[TR Live] Australie Mai 2019

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Sea World

Après les combos Warner / Wet N Wild et Dreamworld / Whitewater tout à fait satisfaisants (l'un principalement pour ses coasters, l'autre principalement pour son parc aquatique, à voir page précédente), nous continuons avec le dernier parc australien digne de ce nom, Sea World. Il s'agit comme aux USA d'un mélange d'aquariums, de spectacles aquatiques, et de quelques attractions mécaniques. Malheureusement, le pire des trois Sea World américains (je vous laisse deviner lequel) est quand même 10 fois mieux que ce Sea World australien.

En effet, (et je vais faire court), le parc est vide, dénué d'atmosphère, bizarrement conçu (une espèce de ligne droite longeant un lac dont on ne peut pas faire le tour), et simplement inintéressant.

Le parc ne propose quasiment rien hormis des activités payantes (pour barboter avec les dauphins par exemple) ou des trucs genre caresser des raies ou des étoiles de mer ... Super ! C'est rigolo deux minutes, et après, c'est bon. Les présentations d'animaux sont hyper classiques (pour être gentil) et en plus, je suis de moins en moins fan de voir ces pauvres animaux enfermés dans des bassins de taille ridicule. Il y avait des manifestants à l'entrée du parc pour les droits des animaux et on aurait presque été tentés de les rejoindre.

Ensuite, les attractions, car c'est quand même pour ça qu'on est venus. Hormis un Star Flyer de petite taille, des attractions dans une zone pour gosses et les deux autres montagnes russes Storm Coaster et Jet Rescue, il n'y a rien ! C'est vraiment hyper maigre.

Storm Coaster est assez sympa sans trop de vibrations (bien moins que Poséidon). Le parcours est en extérieur, alors que l'arrivée et le splash se font indoor. C'est un peu bizarre, on aurait presque préféré l'inverse.

Quand à Jet Rescue, il a été placé en maintenance pour un mois, quelques jours seulement avant notre arrivée sur la Gold Coast. Pas de chance ! Son accès était totalement barré et des plantes avaient été disposées pour le cacher, si bien que si on ne connaissait pas son existence, on ne l'aurait même pas vu.

Ha, y'a aussi un splash battle ...

Je crois qu'on a du passer 2h au parc en tout, sans se presser. Si il y avait eu Jet Rescue, on en aurait peut être passé 3 ... Bref vous l'aurez compris, l'arrivée du wooden coaster et d'autres attractions est une urgence absolue pour ce parc. C'est rare que je n'apprécie pas du tout un parc, j'arrive toujours à trouver un peu de positif (même à Bonbonland, oui oui), mais là, j'ai beau chercher, je ne vois pas, c'était juste naze. Aux oubliettes !

Le seul point positif de cette visite express, et on peut remercier Sea World d'avoir été aussi pourri finalement, c'est que ça nous aura dégagé tout le reste de la journée pour découvrir Surfer's Paradise et ses magnifiques plages, ainsi que pour retourner faire un petit tour à Warner en fin de journée (qui nous aura permis de faire Green Lantern, sorti de maintenance par totale surprise). A voir dans le prochain article

 

[aqwnji]

En vrai... j'attends Hakugei

Merci pour tes TR qui seront forts utiles pour l'organisation d'un trip la-bas je ne sais pas quand

 

[Kalistos]

Merci pour ces TR australiens. Je suis pas encore convaincu par l'Australie pour un trip coasters, même si ça commence à décoller tranquillement.

 

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En vrai... j'attends Hakugei

Ca arrive ... encore quelques dizaines d'articles avant 

Merci pour ces TR australiens. Je suis pas encore convaincu par l'Australie pour un trip coasters, même si ça commence à décoller tranquillement.

Ha mais clairement il ne faut pas aller en Australie pour les parcs  ... Par contre, pour le reste oui 

 

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Surfer's Paradise

Petite pause avec les parcs (avant de reprendre les crédits au Japon lors de notre escale bonus retour), le reste du séjour sera consacré à la découverte de l'Australie, avec une partie road trip de Surfer's Paradise jusqu'à Cape Tribulation, le long de la côte Est du pays.

Surfer's Paradise, c'est là où nous avons logé pendant les quelques jours de parcs au sud de Brisbane, et c'est un peu le Miami australien. Il s'agit d'une ville avec pas mal de buildings le long d'une superbe plage et d'un endroit plutôt sympa pour sortir et faire la fête, bien qu'apparemment, d'autres villes voisines lui volent peu à peu la vedette. Nous avons dormi plusieurs nuits au Rhapsody Resort et nous avons adoré cet hôtel : une grande tour avec des chambres qui sont en réalité de mini appartements, une vue superbe depuis les fenêtres de la chambre, un parking souterrain gratuit, et la petite cerise sur le gâteau : une terrasse panoramique au sommet de l'hôtel avec une superbe vue sur Surfers.

De notre hôtel, nous avons fait une petite balade à pied jusqu'au Sky Deck de Surfer's, inclus dans le prix d'entrée de Dreamworld. Les bords de mer sont bien aménagés et la promenade était vraiment très agréable :

Le Sky Deck offre un point de vue plus central que celui de la terrasse de notre hôtel :

Juste époustouflant !

Sur le chemin du retour, nous avons marché sur la plage et n'avons pas pu résister à une bonne baignade. L'eau était incroyablement belle et bonne. Un pur bonheur, des petites vagues, aucune algue, aucune méduse et une température parfaite.

Ca, c'était le matin ! Ensuite, nous sommes allés à Sea World, et si vous avez lu le TR juste au dessus, vous savez que le parc ne nous a pas fait une grande impression et que la visite a été assez rapide. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose puisque ça nous a laissé du temps pour remettre ça pour une seconde baignade. Cette fois ci, nous avons choisi la plage au nord de Sea World, (The Spit) située près d'un pier. D'une, le pier nous a donné d'excellents points de vue et d'excellentes photos. De deux, l'eau en contrebas était tout simplement sublime. Jugez plutôt et imaginez une température (de l'air comme de l'eau) absolument parfaite.

Bref, c'était juste exceptionnel, merci à la météo absolument parfaite, qui a hélas un petit peu tourné sur les jours suivants. Mais il n'empêche : Surfer's Paradise et les alentours sont parmi les plus beaux endroits d'Australie pour se baigner. Au sud, l'eau est un peu fraîche (sauf en été) et au nord, elle est souvent infestée de bestioles (méduses, crocodiles ...).

Une détente bienvenue avant la suite du voyage, qui se fera toujours avec l'océan à proximité.

Prochain article (et je vais essayer, je dis bien essayer, d'être quotidien dans les prochaines mises à jour) : Noosa Heads et Carlo Sand Blow

 

[Pierrot]

C'est marrant à quel point les avis diffèrent sur Surfer's Paradise !
Beaucoup trouvent ça sûr côté, d'autres trouvent ça nul et d'autres adorent. Et moi je ne sais pas trop où me placer dans tout ça  J'y ai de bons souvenirs mais je ne trouve pas cela non plus exceptionnel comme tu le décris. La plage est très belle cependant, c'est vrai ! 
D'ailleurs je ne suis jamais allé au Split, qui a l'air tout bonnement magnifique !

Hâte de voir la suite...

 

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C'est marrant à quel point les avis diffèrent sur Surfer's Paradise !
Beaucoup trouvent ça sûr côté, d'autres trouvent ça nul et d'autres adorent. Et moi je ne sais pas trop où me placer dans tout ça  J'y ai de bons souvenirs mais je ne trouve pas cela non plus exceptionnel comme tu le décris. La plage est très belle cependant, c'est vrai ! 
D'ailleurs je ne suis jamais allé au Split, qui a l'air tout bonnement magnifique !

Hâte de voir la suite...

Mais je n'ai pas dit que la ville était exceptionnelle, bien au contraire, la ville est agréable, propre et bien aménagée mais quand j'emploie ce mot, je parle uniquement de la baignade, des plages et de la météo qu'on a eu pendant les quelques jours passés là bas (relis bien  ). A part ça, c'est un peu comme une Miami ou une Cancun, certains adorent, certains détestent, pour notre part, on n'a même pas vraiment exploré le côté festif (bars, monde de la nuit, etc) de Surfers, donc c'est bien uniquement des plages dont je parle 

La suite arrive dans un instant !

 

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Noosa Heads

Il est temps de prendre la route vers le nord, et après avoir re-dépassé Brisbane (où nous nous sommes posés en avion le premier jour), nous montons désormais en direction de Cairns. Notre première étape se situe à 1h30 environ de Brisbane, la charmante petite ville de Noosa Heads. C'est une petite ville de bord de mer agréable, où il fait bon se promener (le stationnement est un petit peu difficile toutefois). Et surtout, il y a une très belle balade à faire à pied tout autour du cap, juste à côté de la grande plage principale.

Malheureusement, le ciel était un petit moins bleu que ce qu'on avait pu avoir les jours précédents à Surfer's Paradise et dans les parcs. Il faut imaginer un endroit absolument paradisiaque avec de l'eau turquoise en contrebas ... Malgré tout, nous avons eu quand même de timides petites éclaircies et de belles couleurs, donc nous n'avons pas été déçus.

La promenade nous a offert de jolis points de vue tout du long :

Dolphin Point est un endroit où il est possible de temps en temps d'admirer des dauphins, mais nous n'en avons pas vu.

La balade est ombragée, on passe sous les arbres, et si vous levez les yeux, vous aurez peut être la chance d'apercevoir des koalas. Nous, on en a effectivement vu un, mais il était beaucoup trop haut perché pour prendre une photo correcte (pas grave, on s'est rattrapés à Magnetic Island)

Et puis on arrive au superbe point de vue de Hell's Gate. Accrochez votre casquette ici, car sur ce promontoire rocheux, ça souffle fort !

La balade continue vers la très belle plage de Alexandria Bay

Voilà pour Noosa, une très jolie balade ici, reposante et agréable (bien moins fatiguante que celles que l'on aura faites à Kings Canyon et à Kata Tjuta dans le désert, ici, c'est plat).

 

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Carlo Sand Blow

Deux articles pour le prix d'un aujourd'hui ! Carlo Sand Blow est une curiosité située à environ 1h de route de Noosa, près de Rainbow Beach. Il s'agit d'une grande dune de sable, tout simplement, avec une pente se terminant par une petite falaise et l'océan en contrebas. Là encore, on a eu la chance d'avoir une petite apparition du soleil et les couleurs étaient fantastiques ! Le bleu turquoise de l'océan se mélangeant au sable doré de la dune ... Magnifique.

Bref, c'était un arrêt qui valait clairement le détour.

Bilan sur cette journée ? Nous avons vu deux très beaux endroits et fait deux très belles promenades. Les paysages nous ont beaucoup plu, même si pour être tout à fait honnête, on peut trouver des équivalents à ce qu'on a vu (que ce soit à Noosa ou à Carlo Sand Blow) beaucoup plus près de chez nous ... Suffit de faire un tour en Corse (pour le premier) ou à la Dune du Pyla (pour le second). Une critique qui vaut d'ailleurs pour d'autres endroits en Australie ...

Cependant, tel n'est pas le cas de ce que nous avons vu dans le désert, ni de Fraser Island, la plus grande île de sable au monde, qui sera l'objet du prochain article.

 

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Fraser Island

Etape suivante de notre trip australien, la célèbre Fraser Island, plus grande île de sable au monde avec plus de 120 km de long, et une largeur d'environ 25 km. Pour nous y rendre, nous avons choisi de prendre une excursion tout compris, à savoir : la traversée en bateau depuis Hervey Bay, un moyen de transport sur l'île (un mini bus de 16 personnes climatisé) et un guide qui nous faisait passer devant les principaux endroits à voir. Les avantages et les inconvénients de ce genre de formule sont ceux qu'on connaît, à savoir : oui, on est mélangé avec des gens, et oui, le temps passé sur les différentes sites est parfois un peu court. Mais la prestation fournie était globalement de très bonne qualité (agence Fraser Experience), on a vu tout ce qu'on voulait voir, le repas le midi était correct, et surtout, les risques liés à la visite de Fraser Island (ensablement des véhicules notamment) sont ici inexistants. De plus, le rapport qualité prix était très bon.

L'excursion démarre donc par la traversée de la baie de Hervey, qui est un spot idéal pour admirer des baleines. Malgré le fait qu'il existe des excursions dédiées à la rencontre avec les baleines, on espérait tout de même en croiser une en chemin. Malheureusement, aucune ne se sera montrée pendant le trajet.

Nous prenons place dans le mini bus avec les autres gens et nous traversons directement l'île de part en part afin de nous rendre sur la 75 mile beach de l'autre côté (à l'Est). La traversée est chaotique : il n'y a pas de routes sur Fraser Island, juste des pistes taillées dans le sable. La conduite est très difficile, les chemins très étroits, les trous et les bosses se succèdent, et c'est là qu'on se dit qu'on a bien fait de prendre une excursion organisée. De plus, le sol était mouillé (il avait plu la veille) donc le risque d'ensablement était assez élevé. Les bosses nous faisaient parfois décoller tel un roller coaster, on se prenait carrément des airtimes dans le bus. Assez rigolo. En chemin, nous avons eu tout le loisir d'admirer la végétation, impressionnante, de l'île.

Et puis on arrive de l'autre côté de l'île, sur la 75 mile beach. Cette plage, qui, comme son nom l'indique, mesure 75 miles de long, est une vraie autoroute ! Autant sur les pistes intérieures, on ne dépasse pas les 20 km/h, autant sur la plage, les véhicules filent à plus de 80 km/h. Il faut faire attention aux rochers qui ne sont pas toujours hyper visibles et là encore, on était content que ce soit le guide qui soit aux commandes. Il faut également penser à lever la tête de temps en temps, car la plage est également une piste d’atterrissage pour de petits avions qui font des vols panoramiques au dessus de l'île. Le bus roulait à proximité immédiate de la mer démontée par le vent, et les vagues venaient parfois lécher les vitres du bus, c'était un spectacle magnifique.

Puis nous arrivons à Eli Creek, un petit cours d'eau qui se jette directement dans la mer. On peut y admirer quelques poissons.

Un peu plus loin, l'un des endroits marquants de la visite de Fraser Island est la rencontre avec l'épave du Maheno. Il est désormais interdit de s'en approcher à moins de 3 mètres car l'eau et l'érosion font leur oeuvre, et l'épave se dégrade lentement ...

Nous nous sommes approchés de l'eau, mais il est absolument hors de question de se baigner à Fraser Island. Malgré le fait que l'eau soit belle et bonne, la baignade est hyper dangereuse ici. Outre les vagues, les courants marins, il y a des méduses mortelles et des requins capables de dévorer des humains. Bref, la totale, on oublie !

On a aussi vu ce petit serpent de mer fort sympathique :

Non loin, la curiosité suivante, les "pinnacles", est une formation sablonneuse impressionnante :

C'est ici que nous avons rencontré cette grosse araignée, apparemment peu dangereuse :

Et quelques instants plus tard, nous avons fait connaissance avec les vraies stars de l'île : les dingos. Il s'agit de sortes de chiens sauvages, à min chemin entre un chien et un loup. Malgré leur aspect maigre et craintif, il vaut mieux ne pas s'en approcher, les dingos peuvent se montrer agressifs et attaquent en groupe. On était trop contents de les avoir vu en vrai, dans leur habitat naturel (Fraser Island en possède une grande concentration). On en avait déjà vu deux dans le désert mais on était vraiment ravis de les retrouver ici. Attention, il ne faut pas les nourrir, pour ne pas altérer leurs comportements et instincts sauvages.

Après la pause déjeuner, curiosité suivante, le Lac MacKenzie. Il s'agit d'un lac d'eau de pluie qui s'est formé sur un tapis imperméable fait de sédiments au milieu de l'île. Et autant la baignade est plus que déconseillée dans l'océan, autant le Lac Mackenzie vous envoie carrément une invitation. Son eau est pure, bonne, douce (pas salée), et il n'y a pas de bestioles dedans. Un pur bonheur ! Le truc un peu flippant, c'est la partie sombre du lac, au milieu. En fait, au début, on a pied, et quand on arrive dans la partie sombre, on a subitement un précipice en dessous de nous, c'était un peu effrayant. Mais on a adoré et ce lac était tout simplement superbe.

Retour à l’embarcadère et coucher de soleil sur Fraser Island.

La journée est terminée mais nous avons A-DO-RE l'île. Un véritable coup de cœur, nous avons été enchantés par Fraser Island, contrairement aux îles Whitsunday qui nous au contraire bien deçus ... Mais ça, ce sera pour le prochain article !

 

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Whitsunday Islands

Après un long morceau de route, notre étape suivante sont les Whitsunday Islands, des îles paradisiaques situées au large de Airlie Beach, où nous avons d'ailleurs séjourné. Airlie est une ville assez sympa, avec une ambiance plutôt détendue et jeune, avec pas mal de bars, de restos, de musique. Il y a aussi un lagon, une grande piscine publique, qui permet de se baigner en évitant les méduses, qui sévissent dans l'eau de la mer près de 7 mois par an (minimum, le risque n'étant jamais inexistant).

Comme pour Fraser, nous avons choisi de suivre une excursion organisée, la très réputée Fly & Cruise de GSL Aviation, combinant un vol panoramique au dessus de la grande barrière de corail, et une visite en bateau des Whitsunday Islands.

La veille, le temps était très menaçant ... Je la sentais venir, l'annulation du vol panoramique, mais on a eu tout de même de l'espoir jusqu'au dernier moment, surtout quand on a vu de belles éclaircies. Malheureusement, ce n'est pas la pluie ou l'orage qui nous ont soufflé notre excursion, mais bel et bien le vent. On n'y peut rien, c'est comme ça, et le personnel était tout aussi désolé que nous, nous a consolé comme ils pouvaient ... Un pilote que j'ai croisé m'a assuré qu'être dans un petit coucou avec de fortes rafales de vent n'était vraiment pas sécurisé ... On le comprend tout à fait, mais on était déçus quand même, bien entendu. La compagnie nous a proposé de décaler au lendemain (sans certitude) ou de rembourser la partie vol, nous avons pris le remboursement. Si ça vous dit, allez donc voir ce qu'on a loupé en tapant par exemple "Heart Reef" sur Google Images.

Nous sommes donc partis en bateau, en speed boat pour être exact, à la découverte des Whitsundays. Le bateau fonçait à toute allure sur une mer déchaînée, et nous avons eu des airtimes impressionnants quand le bateau décollait carrément de la surface de la mer ... Assez impressionnant, d'autant que les sièges étant plutôt durs, ça faisait un peu mal quand on retombait sur nous même sur nos sièges, mais bien amusant quand même.

Une fois arrivés sur les Whitsunday, le premier point de vue est le célèbre Hill Inlet, accessible via une petite marche dans la forêt. Le point de vue est très beau, on peut admirer des raies nager en contrebas dans les eaux peu profondes, mais hélas, les couleurs turquoises éclatantes n'étaient pas de la partie aujourd'hui. Là encore, tapez "Hill Inlet" ou "Whitehaven Beach" sur Google Images, et vous verrez de toutes autres photos !

Nous avons continué vers Whitehaven Beach qui est censé être une des plus belles plages du monde, avec un sable blanc et fin ... Bon, là, désolé, mais pour moi, l'endroit est quand même hyper surcoté. Même en imaginant un beau ciel bleu et de belles couleurs (ce qu'on a quand même eu parfois avec quelques éclaircies), pour moi, ça reste une plage, jolie certes, mais qui peinera probablement à surprendre quiconque connaît un peu les plages des caraïbes, du Mexique, de Thaïlande, ou d'ailleurs ... Bref, rien d'exceptionnel pour moi !

L'eau est belle et bonne mais il est recommandé de se baigner avec une combinaison anti méduses (bien que la saison soit terminée, là encore parce que le risque zéro n'existe pas), ce qui n'est pas vraiment agréable. Au final, on aura largement préféré les magnifiques plages de Surfer's Paradise à Whitehaven Beach !

Le dernier arrêt de la journée était un arrêt snorkeling. Nous aurions du voir de beaux coraux et de beaux poissons, mais le vent (là encore) a rendu l'eau toute trouble et la visibilité était quasi nulle. Bref, le flop total !

Bien évidemment, nous n'en voulons pas au personnel de l'excursion qui a fait tout son possible pour rendre la journée aussi agréable que possible malgré les mauvaises conditions de découverte. La prestation était vraiment de qualité, rien à redire là dessus.

Mais surtout, outre le fait que l'excursion ait été gâchée par le vent et les mauvaises conditions météo, les Whitsunday ne nous ont clairement pas emballés. La réputation du site est vraiment très surfaite et il  n'y a finalement pas grand chose d'intéressant à y faire ou à y voir. Nous avons largement préféré Fraser Island qui était bien plus intéressante à explorer, ou notre autre coup de cœur, en Australie : la superbe Magnetic Island, qui sera l'objet du prochain article.

 

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Magnetic Island

Après la déception des Whitsunday, nous continuons vers le nord, à la découverte d'une nouvelle île, Magnetic Island, située face à la ville et Townsville et connue pour son importante population de koalas. Ce coup ci, fini les excursions organisées, nous avons décidé de la visiter par nous même, les choses étant relativement simples à organiser. Il suffit de se garer sur le parking du port de Townsville, d'acheter un ticket combinant la traversée en ferry et un forfait pour utiliser les bus sur Magnetic, et c'est parti !

Après la traversée, nous accostons sur Magnetic et nous prenons le fameux bus qui passe quelques minutes seulement après l'arrivée du ferry. C'est bien organisé mais pour le coup, il vaut mieux acheter ses tickets avant. Le bus nous emmène au premier point de visite et nous ferons tout le reste à pied.

La première balade que l'on a fait le matin est celle de "The Forts", qui nous mène au sommet central de l'île. Le chemin est peu difficile et monte en pente douce, mais la balade est hyper agréable au milieu des eucalyptus. C'est également sur ce chemin que vous aurez les plus grandes chances d'apercevoir les koalas en liberté. Et ça n'a pas manqué, nous en avons vu 4 ou 5, certains un peu haut perchés mais d'autres très près, très proches de nous, tellement proches d'ailleurs qu'on aurait presque pu les toucher. Mais on n'a pas osé déranger ces petites boules de poils qui étaient en train de dormir, on chuchotait malgré l’émerveillement pour ne surtout pas les réveiller.

Les photos sont prises sans zoom avec un téléphone portable.

Après avoir gagatisé sur les koalas, nous arrivons sur les sommets de l'île où se trouvent d'anciens forts datant de la première guerre mondiale. De là haut, la vue est imprenable sur l'île, quasiment entièrement recouverte d'arbres.

Après être redescendus en sens inverse jusqu'à notre point de départ (à côté de l'arrêt de bus), nous bifurquons en direction d'Arthur Bay. Une autre balade, sensiblement plus longue, longe la côte de l'île, de l'est au nord, et nous fait passer par diverses baies jusqu'à arriver à Horseshoe Bay, où nous attendait un autre arrêt de bus pour nous ramener au ferry.

Premier point de vue : Arthur Bay. On peut l'admirer d'en bas, mais également quelques mètres plus loin, depuis les hauteurs.

Puis nous arrivons à Florence Bay. C'est ici que nous nous sommes posés pour pique niquer, on était seuls au monde ... On se serait cru sur une île déserte. Génial !

Notre marche reprend, et malgré la chaleur ce jour là, c'était tout à fait agréable puisque le chemin est ombragé quasiment tout le temps. La végétation est superbe sur Magnetic :

Nous suivons ensuite une route semi goudronnée mais tellement défoncée qu'elle n'est accessible qu'en 4x4. Et encore, même en 4x4, j'aurais peur de l'emprunter, perso !

Et nous arrivons sur la dernière baie, Radical Bay, la plus grande et la plus belle des trois. Juste à couper le souffle.

Pour atteindre la dernière étape et donc la petite ville du nord où se trouve l'arrêt de bus, il faut passer par une petite grimpette bien sévère avant de redescendre !

Et l'on finit donc par arriver à Horseshoe Bay :

Fort heureusement à Horseshoe Bay, tout est prévu pour que l'on puisse se désaltérer et se rafraîchir un peu. Idéal en attendant le bus !

Le bus nous ramène ensuite à l'embarcadère du ferry, mais nous ne résistons pas à nous arrêter en chemin pour faire un coucou aux wallbies des rochers. Ces animaux, en liberté, sont toutefois nourris par des rangers, car ils ont perdu leur instinct sauvage. Voilà pourquoi il est interdit de nourrir les dingos à Fraser, par exemple. Du coup, les wallabies, bien qu'en liberté (je le répète) ne sont absolument pas farouches et se montrent sans problème aux visiteurs. Trop mignon !

Vous l'aurez compris, la faune et la flore de Magnetic Island nous ont totalement enchantés. La beauté de la nature est saisissante sur cette île et nous avons eu un véritable coup de coeur pour cet endroit, à égalité avec Fraser Island. Fascinant !

Dans le prochain article, nous continuons vers le nord et nous atteignons bientôt Cairns, que l'on dépassera d'ailleurs sans s'arrêter pour profiter de toujours plus de paysages extraordinaires, toujours plus au nord. A lundi pour la suite !

 

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De Mission Beach à Port Douglas

Etape suivante, Mission Beach. C'est là que nous aurons eu le moins bon hôtel du trip, qui paraissait pourtant sur le papier comme étant l'un des meilleurs (Castaway Resort, je ne recommande pas du tout). Nous sommes allés à pied jusqu'à Sky Dive Mission Beach, une compagnie qui organise des sauts en parachute depuis 4000 mètres de haut, le tout au dessus de la mer et avec atterrissage sur la plage. Nous étions prêts pour le grand frisson mais comme pour les Whitsunday, le vent nous a soufflé cette activité ... Pas trop de déception pour le coup, parce que c'est quelque chose qu'on pourra faire probablement ailleurs, contrairement au vol au dessus de la Grande Barrière.

A la place, nous sommes allés nous promener dans la forêt tropicale de Daintree qui recouvre le nord-est de l'Australie. Nous avons été voir Millaa Millaa Falls, une cascade jolie mais classique. On peut se baigner à son pied paraît il, mais l'eau nous a semblé assez froide et peu inspirante (assez trouble).

La cascade suivante se nomme Barron Falls et peut être vue de deux manières, soit par la route, soit via un train panoramique qui traverse la Daintree de Cairns jusqu'au petit village de Kuranda. Il existe aussi des combos train + télécabines qui survole la forêt. Barron Falls est plus impressionnante pendant le wet (la saison des pluies, en fin d'année), mais même à cette saison, c'est un site qui vaut le détour.

Nous nous sommes ensuite arrêtés à plusieurs endroits sur les plages tropicales du nord de l'Australie. Les plages sont belles mais désertes car les crocodiles marins peuvent y être présents, en plus des méduses. Il ne faut pas se baigner, mais il ne faut pas non plus s'approcher du bord de l'eau. Au final, on se sent seul au bout du monde, et c'est une sensation très agréable, au plus proche de la nature.

Nous avons volontairement dépassé Cairns qui ne nous intéressait pas et notre point de chute pour la fin du voyage sera Port Douglas, une petite ville à taille humaine à 45 minutes environ au nord de Cairns. La route entre Cairns et Port Douglas longe l'océan de très près et elle est superbe.

 

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Port Douglas est une ville que nous avons beaucoup aimé. Les gens y étaient très sympathique, notre motel (le Port Douglas Motel) était l'une des meilleurs adresses du séjour, et le centre ville est rempli de bons petits restos et de bars, un peu dans l'esprit de Airlie Beach.

De plus, Port Douglas dispose d'un joli point de vue sur ses hauteurs sur le 4 mile beach en contrebas, c'est le Trinity Lookout :

Les bords de mer sont aménagés en parc et c'est hyper agréable :

Les plages sont déconseillées (crocos, méduses et rochers) mais des gens se baignent quand même dans les zones protégées et profitent ainsi des 26 degrés dans l'eau. Nous, on a préféré une petite balade proposant de jolis points de vue sur la 4 mile Beach et on se contentera de la piscine du Motel (qui était d'ailleurs déserte).

Bref, vous l'aurez compris, nous avons adoré Port Douglas ! On y serait bien resté encore un petit peu. Le trip touche à sa fin mais va se terminer en beauté le lendemain à Cape Tribulation où nous embarquerons pour une excursion, direction la Grande Barrière de Corail (enfin !)

A demain !

 

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Cape Tribulation (Grande Barrière de Corail)

Le trip touche à sa fin et nous voici au nord de la côte Est australienne, à un endroit où la route asphaltée prend fin, à un endroit où les téléphones portables ne captent pas, à un endroit situé au delà de la Daintree River qu'il est indispensable de traverser via une barge : Cape Tribulation, située à environ 45 minutes au nord de Port Douglas, en plein dans la forêt tropicale de Daintree.

Pourquoi être monté jusque là haut ? Plusieurs raisons à cela : nous voulions nous enfoncer un petit peu plus dans la forêt tropicale et voir vraiment à quoi cela ressemblait. Les plages du nord de l'Australie autour de Cape Tribulation sont encore plus belles et désertes que celles que nous avons vu en chemin entre Mission Beach et Port Douglas. Et surtout : c'est le point de départ de l'agence Ocean Safari, qui organise des excursions de snorkeling sur des récifs de la Grande Barrière de Corail.

Nous avons aussi fait connaissance avec d'immenses araignées tropicales :

En revanche, nous n'avons pas eu la chance de croiser un casoar, contrairement à un couple de français que nous avons rencontré là bas :

Vous allez me dire : la Grande Barrière de Corail s'étend sur des centaines de kilomètres, pourquoi choisir cet endroit ? Plusieurs raisons : déjà, la barrière de corail est relativement proche du rivage à cet endroit, seulement 25 km de traversée, moins de 30 minutes en bateau rapide. Cela évite les 1h de croisière un peu vomitifs. Deuxièmement, en raison de sa difficulté d'accès, l'agence de Cape Tribulation vous emmène sur un récif peu fréquenté et donc beaucoup moins abîmé que d'autres spots de la Grande Barrière. En effet, il faut savoir que la barrière de corail est en train de mourir et de disparaître à vitesse grand V, et que beaucoup de coraux sont déjà morts et donc tout blancs. C'est particulièrement le cas pour les excursions au départ de Cairns, où l'exploitation du récif s'apparente à une usine, avec des bateaux grande capacité. C'est un peu mieux pour les agences de Port Douglas (qui partent vers les Agincourt Reefs), mais le top, c'est donc Cape Tribulation.

Nous nous sommes donc rendus à Ocean Safari où nous avons reçus un très bon accueil. Le trajet en lui même jusqu'à la grande barrière était assez épique : imaginez un speed boat fonçant sur une mer déchaînée ... non, en fait, imaginez juste un roller coaster de 25 minutes de long, avec des gros airtimes à n'en plus finir et des litres d'eau dans la figure ! Tout le monde était mort de rire sur le bateau, c'était juste génial  :lol: (tout le monde ... sauf une personne qui n'était pas au meilleur de sa forme  ).

Une fois arrivés sur la grande barrière, le miracle se produit, le ciel se dégage et nous laisse un magnifique ciel bleu. Nous sommes en plein océan, et nous sommes au beau milieu d'une eau turquoise et peu profonde, avec une seule hâte : se jeter à l'eau pour aller admirer le spectacle.

Une fois dans l'eau, on oublie tout. Le spectacle est juste magique, on a l'impression d'être dans un aquarium tropical, on nage et on observe avec respect, on admire les coraux multicolores et les poissons de toutes tailles. On a vu des spécimens fabuleusement beaux. On a fait deux sessions d'environ 1h de snorkeling et bien que l'endroit soit un bon endroit pour observer des tortues marines, nous n'en aurons pas vu ce jour ... C'est pas de chance, elles se montrent quasiment tous les jours sinon ! En revanche, j'ai pu observer une raie, et certains participants de l'excursion ont même vu une petite pieuvre.

Difficile de nous remettre de nos émotions, et on aurait voulu rester encore et encore, mais la nage de surface est mine de rien très fatiguant et au bout de 2h, nous n'en pouvions plus. Quoiqu'il en soit, et bien que nous avions déjà fait du snorkeling ailleurs, cette expérience restera gravée. Quoi de mieux que ce fabuleux moment pour finir le trip en beauté et dire au revoir à l'Australie de la meilleure des manières ? Cette superbe excursion nous aura permis d'oublier tous nos petits soucis, que ce soit le vol manqué aux Whitsundays ou le saut en parachute annulé à Mission Beach.

Après cela, nous avons exploré un petit peu les environs, comme Myall Beach et Noah Beach :

Juste avant de quitter l'Australie, nous avons profité à fond de ces derniers instants avec cette sensation d'être seuls au bout du monde.

Le lendemain, nous nous sommes rendus à l'aéroport de Cairns où nous avons rendu notre voiture de location. Puis nous avons pris non pas un vol retour vers l'Europe, mais une nouvelle fois la compagnie low cost Jet Star, afin de faire escale au ... Japon ! Le vol Cairns - Osaka nous aura coûté environ 150 euros par personne, ce qui est correct pour un vol de plus de 7h. Nous avons survolé la Grande Barrière en chemin : eh bien voilà, finalement on l'aura eu notre survol du reef !

Arrivés en soirée à Osaka, nous avons dormi au très agréable hotel de l'aéroport, puis le lendemain matin, nous avons pris le Shinkansen pour nous rendre à Nagoya ...

Je suppose que vous vous doutez de notre objectif à Nagoya ... La suite au prochain épisode 

 

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Nagashima Spaland

Il est temps d'achever ce TR ! Comme vous avez pu le voir dans le précédent article, nous avons choisi le Japon pour notre escale sur le chemin du retour de l'Australie. Que voulez vous, il fallait bien que l'on tienne notre objectif d'avoir l'intégralité des RMC du monde au compteur. Nous avons donc passé deux jours à Nagoya, dont un à Nagashima Spaland. Sur nos deux jours sur place, la météo annoncée était complètement pourrie pour le premier jour (vent et forte probabilité de pluie) et plutôt pas mal pour le second. Grand foufous que nous sommes, nous avons tenté Nagashima le premier jour, en nous disant que de toute façon, si ça se passait mal, on pourrait y retourner le lendemain.

Vu que nous n'avions pas de Japan Rail Pass pour une durée aussi courte, nous avons choisi de nous rendre au parc directement en bus, depuis la gare centrale de Nagoya. Il suffit de se rendre au Meitetsu Bus Center (à proximité de la gare Kintetsu de Nagoya), d’acheter un ticket, de se rendre sur le bon quai, et c'est parti. Le bus est direct, et aussi ponctuel qu'un train. Lors du trajet, nous étions peu rassurés. Les bourrasques de vent soufflaient sur les arbres de manière impressionnante. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons toutefois été immédiatement rassurés en voyant Hakugei fonctionner. Une fois à la caisse pour acheter nos tickets, on pose la question fatidique : y a t il des trucs fermés aujourd'hui ? La caissière nous rassure à son tour : tout est ouvert hormis Steel Dragon 2000 à cause du vent.

Au final, cette visite un jour de météo mitigée était un pari plus que gagnant. Certes, j'ai fait une croix sur avoir de belles photos (quoique ...), mais au final, il n'a pas plu de la journée (tout juste quelques gouttes lorsque nous avons quitté le parc), le vent n'a pas empêché les attractions de tourner, et surtout : le parc était vide, mort de chez mort, avec zéro minute d'attente partout, y compris à Hakugei. Du coup, nous n'avons pas subi les mauvaises opérations dont parlent certains TR, on a pu profiter et enchaîner à mort jusqu'à plus soif. Ces journées là sont en fait les meilleures, lorsque la météo fait peur à tout le monde, quel pied d'avoir un parc privatisé !

Honneur au coaster qui a motivé notre détour au Japon, le dernier RMC à avoir ouvert ses portes (au moment de notre visite) : Hakugei, le retrack de l'ancien White Cyclone, une véritable horreur sur laquelle on avait laissé une côte et trois vertèbres en 2015. Si il y a un coaster qui avait un fort potentiel pour une conversion RMC, c'était bien celui là, et le parc, qui a soudainement décidé d'entrer dans l'ère de la modernité, l'a bien compris et nous livre en 2019 ce superbe RMC, dont les rails bleus se marient parfaitement avec l'impressionnante structure blanche.

Comme je le disais, aucune attente pour le tester, on a donc pu essayer à peu près toutes les places du train. A noter toutefois que le train est rempli par les opérateurs de l'avant à l'arrière et même si le nombre de passagers est suffisant, il n'y a pas moyen de négocier. Si vous voulez tester l'arrière par exemple, il faut donc calculer et laisser passer le nombre correct de personnes.

Une fois dessus, le train s'élance dans une section prélift comme les affectionne particulièrement RMC. La plupart du temps, elles sont rigolotes mais ne sont qu'accessoires et n'ont pas grand intérêt. Ici, sur Hakugei, il y a déjà moyen de prendre quelques airtimes sur les premières bosses, avant même d'arriver sur le lift !

Le train gravit ensuite l'immense lift de 55 mètres, plus haut de plus de 10 mètres par rapport à l'original. Niveau hauteur, on est proche d'un Goliath ou d'un Wildfire, et pas si loin d'un Zadra ou d'un Steel Vengeance. La vue depuis le sommet est fort sympathique, à la fois sur le parc mais aussi sur les environs.

Ce ne sera pas une surprise mais la première descente de Hakugei est jouissive ... Excellente devant, carrément magique au dernier rang. On est éjecté de son siège un bon moment, avant d'arriver dans le premier creux, qui envoie curieusement beaucoup de G positif, une sensation assez rare chez RMC. Le creux est très intense.

Le train entame ensuite un parcours simplement fantastique, bien dosé et sans temps morts, avec des airtimes absolument partout, y compris sur des éléments où on ne les attend pas.

Le double up qui paraissait tout plat lors de la construction ... Il envoie je peux vous le garantir ! Les airtimes sont puissants mais sans arracher les cuisses. On sent que le dosage est parfait et que la maîtrise de RMC devient totale.

Que dire ensuite du virage incliné vers l'extérieur du bout du parcours si ce n'est qu'il s'agit d'un des meilleurs éléments de la montagne russe ? On vole littéralement de son siège tout en étant éjecté vers l'extérieur du parcours, c'est magique ! Pas le temps de se reposer puisque vient immédiatement derrière le double down, avec deux airtimes particulièrement bien sentis.

On enchaîne ensuite avec le zero g stall dans les structures, qui est souvent l'un des meilleurs éléments sur les RMC qui en possèdent un. Pas de surprise ici, c'est bien l'un des meilleurs moments de la montagne russe, qui réalise jusqu'ici un sans faute.

L'enchaînement first drop / double up / virage incliné vers l'extérieur / double down / stall est, je vous le garantis, l'un des meilleurs parcours de montagne russe qu'il m'ait été donné de tester.

Mais le parcours est loin d'être fini et propose ensuite des virages relevés, que je trouvais un peu inintéressants lors de la construction ... Mais RMC a sorti sa baguette magique une fois de plus et ces virages délivrent des airtimes qui vous sortent de votre siège, alors qu'on n'en attendait pas vraiment à ces endroits. On enchaîne avec une inversion prise ultra rapidement, à la Wildfire.

Le mix entre inversions et airtimes et leur répartition est juste parfait sur Hakugei. Encore quelques airtimes et une inversion et le parcours se termine.

Wow, Hakugei est une claque !! Je n'attendais vraiment pas autant de ce retrack, mais force est de constater que la magie de RMC est passée par là. Le parcours est incroyable de perfection et c'est le seul coaster que je vois qui peut se permettre de tutoyer Steel Vengeance. Tout comme son cousin de l'Ohio, Hakugei a tout : la hauteur, la puissance, la longueur, la variété ... Vraiment une sacrée bestiole que RMC nous a sorti là.

Vous l'aurez compris, on a adoré Hakugei, qui vient sans problème se loger dans mon top 3 RMC aux côtés de Steel Vengeance et de Twisted Timbers, et même dans mon top 3 global d'ailleurs. Dans la catégorie "grand" RMC, c'est même probablement le meilleur qu'on ait fait aux côtés de Steel Vengeance, mais devant Wildfire ou Goliath. Un défaut à citer pour Hakugei ? Aucun ... Allez, si, un seul pour chipoter : le virage qui se situe en dessous du virage incliné vers l'extérieur est le seul endroit où il ne se passe rien. C'est presque décevant tant les éléments s'enchaînent les uns derrière les autres, et surtout quand on sait que sur les premières simulations, ce virage là aussi était incliné dans le mauvais sens (vers les structures). Ca aurait pu être dément mais qui sait, ça permet peut être aussi au train de garder une bonne vitesse jusqu'à la fin, alors on pardonne.

Après la claque Hakugei, il est temps d'aller tester les autres crédits apparus au parc depuis 2015. Tout d'abord, il y a un free spin S&S du nom de Arashi. Ce dernier est réputé pour avoir des rotations en mode "extrême", presque excessives. Je pense que soit on adore, soit on déteste. Nous, on a adoré ! Effectivement, le premier étage de l'attraction est réglé en mode "extrême", mais sans que ce ne soit too much non plus. C'est en tout cas super flippant et super rigolo. Ensuite, sur les étages du dessous, ça se calme un peu (quoique). Très clairement le meilleur free spin S&S que l'on ait testé, grâce à son spin beaucoup plus généreux que sur les versions US !

Après cela, direction un peu de B&M avec Acrobat, le clone du flying coaster Manta. Celui là, on l'avait vu en construction en 2015, il est maintenant temps de le tester.

Alors bah c'est sympa et les sensations sont très bonnes, mais c'est fou comme on s'en détourne vite quand il y a une bombe RMC dans les parages ...

Vu qu'il n'y avait personne, entre de nombreux tours d'Hakugei, on a pris soin de compléter notre collection de crédits avec le côté de la Wild Mouse qui nous manquait, le bobkart (une seule voie malheureusement), mais aussi de refaire certaines des autres montagnes russes.

Ultra Twister par exemple : une belle usine à gaz mais franchement bien marrant et bien sympa niveau sensations, quoiqu'assez soft.

On a aussi fait un tour de grande roue pour admirer le RMC d'en haut. Non seulement ce retrack est génial, mais en plus, il est visuellement superbe :

En tout cas, je le redis, un pari risqué au niveau de la météo qui nous aura fait passer une journée au top dans ce parc japonais. Hakugei était fantastique, le reste nous a bien occupé également, on a profité à fond avant de tranquillement reprendre notre bus qui nous a tranquillement ramené à notre hôtel ... Le top, rien à dire de plus ! Dans tout ce que j'ai pu essayer dans le courant de cette année 2019, je pense que Hakugei reste la plus grosse claque que j'ai reçu avec Taïga, mais j'attends encore de tester Zadra avant de me prononcer définitivement à ce sujet !

Article suivant : une petite visite de Nagoya et du crédit bonus.

 

[aqwnji]

Un TR qui fait plaisir à lire. Encore un parc vide à la flex qui n'a jamais de bol ahah

 

[[JULIΣN] LabelDrop]

J'ai eu le cas d'une météo annoncé mauvaise, qui finalement a donné grand soleil toute la journée, à SFMM. En effet c'est génial, l'enchaînement des crédit et total !
Le pire que j'ai vu, c'est à Knott's, où les allée du parc était totalement déserte, les opé, à la fin de chaque tours, nous disaient "one more?" et hop c'était reparti !

Le genre de journée bien rentable ou tu rentre lessivé 

En tout cas, belles photos malgré le temps, et TR génial qui ne se lis pas, mais ce bois comme un verre d'eau, merci !

 

[Kalistos]

Intéressant avis sur Hakugei, et c'est là que je vois mes propres limites, je serai incapable de fournir un avis aussi précis, et notamment sur ce qui m'a moins convaincu que toi sur ce coaster, et je dois justement écrire mon TR sur Nagashima. Comme toi j'ai eu droit à un parc vide, et j'ai passé une de mes meilleures journées parconautiques (quand je pense à tous ces TR furieux sur le parc ..!).

Est-ce que Steel Dragon a fini par ouvrir ?

 

[flex]

Un TR qui fait plaisir à lire. Encore un parc vide à la flex qui n'a jamais de bol ahah

Jamais 

En tout cas, belles photos malgré le temps, et TR génial qui ne se lis pas, mais ce bois comme un verre d'eau, merci !

Est-ce que Steel Dragon a fini par ouvrir ?

Eh non, pas de Steel Dragon pour cette fois. Je crois avoir compris que c'était à cause du vent mais je n'en suis pas non plus certain à 100%, c'était peut être une maintenance de routine.