Jour 18
En quittant Louisville nous sommes passé devant Six Flags Kentucky qui a fermé définitivement ses portes...
Sacrée route que celle qui nous amenée à Knoxville, Tenessee. Une grande traversée de montagne en autoroute. Des montées et des descentes vertigineuses en 2-3 pistes avec tout plein de camions et des virages super serrés pris bien rapidement. Bonjour la concentration, heureux d'arriver...
Petite halte de deux jours dans cet état où l'on parle l'anglais en mâchant tout les mots. Une sorte de ouain, ouain, ouain continu sort de leur bouche. Pas facile de tout comprendre et encore moins de se faire comprendre...
L'endroit transpire la vieille Amérique. Situé dans les Smoky Mountain, Dollywood est en pleine foret au fond d'une vallée et c'est super kitsch ! C'est, me semble t il, le seul parc qui possède une église en activité tout les dimanche matin. C'est super bien thématisé et le personnel est super chaleureux, c'est presque que des personnes âgées !
Il y avait beaucoup de monde sur le parking ce jour là mais on a eu aucune attente sur les coasters, je ne m'explique pas encore aujourd'hui où sont passé toutes ces personnes qui pour la plupart avait aussi un âge certain ? Certainement qu'ils viennent pour les restos, les pâtisseries à l'ancienne et voir
les spectacles retraçant la grande carrière de Dolly Parton, la reine de la country omniprésente par la
musique diffusée un peu partout.
Tout est soigné et on peut ressentir dans ce parc un grand respect pour le visiteur. Il y a un petit musée intéressant, celui du roller-coaster, rien que ça ! Il s'y trouve quelques pièces uniques de wagons, des roues et pleins de photos.
On s'est fait surprendre pendant que l'on mangeait un burger dans un vieux drive par un spectacle de 6 chanteurs à cappella genre année 60, trop bien. Un train à vapeur, un vrai, fait le tour de parc et part dans la foret sur la route des distillateurs . C'est le plus charmant des parcs, dans son style que nous ayons visité.
Notre premier ride a été Blazing Fury. Un dark ride de 1978 avec des sièges en bois ! C'est un coaster car il a une mini drop pendant le parcours qui passe devant des automates poussiéreux qui retracent la vie des pompiers de l'époque. La drop, surprenante, on l'a bien senti passé dans le bas du dos. Aie !
Remis de notre douleur, on s'embarque dans les vieux wagons du Tennessee Tornado, un Arrow de 1999 ! Des rails couleur rouille, un gros lift, une pré drop avec un virage incliné puis une grosse drop en tunnel pour un monstrueux loop en sortie. C'est haut et ça passe plutôt pas mal. Ça secoue pas trop mais que le train est inconfortable ! Un deuxième gros loop, un sidewinder et pof les freins, c'est plutôt court !
Pour une fois, on ressort d'un Arrow pas trop meurtri ! On le refera même une fois !
Plus loin, un coaster Gerstlauer qui possède une thématisation qui tue. Mystery Mine. Tout les détails d'une mine y sont. On monte, on est fou ! Petit ride de quelques contours à travers une mine super bien faite pour arriver sur un lift à 90°. Pas très doux et pas confortable comme peuvent l'être ces wagonnets 8 places...
Lift de même pas 10 mètres et on nous lâche sur deux bunny qui font mal. Brake, On nous relâche sur une mini-drop de 5 mètre a peine pour monter sur un virage de 180° incliné à 90° mais tellement petit qu'on se ramasse une grosse baffes. Et ça continue avec de petits bunny jusqu'à un second lift à 90°.
Celui-ci est bien plus haut mais une fois au sommet dans le noir parmi les grondement de l'orage factice, on hurle !
De grosses flammes face à nous grille nos sourcils et on part sur une bonne drop qui s'incline sur la fin. On morfle mais pas le temps de s'en remettre qu'une Heartline Roll arrive et se prolonge pour un retournement sur les freins finaux. Une grosse, grosse merde. Le pire des Gerstlauer qu'on aie ridé ! Trop petit, trop brusque ! Beuark alors que la théma est vraiment parfaite ! Dommage.
Le parc n'est pas très fournit en coasters et comme il n'y avait pas grand monde dessus à 12h30 il ne nous en restait plus que deux a faire et nous n'avions pas envie de remonter sur les précédents.
Nous pensions que nous allions passer pas mal de temps sur le tout neuf est splendide Wing Coaster B&M Wild Eagle.
Sans plus attendre, c'est avec enthousiasme que l'on se trouve dans cette magnifique gare et avec un embarquement immédiat en back-left sur la bête. Le lift est à flanc de colline cachant le layout.
Une fois au sommet le train nous tire pour une belle first drop avec un bon air time mais pas le temps d'en profiter car le harnais me comprime le torse et la clavicule. J'ai la sale impression que je rétrécit, ça fait mal.
Pas de plaisir dans le loop, ni dans l'immelmann. Non plus pas dans le zero-G roll et encore moins dans le Corkscrew ! Toutes ces inversions sont passées trop lentement et les harnais serrent de plus en plus que le train les passe. De plus, les places aux extérieur vibrent. J'ai trouvé un moyen que le harnais ne se sert pas en utilisant mon avant bras comme cale contre la barre mais avec les vibrations c'est assez fatigant.
Yoyo l'aura ridé une fois, moi 5. Il y a une bonne interaction avec les arbres qui sont utilisés comme headshoot mais qu'est ce qu'il est court. Je le voyait plus long sur Youtube et étrangement je préfère
le raptor de Gardaland.
Restait un wooden qui n'avait pas l'air de tourner. On s'avance et oui il tournait mais il y avait personne. Au même moment 4 gars arrivent et on monte sur Thunderhead un GCI de 2004.
Il est dans une sorte de carrière et on remarque pleins de contour incliné a flanc de colline, miam !
Passé le lift, c'est un enchaînement de mini drop et de virages incliné. Ici pas d'éjectors mais des tas
de petits air-times savamment réfléchit pour que l'on ne tienne pas dans son siège. Il va vite, passe au travers de la gare. C'est un tout bon wooden que l'on aura ridé plus que les autres coasters du parc.
On s'est mangé une pâtisserie, pris un CD de Dolly que l'on a mis à notre retour dans la voiture en repensant à l'agréable journée passée dans son parc.
Son cadre naturel y est pour beaucoup car coté attraction seul Thunderhead vaut le détour.
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