CHAPITRE 1
FERRARI LAND : LE PÉTARD MOUILLÉ DE L'ANNÉE 2017
Après s'être baladé dans la ville de Barcelone la veille, il est temps de passer aux choses sérieuses. La nuit fut courte car le rendez-vous à la gare de Barcelone Sants est prévu à 7h30 pour acheter les billets de train ainsi qu'un ou plusieurs cafés pour se réveiller. Douche, remballage des affaires et hop, notre groupe (moi, GC59, Molokay, Chab, julien_double et ImaginersJon) part en direction de la gare pour rejoindre le groupe de BenJ (BenJ, NaiRolF, Toknow, Janus, Cham, Touffman et l'accompagnant de BenJ, Julien), Guigui38 qui venait d'arriver avec un bus de nuit, Chat et la lady nenece qu'on ne présente plus
Bon ok, c'est la photo du restaurant de mardi soir où il manque la lady, Chat et Guigui 38 mais je n'ai que ça sous la main
Une fois les billets de train achetés, nous voilà tous en direction de Port Aventura. Le trajet durera 1h15 le long de la côte méditerranéenne où s'alterneront plages de sable fin et usines pétrochimiques. Pour passer le temps, distribution des tee-shirts officiels de ce meeting. Puis, tout d'un coup, apparaît au loin la silhouette de Red Force et de Shambhala. Nous y sommes ! On retrouve alors le groupe de Minijul (Minijul, Fafou, Diablo35*, Joris73, Karibouster, Toby et gaga_lefou), celui de Curly (Curly, Toto662, PAUL, aqwnji) et de Kris (Kris Alyde et Johan). Il ne manque plus que chapichapo qui nous rejoindre en fin de matinée. Après de multiples de bises, on dispatche les valises entre la consigne (géré par un seul bonhomme, qui en plus, est mou du bulbe) et les différentes voitures. Direction alors la première étape de ce meeting.
Peu de monde qui se bouscule aux portillons. Sur la journée, il y aura une centaine de personnes dans le parc, nous compris. Quoique, je suis généreux car l'après-midi, il n'y avait quasiment que notre groupe dans le parc. Dans ce genre de situation, on se dit que les temps d'attente ne devraient pas s'envoler mais c'était sans compter sur les opérations laborieuses du resort. J'y reviendrai un peu plus tard. On déambule dans les allées du parc : c'est propre et le thème village italien est plutôt joli. Mais toute la théma du land ne tourne pas qu'autour de l’architecture traditionnelle italienne, on trouve aussi de l'architecture moderne/contemporaine. Ce mélange n'est pas dérangeant mais ça fait tâche. Le rendu aurait été meilleur si un seul style d'architecture avait été choisi. C'est bien joli tout ça mais on n'est pas là pour se toucher la nouille et on se dirige vers la raison première que notre visite qui nous fait de l’œil avec son look Jacky tuning.
RED FORCE
Peu de monde dans la file qui alterne parcs à bœufs à l'ombre et passages en plein soleil. L'excitation monte à la vue d'un train de Red Force passer à toute vitesse en se dirigeant vers le top hat de 112 mètres de haut. Mais, c'était sans compter sur les opérations catastrophiques. En moyenne, le dispatch dure environ cinq minutes.
CINQ MINUTES POUR CHARGER UN TRAIN DE DOUZE PERSONNES !!!
A un moment, on a même cru qu'il sortait un deuxième train tellement que c'était long. Pour faire passer le temps, on discute entre nous. Les premiers membres CW atteignent la gare après trente bonnes minutes d'attente. Vient mon tour avec Fafou, où nous serons au second rang. Après la vérification des lap-bar, les feux rouges s'illuminent un par un jusqu'à temps qu'ils deviennent vert. Le train avance vers le launch. La tension montre encore d'un cran. Puis, c'est parti. On accélère encore et encore puis vient la montée du top hat. Au sommet, on a le droit à un joli airtime puis on fait face au sol où l'on redescend à pleine vitesse. Le ride se finit par des brakes, une petite montée et des brakes.
Bilan du ride ?
Mitigé. Comme je m'y attendais, le départ du launch LSM est « mou ». Un launch hydraulique aurait été tellement plus efficace. Cependant, la prise de vitesse est vraiment excellente. Mais, au bout du launch, Red Force nous a montré sa mauvaise image. Il vibre. Et pas qu'un peu. Plus on se trouve à l'arrière du train et plus les vibrations sont fortes. Seul le premier rang semble y échapper d'après les autres membres du groupe. C'est quand même inquiétant pour une bécane qui vient d'ouvrir il y a à peine deux mois. En revanche, rien à dire sur les trains en terme de confort puisque les lap-bar laisse une grande liberté de mouvement.
En sortant de là, on tombe sur Woody Woodpecker. Il est alors temps de prendre la photo de groupe !
Pause pipi pour tous et nous partons en quête de notre deuxième attraction de la journée dans un parc toujours aussi vide. Au fond d'une ruelle, notre regard se porte sur
Junior Championship, une attraction pour mioches qui permet de faire des drifts. Mais en nous voyant arriver, l'opératrice nous fait comprendre que ce n'était pas possible. Dommage, elle aurait eu un peu de compagnie durant sa journée de travail
Vu qu'il n'y a pas énormément d'attractions à faire dans ce parc, on va voir ce qu'il se passe dans le bâtiment principal nommé
Ferrari Experience. Il y a vraiment eu un travail de réflexion chez les mecs de Ferrari. Bravo les gars ! Que trouve t-on à l'intérieur ? Un flying theater, un simulateur et une galerie. On choisit le flying. La file d'attente se trouve dans une grande salle où on y trouve deux/trois animations. Ça n'avance pas super vite et du coup, certains testent la moquette fraîchement posé.
C'est long, le débit est moisi en raison de trois raisons : la lenteur des opérateurs, les pass express qui nous passent devant et le fait qu'ils ne font rentrer que douze personnes à la fois. En effet, l'attraction ne pouvait fonctionner à pleine capacité car «
cette dernière chauffe de trop et il faut qu'elle refroidisse un minimum ». Finalement, on rentre dans une salle où l'on assiste à un premier préshow montrant Enzo Ferrari nous parlant de son entreprise. On se rend compte que le préshow est commun avec la file d'attente du simulateur d'à côté. A part ça, c'est chiant et en plus c'est un peu pompé sur le préshow de RNRC à WDS !
Après, direction une seconde salle où l'on attend. Tu n'as que ça à faire. Cela fait une heure que l'on s'est engagé dans la file d'attente. L'agacement commence à se faire sentir sur certains visages. Puis, après dix minutes d'attente, direction une troisième salle (deux ne va pas sans trois comme on dit) où l'on prend place dans trois rangées et où nous sont indiqués le principe de l'attraction ainsi que les consignes de sécurité. Les portes s'ouvrent, on longe un couloir où la moquette se décolle du sol à certains endroits et on prend place dans les sièges du flying theater.
En quoi consiste l'attraction ? On suit une Ferrari dans divers paysages du monde avec différents effets (vent, brume, odeur). L'idée n'est pas mal en soit mais l'immersion n'y est pas. On voit le plafond. L'image est floue sur les bords. On voit les jointures sur l'écran. Les transitions sont basiques. On s'attendait à mieux, surtout après plus d'une heure d'attente !
Chapichapo nous a rejoint entre temps et on décide quitter Ferrari Land pour aller vers Port Aventura. Direction le Bora-Bora dans la partie polynésienne pour se remplir l'estomac. Le prix du menu s'élève à 17€. Outch ! Un peu plus cher que dans les autres parcs mais peut-être que la nourriture est meilleure. Pour ma part, je me laisse tenter par un burger ananas/bacon avec une part de tarte au fraise (faites avec une pâte à choux) et une bière. Bah oui, il faut bien se réhydrater, c'est qu'il fait chaud dehors
Bon, au final, ça se mange mais c'est loin d'être exceptionnel. En résumé, une bouffe que l'on trouve dans les autres parcs vendu un peu plus cher. Cependant, en plein milieu du repas, on a eu le droit de l'animation. Diablo35* et Julien (l'accompagnant de BenJ) sont montés sur scène pour danser avec des danseurs tahitiens. Autant dire que l'on a bien rigolé !
Une fois le ventre rempli, on file vers Shambhala. Sur les panneaux indiquant les temps d'attente, celle de l'hypercoaster B&M s'élève à 40 minutes. C'est correct dirons-nous. Concernant le ride, il est visible de n'importe quel endroit du parc. A chaque fois, on aperçoit un bout de rail blanc et bleu s'élevait dans le ciel. On passe par Sésamo Aventura puis on arrive dans la fameuse zone où s'entremêle les deux B&M. L'élève et le maître. L'un rugit et l'autre est silencieux. On observe un train dans la drop. C'est beau à regarder
J'en connais un qui est pressé d'aller rider du B&M
On s'engage dans la file qui n'est, sans trop de grande surprise, un parc à bœufs. Et que fais t-on pour tuer l'attente ? Des conneries tout simplement !
C'est enfin notre tour, on s'arrange avec l'opératrice pour que l'on remplisse le train qu'avec des membres de CW. Pour ma part, je suis vers le fond du train sur des places côte-à-côte. Le chrono d'une minute n'est pas respecté. Pour la peine, on a sifflé les opérateurs
Le train quitte la gare puis entame le lift de 76 mètres de haut. Arrivé au sommet, la chaîne ralentit puis le train s'engouffre dans la first drop. Le tunnel procure un énorme headchopper et même si tout est calculé, on ne prend pas de risque en baissant les bras. C'est alors qu'arrive le premier camelback avec un long, très long, très très long airtime. Pendant 6/7 secondes, on se sent flotter, ne touchant plus son siège. Jouissif. L'esperluette passe sans problème puis vient le buuny hop qui procure un ejector. Court mais puissant. La suite du layout n'est qu'un enchaînement de camelback avec de très bons airtimes à la clé. Lorsque l'on arrive sur les freins finaux, on ne peut faire qu'une chose : applaudir. Applaudir B&M pour nous avoir pondu ce chef-d’œuvre où chaque force, positive comme négative, est calculée avec une grande précision pour rendre l'expérience inoubliable. En revenant en gare, on a tous demandé un autre ride mais bon, vu qu'on avait sifflé les opérateurs, il ne fallait pas s'attendre à un miracle
En sortant de là, on se remet de ses émotions et on décide de retourner à Ferrari Land pour aller de nouveau rider Red Force mais aussi découvrir les autres attractions du parc. On prend son courage à deux mains pour parcourir les 10 000km entre Shambhala et Twingo Land sous la chaleur catalane. Une autre petite bière ne serait pas de refus. On repart tous ensemble dans le file de Red Force.
Pour le ride, rien de nouveau à signaler. C'est cool à faire mais ça vibre. Le groupe se sépare ensuite : certains enchaîneront les tours de Red Force (enfin enchaîner, façon de parler vu que les opérations sont toujours aussi laborieuses) et d'autres partent découvrir les autres attractions du parc. On se dirige vers les deux tours S&S. Je choisis la version space shot et comment dire ? C'est mou. Même ma grand-mère pourrait le faire, c'est dire. Du coup, même si la file d'attente est vide, je ne prends même pas la peine de faire la version turbo drop. L'autre « grosse » attraction est Maranello Grand Race, une sorte d'Autopia à la sauce Ferrari. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais quand on le fais a plusieurs, ça peut s'avérer plaisant à faire.
Petite pause pour recharger les batteries avec un café zéro spécial lady !
Il est déjà 16h30, le parc ferme ses portes dans 30 minutes, on se décide à retourner sur Red Force une dernière fois tous ensemble. J'ai l'opportunité d'aller en first. Un seul obstacle devant moi : Kris. On règle ça de la plus belle des manières : pierre, feuille, ciseau. Bien évidemment, j'ai … perdu. L’exécution du geste était mauvaise et la sanction est immédiate : je suis en quatrième position. Pourquoi tant de haine !
Les vibrations sont encore plus importantes par rapport au matin. La seule chose qui a changé : la difficulté du train a franchir le top hat en raison du vent.
Bon il est 17h, il nous reste trois heures avant la fermeture du parc. Les groupes commencent à quitter Port Aventura faisant diminuer les temps d'attente. On file vers le fond du parc pour aller faire le splash battle Angkor. En temps normal, je pense que l'attraction doit être assez terne mais disons qu'avec 30 membres CW sur l'attraction, c'est forcément parti en vrille. En plus, le capitaine Nenece a eu la brillante idée de tremper son PROPRE équipage avec son pistolet à eau. Résultat : on avait à peine quitter la gare que tout le bateau était trempé
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Étant dans le coin et ayant besoin d'un bon séchage, on part tâter le deuxième B&M du parc !
DRAGON KHAN
En l'entendant tourner, j'ai tout de suite repenser à Nemesis qui a le même bruit. Le B&M oldschool est bien là avec ses rails creux. Un délice à entendre. On s'engage dans la file qui est encore un parc à bœufs (c'est la spécialité du parc). Deux trains sont de sortis, ce qui permet un débit acceptable. Comme pour Shambhala, on remplit un train entier de membres de CW. Je suis en extérieur gauche. Une fois dedans, on se rend compte que le lift est quand même bien haut. Virage et c'est parti ! Les inversions passent sans trop de soucis, ça vibre mais rien de bien gênant. Mention au zero-g-roll, ultra serré qui te fait valser de ton siège ! Malgré ses 22 bougies, papy Khan en a encore dans le réservoir et c'est vraiment top !
Après ça, il ne nous restait une petite heure pour faire quelques rides et comme tout partout, Port Aventura possède aussi des bouses. Du coup, on en profite pour les faire pour résoudre le problème des crédits moisis. Le premier sur la liste est
TNT : Tren de la Mina, un mine train Arrow. Banking foireux, lifts inutiles, aucune sensation de vitesse : une création digne des plus grands lambdas de RCT. Poursuivons avec cette fois-ci un dueling version wooden. J'ai nommé
Stampida. Le groupe se sépare en deux mais l'équipe rouge était tellement pressé de faire le ride qu'ils n'ont pas attendu l'équipe bleue. Bouuuuh !
Pour le ride en lui-même, la première partie est ridable, même si certaines roues du train ne touchent pas le track dans le lift. En revanche, la seconde partie est catastrophiques. Ça vibre énormément, t'es secoué dans tous les sens etc.. C'est dommage car comme l'a signalé Minijul, c'est un ride qui a du potentiel. Cependant, pour l'apprécier, il faudrait un retrack complet ainsi que des trains GCI. Hors, ce n'est pas prêt d'arriver je pense. Comme on dit, c'est beau de rêver.
Pas de photos, on était en fin de journée, j'étais fatigué et mon appareil photo aussi...
Ayant ton quota de bouses (et encore, il en manque au compteur), on décide de quitter le parc pour rejoindre notre résidence, qui est à trente minutes à pied du parc. Avec les valises en supplément pour certains. Les derniers mètres sont durs mais le résultat est là : cinq résidences avec piscine à moins de 10 mètres. Malheureusement, pour la piscine c'est foutu car elle n'est ouverte que de 10h à 20h
On terminera la journée par un petit resto où la bière ainsi que les cocktails auront coulé à flot pour nous remettre de ces émotions. On aura bien fait car sans le savoir, le lendemain, la journée s'annoncera cauchemardesque.