Tusenfryd – 7 mai 2023
Oooh c’est chauuud oh Oh Oh oh Oh
Nouvelle journée, nouveau parc ! Mais sans sa nouveauté 2023… Eh oui, Storm – The Dragon Legend le nouvel Inverted Gerstlauer a pris quelques semaines de retard et donc nous passe sous le nez. C’est comme ça, c’est le jeu ma pauv’ Lucette
Aller chercher les nouveautés à quelques jours seulement après leurs supposées ouvertures comporte des risques. Parlez-en à votre médecin. Le forum & Discord donc.
8h, un réveil sans bousculade, tranquille et sous les meilleurs auspices car le temps est magnifique
Mais cela ne veut pas dire qu’il fera chaud pour autant, et puis merde quoi ! Je ne l’ai pas prise pour rien. Je visiterai Tusenfryd en combi de ski. J’enfile la salopette et le blouson rembourré et… euh bah non le blouson va rester à l’appart’. Je vais juste prendre le manteau classique.
C’est sur les coups de 9h que nous prenons le chemin de la gare routière, à 10 petites minutes à pied. Rajouter 5 min pour trouver la plateforme B3 et vous êtes bons. Nous croisons sans déranger le couple qui était avec nous dans le taxi de l’aéroport. La ville est petite.
Le bus 505 est de couleur verte, et précise bien « Tusenfryd » sur le devant. Bref, impossible de se tromper. Le trajet dure une quarantaine de minutes. Biens installés dans le bus, nous sommes peu nombreux, que des jeunes, calmes. Qu’ils sont respectueux ces norvégiens. Nous allons pouvoir savourer le trajet ; une partie se fait en longeant le
Bunnefjorden, paysage très reposant visuellement.
10h, les jeunes commencent à s’exciter, on arrive dans moins de 2 min d’après le tracé en live dans le bus. Nous voyons l’entrée, perchée en hauteur sur la colline. Il faut avoir de bonnes jambes rien que pour atteindre le parc !
Il y a déjà deux belles files de formées ; en même temps, vu la météo et cette… chaleur grrrr. Oui, je crève de chaud
Je fais sauter le manteau pour ne rester uniquement qu’en salopette.
Oui, comme ça, exactement.
Direction les caisses pour acheter les places. On a une belle réduction dessus par je ne sais quel miracle (qui s’appelle l’ECC) ainsi que deux entrées offertes suite à la non-ouverture de The Storm, valable jusqu’au 30 juin 2023. Ça nous fait une belle jambe en tant que non-résident du pays. Vous nous offrez le billet d’avion avec ?
Peu avant 10h30, les grilles s’ouvrent, les employés scannent les tickets, nous prenons ces fameux escalators passant entre le Norwegian Loop de Speed.
Le fameux escalator du parc. Enfin nous le gravissons. Ou plutôt c’est lui qui nous hisse.
347. Mon CC actuel. Ce qui veut dire le 350 aujourd’hui !
C’est décidé, ce sera sur le 1er SBF au monde ! En attendant, il faut rajouter un +2 au panier.
Au regard du plan, le parc m’a l’air d’être bien fourni en attractions, on va bien s’occuper aujourd’hui. 7 crédits au total, sans compter The Storm. Erk.
On commence par la nouveauté 2022, HuriHuri, un spinning Zamperla… qui n’a pas commencé son tour de chauffe. Qu’est-ce que font les employés ? Peut-être que l’attraction n’ouvre qu’à 11h ? Non, c’est bien écrit 10h30, et ThunderCoaster roule déjà !
Quelle belle bosse. Airtime en vue ?
Quelques familles sont déjà postées sur le devant, on va attendre derrière elles ; non sans compter sur celles qui (essaient de) passe(r)nt sur les côtés…
On nous ouvre la file vers 10h40, la montagne russe a à peine commencé ses tours. On sent déjà la gestion un feu foireuse. Allez, c’est le troisième jour d’ouverture de l’année, les jeunes équipes ne sont pas encore rodées.
Autre point incompréhensible : les portillons de part et d’autres du quai sont… manuels. Quelle perte de temps ! Et bien casse dos pour les deux employées obligées de se pencher pour verrouiller et déverrouiller les verrous.
On va fermer les yeux sur les fondations brutes
Au fond sur la gauche, les fameux portillons en bois manuels.
Pratiquement 30 minutes d’attente pour un spinning pour gamins dont on était parmi les premiers dans la file, ça s’annonce rude pour les opérations. Ça va qu’il fait beau et chaud.
Et ton avis dessus alors ? Bah c’est un spinning quoi, rien de transcendant.
On ne perd pas de temps et allons voir ce que donne le wooden Vekoma, ThunderCoaster.
Les gamins et ados grouillent de partout ; à peine qu’on est rentrés dans la file que ça nous double, et ça nous bouscule sans la moindre excuse. Mon niveau de non-patience a décollé avec autant de puissance délivrée pour le décollage d’une fusée. La prochaine qui me double ET me bouscule va m’entendre. Doubler, c’est une chose qui m’agace. Doubler ET bousculer, c’est du foutage de gueule.
Il suffisait d’attendre 3,50 secondes pour qu’une ado en doudoune rose vienne de commettre l’erreur de sa journée.
Je le choppe par le bras et la tire vers moi. Tout en la regardant bien droit dans les yeux, je lui demande dans un anglais parfaitement compréhensible « Qu’est-ce que tu fais ? ». Son regard remplit de détresse ne lui fait pas pour autant perdre sa langue de Shakespeare, tellement ancré chez eux. « Je rejoins des amis ». « Ouais mais tu es en train de me doubler ET de me bousculer en fait, donc tu les rejoindras plus tard ». Elle et tous les autres derrière ne peuvent plus passer, Antoine et moi-même formant un petit mur humain, mais tous poussent quand même.
Incroyable, même en Espagne et en Pologne je n’ai pas vu de bousculade quand ça doublait.
On arrive sur le quai, pas d’attente, une gare sommaire et des portillons qui ne sont même pas alignés avec les wagons. On se doute très rapidement que les trains sont plus récents que l’installation de la gare. Des super trains Timberliner. Oh gosh
On opte pour le premier rang et laissons un peu de marge dans ces assises pas confortables, quitte à anticiper à souffrir. Pour avoir fait Loup-Garou à WB, ce n’était pas fameux du tout.
Directement le lift au départ de la gare, on prend une trentaine de mètres de hauteur avant d’attaquer une drop à la Troy, qui nous fait ballotter dans tous les sens, désagréablement. Le fameux camel back, vu en photo, nous fait bien décoller, faut le dire, mais c’est en partie gâchée toujours par ces secousses. On plonge dans un tunnel qui débouche sur un long virage vers la droite, qui s’empire sur les vibrations. Terrible. Les bunnys hops du parcours ne nous font même pas soulever, les virages sont tous de longs moments où on veut que ça s’arrête. Le confort est catastrophique. Et c’est que ça dure. Bigre. Et le freinage, bien pète-côtes. Conclusion de ce ride : mettez-nous un retrack RMC et on n’en parle plus !
Autre point intermédiaire : 349. Allez, on va rider Den aller minste !
Qui n’ouvre qu’à 11h30. 15 minutes à attendre. On prend la photo souvenir un peu en avance, mais le programme ne changera pas : je ferai mon 350 sur cette bouse.
Dans l’attente, on retourne du côté de Storm. Ça nous fait bien marcher et comme tout le parc est vallonné, travailler les cuisses et les fesses. Même le dimanche les employés font les tests dessus. Quoi de plus frustrant, que d’être si proche et inaccessible ?
On peut faire mannequins version réel si vous avez besoin
La zone de l’entrée et de la boutique est encore barricadée. C’est à travers les grillages que l’on ne peut que constater qu’il y a un peu de retard quand même…
On a jusqu’à 18h pour espérer un méga soft opening mais on rêve je sais, on a déjà un temps parfait, on ne va pas non plus plaindre (un petit peu, quand même, si ?). ADO DE MES COUILLES
Bref, on part se promener pour visiter le reste du parc, certaines parties sont plus calmes, il suffit de ne pas ouvrir les attractions et voilà.
Ce super Junior Vekoma n’ouvre qu’à 13h, on repassera !
Petite attraction en libre service
De retour dans une zone plus vivante,
Den aller minste a ouvert, à peine trois tours d’attente, non sans pour nous déplaire ! Ni sans faire rire l’opératrice
Crédit exceptionnel pour un pallier !
4 tours offerts par l’opératrice pour immortaliser ce moment. Que dire de plus ?
On passe du kiddie au thrill avec Speed Monster. Nous traversons une bonne partie du parc, passant devant Loopen, qu’on fera plus tard.
Et nous voilà devant Speed Monster. Devant son arche simpliste. Mais que se cache-t-il derrière cette arche ?
Une heure d’attente. Oui. Une file d’attente qui patine. Y a plus qu’à patienter. Et à constater la saleté qui traîne dans la file et sur les côtés (arbustes, filets de sécurité) et l’incivilité des norvégiens. Ça se double et redouble, à en faire pâlir les espagnols et polonais. Désolant. Et personne ne dit rien. Ça donne envie de faire des petits croches-pieds discrets. C’est si tentant. On ne dira rien sur les pannes, combien de fois les trains ont du être lancés à vide ?
Ça va que j’aime bien regarder les corskcrews, les sapins et les cailloux pour patienter.
On arrive tant bien que mal à s’engouffrer pour le premier rang, toujours avec cette gestion des files douteuse.
Qu’est-ce que ça donne alors ?? Rebelote pour les harnais guillotines et le launch à câble. Le train quitte la gare, s’immobilise quelques mètres plus loin puis après le bruit de voitures de courses, le train est propulsé vers le Norwegian Loop, mollement. A ouais, tout ça pour ça ? L’inversion passe bien et est bien dosée en force. On débouche sur un loooooong virage sur la gauche puis un camel back repassant dans le Norwegian Loop qui n’a de nom que sa forme mais pas sa force. La montagne russe nous propose pour la suite deux EGF turn, un copié collé de la forme et de la mollesse, comme ça pas de jaloux. Pour le dessert, un corskcrew pas trop baffant et pour le digestif, un virage vers la gauche et voàla.
Nous somme sassez mitigés sur Speed Monster, c’est quand même mou, mais l’ensemble passe bien. Si on met de côté la gestion nulachié
La photo on-ride est prise pendant le launch, mais l’angle de prise fait que l’un de nous deux est quasi tout le temps masqué dès que les bras sont levés.
Il est déjà 13h, on fait notre pause repas dans la zone du water coaster, il y a des tables de pique nique à disposition. Cette zone est également thématisée sur les vikings. Sauf leur chiottes.
Et on repasse devant le Zamperla. Et c’est eux qui retracke TTD ? Snif.
Sandwich pour ce midi. On verra si on se prend un goûter dans le parc mais au vu des prix, c’est si seulement ça vaut vraiment le coût ! Pas d’ombre de disponible, on est en plein cagnard. Chopper des coups de soleil en Norvège, cadeau gratuit.
SuperSplash sera notre attraction pour digérer, à défaut d’avoir Thor’s Hammer, le DRI sous terre, fermé pour cause de maintenance. Même si on n’aurait de toute façon rien compris à leur charabia norvégien.
20 minutes d’attente, même si le débit n’est toujours pas le plus optimisé, ça essaie au moins de remplir les barques.
CONTENEUR GERSTLAUER EN VUE !
Est-ce qu’on pourra s’y approcher ? Il me semble que oui puisqu’on y voit des visiteurs se promener sans soucis dans cette zone. On y reviendra plus tard…
On s’installe au milieu de l’embarcation, à peine trempée. Bon, déjà, ça veut tout dire. On prend de la hauteur, effectuons un bunny hop en creux puis un demi-tour pour attaquer la drop, quelques guiliguili dans le ventre mais pas plus, non, il ne faudrait pas que ça soit sensationnel. La vague part des deux côtés, et nous, sommes protégés. Retour en gare.
Ça a le mérite de faire un +1.
On enchaîne avec le raft,
Ragnarok, 15 petites minutes d’attente. C’est comme les ragnagna, mais version Norvège. Et si je renommais Dame Nature Ragnarøyk ? Pardon je m’égare. La première partie est bien rythmée et thématisée : tunnels, décors, cascades, tourbillon, descente. On s’attend à être bien surpris et mouillés ! La forme de la bouée fait que les vagues s’engouffrent de l’intérieur et sur les côtés. La seconde partie est plus tranquille. Le manque de budget fait que tout décors a disparu.
On repasse devant le(s) WC. Le parc a installé cette année une passerelle qui permet d’être très proche de la vague lors de l’arrivée du bateau. Beaucoup de gamins s’amusent à aller dessus.
Et paf, ça fait une blondasse habillée à oilpé.
Nous quittons la zone, il n’y a plus rien à faire, ni à voir. On retourne dans la zone Western qui a pris vie. Et, mais, que vois-je ? Toi aussi Antoine, tu verrais double ? DEUX TRAINS sur
Western-Expressen Mais les débits seront plus qu’optimisés sur ce si petit parcours !! Je n’ai pas de photos des deux trains mais je vous le jure !
Évidemment que non, c’est totalement inutile comme vous pouvez vous en douter, car deux trains sur un si petit parcours ça n’a pas grand intérêt ; de deux, la file est gérée comme de la merde : le train quitte la gare et au lieu de faire entrer les gens sur le quai, on attend que l’autre entre, que les passagers descendent, ensuite seulement on invite les autres visiteurs à aller devant les portiques pour ensuite les faire monter. Vous vous imaginez bien que l’autre train attend déjà depuis trois plombs sur les freins finaux
Tout ça pour un Junior Vekoma vu et revu pour nous, mais qui glisse comme la savonnette qui tombe dans une douche. C’est toujours du confort de pris.
Vu qu’on avait déjà déambulé dans la zone Western le matin, on ne reste pas et repartons sur
Loopen, dont la file n’a pas désemplie depuis ce matin. C’est que cet autre Vekoma, présent depuis l’ouverture du parc en… 1988 ! Il doit aussi bien passer que son petit cousin ! Et ce qui ne passera pas c’est encore un ado qui veut rejoindre ses potes. NON TU NE PASSERAS PAS MERDE. Demi-tour pour lui, … qui passe par un autre endroit. Sans oublier de me faire un pied de nez. C’est ça, si ça t’amuse…
Loopen donc. Même gestion que sur son petit cousin. 0 pointé.
On ne tente pas un premier ou un dernier rang, pas grand intérêt sur ce type de montagne russe, on s’attend malheureusement à se prendre des baffes au vu des harnais bien épais. Les harnais se déverrouillent manuellement d’ailleurs. Au pied de l’opé.
Le parcours, on ne peut plus classique, se compose : d’une drop en virage qui … passe, d’un loop qui cogne, d’un corskcrew qui transforme nos têtes en boules de flipper (pas autant que sur Goudurix cela dit) et le virage de retour n’en est pas mieux. 460m de ferraille à recycler (hors supports, trains et gare, voir conditions chez votre ferrailleur).
Ayant tous les crédits en poche (ouverts ce jour-ci je précise
), on décide de continuer notre balade dans le parc, car malgré l’incivilité incroyable des visiteurs, il fait tellement beau qu’on a envie de rester flâner dans le parc. Et puis il reste quand même quelques attractions à tester !
On s’engouffre dans
Eventyrstien, un parcours de trolls forestiers pour enfants, où des décors datant d’il y a au moins 20 ans et tombant dans la décrépitude la plus totale viendront émerveiller vos rêves.
Ce parcours aussi mériterait d’être nettoyé : entre les emballages de chips, les mouchoirs et les… capotes usagées ??!! Nan mais SERIEUSEMENT ??!! Mais bordel faites-pas ça là ! Et nettoyez après votre passage !
On sort du parcours car on préfère finalement revoir Storm tourner à vide. En espérant un miracle qui n’arrivera jamais.
On redescend un peu plus au centre du parc pour faire une pause goûter, combien coûte vos kanelbulle ? Seulement 4€00 ? Pour la taille et la cuisson qui, à l’œil, laisse déjà présager un cœur moelleux, on se laisser tenter !
Bon beh voilà, y a déjà plus rien, c’est excellent y a rien à redire
Le flume se situant juste à côté,
Ekom Nkam – Tømmerstupet, pour 15 minutes, on se laisse bercer dans la bûche.
(pas de photos).
Un parcours classique, un peu humide lors de la drop. La drop est surveillée par un opé. Et l’opé ne dit rien aux visiteurs campant au pied du flume ??? Ah, c’est une zone où on peut s’y promener. Je n’ai rien dit.
Les norvégiens laissent tellement traîner leurs déchets que je décide de ramasser un seau vide estampillé du logo du parc. Ça me fait un souvenir gratuit et la BA du jour
17h, il ne reste qu’une heure d’ouverture. Ayant fait toutes les attractions que l’on souhaitait (nous ne sommes pas laissée tentés par SpinSpider, le Frisbee Huss, trop peur d’être malades après), nous retournons sur
Speed Monster, dont l’attente n’a pas non plus diminué.
L’incivilité non plus n’a pas désemplie. Un groupe d’ado s’amuse à faire une sorte de pogo. Eh, on n’est pas en festival les gars, sinon je vais vous faire valser, vous n’allez rien comprendre. On a beau leur dire de se calmer, rien n’y fait…
Antoine remarque une femme qui mange un pot de glace : «
je te parie qu’elle va laisser son pot sur la rambarde » (rambarde qui passe au dessus du parcours pour info [même s’il y a un filet])
Pile dans l’mile Émile, la fille avance, elle laisse le pot traîner. Je prends les devants : je vais chercher le pot de glace, en passant devant les gens (du coup pour tester, effectivement ils n’en ont rien à carrer qu’on leur passe devant) puis atteint cette femme avec ses amis : «
Tiens tu as oublié quelques chose sur la rambarde » … «
et puis si tu n’en veux plus, tu as la poubelle à deux mètres ». Le tout en anglais évidemment. Je pense que ça lui a fait une douche froide de se prendre une réflexion de la sorte, ses amis sont bien hilares. Je reviens à ma place (et oui, on est tellement sympa qu’on ne double pas) et vois au loin qu’elle met le pot dans la poubelle. Bravo, tu mérites une médaille
De nouveau dans la gare, il faut maintenant se frayer un chemin pour le dernier rang. Encore un foutoir sans nom. On observe pour patienter la file d’attente, et regardons des gens doubler, encore et encore, mais un père de famille a décidé qu’il ne se laisserait pas faire. Le gars qui souhaite doubler n’a pas froid aux yeux, mais le père de famille est prêt à lui péter la gueule. On ne comprend rien à leur conversation mais on sent que ça fuse. Ah bah voilà, on croise enfin la première personne de la journée à ne pas se laisser faire.
C’est une épreuve pour arriver jusqu’au quai. Sans préciser les deux-trois pannes, comme ce matin, qu’il y a eu. Et sinon dans tous ça, on a le dernier rang. Yes ! Le launch toujours aussi mou mais dans l’ensemble, ça a chauffé un peu, ça passe toujours bien. Un camel back qui offre mieux que rien : un peu de floatting, des EGF turn un peu plus toniques.
Nous sortons de l’attraction, allons voir la photo onride que l’on achète pas. Nous nous posons quelques instants sur les gradins prendre quelques photos.
Eh oh, le gamin, mais qu’est-ce qu’il fout ? Il jette ses pelures de pastèque par terre, il y a une poubelle à trois pas de là. Si tes parents sont incapables de t’éduquer, je vais t’éduquer. Je ramasse tous ces déchets, m’approche de lui, lui prend son sac et lui mets tout dedans. Le referme et lui rends. Tiens.
Le gamin me lance des regards noirs, tout en s’éloignant de moi. Mais ses pelures sont toujours dans son sac. Merdeux va.
On s’approche des 18h, le parc va bientôt fermer. Antoine préfère descendre vers l’entrée du parc par le chemin au lieu de l’escalator. Je te suis !
Dans cette zone, les rails de Speed Monster sont très accessibles. Comme ça :
Antoine n’ose pas faire de tractions dessus, de peur de se salir les mains (ou de se prendre un dessous de train).
Quelle surprise également de croiser des chariots pour gamins. Seul moyen de les défaire : des couronnes norvégiennes. Mince, on n’a pas de monnaie norvégienne. Mais est-ce qu’une pièce de 5 cts. d’euros ferait l’affaire ?
OUI !
Après quelques tours d’amusements, une voix nous annonce qu’il faut quitter le parc, alors nous quittons le parc…
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Conclusion sur Tusenfryd :
Tusenfryd a le mérite d’être très facilement accessible pour toute personne n’était pas véhiculée. Ce point fort en devient également un point faible : le parc se transforme en garderie géante, où les enfants sont rois et où peu de visiteurs osent leur faire des remarques (ou, comme dit plus, s’en foutent juste). Des incivilités de la sorte, on est habitués à en voir en Espagne, en Pologne et même un peu en France, mais en Norvège et à haute dose, c’est ce qui nous négativement surpris.
Au delà de ça, le parc n’est pas le plus propre : des déchets à droite à gauche : dans les buissons, dans les allées, dans les espaces verts etc. Des déchets qui, tellement décolorés, ne peuvent pas être là depuis l’ouverture de la saison (c’est à dire la semaine avant notre venue).
Du point de vue de la gestion des files d’attente : on peut mettre ça sur le fait d’avoir des nouveaux employés et l’ouverture de la saison : c’est en cours de rodage mais pas sûrs qu’en haute saison les files d’attentes soient plus optimisées. J’ai l’impression que cette gestion est ancrée au fil des saisons et que si un responsable de la gestion ne met pas un coup de pied dans la fourmilière pour revoir tout ça, rien ne sera fait et ça restera hasardeux.
Concernant les attractions, elles sont variées et pour tout le monde. On jettera un voile sur le loupé de Storm et la maintenance de Thor’s Hammer. Les montagnes russes sont pour la plupart familiales. Les « thrills » (Speed Monster, Loopen et Thunder Coaster dans une moindre mesure), ne sont pas des plus sensationnelles : entre l’un mou du genou et les deux autres qui tabassent, on pouvait s’attendre à un peu plus qualitatif.
Côté nourriture, on a fait nos sandwiches donc le seul point que l’on peut juger sont les kanelbulles : vous pouvez y aller les yeux fermés. Oui, un coup de carte sans contact sur l’appareil et hop c’est dans l’estomac.
Donc, si vos n’avez jamais visité le parc et que vous êtes en vacances à Oslo, vous pouvez y faire un tour (ça mettra vos nerfs à rudes épreuves, un excellent exercice de self-control). Sinon, ne faites pas le détour juste pour le parc.
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… pour aller voir ce fameux conteneur Gerstlauer !
Alors, est-ce qu’il y a des roues qui traînent ? du matos ? Le tout usagés bien sûr, on ne veut rien « voler » qui mettrait encore plus en retard le chantier de Storm.
Non, pas grand chose à ramener en souvenir, juste des photos…
… et du scotch usagé Gerstlauer qui traîne par ci par là. Ça nettoie la nature en plus.
Nous revenons vers l’arrêt de bus, où il faut faire la queue car tous les gamins rentrent sur Oslo. Pas moins de vingt minutes avant le prochain bus. Impossible de monter dans le bus si on n’a pas de ticket valide, comme ça obligés d’être en règle. Nous montons les premiers et avons des places assises. Ça grouille de gamins encore excités par leur journée garderie. Allez, que 45 minutes à supporter.
De retour sur le centre-ville, nous apercevons une fête foraine. Comment ne nous l’avons pas remarqué dès ce matin ? Je checke CoasterCount : rien de mentionné. Peut-être la surprise du jour ? Nous y faisons un jour, juste pour pour constater qu’il n’y a pas de crédit à se mettre sous la dent
Avant de rentrer définitivement nous cloîtrer dans l’appart’, nous faisons quelques courses pour compléter le repas de ce soir et avoir de quoi manger pour notre randonnée de demain.
C’est dur de voir des Breezers sous cadenas, mais après la très grosse épreuve du jour, nous sommes chargés pour supporter ça.
Et c’est sur les coups de 19h30 que nous rentrons, pas les plus reposés, à l’appart’. Grasse mat’ demain, hein ? Ce sera en plus la dernière possible du trip.