Des chasseurs de crédits à l'ouest d'ici
Ah oui, je vous le concède, on a ici affaire à un gros morceau ! De ces parcs qui font rêver plus d'un coasterfan et qui font frissonner rien qu'à l'évoquer. Faut dire qu'il abrite quelques machines très appréciables... Ouvert en 1959, il s'agissait à la base... d'une brasserie en plein air ! Et oui jeunes gens ! L'usine avoisinante et les clients disparaissant, le site s'est reconverti d'abord en zoo, puis en parc d'attractions avec des animaux. Depuis, on sait ce que c'est devenu. Il fait partie intégrante du groupe Busch Gardens Entertainment (les 2 Busch Gardens et l'ensemble des Sea World), qui draine quelques 23 millions de visiteurs par an. Et si Busch Gardens fonctionne tant, c'est surtout grâce à son offre de grand-huits et à leur intégration soignée, le parc mettant en valeur ses machines avec un goût certain !
Le gros problème de Busch Gardens, je vous le donne d'emblée, c'est ses opérations. Heureusement que nous avons eu l'idée d'investir dès le début de journée dans des Pass Express nous donnant accès à tous les coupe-files, car sinon, nous n'aurions sans doute pas pu tout faire. Et pourtant, l'affluence était franchement raisonnable... Vous êtes prêts ? Alors on y va !
Sans doute le choix le plus judicieux de la journée.
Quand tu vois ce genre de panneau, tu sais d'emblée que tu vas passer une bonne journée.
La première destination pointe déjà le bout de son nez !
Oui, les plus perspicaces d'entre-vous auront reconnu Cheetah Hunt, le Blitz Coaster Intamin qui a le bon goût de proposer 3 launchs et une promenade de 1350 mètres. Promenade, oui, car on ne peut pas dire que le coaster soit un monstre d'intensité. Au contraire, malgré sa vitesse approchant les 100 km/h et son Heartline Roll, il peut facilement être ridé par toute la famille. Les drops ne paraissent pas bien hautes, et le layout plutôt sinueux n'est pas spécialement impressionnant.
Ce moment où tu t'apprêtes à poser tes fesses sur un ride dont tu as suivi toute la construction...
La dispatch est excessivement laborieuse.
Cet élément, très joli offride, est sans grand intérêt onride.
Avec un peu de soleil, c'est encore mieux.
Enfin attention, ça peut vite ressembler à un appareil génital.
Si j'avais été accompagné par des bambins, je suis sûr qu'ils auraient sauté dedans sans rechigner. Pour un rider plus expérimenté, Cheetah Hunt est plutôt sympathique mais manque véritablement de piquant. Il a pour lui sa longueur et un fun incontestable, notamment dû aux trois propulsions, mais tout ça manque quand même de quelques Gs.
Enfin, ne boudons pas notre plaisir, Cheetah Hunt est un bon crédit, et on lève notre chapeau (si vous n'en avez pas, trouvez-en un) à l'équipe chargée d'intégrer la bête, qui a fait un super boulot. La seconde partie du layout, qui sillonne entre des cascades, est une réussite absolue. Pour ce qui est des opérations, par contre... La cata commence... Nous n'aurons fait Cheetah Hunt qu'une fois, car même avec des coupe-files, nous avons attendu... 25 minutes (pour 65 d'affichées). Ah ouais, quand même ! Et pourtant le ride tournait à 4 trains ! Enfin, si on compte un minimum de 2 minutes pour dispatcher un train à quai, on se rend compte rapidement qu'il y a comme un souci.
On l'aurait bien reclaqué plus tard dans la journée, mais c'est limite si on a pu tout faire.
La première partie du layout n'est pas très intéressante, tout prend son sens après le second launch.
(Donc très vite après cet élément).
(Donc très vite après cet élément).
Détail amusant, j'ai souvenir de cette zone complètement inondée après un ouragan il y a quelques temps.
Si tata a le vertige, elle pourra monter sans trop de crainte tant le layout est proche du sol.
Cheetah Hunt s'intègre parfaitement à son environnement.
On aura pas fait le téléphérique, pourtant idéal pour prendre des photos de Cheetah Hunt.
Quid de la suite ?
Quid, oui, doucement, j'y viens. La suite c'est un peu le début de la science-fiction. Vous avez déjà vu un B&M en panne ? Non ? Ouais, c'est ça, ça arrive quand même de temps en temps hein, faites pas les malins. Vous avez déjà vu 2 B&M en panne, dans le même parc, sur la même journée ? Bah là, c'est un peu ce qui s'est passé. Je vous rassure, on a pu rider l'ensemble des crédits, mais jamais sans qu'un problème technique ou opérationnel ne survienne.
Enfin, aucun problème ne m'empêchera de baver en voyant ça approcher !
Bordel de bordel, je vais rider Montu...
Mais avant ça, il va falloir s'armer de patience.
L'attraction est restée en rade pendant 20 minutes. Nous étions devant les portillons (je rappelle que nous avions un coupe-file), et, alors que nous nous apprêtions à rebrousser chemin, Môssieur a décidé de se remettre en route. Nous accédons donc (enfin) à cet Inverted B&M culte de chez culte, et c'est avec grande joie que nous découvrons que celui-ci, en plus d'être intégré au poil de cul (comme quoi on peut concevoir un grand-huit aérien et créer une vraie théma autour), est d'une intensité très prononcée, bourré de Gs positifs, prenant les inversions sans trainer la patte et avec velléité. Ajoutons à cela que l'engin a 17 ans et est doux comme un agneau. Bref, c'est du bonheur, aux antipodes d'OzIris, que j'apprécie pour d'autres raisons (cf mon second TR du PA). Montu, c'est du B&M oldschool à mettre dans le haut du panier. Il manque assurément quelques foot-choppers dans les tranchées pour être parfait, mais qu'importe, c'est vraiment top !
Au pied du lift, c'est la libération.
La hauteur fait quand même son effet !
Je vais vous donner un indice quant à la prochaine destination. "No Limits". Combien de fois est-ce que vous avez pu le dispatcher sur ce jeu ! Oui, bravo, il s'agit effectivement de Kumba (Y a un vrai côté Dora l'exploratrice dans ces TRs...) ! Le plus vieux B&M du parc, qui fête ses 20 ans cette année, et surtout le premier Sitting B&M ! Un ride historique en somme ! Bien entaché malheureusement par ces opérations catastrophiques de sa race. Quand c'est pas la machine qui fait des caprices, ce sont les opérateurs qui lambinent. 3 trains sur le parcours, mais ils trouvent quand même le moyen de mettre presque 3 minutes à en dispatcher un. Faites le calcul, ça nous fait un train en station, un autre qui attend des plombes sur les freins finaux, et le troisième qui est obligé de s'arrêter en midbrakes. Pas mal pour l'expérience onride !
Chaque fois que quelqu'un oublie de retirer ses lunettes, ils rouvrent TOUS les harnais
et c'est rebelotte pour le checking complet. Ils peuvent faire ça deux à trois fois par train !
et c'est rebelotte pour le checking complet. Ils peuvent faire ça deux à trois fois par train !
Vous avez pensé à amener le réchaud les gars ?
J'en connais qui vont bientôt pouvoir prendre l'apéro aussi !
Ah bah quand même !
Heureusement que la bête dépote sévère, c'est du Gs positifs à la Dragon Khan, c'est hyper vénère, et on a eu la chance d'avoir un ride complet sans crouter sur les brakes. On a compris tout de suite derrière que c'est parce qu'ils envoyaient un train au garage... Peut-être qu'avec deux trains ils sauront gérer correctement ? Bon sang mais on est à PortAventura ou à Busch Gardens ? Je ne me souvenais pas des TRs qui leur reprochaient ces problèmes d'efficacité (et pourtant, on en trouve à la pelle qui râlent à ce propos !). Total, plus de 20 minutes d'attente (avec le coupe-file, mais dois-je le répéter ?). Enfin, le crédit en vaut la peine, si tant est qu'on aime se faire écraser dans le siège. Et moi, j'aime ça !
Ça fait depuis que je suis gamin que je vois ce loop en photo...
Changement de perspective : Oui, il englobe bien le lift !
Avec un train dedans, c'est peut-être plus parlant.
Nous qui avons eu la chance de ne pas nous taper les brakes, je peux vous dire que ça arrache de bout en bout.
Une chose est sûre : Ça remet les idées en place.
Cette bestiole a ouvert quand j'avais 2 ans... Et ben mon n'veu !
À la même période, à Paris, on ouvrait Indiana Jones. Ok.
Ah non hein ! C'est fini Disney ! Tu continues à en parler et on te jette aux alligators !
Ok j'arrête. Allez, suivez-moi.
Que se cache-t-il par ici ? La plus vieille montagne-russe de BGT encore en fonctionnement. 33 balais, rien que ça. Depuis la fermeture de Python en 2006, Scorpion est en effet le doyen du parc. Il s'agit d'un Schwarzkopf, qui, comme son constructeur l'indique, passe comme une lettre à la poste. C'est simple, on a l'impression de faire du ski tant le bordel est fluide ! Ça glisse, y a aucune secousse, aucune fioriture, tout est nickel malgré l'âge de la bête ! L'intérêt du layout accuse quant à lui son âge, mais c'est tellement hallucinant de rider une machine aussi clean de tout anicroche que ça se fait avec plaisir. Et surtout, aucune attente à déplorer, aucune panne non plus, c'est vraiment voyager dans une autre dimension que de faire un Schwarzkopf ! Puis leurs lap-bars, pardon, mais y en qui auraient vraiment de quoi rougir en comparaison...
C'est sûr qu'à côté des monstres du parc, Scorpion ne paie pas de mine.
Et pourtant, le ride fait toujours aussi bien son job !
Ces machines sont increvables, c'est hallucinant.
Je vous ai mis une photo dans ce sens là, parce que si j'avais pris le contre-champs...
... vous ne regarderiez plus Scorpion.
Qui mérite vraiment l'attention, malgré ce qu'en laisse présager la tronche du gonze en front.
On voulait faire Sand Serpent, mais devinez quoi ? C'est en panne ! Bravo !
Là par contre, on est pas super motivés.
Encore moins.
Non, on aurait du mal à monter dedans.
USA putain de bordel.
En route mauvaise troupe.
Sur le chemin du prochain crédit, que l'on distingue d'ici.
Oh... Pu... Tain...
C'est là-haut qu'il faut aller ? C'est ça ?
On a beau le connaître par cœur via photos et vidéos, quand on arrive devant la bête, c'est tout autre chose. Rien ne prépare l'esprit à voir cette chose si imposante, si colossale. C'est absolument monstrueux, et aucune photo ne peut rendre hommage à la carrure de SheiKra. Faut vraiment se retrouver devant physiquement pour en comprendre toute l'ampleur. Mais avant de poser nos fesses dessus, il va falloir faire face à la sempiternelle panne.
Le temps d'admirer la taille impressionnante des trains.
30 minutes à poireauter derrière les portillons en attendant qu'un mécano pointe tranquillement le bout de son nez, et bidouille une manipulation à la con. Grrrr... Busch Gardens... Ça y est, la Rolls-Royce redémarre, et un des gigantesques trains se met en mouvement.
24 personnes s'apprêtent à côtoyer les nuages.
Premier ride, ce sera à l'avant et à l'extrême gauche pour tonton Doub, histoire de bien faire face à cette fucking chute. Une fois à l'intérieur, on comprend que nous ne sommes pas grand chose. L'être humain est décidément un petit être malléable et fragile, et SheiKra va bien lui faire comprendre. Après une ascension lente et savoureuse, où on a bien le temps de percuter ce qui va nous arriver et de contempler la verticalité de la drop, nous arrivons au sommet. Là-haut, c'est silence et immensité. Des gens rient nerveusement, d'autres se taisent, regrettant alors de ne pas être restés en-bas avec ceux-là qui nous regardent. Le train s'approche dangereusement de la drop et vient se bloquer en son sommet, le nez penché vers l'avant. Ces secondes d'attente sont particulièrement jouissives. Pas pour tout le monde, puisque j'entends des sanglots de nervosité quelque part dans le train. Et paf ! Le fauve est lâché ! Vous voyez une tour de chute et cette sensation d'être aspiré vers le bas ? Ici, multipliez la par 10. Imaginez le poids du train rempli de visiteurs face à votre misérable petit corps. Imaginez la force qui vous tire vers le bas. Voilà, vous avez une petite idée de combien cette drop est géniale.
Beaucoup ne feront pas les malins ici, je vous la garantis !
Vous voyez le gland qui lève les mains devant à gauche ? C'est bibi en first ride ! Yeah !
Vous êtes bloqués à 61 mètres de haut, penchés vers le vide, et rien n'indique quand ça va lâcher. Miam.
Mais vous le sentirez très vite quand ça aura lâché !
Cette puissance est ensuite contrecarrée par une vraie sensation de flottement dans l'Immelmann qui suit, avec petit hangtime à la clef une fois la tête en bas. La seconde drop, d'une quarantaine de mètres, peut paraître anecdotique, mais encore une fois, avec le poids qu'on se trimballe aux fesses, ça tire méchamment vers le bitume ! La zone de Splash est, comme toujours, surtout amusante offride (et rince bien comme il faut), et les freins de fin de parcours permettent de saisir qu'on vient de faire un truc dantesque. Ni une ni deux, nous y sommes retournés. Et bon sang que c'était bon ! C'est une sensation vraiment inégalable, cette puissance qui te tracte et te pousse, c'est vraiment quelque chose à vivre. +1, et quel +1 !
J'en connais quelques-uns qui flottent dans le vide...
L'Immelmann fait environ 45 mètres de hauteur.
En comparaison, la deuxième drop ne paie pas de mine, mais reste pourtant très efficace !
Qui est-ce qui va se faire rincer la gueule ?
C'est eux !
Et bien mes aïeux, ça c'est du crédit !
SheiKra vaut le déplacement à BGT à lui seul, alors si vous ajoutez Montu et Kumba à l'offre du parc... Miam !
La pose fierté, et on passe à la suite.
Euh... T'es sûr que tu ne veux pas revenir sur SheiKra ?
Oh eh, faites pas vos duchesses hein !
Oh eh, faites pas vos duchesses hein !
Il va donc s'agir du Family Zierer local, j'ai nommé Air Grover. Ça fait +1, et c'est tout ce que ça fait.
Côté théma, faut avouer qu'ils ne se sont pas foulés.
La tente bariolée en guise de gare, je ne suis pas certain du concept.
On ne s'attarde pas, et on se met en route vers la suite.
Ça va la vie ?
J'aurais plutôt dit "Right, 10m" moi, mais bon.
Bon, mais ok, on en a croisé des vrais.
Qui acceptent même de se faire caresser le museau.
Aussi bien fait que chez Jardiland !
Ceux-là sont moins coopératifs.
C'est joli tout plein par ici.
N'est-ce pas ?
Un point indéniablement positif de la Floride : les parcs sont tous très soignés.
Vous trouvez pas ?
Cette loutre s'y plaît en tout cas.
Le mystère reste entier quant à ces cavernes.
Un petit tour de train ? Bof, on n'a pas vraiment le temps là, merci !
Et ben ! C'est pas ces tortues qu'on mettra dans sa baignoire !
Quant à lui, vous pourrez toujours essayé, mais je ne vous prédis pas un grand succès.
Tiens, mais que vois-je ?
Mais non, pas ça !
Voilà ! Bon, je vous le donne en mille : catastrophe incoming.
Bah ouais, parce qu'autant le ride a de la gueule, autant c'est une véritable catastrophe bonne pour la casse. Gwazi est un duelling GCI qui ne fonctionne plus qu'à une track, le côté Tiger ayant fermé depuis un petit moment. Désormais, si vous voulez le crédit, ce sera côté Lion que ça se passera. Ouvert en 1999, le coaster est devenu insupportable à cause notamment de secousses très fortes et particulièrement désagréables de bout en bout. Impossible de profiter du layout qui pourrait être intéressant mais qui se voit complètement hachuré par ces parasites qui font qu'on passe plus son temps à essayer d'esquiver les coups qu'à se laisser porter comme on le fait habituellement dans les GCI. Comme souvent, on veut laisser sa chance à ce genre de grand-huit mal réputé mais imposant, bien intégré et signé par un constructeur de renom. Et bien souvent, il ne suffit que de quelques secondes pour que la chance qu'on lui donne laisse place aux plus vives invectives.
Alors maintenant, il reste deux solutions. Soit ils rasent complètement ce foutoir, soit ils nous font un retracking à la New Texas Giant pour proposer un duelling RMC. Mh... Y a du potentiel là... Mais en l'état, c'est un bon gros paquet de merde !
Pourtant, quand on le voit comme ça, on a envie d'y croire...
... Mais on apprendra bien vite à déchanter.
Ce côté-ci est fermé pour le visiteur.
Ah bah ouais hein ! On vous sent moins joisse tout à coup !
Le calvaire prend fin.
Le temps de remettre les vertèbres en place et on sera bon.
Alors que nous commencions à désespérer de ne pas voir ouvrir le dernier crédit de cette journée, c'est en passant devant que nous avons vu les opérateurs retirer les barrières qui barraient l'entrée. Avec grand soulagement, nous entrons enfin dans la file d'attente du meilleur grand-huit de Busch Gardens Tampa... J'ai nommé Sand Serpent ! Bon... Je m'emballe un peu... C'est parce que je suis content d'ajouter le crédit. Sinon, il s'agit simplement d'une Wild Mouse Mack, rien de bien révolutionnaire donc.
On craignait de ne pas voir cette file d'attente ouvrir de la journée.
C'est pourtant chose faite, au grand bonheur de toute l'assemblée.
Bon, ça bosse toujours aussi dur en station... Mais ça...
Quelques opérations laborieuses plus tard, il est temps de créditer !
Voilà ! Bon, il est où SheiKra ?
Ah ! Encore un petit tour ! Parce que quand même, faut en profiter !
Je vais aussi vous proposer un petit tour du Raft local, à savoir Congo River Rapids. On est aux USA, donc y a possibilité que ça rince ! Oui, mais là non. C'est assez molasson comme Raft, et c'est dommage. Surtout vu le climat de la Floride, on aurait pas été contre un petit rinçage en bonne et due forme. Tant pis.
Déjà sur le chemin de la dernière attraction de la journée.
Vous l'aurez deviné, c'est par ici.
Il s'agit d'une des rares attractions du parc à débiter à peu près convenablement.
Par contre, pour ce qui est du fun, faudra repasser. On se croirait dans Romus et Rapidus.
Pas de stress Billy, si tu prends 3 gouttes c'est le maximum.
Et c'est bien dommage !
On n'a pas fait le flume, mais mon petit doigt me dit qu'on n'a pas raté grand chose.
Bon mais alors, Busch Gardens Tampa, ça donne quoi ? Vous l'aurez compris comme des grands (même toi, au fond), BGT ça défonce assez méchamment, mais le problème opérationnel est vraiment trop omniprésent et indispose même lorsque nous avons claqué des thunes pour les Pass Express. Et encore, heureusement que nous l'avons fait, ça nous aura permis de faire plusieurs fois SheiKra et au moins une fois les différentes attractions du parc ! Sans ça, on serait repartis frustrés à coup sûr. Déjà qu'avec ces Pass, c'était 20 minutes d'attente en moyenne, parce qu'entre les pannes qui laissent présager d'un entretien à l'arrache, et les opérateurs mous du bulbe, c'était pas la joie. Pour rappel, sont tombés en panne : Montu, SheiKra et Sand Serpent qui a bien faillit ne pas ouvrir ! Pour Cheetah Hunt et Kumba, c'étaient les opérateurs qui pouvaient rechecker 2 à 3 fois les harnais après avoir fait retirer leurs lunettes à des visiteurs un même nombre de fois. C'était assez surréaliste. Quand on passe de la gestion de Disney et d'Universal à celle de BGT, ça fait un choc.
Mais bon sang, leurs machines... J'en ai rêvé la nuit tant elles sont mortelles. Montu, Kumba, SheiKra... Ce petit trio de B&M à faire baver même les plus blasés... Ajoutez à cela la théma globale et les intégrations des rides, et vous obtenez un cocktail assez détonant. Il manque tout de même un bon gros Dark Ride ou un Water à la Pompeii comme le propose justement son homologue de Virginie. Je reviendrai à coup sûr à BGT, et j'espère que ces soucis auront été résolus. Je n'ai pas encore visité Busch Gardens Williamsburg (anciennement Busch Gardens Europe), paraît que leurs opérations sont hyper rodées, alors pourquoi ça se touche à Tampa ? C'est une excellente question, mais toujours est-il que c'est le cas.