à l’aéroport, le contrôle des billets se fait à la sortie du train, où tous les voyageurs doivent scanner leur billet aux portiques. Ça créé un beau bouchon mais Antoine a pris le bon portillon.

On fonce aux dépose bagages autonomes (y a que ça de toutes façons), je pèse la valise et … 16kg. Putain, j’aurais pu acheter mes DocMartens. Oui c’est la première chose que je me suis dit. C’est quoi ce calibrage de balance ?! Comment ma valise peut-elle être plus légère après 8 jours de voyage et des souvenirs et de la bouffe accumulés dedans ? Maintenant, place à la réflexion, celle utile. Je me déleste de tous ces draps lourds, Antoine vide ce qu’il peut pour alléger son sac à dos. La valise atteint un maigre 20 kg.

A cette heure là, le contrôle est rapide. On cherche la porte d’embarquement. L’avion est déjà là.​

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En attendant, on se prend des Kanelbullars, gros et pas « trop cher » (à mentionner), 10,06 € les 4. Ces 6 cts après les 10 € me valent des frais de 1,50 € avec ma carte habituelle (car pas de frais de change en dessous de 10 € 🙃 ) // Je n’ai plus que 30 cts littéralement sur ma carte N26.

L’embarquement ne tarde pas venir, à l’heure, les bagages sont mis en soute, je vois ma valise, au moins elle est dedans eheh.

Bien installés, on nous informe qu’il y a du Wifi dans l’avion. Une première pour tester ! Est-ce que ça marche vraiment bien ? Seule l’utilisation des messageries instantanées est gratuite, sinon c’est 5 € pour l’ensemble du voyage. Je me connecte sur le Wifi, un peu galère à bien s’y connecter mais ça se connecte rapidement. On peut même savoir à combien de km/h on vole, à quelle altitude et dans combien de temps on atterit. Le vol décolle, nous passons au dessus d’Oslo, c’est le moment de tester : et ça fonctionne ! Par contre mes photos sont assez nulles car j’ai mal choisi les places : pile sur l’aile de l’avion…

Au revoir la Norvège, on te quitte sous un beau soleil, qu’on ne reverra pas en France aujourd’hui, ça on le sait.

Et puis petit dodo, ce n’est juste que la première partie d’une longue journée qui nous attend.​

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Pour la collation du matin, on a le droit à deux madeleines et une boisson chaude. Où est le pain au chocolat ? 🙁

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C’est de bonne guerre

On atterit à l’heure, sous une pluie battante, la déprime. Pourtant on ne devrait pas être déprimés, on va au PA tester Toutatis dans une heure quand même, accompagnés par Laurent et Amadou. On récupère très vite ma valise car elle est la 2ème à sortir du tapis 😄

On attend la navette du parking, qui met pas mal de temps à arriver… Je préviens Laurent qu’on ne sera pas au parc pour 10h… on se les pèle, j’aurais du mettre ma combi de ski ahahahahahah 🥲

La navette vient nous récupérer, elle est complète. Le gars est très gentil et a une assez bonne conduite, ça change du parking de l’année dernière. On récupère rapidement la voiture d’Antoine… qui ne veut pas démarrer. Pas d’accélération. Ah ouais, bon bah comme d’hab’, retour de vacances de merde. Oui, on sait elles ne sont pas tout à fait terminée, on voudrait quand même rider Toutatis et voir les potos malgré la pluie.

Après plus de 20 min de manipulation, de branchage, de débranchage de batterie, elle redémarre. Antoine roule doucement mais sûrement jusqu’au parc. Direction le parking des hôtels, puis 15 min de marche pour rejoindre l’entrée du parc.

Déjà qu’on savait qu’en semaine hors vacances scolaires il allait y avoir personne mais avec cette pluie, c’est sûr à 100 %.

On retrouve Laurent et Amadou, retranchés dans une boutique souvenirs à l’entrée du parc et on ne traîne pas à aller tester Toutatis.​

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La zone Festival Toutatis est toute mimi, regorge de détails et ne déroge pas à l’humour gaulois mais la pluie empêche d’en profiter pleinement. On cherche plus à aller s’abriter.

On va dans la file d’attente de Toutatis, l’herbe a déjà bien poussée, ça fait plus naturel. Il y a une dizaine de minutes d’attente. Un opérateur est là, en plein milieu de la file, pour rappeler les règles de sécurité, (objets, lunettes, casiers etc.) puis on peut enfin aller à l’abri. A l’intérieur, de très beaux décors également, et un choix des rangs : premier, milieu ou bien dernier. On prend le 1er rang. Allez, pour un premier tour sur une montagne russe dont tu n’as même pas vu une on-ride, ça va être une belle découverte à faire les yeux fermées ! Il est très facile de se laisser de la marge 😎

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Tu sais que ça va fouetter la gueule ? Oui, on mettra la capuche devant les yeux !

Le train quitte la gare, nous sommes déjà agressés par la pluie, pas d’autre choix que de tenir les capuches devant les yeux. Nous sommes rapidement propulsés pour quitter la cuvette, passer le cutback et l’enchaînement des bunnys hops inclinés vers l’extérieur. Ça fait déjà travailler les cuisses, j’aime ça !

Nous sommes maintenant lancés sur le launch, la première propulsion est un poil plus puissante que la vitesse à laquelle nous sommes déjà. J’aimerais tellement lever les bras mais les capuches, avec la vitesse, ne tiennent pas en place. Le ravalement de façade aqueux n’est pas des plus agréable.

Le train, naturellement, ne passe pas le top hat. Le launch en arrière est déjà plus poussif. On se fait bien soulever par contre, assez impressionnant. La montée sur la flèche ne procure finalement pas grand floatting, mais offre une belle vue sur l’ensemble de la zone si on « lève la tête ». Je lève les bras, aussi, c’est trop tentant.​

Le troisième launch a plus de gueule. Bon, je regrette d’avoir levé les bras, avec ce launch qui nous fait rasseoir puis soulever puis rasseoir dans notre siège, je n’arrive pas à remettre mes capuches correctement. Zut ! Je vais terminer ce ride avec les bras devant mon visage. Ralentissement au sommet du top hat, avant de reprendre la vitesse nécessaire pour enchaîner les deux virages avant le Zero-G-Stall, moins planant que sur les RMC. S’en suit un très bon camel-back, qui promet d’être plus intense au fil des heures. Camel back pris sur le côté, helix vers la gauche qui s’enchaîne dans une parfaite continuité avec le barrel roll. Direction la gare mais non sans être frappée sur les cuisses par les trois bunny hops pet-secs juste avant les freins finaux.

Whaou… vu que j’ai ridé la presque totalité les yeux fermés, j’ai bien ridé Toutatis ? 😃 Alors, je n’ai pas été totalement conquise par ce premier tour (pluie torrentielle te fouettant la gueule oblige) mais 100 % sûre qu’il faut laisser chauffer Toutatis pour réveiller complètement son potentiel.

On passe par la boutique souvenirs : sacrées têtes sur la photo, on voit de la souffrance et de la défense contre la pluie. Globalement, il y a beaucoup de choix pour ramener un souvenir de Toutatis mais rien ne saute aux yeux.

Cela ne nous empêche pas de refaire directement un deuxième tour, on va cette fois-ci au last, je pourrais enfin ouvrir les yeux 😜

Aaaah, c’est quand même mieux les yeux ouverts ; et rien que le changement de rangée change quelques aspects sur le ride : il est plus puissant à l’arrière !

On va le laisser chauffer un peu, qu’est-ce qu’on pourrait faire ? Les gars optent pour un tour de Pégase Express. Je les laisse, je n’ai pas spécialement envie, je vais aller me réchauffer sous un sèche main. Si j’en trouve un ancien. Et dire qu’hier, je faisais de la rando en débardeur à Oslo…

Après une vingtaine de petites minutes, les gars ont fini leur tour. La pluie est toujours présente. Le froid aussi.

On se dirige vers T2Z, histoire de bien se tasser la colonne vertébrale. Pas d’attente pour la torture, on va au premier rang avec Laurent, histoire de. Et bien ça ne va pas en s’arrangeant, c’est un mix entre le rire « ooh c’est euh, pas drôle « , et le rire nerveux de douleur, du tabassement. Le son bien assourdissant du tunnel n’a toujours pas été abaissé, obligée de mettre les mains sur les oreilles pour ne pas devenir sourde. Seul un concert de Perturbator en intérieur sans bouchons d’oreilles est plus violent.

Tout ça pour vous dire que c’était nul et non avenu.

On retourne près de Toutatis non pas pour le rider de nouveau sous la pluie mais pour manger des burgers. Seuls quelques clients attendent mais le service est lent. Le plus embêtant dans tout ça, c’est que très peu de places ont un abris, et sont bien évidemment prises. On se cale à côté d’autres visiteurs sous une espèce de roulotte pas si étanche que ça. Le burger se mange bien (je teste le vegan) mais ça ne vaut pas les 18 boules.

C’est le moment opportun pour chopper le +1 sur Discobelix – pas sûre que ce soit tip top juste après manger, on verra. 1 tour d’attente, ça permet de voir la difficulté du bousin à passer la bosse : 8 allers-retours en U avant de la passer – activant au passage les effets des flammes – puis deux allers-retours et voilà fini. Je pense que la pluie n’aide pas ; faudrait pas que ça vienne à roll-back 🙄 Sinon une fois à bord, le plateau ne tourne pas trop vite, pas de gerbe à venir. Juste un +1.

Personne non plus à Oziris, au dernier rang. Le soucis des inverted, quand il pleut, c’est une double douche : on se prend toute la flotte des rails. Sinon, il est toujours aussi bon : quelques vibrations mais qui ne gênent en rien la puissance et le dynamisme du parcours. Les gars s’offrent un second tour, je passe.

Jérôme, un collègue de Laurent arrive et, pour s’échauffer, va faire Goudurix en solo, seul dans le dernier wagon. Kel fou.

On retourne sur Toutatis, où on y reste une bonne partie de l’après-midi, à faire des tours vers l’arrière du train, il en devient de plus en plus bon au fil des heures : les bosses du launch deviennent plus claquantes, le Zero-G-Stall est passé plus rapidement mais en est plus planant, le camel-back devient éjector, le tout dans une vitesse tout aussi fluide qu’à froid. Ça n’est pas de tout repos de le rider mais quel ride !

Et vu que la pluie s’arrête, c’est le moment de la photo avec le 200 d’Antoine ! Bravo ! 🥳

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Pendant qu’Amadou, Antoine et Jérôme font tours sur tours, nous faisons quelques photos (bien pourries) de la zone avec Laurent.​

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Nous faisons une pause dans les sombres rues de Paris, pour manger et boire un truc de chaud. Pareil, quelques clampins à vouloir manger mais les opérateurs sont leeeeents. C’est un concours de paresseux ?

Puis retour sur Toutatis, un nombre de rides total de 5 pour moi, bien suffisant !

Les gars rident jusqu’à plus soif, où plutôt jusqu’à la fermeture du parc, parce que quand on est résistant, on enchaîne jusqu’à ce qu’on vous mette un coup de pied au cul pour dégager.​

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18h, le parc ferme, tout le monde dehors ; le soleil revient d’une telle puissance qu’on en est réfléchissant sur la photo. Météo de merde ?​

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Conclusion sur le Parc Astérix et Toutatis :

Le parc reste toujours agréable à visiter, en mettant la pluie de côté. Certaines zones restent à rénover (la rue de Paris notamment) car elle fait bien tache avec les zones récentes égyptienne (bon 11 ans mais voilà) et le Festival Toutatis ouvert cette année. Autant les attractions débitent bien (les employés sont cependant un peu brut dans leur manière de s’exprimer face aux clients, je pense que si je m’adresserais de la sorte à mes clients, pas sûre que je sois encore en poste…), autant la restauration est à revoir en profondeur. Comment peut-on attendre presque 20 minutes pour un burger préchauffé alors qu’il n’y a quasi personne ? Comment peut-on attente 20 minutes pour nous servir de l’eau chaude et trois gaufres décongelées ?

Parlons de Toutatis. Un excellent ajout. Un poil mou le matin mais passé midi, sa folie se révèle. Tous les éléments sont biens calculés, il n’y a rien à jeter. Le triple launch, avec ses bunny hops, a son intérêt (pour une fois !), le Zero-G-stall, indémodable inversion maintenant, ses virages en vague et camel back en éjector. Son environnement naturel, boisé et d’herbes, lui suffit amplement. La zone, soignée de fond en comble, ornée d’humour gaulois bien dosé, est une réussite ! Peut-être prévoir plus de places à l’abri pour le nouvel restaurant car, en cas de pluie, c’est bien galère…​

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Nous retournons sur le parking des hôtels en passant par l’entrée spécifique des hôtels puis c’est le moment des au revoir avec Antoine qui repart dans sa campagne normande, merci beaucoup pour le trip ! On se revoit prochainement 😛

Je m’en vais de mon côté chez Laurent, pour une dernière soirée avant de repartir chez moi le lendemain ☹️


FIN – c’est quand on repart ?
 
C’est dingue de se dire qu’on a eu beaucoup plus chaud en étant en Norvège quand France ! 😅
Rendez-vous pour le prochain TR qui risque d’être très long !!! 😚👌
 
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Réactions: Røyk