Vous attendiez la suite avec impatience... La voici
21 août 2018 – Energylandia
Il est 7h15, le réveil sonne. Ça pique. Je traîne un peu au lit mais va bien falloir se lever. Je descends rejoindre quelques membres prenant leur petit dej’. N’ayant pas pris l’option, je finis les restes du petit déjeuner de la veille. Cependant, vu comment c’est surveillé, j’aurai très bien pu me servir, mais je suis honnête.
Il est 8h30 et on met les voiles direction Energylandia. Nous en avons pour un peu plus d’une heure de route.
Sur le chemin, je quémande à ce que l’on s’arrête à une supérette pour que je puisse m’acheter à manger. J’ai peur d’avoir faim en arrivant sur le parc et enchaîner les coasters le ventre vide (pas si vide que ça pourtant), c’est non. J’achète des bananes et une sorte de viennoiserie locale, une Drożdżówki z serem, à comprendre une brioche fourré au fromage blanc. Autant la brioche fut bonne, autant le fromage blanc (qui ressemblait plus à une crème pâtissière) était à revoir.
Après une traversée de la campagne polonaise, nous voyons au loin Hyperion se dressant. C’est impressionnant. Le coaster est déjà en test, il fuse sur le premier camel back !
Heureusement que nous avons ça pour nous occuper dans les bouchons…
Il est 9h50 et nous entrons enfin sur le parking. Le panneau indiquant l’entrée du parc fait un peu cheap, posé là comme ça au milieu du rond point sur une remorque. Deux files se proposent à nous, une allant vers la droite et se dirigeant vers le parking à côté du parc, l’autre allant à gauche… et nous envoyant probablement dans des champs de patates. Le choix est vite fait.
Il est presque 10h, nous voulons tous prendre des photos d’Hyperion mais la foule nous presse, le parc va être blindé…
(Pour en revenir sur notre retard, ce dernier est au final entièrement de ma faute car on a fait sur la route un arrêt de 10min. Oui, j’avais faim. Donc la fautive c’est moi, jetez moi des tomates).
Au premier abord, l’entrée du parc est propre, Hyperion le long du parking, ça a de la gueule. Un château en guise d’entrée, pourquoi pas, on demande à voir comment est organisée la théma dans le parc.
Les foules sortent de nulle part et continuent de s’amasser. Une parade à lieu juste après l’entrée, mais nous n’avons pas le temps de les regarder (et en plus ça a l’air nul). Nous décidons de nous diriger vers le fond du parc pour aller rider Formula.
Formula, 10 min
Un seul train est sorti, et on peut dire que les opé ne sont pas pressés… La file d’attente est un parc à bœuf, des parasols posés en plein milieu de l’allée servent à faire de l’ombre. J’ai connu mieux comme intégration.
La chance se présente à nous, avec Léo nous allons pouvoir tester le premier rang. Il y a des casiers pour poser nos affaires. Nous abaissons les harnais… ah non, les opérateurs le font à notre place, et Dieu sait qu’ils n’y vont pas de main morte. Littéralement soudée au siège…
Je ne comprends pas l’intérêt de cet acharnement harnaïque. Concernant les harnais en eux-même, je trouve que les vestes souples appuient trop sur les épaules, cela donne une sensation de lourd.
Le train démarre, se positionne sur la zone de launch, quelques mannequins en plastique sont posés ici mais c’est vraiment pas folichon. La fumée sort et… bah rien. Oh bah non, quand même pas une panne ! On attend environ 10 sec (c’est long quand on y pense) et d’un coup on est launché sans être prévenu (dans le sens où on devait être launché juste après la fumée [une sorte d’alerte], si on avait la tête de travers ou si l’on regardait derrière ça aurait pu ne être pas drôle…).
Le launch n’est pas très puissant mais permet d’entamer le dive loop avec une bonne vitesse. S’en suit d’un virage à gauche puis d’une bosse à airtime, le premier corscrew est pris rapidement. Nous avons le droit à un passage dans un tunnel très immersif (non je blague), d’un deuxième corscrew, de quelques virages et des freins finaux.
Le ride est assez court mais, d’un point de vue totalement subjectif, tant mieux car je sens déjà que la journée, point de vue mal de crâne, va être longue…
Mon ami le Doliprane 1g est dans mon sac, un super partenaire pour rider par la suite sans problème.
Eh non même pas.
Au fond en rouge, Formula. En vert au premier plan, Dragon Roller Coaster, notre crédit suivant.
Dragon Roller Coaster, 20 min.
20 min d’attente, ça reste encore acceptable au vu de l’affluence. La file d’attente est ici plus ombragée (ça cogne déjà) et ce, plus « naturellement » (c’est mieux intégrée qu’un pauvre parasol).
Ici encore, j’ai de la chance avec Anthony, nous allons pouvoir tester le last ! Ça tire bien dans la first drop, le tout s’enchaîne avec fluidité. Mais je n’en profite pas correctement car mon mal de crâne revient de plus belle. Même un kiddie (un peu péchu je vous l’accorde) peut me faire revenir un mal de crâne, c’est dire !
Le groupe enchaîne avec
Roller Coaster Mayan (le SLC), pas moi, j’ai trop mal au crâne et je ne veux pas signer tout de suite mon arrêt de mort.
Il y en a pour 20 min d’attente, je décide de faire le tour de la zone.
Je me rafraîchis au brumisateur. C’est un bon point de les avoir installé. Aux alentours de ce magnifique SLC se trouve un Shoot the Chute, une tour chute libre (mais pas vraiment car elle est retenue par des câbles lors de la chute). En se baladant un peu plus loin, nous avons… oh mon dieu, une wild mouse à harnais
sur le thème des Vikings (il y a trois milliards de thème dans ce parc).
Je rebrousse le chemin pour ne pas affronter cette horreur. Je croise Antoine qui lui aussi n’a pas voulu tâter du SLC. Nous nous dirigeons vers la sortie pour attendre le groupe. Sortie qui nous mène sur une ma-gni-fi-que vue de cette wild mouse des ténèbres.
Bon, c’est pas le tout mais on veut du lourd et du sérieux ! Direction
Hyperion, et tant pis pour le +100 de Léo (à moins que tu veuilles attendre… non
? Tiens donc c’est étonnant, tu nous suis !). J’ai moins mal au crâne mais je garde une petite appréhension…
Hyperion, 40 min
On sent toute l’inspiration de Silver Star ici. On entre dans le bâtiment puis on attaque directement par des escaliers. Viens par la suite une allée qui monte, qui monte, qui monte… De là nous pouvons observer la file d’attente se terminer par le choix du rang.
Le bâtiment est brut, quelques lumières et déco par ci par là mais ça en devient vite étouffant.
Après être monté au point culminant de la file, il faut bien la redescendre, et cette redescente se fait à l’extérieure. Bon nombre de polonais n’hésite pas à pratiquer le « queue jumping » en mode « je rejoins ma mère » (
tu vas voir où elle est ta mère), bien que le parc rappelle que cette pratique soit interdite.
Admirez la vue ! Au premier plan, le bâtiment d’Hyperion. Sur votre gauche, le château qui fait office d’entrée au parc, au milieu, un restaurant. Au fond, Speed.
Et si vous vous retournez, vous voyez : 1. Un parking blindé 2. Hyperion.
Après tout cet effort, nous arrivons enfin dans la salle où choisir notre rang. La rangée 1 sert au premier rang. Là, rien de compliqué. Par contre, la rangée 2 sert (apparemment) à la single ride. 8 places pour la single ride ? Et pourquoi l’avoir mise là ? Et puis on ne réserve pas des rangs entiers pour une single ! Les rangées 3 servent pour les 4 rangs de derrière.
Le parc a voulu mettre en place un système futuriste mais c’est brouillon.
A gauche, la rangée 1 pour le first, ensuite la rangée 2 pour la single (?), les deux panneaux de droite sont les rangées 3.
L’avantage par contre est le décompte des places restantes. C’est très pratique pour remplir au mieux les trains.
Notre groupe se dirige vers les rangées 3 pour rester groupé. Quelques minutes supplémentaires à attendre et c’est bon !! Au final, nous avons attendu moins de 40 minutes. Du à la mise en place du second train ?
Nous mettons nos sacs dans les casiers. Je me place au rang 5, au milieu. Les deux sièges du milieu sont surélevés, je ne touche pas le sol. Ça a un effet floorless. L’espace pour s’installer est très grand, vu toute la place bouffée, une huitième rangée aurait pu être installée.
Ici aussi nous ne sommes pas maître du jeu de la lap bar. Et les polonais prennent un malin plaisir à les serrer au plus fort. Très rigolo en effet
Je ressens une petite appréhension. Non pas pour un retour de mal de crâne mais une drop à 80m avec partie verticale, ça fait son effet.
Le lift démarre, c’est très rapide. Vu que l’on est au fond du train, nous sommes tirés par le poids. La drop est dantesque, elle ne s’arrête pas, c’est géniale :lol: Le premier camel back procure un airtime trèèèèèès long. Le « dive loop » en guise de demi tour est… renversant !
La suite du ride est axé sur la vitesse, des airtimes par ci par là, des changements de directions brusques… Avec le splash final, on peut se prendre des gouttes, et avec la vitesse ça ne fait pas du bien. Freins finaux. Whooo
Mon avis sur ce premier tour : c’est très très bon. First drop magistrale, ça garde une certaine vitesse tout du long. Après, à l’arrière, ça vibre. Rappelez-moi quand ça a ouvert ? Il y a deux mois c’est ça ? Ça promet pour la suite…
Il faudra se faire un autre avis
Il est 12h40 et nos estomacs commencent à crier famine. Mon mal de crâne s’estompe… pour laisser place à de la fatigue. Avec ça…
Nous décidons de manger au restaurant situé à côté d’Hyperion, le Restauracja-Widokowa (situé à l’étage) et le Royal Restaurant (situé au rez-de-chaussé). Le groupe se sépare car les deux restaurants proposent des menus différents. Mon choix ira pour l’étage et des raviolis *_*
Il n’y a pas un chat en termes de clients, c’est reposant. Au menu ce midi : une citronnade faite maison, une assiette de crudités et, au choix : des lasagnes ou des raviolis (pierogi). Il y a les raviolis à la viande, mais aussi des raviolis à la myrtille. Mon choix ira pour la myrtille. 8 raviolis se battent en duel dans mon assiette. Dans ma tête c’est : «
c’est tout ? j’ai faim moi, je ne suis pas au régime ! ». La note est peu élevée : à peine plus de 7€. Oui, c’est pas cher en Pologne, même dans les parcs !
Nous nous installons en terrasse, c’est très agréable. Je commence à savourer mes raviolis : c’est excellent, mais je comprends assez vite pourquoi je n’en ai que huit : c’est très bourratif.
Après s’être bourré la panse (et avoir somnolé un peu pour recharger les batteries), le devoir du coaster-fan nous rappelle : les crédits !
Il faut savoir qu’il y a beaucoup de bouses dans ce parc. Malgré l’envie de créditer, nous observons les files d’attentes avant de nous engager. Nous ferons alors quelques allers et retours avant de faire notre choix.
Circus coaster, 5 min
Quelle ne fut pas la tête de l’opérateur quand il a vu débarquer dans la file 18 adultes en soif de crédits. Je crois qu’on lui a refait sa journée !
Ce kiddie est un e-powered en forme d’ovale. Ça fait quelques tours et puis c’est tout. +1.
Juste à côté se situe…
Mars roller coaster, 10 min
Idem, ça ne casse pas 3 pattes à un canard, mais ici il y a de la théma (martienne tiens), et de haute qualité ! Théma qui passe trop près des riders, cassable facilement (un ET lui manquait une main)… Et dire que le parc n’a ouvert qu’il y a 4 ans…
Après ces deux bouses, nous décidons de voir l’attente pour Speed. Celui-ci est annoncé à 60 min. Next, nous retournons rider Hyperion.
Hyperion, 20 min
Une folle envie de rider Hyperion au premier rang me prend soudainement. Avec Seb, Joel et Antoine, nous nous détachons du groupe pour aller rider en first. Seulement 10 min de plus à attendre.
Le first s’offre à nous, c’est un petit moment magique.
Je m’installe à l’extérieur droit. Les polonais sont toujours aussi brutes.
Lors de la montée, j’observe les alentours. Ça fait genre qu’on est au dessus de tout… mais pas le temps de philosopher car on est déjà au top.
Et là… c’est juste incroyable. La vue, la drop tout en airtime, ce camel back en airtime beaucoup plus puissants que le matin, cette sensations de vitesse décuplée, ces changements de directions qui n’ont rien à voir avec le premier tour… On en a les larmes au yeux, on est sur le cul.
Et le mieux : aucun mal de crâne
Franchement, extra !
Nous rejoignons le groupe qui se dirige vers la pomme du parc, qui sera le 100ème de Léo. Congrats’ !
Frutti loop coaster, 15 min
Je prends le premier rang, on va voir si ça rivalise avec Hyperion. Au moment de m’installer, une gamine surgit de nulle part et s’assoit à mon siège.
POPOPOP LA tu fais quoi ici ? Mon regard de démon enragé faisant flipper tous les enfants l’a fait déguerpir aussi vite qu’elle est arrivée. Non mais, tes parents ne t’ont pas éduqué ?
Cette pomme SBF a la particularité d’avoir une ligne droite après la mini drop, demi-tour, puis une autre ligne droite avant le lift.
Si vous voulez tout savoir sur ce premier rang et ce ride en général : c’est nul.
Speed est toujours annoncé à 60 min. Diantre pourquoi tout cet amour pour ce ride ?
Nous retournons refaire
Hyperion, premier rang encore une fois, 30 à 40 min d’attente. Le ride a été aussi plaisant mais entre temps, mon mal de crâne étant revenu, ce tour m’a un peu achevé.
il est 16h30. Il reste 5 crédits à faire, le parc devait fermer à 20h mais la fermeture a été repoussée à 21h.
Le groupe part faire
Boomerang, un junior Vekoma Boomerang. De 1, avec mon mal de crâne, je passe mon tour. De 2, je me rappelle que celui de Phanta était intense pour ce que c’est. Raison de plus de passer mon tour.
Je peux toujours être utile et les prendre en photo lors du ride. Non en fait même ça je n’en suis pas capable, puisque je me suis endormie sur une table.
Après ces rides, nous retournons sur la terrasse du restaurant de midi pour boire un coup. Nous écoutons attentivement le bruit des freins d’Hyperion, qui ressemble tout simplement à un bruit de casseroles qui traînent.
Après cette moyenne pause, le groupe s’en va refaire
Formula. Hors de question pour moi, idem pour Joël. Pour partons explorer le parc de notre côté.
Nous tombons sur un toboggan avec tapis, un petit tour, c’est rigolo, et puis s’en vont.
Le parc a la manie de posséder certaines attractions en double : raft, flume ride, splash battle…
Nous testons Jungle Adventure, le raft situé à côté de Speed.
Jungle Adventure, 10 min
Avec un tel nom nous nous attendons à être immergé dans le monde de la jungle… Non, rien, une file d’attente menant tout droit à l’attraction. Point barre. Nous pouvons observer le parcours à certains endroits. C’est brut, pas une seule déco ou musique. Le canal est peint d’un bleu pétant… Ça à l’air lent…
Nous embarquons dans une bouée de neuf places. Le début du parcours est une longue ligne droite. Nous avons ensuite quelques remous. Ça ne tourne pas trop (heureusement). Je vous passe le reste qui n’est autre que des virages et des lignes droites ennuyeuses. Ah si, il y a 4 petites cascades sur les tracé, et comme par hasard, je m’en suis prise une. Mais je suis sûre que c’est totalement involontaire de la part du parc que cette cascade arrose les riders.
Le groupe se rejoint, nous discutons avec Anthony et Guillaume qui ont assisté au superbe spectacle de magie. Dommage de l’avoir loupé mais par contre, il ne faut pas louper un certain dark ride !
Monster Atack, pas d’attente.
Nous entrons dans le bâtiment où nous pouvons directement embarquer. Munis de nos pistolets, nous devons tirer sur des cibles. Nos trains démarrent. Attends, c’est quoi ces décors miteux ? Où sont les cibles ? Et la musque d’ambiance ? Les seuls bruits sont les bruits des pistolets (piou piou), des espèces de bruits de monstres et nos rires gênés. «
Eh mais, le wagon de Guillaume et Anthony, pourquoi il accélère, mais on ne les voient plus ! Pourquoi s’enfuient-ils d’un coup ? Mais… »
Ce dark ride est honteux. Entre l’immersion dégueu et aussi le problème de synchronisation des trains. Au retour en gare, notre wagon ne s’est pas arrêté, on a du sauter pour descendre.
Le wagon qui nous suivait s’est arrêté en gare… mais pas les autres, tout le reste du groupe s’est tamponné. WTF sur le coup mais honteux. Niveau sécurité c’est 0 pointé. Et ça a ouvert en 2014.
C’est n’im-por-te quoi !
Après avoir rigolé, une pause pipi s’impose. Les toilettes sont propres. RAS
[ Je me permets de faire une parenthèse sur les employés. Ils sont sur le même poste du matin au soir, mangent sur le lieu même de l’attraction, et je n’y avais pas prêté attention sur le coup mais je rejoins Aquagym sur ce topo, les mecs sont sur les grosses attractions et les filles sur les trucs moins violents. Très peu d’employés sourient. Je me souviens de cette fille sur le stand jeu qui se faisait chier comme un rat mort. Beaucoup sont sur leur smartphone. ]
Notre devoir nous impose d’aller faire Vicking Roller Coaster.
Vicking Roller Coaster, 10 min
C’est la machine que je vous ai présentée ce matin
Je crois que ça résume toutes les craintes que l’on peut avoir.
Des harnais étouffants, des virages tortueux, des baffes, un mode spinning qui les accentue… Le combo de la mort. Pas besoin d’en dire plus.
L’heure tourne et il reste encore à créditer 3 coasters.
Nous nous dirigeons vers Speed. Bon en soi c’est rigolo, c’est juste les 50min d’attente qui vont être longue.
Speed, 50 min d’attente
Au moment d’entrer dans la file d’attente, l’opérateur nous impose de mettre nos sacs dans des casiers payants. Sur toutes les autres attractions, il y a des casiers gratuits sur les quais. Ici, ce n’est pas le cas. Certains membres ne voulant pas rider, nous leur laissons nos affaires.
La file d’attente est très large et pas forcément délimitée par des barrières, le queue jumping en est ainsi facilité. Nous utilisons alors notre pouvoir de groupe pour faire barrière. Le soleil se couche, la température diminue. J’espère que ça ne va pas trop mouiller. Nous observons les bateaux s’élever via les ascenseurs, et quelque chose nous interpelle : l’ascenseur de droite est plus rapide à lancer le bateau sur la drop que l’ascenseur de gauche.
Lorsque l’ascenseur gauche est au sommet, rien ne se passe. Le train n’est pas envoyé sur la drop. Une dizaine de lumières orange s’allument sur le poste de contrôle au niveau de l’ascenseur. L’opérateur posté alors ici en permanence (ce qui ne devrait pas être le cas) bidouille des boutons pour pouvoir aligner le rail avec le reste du parcours, et ainsi lancer le train.
L’attraction est alors mise en mode manuel une fois sur deux. Mon Dieu que c’est dangereux. Le mode manuel n’étant pas un mode de fonctionnement normal. Mais non, au lieu de fermer l’attraction et réparer la panne, on préfère faire mumuse en mode manolo. Niveau sécurité -10 !
Ce mode étrange de fonctionnement ne nous fait pas reculer pour autant.
Après de longues minutes d’attente, nous voici enfin sur le quai. Avec Léo, nous nous mettons au milieu, garantie de ne pas être mouillé… Nous prions enfin pour ne pas avoir l’ascenseur gauche.
Ouf, on a l’ascenseur droit. Les membres qui ont embarqué avant doivent vivre une chouette expérience
Nous sommes vite lancés sur la drop, drop qui ne procure pas un guiliguili. Nous passons dans la zone de freins (mais ici il n’y en a pas) virages puis drop finale… qui mouille car l’eau est arrivée par le dessous du train et est remontée. Zut.
La nuit est tombée, le parc est encore pas mal rempli mais Hyperion annonce 10min. Ce sera non pour moi, même si un ride de nuit ne plairait mais au vu de ma fatigue, je trouve ça extraordinaire d’être encore debout.
Je me balade alors dans le parc à la quête d’une glace (goût / au yaourt si possible). Après quelques minutes d’attente à un stand, c’est enfin mon tour. Je demande une glace vanille car ça se rapproche (un peu) de ce que je veux. Le prix est faible : 1€10, et la glace est assez conséquente. A peine le temps de retourner à Hyperion que ma glace dégouline sur ma main. Je la mange alors en vitesse accélérée. Résultat : disparue en moins de 5 min
Mais elle était bonne, sucrée mais bonne.
Il est 20h50 et nous décidons avec Sébastien, Ludo et Anthony d’aller rider le kiddie vert et orange.
Energus roller coaster, 5 min
Nous y croisons un polonais parlant français, et il est vraiment enthousiaste d’échanger quelques mots avec nous
Concernant le ride, c’est un kiddie Vekoma, qui passe bien mais voilà, ça reste un kiddie. Au moins je ne choppe pas de mal de crâne
Nous nous sommes fait surprendre par un flash en plein ride, ah, il y a une photo on-ride là dessus. Tête regardant ailleurs pour Anthony et tête de blasée pour moi. Et ce n’était même pas fait exprès !
21h10, le parc est fermé, il est temps de le quitter. J’ai donc manqué trois crédits mais ce n’est pas si dérangeant que ça.
Conclusion sur Energylandia : Pour les points
positifs, le parc est propre ainsi que les toilettes, la nourriture est bonne (après c’était gastronomique), les allées disposent de brumisateurs, pratique pour se rafraîchir de ce cagnard.
Pour les points
négatifs, ce parc est très brouillon. Il n’y a pas de cohérence entre les zones, les attractions sont plus ici pour la quantité que la qualité. Ça manque d’espaces verts. Les employés sourient peu (et je peux comprendre). Le queue jumping est très présent. Outre ces aspects, le plus gros problème est la sécurité. Elle est négligée par beaucoup d’employés et par le parc lui-même vis-à-vis de sa politique.
J’ai eu une flemme de prendre des photos passée une certaine heure. Puis je trouvais qu’il y avait trop de trucs sur les photos et que le rendu n’était pas très bien. Le parc n’est pas très photogénique (si ça se dit).
Je n’ai pas acheté de goodies, rien ne m’incitait à en acheter.
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Notre voiture s’en va en direction du deuxième hôtel du trip, situé à 1h environ de route. Au passage, nous nous arrêtons à un MacDo pour manger. Comme d’hab’, en rapiat professionnelle que je suis, je piquerai des frites à Léo. Petite anecdote : nous sommes au MacDo d’Auschwitz.
Nous reprenons notre route sans encombres. Je suis claquée. Nous arrivons à l’hôtel vers 23h30. Je prends cette fois-ci l’option petit-dej’, on verra bien ce que ça vaudra.
Toujours avec Léo, nous sommes désormais regroupé au premier étage. Ameeeeeen. La disposition de la chambre est exactement la même, mais avec la vitre de la douche encore moins privative. Ahah.
Le réveil est programmé à 7h, il faut être au parc à 9h, sachant que nous avons 10 min de route entre l’hôtel et le parc. Je vois large.