Jour 14
Ha, voila un parc que nous avons pas fait une précédente fois car en 2010, il était fermé pour cause d'orage, nous étions restés arrêté devant l'entrée...
C'est samedi il y a du monde sur le parking et il fait chaud pour changer.
Nous arrivons vers 13h et nous cherchons à manger dans un endroit tranquille sans sono hurlante parce que ça gueule dans tout les coins. Une allée marchande à la Six Flags à l'entrée, on passe une petite rivière et on se trouve avec presque tout les coasters parqués devant nous, ça va pas être compliqué...
Il y a un woden sur la gauche avec un train bloqué sur le lift avec des opérateurs en jaune qui les font sortir. Zut, peut être un ride en moins pour la journée.. ?
On prend le temps, on mange et on décide d'attendre encore un peu en prenant le train qui fait le tour pour digérer. La gare est vieille, les barrières sont rouillées et il n'y a presque plus de peinture.
On attend... En face il y a une pelouse bien tondue une tour de chute de 30m, 3 places et une sorte de tapis volant sur un axe. Je vois les gens embarquer sur la plate forme, elle monte et s'arrête en haut puis plus rien. Héhé ! 1, 2, 5, 10 minutes, bon c'est pas tout mais on s'en fout un peu de ces gens bloqués tout là haut, nous on attend un train !
Un crissement strident fendant l'air et faisant résonner mes plombages annonce l'arrivé imminente du train en gare,... du moins ce qu'il en reste
C'est un train à gaz qui se traîne, mais se traîne ... La loco est sale et il lui manque de la peinture. Simples wagons en bois mais là aussi il n'y a plus de peinture ni vernis, marrant. 5 min en gare le temps que l'on remarque que les gens bloqués étaient descendu et on démarre enfin. Directement on entre dans une petit foret hors parc en friche... c'est lugubre d'autant plus que l'on voit des épaves, une loco le tout jonché de détritus. Le parcours nous fait passer par le backstage qui est un vrai dépotoir. Bungalow à l'abandon, parking en gravier avec
camion rouillé, pas très convainquant.
Puis on passe devant un réduit qui a son allée rempli de bidons de peinture, une centaine au bas mot . Yoyo me fait la remarque que c'est sur le train qu'il faut la mettre toute cette peinture !
On s'arrête à une gare privée, celle du coin qu'on loue pour des banquets. Quelques personnes y descendent. Nous repartons et longeons plusieurs grandes tantes dont deux ouverte sur les cotés qui visiblement n'avaient pas été nettoyées du mariage ou du baptême du soir d'avant, à moins que ce soit l’apéro de midi. Quel beau spectacle qu'une sale vide rempli de bouteilles vide partout avec une multitude de papiers multicolores jonchant le sol jusque sur la pelouse dehors.
On continue notre chemin qui nous ramène enfin au parc mais par derrière. C'est pas mieux car on dirait une friche ou sont entreposé des coasters entourés de barrières, une sorte zoo mal entretenu. On descendra à la gare suivante pour aller sur Superman.
Nous voici cette fois-ci vraiment dans le parc et notre première impression se confirme, c'est pas beau. En dehors de quelques arbres, c'est le paradis de la barrière et des mauvaises herbes.
Tout est usé et il manque de la peinture partout. Les dalles, les murs, les chemins sont fissurés. Il fait chaud, très chaud. On arrive en fin dans la gare de Superman et houa, c'est juste un entrepôt en plaques d'ondulé et il y a pas de ventilos, l'horreur de chaleur et toujours cette impression de vieillot.
Heureusement, embarquement immédiat il n'y a personne derrière. Le train arrive en couinant et là c'est la stupéfaction. Le train est moisi ! Il reste dehors jours et nuit sans jamais être lavé ou c'est juste impossible pareil manque de soin !
Donc nous voici dans le coaster le plus dégueulasse qu'on aie fait, rien que pour cela il vaut le déplacement ! C'est parti ! Lift, first drop pas trop inclinée sans sensation et premier constat alarmant, il a des roues carrées ce train qui se traîne et qui vibre !
Une courbe et enfin le camel-back que j'attends depuis bien longtemps et qui se transforme en truc tristement marrant. On arrive tellement lentement qu'on est pas loin d'un roll back !
Puis en redescends tout lentement sur la grande spirale qui vibre sans que se soit désagréable mais c'est tellement lent que le seconds camel back me chatouille un peu puis plus rien jusque sur les freins finaux très douloureux.
Je sais pas si c'est le manque de soins, la chaleur, la fatigue mais aucune envie de remonter dessus nous est venu et tant pis pour la front.
Batwing un flying Vekoma abandonné tel un B&M en Moselle. Peinture tombante, chemins, escaliers, cabossés. Temps d'opération super lent à cause d'un lourd système de sécurité mais bon on attends en cuisant sans aucuns ventilo.
Les harnais sont bourrés de faux contact et font multiplier les contrôles. Serrage, desserrage des harnais, un beau bordel qui prend bien 5-7 min entre chaque train !
Embarquement juste devant nous et voilà que justement un harnais avec un jeune dans le siège qui merdouille. L'opérateur appuie tout ce qu'il peut pour ouvrir cette sorte de sarcophage mais rien y fait . Au bout de 5 min, ils évacuent le train. Au bout de 10 la gare et après un bon quart d'heure ils libèrent le jeune de sa proie.
Batwing n'ouvrira plus pendant le temps de notre visite.
De l’extérieur Joker's Jinx parait sympa d'autant plus que j'avais bien apprécié son clown fermé
Flight of Fear du Kings Dominion mais il n'en est rien. Le train est moisi et le launch est tout mou
et le fait de voir où l'on va enlève encore du piment. Les middle arrêtent presque le train rendant la seconde partie d'une mollesse ainsi que le Corkscrew final nougateux !
Mind Eraser , un SLC qui chauffe les oreilles et qui est comme les autres. Roar (qui fonctionne) je me dis que ce petit wooden GCI remonterait le niveau d'autant plus qu'il parait en bon état. Ben non, trompé sur la marchandise. Trop tortueux, trop de coups latéraux, trop vibrant, trop brusque...
Wild One, un wooden de J.A Miller, un truc qui a bientôt cent ans et qui roule mieux que Superman mais qui s’avère être un vieux machin au final sans air-time et douloureux.
Et Apocalyps dans tout ça, la nouveauté de cette année, une relocalisation d'un stand-up qui a 22 ans ? Il est tout beau, fraîchement repeint lui ! Il a même droit à une théma à 2 balles mais une théma quand même. Un semblant de gare en ferraille avec les deux seuls ventilos que le parc possède et niveau ride c'est simple, c'est le pire des stand-up que j'ai pu faire. Une horreur de baffes , le rail par endroits est maillé ! A ne pas refaire, jamais, sous aucuns prétexte !
Voilà pour Six Flags America qui nous laissera un super souvenir, celui du pire parc visité, bien loin devant, ... les autres.
Le lendemain, on prenait l'avion de Baltimore pour Louisville dans le Kentucky.