Cette partie ne traite pas de coasters, mais du retour de ce meeting. Si la narration ne vous intéresse pas, retournez sur l'accueil du Forum
23 août 2018 – Déjà le retour
6h30. Encore plus tôt que les précédents jours. Mais ça pouvait être genre 5h donc on ne va pas se plaindre d’avoir choisi de grappiller 1h30 de sommeil et retourner à l’aéroport par les transports en commun.
Nous avions repéré la veille un train qui partait de Katowice à 8h30 pour arriver à la gare de Cracovie aux alentours de 10h30. Le temps de reprendre une navette jusqu’à l’aéroport et nous sommes largement dans les temps (le vol partant à 13h45). Il y a 20 minutes de marche entre notre hôtel et la gare.
Léo et moi-même descendons prendre le petit dej’. Sur notre chemin, nous toquons gentiment à la porte de la chambre de Johan & Seb pour (les) réveiller en douceur.
Le petit dej’ est composé à quasi identique de la même chose que la veille.
Nous remontons prendre nos affaires, Seb est prêt, nous disons au revoir à Johan. Allez, c’est good, on va pouvoir commencer notre expédition (ge force).
Il est 7h30 et notre marche matinale débute. Nous suivons Léo et son GPS, qui nous mène assez facilement jusqu’à la gare. Pendant 20 minutes nous avons, comme ça, le temps de faire une visite ultra expresse de la ville.
7h50, nous cherchons maintenant à savoir comment acheter nos billets. Les bornes automatiques étant prisées, nous allons au premier guichet venu. Après 5 min, nous expliquons, en anglais, que nous voulons un billet de train pour trois personnes pour Cracovie. Elle me répond… et quoi ? Elle se répète. Ah, nous ne sommes pas au bon guichet.
Direction le guichet d’à côté. Pas d’attente, cool. La dame regarde ses horaires dans un cahier en papier et nous dit « train for Krakow at 8h08 ». Ce n’est pas celui que l’on avait repéré mais tant que l’on arrive avec de l’avance, ça nous convient. Un billet pour trois personne Katowice → Krakow coûte 36 zl, soit pas grand chose.
Le train arrive dans 8 min, nous avons le temps d’arriver tranquillement sur le quai. La gare… bah c’est une gare quoi. Propre et fonctionnelle.
A peine le temps d’arriver sur le quai que le train arrive, et il est flambant neuf.
Nous nous installons tranquillement, le train marque 7 min d’arrêt à Katowice. Les trains disposent de bornes pour pouvoir acheter directement son billet à l’intérieur.
Le train peut démarrer ! Une fois que l’on quitte la ville, nous observons cette campagne polonaise, tantôt jolie, tantôt triste. Le contrôleur débarque vite pour nous contrôler. Je lui montre le ticket ; il le gribouille et nous baragouine je ne sais quoi pendant une bonne quinzaine de secondes, puis repart. On se sent un peu seul sur le coup.
Le trajet se passe bien, jusqu’au moment où une odeur immonde nous envahit les narines. La faute ? Il nous suffit de tourner nos têtes (à droite ou à gauche) pour y voir un ado de 15 ans bouffer des Cheetos (sorte de gâteau apéro) bien chimique. Le tout à 8h30. Le paquet, XXL, en entier. Ses parents avaient l’air, pour leur part être au bout du rouleau (surtout le père).
De la musique se fait entendre. Eh, qui est la personne qui écoute du traditionnel polonais sans casque ? Ce vieux monsieur peut-être ? Un casque, ça se branche
Nous avons eu de bons petits fous rires pendant ce transport
Le train effectue plusieurs arrêts, et à l’un d’entre eux, Trzebinia, tout le monde descend. Chouette, on a le train pour nous 8) jusqu’au moment où le contrôleur nous dit « pgjreif grploi
bus fpoietr fdbhtg
for fijrzfzu ftrrgftr
Krakow » .
Aaah… parce que maintenant on doit prendre un bus ? Mais on ne nous l’avait pas dit ça ! Nous suivons alors le flot de passagers direction les bus.
Les bus arrivent. Ça change du train moderne que l’on avait, là on se retrouve avec un bus ancien, comme ceux que l’on avait en France dans les années 80 – 90.
Les valises vont en soute ; nous squattons les 5 sièges à l’arrière.
Bon bah voilà où se retrouve nos vieux bus français, en Pologne (et sûrement ailleurs) !
C’est parti pour une bonne heure en bus à travers la campagne polonaise. Les passagers sont très calmes, alors on va aussi l’être… ou pas
Une fois arrivés à la gare, nous récupérons nos valises dans la soute et sautons sans réfléchir dans la navette menant à l’aéroport. Le ticket coûte 3,90 zl et s'achète directement à une borne située dans le bus. En fait on aurait du un peu réfléchir car la navette est bondée, et il y avait la possibilité de prendre le train pour rejoindre notre destination
45 min de trajet épouvantable, il fait chaud, on est debout et serré de partout, purée qu’est ce que l’on était bien dans notre bus miteux de tout à l’heure !
Avec tout ça, il est 11h30. Avant de passer les contrôles, nous finissons nos bouteilles d’eau et faisons un passage aux toilettes. Nous passons les contrôles, 10 min à patienter. Les contrôleurs ne sont pas des plus sympathiques, mais RAS.
Nous croisons Paul attendant son vol, accompagné d’Alex, Victor et Joël.
Nous faisons vite fait le tour des duty free pour s’acheter un sandwich car nous avons un paquet de zlotys encore sur les mains. Mais, quitte à dépenser, autant se faire un bon resto.
Nous retrouvons alors Guillaume, Ludo, Anthony et Sébastien dans un restaurant italien. Ils sont déjà en train de manger et nous confirment que c’est succulent. Allez, va pour un bon resto italien.
Nous commandons rapidement, ce sera pour Léo, Seb et Joël des pizzas et pour moi une salade tomates – mozzarella di buffala – courgettes et melon.
Le service est rapide (en même temps, avec la contrainte du vol). Pratique, il y a un panneau des départs dans le restaurant, et il reste 30 minutes avant l’ouverture des portes. Ça va le faire.
Bon app’ ! Et effectivement, c’est très, très bon ! Un régal ! Dommage que l’on va devoir manger vite… quoi que non, puisqu’à présent, notre vol accuse d’un retard de 45 min. Quelque part, on préfère attendre ici qu’à l’aéroport de Francfort. J’en profite pour goûter une part de pizza aussi
Seb décide de nous offrir le resto, merci à toi
Et même avec ça il te reste de la thune
Nous quittons le restaurant pour faire de la place et nous rejoignons notre porte d’embarquement.
On discute, on rigole, on patiente, je pars faire un tour au duty free avec Seb, j’ai vu une promo sur le Toblerone taille déraisonnable
J’offre une barre à Seb en retour.
Notre avion vient d’arriver, nous laissons les prioritaires rejoindre leur file. Nous, nous attendons sagement. Deux dames essaient de me gruger (encore) ; je leur dis ce que j’ai à leur dire en français, elles me fixent et se résignent. Même si le but final c’est que tout le monde ira dans l’avion, j’aime pas le principe de me gruger. Pour gagner quoi, hein ?
Après scannage du QR code, nous rejoignons… notre bus ? Ah, l’avion qui vient d’arriver n’est pas le notre
Soit. Le bus est plein, nous pouvons démarrer. Le bus effectue un virage à 90° vers sa droite, avance de 20 mètres… Et voilà, nous sommes à destination. SÉRIEUX ? Mais pourquoi ? Franchement, nous avons rejoins l’aéroport à pied à l’aller, nous pouvons rejoindre l’avion à pied au retour, non ?
L’avion est plein à craquer, pas possible de se rejoindre pendant le vol. Par contre, j’ai le hublot, alors c’est top
La descente est assez rapide, trop rapide, j’ai mal au crâne et ça donne sévèrement envie de vomir. L’atterrissage par contre est très doux.
Nous nous stationnons comme à l’aller, c’est à dire à l’écart de tout le monde. Nous en avons pour une dizaine de minutes en bus à rejoindre l’aéroport. Alex et Victor nous quittent ; nous restons auprès de Ludo, Sébastien et Guillaume qui attendent leur valise.
16h30. Il est l’heure de dire au revoir au quatuor… Snif déjà. 4h à tuer (notre bus n’étant qu’à 20h30… disons 20h20 car on nous demande d’être là 10 min en avance), seulement 30 min pour Joël. Nous quittons la zone et retrouvons notre MacDo avec vue sur les pistes, mais là, aucune places de libre. Nous nous installons alors en recul, plus au calme.
Je trouve une veste, très probablement oubliée. La pauvre, je décide de l’adopter.
La borne de commande est juste à côté de nous. Cool. Je tente un truc que l’on ne retrouve pas en France, une sorte de barre aux pommes frite. Ça se mange. On discute, on déconne, mais on est fatigué.
Il est 17h et c’est au tour de Joël de nous quitter, son Flixbus étant à 17h30. Comme au départ, il n'en reste plus que 3.
Il est 19h et, avant de partir faire une petite visite de l’aéroport, je m’achète un bretzel, de quoi avoir à manger sur le retour. Pour visiter l’aéroport, nous prenons le train automatique en hauteur reliant les différents terminaux. Nous descendons au terminal 1. On marche, on découvre, on va aux toilettes, bref de vrais touristes. Mais il faut aussi penser à aller prendre notre bus. Nous demandons alors à des agents de nous indiquer où est la station de bus.
Après les explications, nous nous mettons en route. Il est 20h, on a 30min pour rejoindre l’arrêt, ça va le faire. Nous marchons tout le long des terminaux, ça parait interminable. Je suis claquée et je ne suis pas la seule. On marche, on marche… mais en réalité on ne sait pas où c’est. On cherche, on se retrouve sur une route très fréquentée qui ne me dit absolument rien. On marche encore… Le problème c’est que l’heure tourne. Il nos reste 10 min avant le départ du bus. Le stress monte. C’est quand on se retrouve devant le (probable?) siège de la Lufthansa qu’on se dit qu’il y a un problème. Léo allume son GPS et trouve l’arrêt. Oh merde, on est à l’opposé de celui-ci. Mais putain, on est vraiment con de ne pas avoir allumé le GPS de suite
Nous rebroussons le chemin, on a plusieurs centaines de mètres à faire (pour ne pas dire kilomètre) en moins de 10 minutes, le tout avec bagages et fatigue
C’est la course contre la montre, vraiment. Nous laissons courir Léo devant nous ; avec Seb, on ralentit le rythme. J’arrive même à perdre des affaires en cours de chemin car mon sac s’est ouvert. Nan vraiment, on n’est pas bien. Chaque minute s’écoulant est une minute de moins pour réussir à chopper le bus.
20h27, nous ne somme toujours pas à l’arrêt, Léo tente le sprint final. Nous passons par des chemins pour couper comme on le peut.
20h28, nous nous approchons enfin d’un endroit qui me dit quelque chose.
20h29, NOTRE BUS QUI EST (ENCORE) LA.
Miracle. J’ai beau être sportive et faire du cardio régulièrement, les facteurs fatigue + bagages + véritable course contre la montre m’ont achevé.
Nous mettons les valises en soutes, nous nous mettons à l’arrière dans le bus, me cale comme je peux (je squatte même les sièges d’à côté pour pouvoir allonger mes jambes) et tente de dormir.
Pour résumer : nous avions 4h d’avance pour prendre notre bus et nous avons failli le louper. Bravo
20h30 : le bus démarre. Comme à l’aller, 4h de trajet nous sépare de l’aéroport du Luxembourg. Je réussi un peu à trouver le sommeil.
Nous arrivons à l’heure à l’aéroport, 45 min de correspondance nous attendent. Ce n’est pas trop dérangeant car nous allons pouvoir attendre au chaud à l’intérieur… ou pas car la police nous ordonne de sortir
Ah. Bon, bah on va attendre comme des charclots dehors. Surtout que ça picote un peu niveau température. Mais je remercie la généreuse personne d’avoir oublié sa veste à Francfort, elle va pouvoir me servir de couverture en attendant notre mini-bus.
40 min plus tard, notre taxi (oui, vous allez vite comprendre) arrive. Nous squattons, comme à l’aller les trois places de derrière. Le chauffeur, très sympathique, discute avec nous « Bon, vous deviez être huit mais une annulation de dernière minute fait que vous n’êtes plus que 5, et on attend donc 2 personnes ». Ces deux personnes n’arriveront pas.
« Bon bah on va foncer tout droit à Nancy alors ». Cool pour lui car il va finir sa nuit plus tôt, cool pour nous car on va rentrer plus tôt.
Le trajet se passe très bien, et, effectivement, nous arrivons à Nancy avec une heure d’avance.
Il est temps pour Seb de nous quitter
avec Léo, nous rebroussons le chemin jusqu’à chez lui, encore une bonne trentaine de minutes de marche.
Une fois de retour, il me semble avoir trouvé le courage de prendre une douche, puis de rejoindre mon matelas. Enfin, il me semble…
FIN
J'espère que ce TR vous a plu, j'ai mis du temps à le rédiger et je l'ai ressenti au moment de la rédaction car il y a déjà la mémoire qui me fait défaut sur certains détails
En tout cas, je me suis bien amusée pendant ce meeting malgré mon état (déplorable). Merci à vous tous
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Sachez que ce n'est pas fini, avec Léo on s'est fait un after meeting à Waly le
24 août 25 août