Testé deux fois ce Vendredi. Entre 30 et 40min de queue.
(devinez avec qui j'étais)
La zone Arthur, même si elle ne correspond pas à mon gout personnel, est plutôt réussie, mais au final assez petite. Une fois l'effet nouveauté passé, cette zone ne constituera pas je pense un endroit marquant du parc.
De l'extérieur l'habillage du bâtiment n'est pas complètement satisfaisant : d'une part car le mur végétal tout neuf n'est pas encore assez touffu, mais cela va bien sûr normalement bien évolué avec le temps (de plus on imagine qu'à EP un mur végétal sera bien entretenu), et d'autres part parceque certains pans du bâtiments sont en taule apparente (verte, certes), notamment sur la droite de l'édifice, côté coaster extérieur.
Une fois dedans, rien à dire, plutôt séduit, de la bonne grosse théma comme EP arrive à faire quand ils sont motivés, bonne intégration de petits flat rides pour les petits, bons effets lumières, bonne ambiance, bonne intégration des rails d'Arthur et donc bonne interaction du public avec le passage des trains. Même les chiottes sont très bien, ce qui permet de souligner l'une des qualités d'EP niveau thema : l'intérieur des chiottes est toujours cohérent par rapport à la zone concernée, c'est rarement le cas dans les autres parcs. EP sont assez calés niveau chiottes, je tenais à rendre cet hommage à Roland car mine de rien c'est la preuve d'un soin particulier.
La file d'attente d'Arthur est assez correcte, pas trop oppressante, le système des casiers (gratuits et gérés via le code barre du billet d'entrée) est d'une simplicité redoutable. Quelques écrans nous présentent les personnages de l'univers d'Arthur, c'est sympa pour les gens comme moi qui ne les connaissent absolument pas. On verra ceci dit plus tard que cela ne suffit pas à comprendre le ride.
La zone de load est assez chouette, joli décor et ambiance, bon système de load bien géré par suffisamment d'opérateurs, trains sans arrêt, tapis roulant, ouverture et fermeture automatique des lapbars… Rien à dire.
Rien à dire sauf qu'un virage bien marqué à la sortie du load aurait empêché aux visiteurs de voir 4655 fois avant d'embarquer le premier effet vidéo du ride.
C'est cet effet vidéo qui est proposé avec une qualité médiocre, problème évoqué par Gaga juste avant moi. Personnellement, la qualité technique de la projection m'a moins interrogé que la réelle utilité de la vidéo en elle-même. On a donc là un double défaut avec une mauvaise idée mal réalisée. Mais cette vidéo durant en tout et pour tout moins de 5 secondes, on peut aussi parler de la suite.
Un petit mot sur les trains : confortables comme prévu, bon audio, système amusant de leds sur le dessous et pour l'anecdote assises vibrantes, EP appréciant depuis Kassandra tripoter le cul des visiteurs.
En ce qui concerne la partie dark ride, malgré toute la technologie deutsche kalitat déployée pour déplacer les gens, ce qu'on leur montre reste un dark ride que je qualifierai à l'ancienne, c'est-à-dire des décors et des animatronics. Cette discipline est une noble discipline, même avec le succès des rides en 3D, et je crois qu'il est encore possible de faire de beaux dark-rides traditionnels. EP une fois de plus n'y arrive pas. Des animatronics aux mouvements plus que rudimentaires nous accompagnent donc dans une succession de tableaux aux décors certes choupinets mais auxquelles personnellement je n'ai absolument rien compris, mais alors rien de chez rien. J'avais jamais eu ce sentiment dans un dark ride d'être complètement largué sur ce qu'il se passe. Vous me direz que ce n'est pas important quand le spectacle se suffit visuellement à lui-même, mais là ce n'est pas le cas. A la fin il y a un tableau avec interaction dépendant du bouton sur la lap bar, nul ne sait l'effet escompté, ce qui se passe ou non… Non vraiment, l'aspect dark ride de cette attraction est vraiment pas réussie globalement.
Alors évidement on est par contre séduits par la partie dite coaster du ride, qui par deux fois nous embarque dans de bien sympathiques accélérations, avec des rotations contrôlées très bien gérées et une bonne interaction avec l'environnement du ride, à l'intérieur ou à l'extérieur du hall.
On retourne en gare alors un peu sur notre faim sans spécialement envie de refaire le ride à tout prix.
Par contre, et vu les discussions qu'il y a eu sur ce sujet, je dois évidement avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaitre que cette attraction peut bel et bien être considérée comme un coaster, et pas seulement parcequ'il y a du tritube, mais aussi car les parties coaster font partie intégrante de l'attraction, on eu d'ailleurs apprécié que cette attraction ne soit qu'un coaster familial avec interactions dans un décor plus grand, imaginons un hall Arthur de la dimension du hall des Winjas et ce powered inverted qui se ballade là dedans, on économise les animatronics pourris et on a un ride encore plus marquant pour les plus jeunes. Notons au passage que ce coaster bien sympathique est quand même accessible à partir d'1m, ce qui est quand même pas mal pour les gamins, cible privilégiée du ride.
Donc en conclusion, ce ride d'Arthur et surtout les questions qu'il me pose sont complémentaires de mes réflexions suite au plus que léger Ratatouille. On a ici affaire à deux darkrides employant des techniques nouvelles à différents niveaux, dans les deux cas on reste sur notre faim : d'un côté il y a trop de 3D et pas assez de vrai décor, de vraies choses à voir, de vraies interactions, de l'autre il y a trop d'effets cheap et on comprend rien à ce qui se passe et dans la catégorie dark ride traditionnel n'arrive pas à la cheville du très modeste et pourtant très réussi Wallace & Gromit inauguré l'an dernier dans le parc ou on va jamais.
Autre réflexion que m'inspire Arthur et la technologie vraiment séduisante qu'il met en oeuvre de powered inverted avec rotations contrôlées, vu que ça doit couter quand même un bras, je ne vois pas quel parc peut être concerné par ce produit car pour du gros dark ride il faut avoir les sous pour le track et les décors, et pour un coaster familial il y a moins cher et tout aussi sympathique…
Au final, Arthur est plutôt sympathique, mais pas un hit. La zone Arthur est un bon ajout, et sa situation géographique dans le parc la met à l'abri des critiques d'une mauvaise intégration. Mais je ne suis pas sur que ce ride marque les esprits plus que ça avec le temps et ne rentre pas pour moi dans le cercle fermé des bonnes attractions d'EP, qui sont maintenant au nombre de 3 au lieu de 4 depuis que la vieille tata Sista débigoche :à savoir l'éternel enfant powered, le bel adolescent Blue-Fire, et le sympathique tonton Wodan.
(devinez avec qui j'étais)
La zone Arthur, même si elle ne correspond pas à mon gout personnel, est plutôt réussie, mais au final assez petite. Une fois l'effet nouveauté passé, cette zone ne constituera pas je pense un endroit marquant du parc.
De l'extérieur l'habillage du bâtiment n'est pas complètement satisfaisant : d'une part car le mur végétal tout neuf n'est pas encore assez touffu, mais cela va bien sûr normalement bien évolué avec le temps (de plus on imagine qu'à EP un mur végétal sera bien entretenu), et d'autres part parceque certains pans du bâtiments sont en taule apparente (verte, certes), notamment sur la droite de l'édifice, côté coaster extérieur.
Une fois dedans, rien à dire, plutôt séduit, de la bonne grosse théma comme EP arrive à faire quand ils sont motivés, bonne intégration de petits flat rides pour les petits, bons effets lumières, bonne ambiance, bonne intégration des rails d'Arthur et donc bonne interaction du public avec le passage des trains. Même les chiottes sont très bien, ce qui permet de souligner l'une des qualités d'EP niveau thema : l'intérieur des chiottes est toujours cohérent par rapport à la zone concernée, c'est rarement le cas dans les autres parcs. EP sont assez calés niveau chiottes, je tenais à rendre cet hommage à Roland car mine de rien c'est la preuve d'un soin particulier.
La file d'attente d'Arthur est assez correcte, pas trop oppressante, le système des casiers (gratuits et gérés via le code barre du billet d'entrée) est d'une simplicité redoutable. Quelques écrans nous présentent les personnages de l'univers d'Arthur, c'est sympa pour les gens comme moi qui ne les connaissent absolument pas. On verra ceci dit plus tard que cela ne suffit pas à comprendre le ride.
La zone de load est assez chouette, joli décor et ambiance, bon système de load bien géré par suffisamment d'opérateurs, trains sans arrêt, tapis roulant, ouverture et fermeture automatique des lapbars… Rien à dire.
Rien à dire sauf qu'un virage bien marqué à la sortie du load aurait empêché aux visiteurs de voir 4655 fois avant d'embarquer le premier effet vidéo du ride.
C'est cet effet vidéo qui est proposé avec une qualité médiocre, problème évoqué par Gaga juste avant moi. Personnellement, la qualité technique de la projection m'a moins interrogé que la réelle utilité de la vidéo en elle-même. On a donc là un double défaut avec une mauvaise idée mal réalisée. Mais cette vidéo durant en tout et pour tout moins de 5 secondes, on peut aussi parler de la suite.
Un petit mot sur les trains : confortables comme prévu, bon audio, système amusant de leds sur le dessous et pour l'anecdote assises vibrantes, EP appréciant depuis Kassandra tripoter le cul des visiteurs.
En ce qui concerne la partie dark ride, malgré toute la technologie deutsche kalitat déployée pour déplacer les gens, ce qu'on leur montre reste un dark ride que je qualifierai à l'ancienne, c'est-à-dire des décors et des animatronics. Cette discipline est une noble discipline, même avec le succès des rides en 3D, et je crois qu'il est encore possible de faire de beaux dark-rides traditionnels. EP une fois de plus n'y arrive pas. Des animatronics aux mouvements plus que rudimentaires nous accompagnent donc dans une succession de tableaux aux décors certes choupinets mais auxquelles personnellement je n'ai absolument rien compris, mais alors rien de chez rien. J'avais jamais eu ce sentiment dans un dark ride d'être complètement largué sur ce qu'il se passe. Vous me direz que ce n'est pas important quand le spectacle se suffit visuellement à lui-même, mais là ce n'est pas le cas. A la fin il y a un tableau avec interaction dépendant du bouton sur la lap bar, nul ne sait l'effet escompté, ce qui se passe ou non… Non vraiment, l'aspect dark ride de cette attraction est vraiment pas réussie globalement.
Alors évidement on est par contre séduits par la partie dite coaster du ride, qui par deux fois nous embarque dans de bien sympathiques accélérations, avec des rotations contrôlées très bien gérées et une bonne interaction avec l'environnement du ride, à l'intérieur ou à l'extérieur du hall.
On retourne en gare alors un peu sur notre faim sans spécialement envie de refaire le ride à tout prix.
Par contre, et vu les discussions qu'il y a eu sur ce sujet, je dois évidement avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaitre que cette attraction peut bel et bien être considérée comme un coaster, et pas seulement parcequ'il y a du tritube, mais aussi car les parties coaster font partie intégrante de l'attraction, on eu d'ailleurs apprécié que cette attraction ne soit qu'un coaster familial avec interactions dans un décor plus grand, imaginons un hall Arthur de la dimension du hall des Winjas et ce powered inverted qui se ballade là dedans, on économise les animatronics pourris et on a un ride encore plus marquant pour les plus jeunes. Notons au passage que ce coaster bien sympathique est quand même accessible à partir d'1m, ce qui est quand même pas mal pour les gamins, cible privilégiée du ride.
Donc en conclusion, ce ride d'Arthur et surtout les questions qu'il me pose sont complémentaires de mes réflexions suite au plus que léger Ratatouille. On a ici affaire à deux darkrides employant des techniques nouvelles à différents niveaux, dans les deux cas on reste sur notre faim : d'un côté il y a trop de 3D et pas assez de vrai décor, de vraies choses à voir, de vraies interactions, de l'autre il y a trop d'effets cheap et on comprend rien à ce qui se passe et dans la catégorie dark ride traditionnel n'arrive pas à la cheville du très modeste et pourtant très réussi Wallace & Gromit inauguré l'an dernier dans le parc ou on va jamais.
Autre réflexion que m'inspire Arthur et la technologie vraiment séduisante qu'il met en oeuvre de powered inverted avec rotations contrôlées, vu que ça doit couter quand même un bras, je ne vois pas quel parc peut être concerné par ce produit car pour du gros dark ride il faut avoir les sous pour le track et les décors, et pour un coaster familial il y a moins cher et tout aussi sympathique…
Au final, Arthur est plutôt sympathique, mais pas un hit. La zone Arthur est un bon ajout, et sa situation géographique dans le parc la met à l'abri des critiques d'une mauvaise intégration. Mais je ne suis pas sur que ce ride marque les esprits plus que ça avec le temps et ne rentre pas pour moi dans le cercle fermé des bonnes attractions d'EP, qui sont maintenant au nombre de 3 au lieu de 4 depuis que la vieille tata Sista débigoche :à savoir l'éternel enfant powered, le bel adolescent Blue-Fire, et le sympathique tonton Wodan.