[Florida 2012] En route vers la Magie °O° - 13 mai au 28 mai

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion BenJ
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Excellent TR super agréable à lire, je ne suis pas particulièrement fan des Dark Rides mais ceux de ce parc ont l'air vraiment excellent et ça me donne vraiment envie de les découvrir! Visiblement vous n'aimez vraiment pas ce qui est trop intense au niveau coasters!
 
Visiblement vous n'aimez vraiment pas ce qui est trop intense au niveau coasters!

Oui en fait quand je me relis, je me rends compte qu'on peut croire ça  :evil:
En fait, c'est très simple puisque nous aimons l'intensité dans les coasters, et on aime bien prendre du bon gros G, MAIS il faut que ce soit confortable ! Et là, entre Hulk qui pousse à l'extrême et avec des transitions bizarres, Dragon Challenge avec des coups et Rock it avec ses décrochements dans les rails, bah c'est pas top...
Donc intense pas de soucis, j'adore Nemesis, Dragon Khan, Monster, Katun que je trouve génial etc... Mais pas quand en plus y'a des à-coups et que ça en devient inconfortable :roll:

Mais ne vous méprenez pas ! Ces coasters méritent quand même d'être testés (sauf peut-être Rock it qui est à la fois long et très inconfortable, pour ma part) ! Leur plus grand malheur est qu'ils vieillissent, et pas forcément très bien (malgré un très bon entretien de la part des parcs je n'en doute pas du tout !).
Mais voilà, ils sont un peu brusques, d'où leur côté "old school" comme je dis. Et comme leur réputation s'est faite quand ils étaient au top, eh bien pas étonnant qu'on soit un peu déçu quand on grimpe sur Papi Hulk
:ange:
 
Tr vraiment excellent. Au début je me suis dit: "ça va être long à lire...", mais en fait à la fin j'étit déçu... Parce que j'en voulais encore  :lol: . Ces parcs sont vraiment très attirant, je suis fan des parcs à thème comme cela ! Merci pour ce beau TR.
 
Non, j'aime beaucoup beaucoup Rock it également et pareil pour Hulk...certes c'est du old school et un peu plus "dur" mais bon, ça change des trop nombreux B&Ms pré-formatés et d'un classicisme ennuyeux au possible tant ils "passent bien".
 
  • Jour 3 (mercredi 16 mai 2012 - partie 1) => Disney's Animal Kingdom

Lieu : Orlando
Météo : nuageux, puis bruine
Horaires : 9h-19h (nous sommes partis vers 16h00)
Billet : acheté en ligne sur le site officiel, billets Hopper 4 jours. Impression d'un voucher échangeable aux caisses contre le billet valable, avec présentation d'un ID et de la carte de paiement utilisée pour l'achat en ligne.
Affluence : faible
Casiers : Aucun, on prend nos sacs dans toutes les attractions.
Parking : 14$, valable le jour-même dans tous les parkings de DisneyWorld

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AHA en route pour DisneyWorld, "Where the dreams come True" comme ils disent, et nous avons commencé par l'évasion puisque nous avons décidé de nous lancer à l'assaut du Royaume des Animaux, un parc que nous n'avons pas en France, et qui possède ce qui semble être le meilleur coaster du resort : Expedition Everest.
C'est donc cette fois dans l'autre sens que nous partons sur l'autoroute, pour 1 mile seulement, et nous sortons dans l'une des 3 sorties Disney, et là, il faut s'accrocher car l'offre est très étoffée et il faut suivre le bon panneau sur la route ! On se rend compte à quel point ce resort est gigantesque, les distances ne pouvant être parcourues qu'en voiture.
Après avoir passé le péage d'Animal Kingdom, nous voilà sur les parkings, qui nous semblent déjà gigantesques, mais je sais maintenant que c'est le plus petit d'entre eux (celui du Magic Kingdom est...énorme).

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Nous arrivons un peu en avance pour passer aux caisses et échanger notre voucher (prononcez va-ou-tcheu-wre) contre notre billet définitif, valable les 4 jours. A partir de la première visite, nous avons 14 jours pour faire les 3 autres journées. La caissière nous a demandé si on célébrait quelque chose, ce à quoi nous avons répondu interloqués que non... Ensuite, elle nous demande si c'était notre première visite. Bah euh oui. Et là on a compris : elle voulait nous refiler un beau badge à porter sur notre T-shirt, et nous avons hérité du badge "1st Visit" ! Bon, il est très joli, mais on l'a pas mis :p

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On passe aux choses sérieuses ?? OK ! Alors nous entrons dans la main street du parc, constituée de petits enclos avec des animaux, le tout dans un magnifique cadre très exotique. Au moins, pour l'ombre, on sait dans quel parc faut aller ! Pardon ? Ah oui, j'ai oublié de dire que ce jour-là, dès le matin, le ciel était assez menaçant et il est resté gris toute la journée. Vous le verrez sur les photos de toute façon !

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8h50, comme à chaque fois si j'ai bien compris, le parc ouvre en avance, et comme on est chez Disney, on est obligés de suivre le cast member qui avance tout doucement, avec les 3/4 des visiteurs déjà arrivés derrière, vers la montagne qui nous attend : l'Everest, enfin sa reproduction haute de 60 mètres. Nous sommes donc arrivés tranquillement dans le quartier asiatique, et avons pu contempler de loin l'immense montagne qui abrite le coaster. C'est vraiment vertigineux, et voir passer les trains qui semblent grimper bien haut, ça nous met vraiment dans l'ambiance. La file d'attente est absolument magnifique, tout comme le quartier. D'ailleurs, pour l'anecdote, les parents de Florian sont déjà allés au Népal, et lorsqu'on leur a montré les photos, ils ont tout reconnu : les bâtiments, les drapeaux avec les prières, les temples, les ustensiles accrochés au plafond des commerces, la poudre rouge sur les pierres. Le travail a donc été fait dans le détail pour ce quartier extraordinaire.

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Bon, revenons à notre coaster, où on embarque rapidement, puisqu'on vérifie nous-même notre lap bar en essayant de la soulever (en mode Tour de la Terreur quoi), sauf pour les enfants qui sont constamment vérifiés (protégeons nos bambins...). Donc le débit est extrême, et on a à peine le temps de grimper et de s'installer que le train s'engage sur la petite portion de voie avant le lift, qui constitue la partie balade. Ensuite, c'est parti pour un lift silencieux (OUI Vekoma peut le faire !!!). Au sommet de la montagne, petite promenade enneigée, et nous voilà face aux rails qui ont été détruits par on ne sait qui (mais on se doute quand même hein) ! Hop, sans crier gare, le train repart en arrière et cette fois on fonce dans la montagne, à une vitesse assez élevée pour un coaster Disney, et une très longue hélice qui donne sa petite dose de G. Bon c'est dans le noir par contre, comme Disney aime faire ses coasters… On s'arrête de nouveau, et là on voit l'ombre du Yeti qui détruit encore d'autres rails...et hop, on repart en avant dans la plus grande descente droite, celle qui fait face aux allées et qui est plutôt impressionnante de l'intérieur comme de l'extérieur. Vraiment sympa ce passage à toute vitesse. Ensuite, hélice qui n'en finit plus, G positifs, et on refait face rapidement au Yeti, en mode animatronic cette fois, puis on fuit une bonne fois pour toutes pour atteindre les freins de fin de parcours. C'est quand même dommage que le dernier Yeti, le seul vrai animatronic, soit tant dans la pénombre, puisque finalement je suis sûr que 9/10 des visiteurs ne le voient pas.
Mon avis global sur cette attraction est excellent, et j'ai du mal à imaginer que le parc ait pu vivre sans cet E-ticket... Il est d'un aspect très imposant, la thématisation est formidable depuis les allées, en passant la file d'attente jusqu'au ride (un peu sombre certes, mais cette montagne !!). C'est clairement un family coaster, mais un family+ que je trouve plus fun, plus intense et plus rigolo que BTM (je parle du français) par exemple grâce à une vitesse plus élevée, une vraie storyline durant le parcours et une descente vertigineuse. On l'aura fait plusieurs fois ce jour-là, car non vraiment j'adore !!

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Nous fonçons ensuite, sur les conseils du guide qu'on avait et de la caissière, au Kilimanjaro Safari, l'attraction qui nous propose d'embarquer à bord de taxi-brousses (et ça on connait puisqu'on est allés à Madagascar !) pour visiter la véritable réserve du parc. Pourquoi on nous presse à la faire dès le matin ? Eh ben ils sont pas fous les animaux, et le soleil de plomb des après-midis floridiens les poussent à se retrancher dans leurs abris, là où les visiteurs ne peuvent pas les voir, ce qui fait que l'attraction devient parfaitement inutile. Bon, ce jour-là, pas de souci puisque pas de soleil du tout... M'enfin. C'est donc dans un véhicule conduit par un mec qu'on part à l'aventure. Le conducteur fait les commentaires en direct (bon niveau d'anglais requis car la qualité sonore est médiocre). On aura vu beaucoup d'animaux de la savane africaine, dont certains qui font rêver : des hippos, des girafes, des éléphants, des gazelles, un rhino, des lions... Tout ce petit monde peut se balader puisqu'il n'y aucun enclos entre les animaux et nous, pas même des fosses. Évasion assurée dans les grandes plaines recréées. Ca secoue pas mal, puisqu'ils ont fait des fausses routes bien cabossées comme en vrai, mais donc pour prendre une photo qui ne soit pas floue, faut s'accrocher ! Heureusement, j'en ai quand même quelques-unes de sympa :

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Comme vous le constatez, les animaux sont vachement proches des véhicules qui s'arrêtent même parfois pour nous permettre de prendre des photos convenables. Les visiteurs sont médusés, les animaux ont l'air de s'en foutre totalement, ils vivent leur vie tranquillement, habitués à voir des nunuches en short s'extasier dès qu'ils sortent de leur tanière.

Après avoir fait cette attraction, qui est donc la plus grosse du parc avec Expedition Everest, nous allons tranquillement vers un train à vapeur (comme celui du Magic Kingdom) qui nous amène dans les coulisses de la réserve, un lieu inaccessible autrement qu'en train, appelé Rafiki's Planet Watch. On a donc pu admirer les abris pour les girafes et les éléphants lorsqu’ils ne sont pas présentés au public. Dans la petite zone au bout du parcours, on peut voir des choses étonnantes : des gens qui bossent et qu'on peut observer à leur bureau derrière une vitre (quelle horreur de se savoir observé ! Je peux vous dire que si la nana allait traîner sur Facebook pendant ses heures de boulot, tout le monde le saurait !!), et même une opération chirurgicale...commentée en direct par un médecin ! Ils sont fous ces Américains !

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"Alors là vous voyez, on va ouvrir l'oiseau..." Charmant !​

Ceci dit, l'intérêt de ce petit tour est quand même très limité pour les adultes puisqu’on n’y apprend pas grand chose (ça reste Disney et ils n'aiment pas trop montrer leurs coulisses), et attendre le train à l'aller ET au retour (aucune possibilité de retourner dans le parc à pied !) ressemble un peu à une double peine, surtout en cas de grosse affluence...

En sortant de là, nous profitons du quartier africain (en fait l'un des trois gros quartiers du parc, avec la zone asiatique et Dinoland) qui est lui aussi très bien réalisé avec beaucoup de détails qui font qu'on aime à s'y promener pour s'évader un peu. Mais nous filons tout de même de nouveau vers l'Asie, où nous passons devant le raft du parc, où le panneau est très clair : "You will be wet, you may be soaked". Wet ok, mais soaked - trempé - ça nous disait moyen vu qu’il ne faisait pas très beau. Surtout après notre expérience très humide de la veille à Universal, bah on attendra la deuxième visite un jour meilleur... Nous repassons devant Expedition Everest, l'occasion pour en refaire un tour rapide, toujours aussi fun !

En continuant tout droit, nous arrivons maintenant dans un quartier assez étonnant : Dinoland. Alors ce qu'il faut savoir sur ce parc, c'est que sur son logo on voit bien des animaux asiatiques, africains, mais aussi un dinosaure et une licorne. Par manque de moyens, le quartier des dinosaures aura été fait vite fait (une espèce de fête foraine hideuse) et celui des licornes a été abandonné complètement (et les imageeners débauchés par Universal ont créé Dueling Dragons juste après... Quelle perte pour Disney !). A la place, on verra tout à l'heure qu'ils ont installé le "Camp Minnie", avec quasiment rien dedans. Mais pour le moment, nous arrivons tranquillement dans Dinoland, un quartier forain à la mode Pierrafeu. Déjà, on se retrouve sur une route, ce qui fait assez bizarre à côtés des autres quartiers si bien travaillés, et en passant sous un grand dino orange en plastique, on se trouve face à des stands de jeux, des manèges pour enfants très mignons, et surtout Primeval Whirl, une double wild mouse installée en mode miroir avec le minimum de théma. Mouais bon.

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Tant pis, on s'engage dans la première wild mouse, très peu d'attente, mais quand même (mon Dieu le temps d'attente quand le parc est plein !!), et c'est parti pour une wild mouse tournante on ne peut plus basique, sur le thème d'un retour dans le temps avec des décors en 2D. Ca va assez vite, et elle est assez intense (elle n'est pas du tout édulcorée à la mode Disney comme je m'y attendais !). On prendra ensuite un Fastpass pour faire le second circuit, qui leur est intégralement réservé.

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En sortant de ce quartier, on tombe face à une attraction qu'on ne voit pas au premier abord tant elle est bien planquée au fond : Dinosaur. J'étais impatient de la faire car je savais de quoi il s'agissait : un dark-ride EMV. J'avais été très déçu de voir lors de la planification du voyage qu'il n'y avait pas en Floride de dark-ride Indiana Jones (uniquement en Californie et au Japon). A la place, nous avons droit à ce Dinosaur qui utilise la même technologie. J'étais tout de même méfiant, car la technologie ne se suffit jamais à elle-même : il faut un bon scénario et de bons effets pour que ce soit fun. Et on avait raison : c'est quand même pas super marrant, même si l'histoire est plutôt pas mal. On entre en fait dans un laboratoire d'expérimentations de voyages dans le temps, et une espèce de geek surexcité nous explique qu'on va monter dans son véhicule et aller à la période la plus intéressante du Crétacé, il y a 65 millions d'années. Mais sa patronne débarque, furieuse, en nous faisant remarquer que c'est impossible car trop dangereux : ça correspond à l'arrivée de l'astéroïde sur notre chère planète ! Mais c'est pas grave, vous vous en doutez bien, on ira quand même à cette époque, et peu importe les risques... Donc on monte dans le véhicule qu'on reconnaît bien des photos qu'on a pu voir sur internet d'Indiana Jones, on boucle notre ceinture (indispensable pour ne pas aller pique-niquer avec plafond de l'attraction !) et en route ! La déception arrive à ce moment, lorsqu'on se rend compte que la mise en scène n'est pas bonne du tout : ça accélère et ça freine tout comme il faut avec des sensations, mais les dinosaures bougent à peine, et tout est beaucoup trop sombre ! C'est sûr qu’ils ne se sont pas ruinés en décor, puisque tout est sur fond noir et on a même un très (trop !) long passage intégralement dans le noir... Les effets spéciaux de la météorite en train de tomber sur Terre sont ridicules, et font surtout beaucoup de bruit, mais niveau visuel c'est franchement le minimum syndical.
Donc, en conclusion, une technologie d'enfer est mise en œuvre dans Dinosaur, et on sent le potentiel extraordinaire de ce qui est finalement le même mode de transport que celui du dark-ride Spiderman à Universal, mais de conception disneyenne. Donc, au final, en sortant je ne pensais qu'à une seule chose : l'attraction Indiana Jones que j'ai encore plus envie de tester maintenant que j'ai compris à quel point le système peut être fun.

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Oh, mais c'est l'heure d'un spectacle qui est justement à côté de Dinoland ! Il s'agit du musical Finding Nemo. C'est assez étonnant de voir un spectacle musical sur un film Disney qui n'a justement aucune chanson, alors que tant d'autres en ont. Mais nous avons été curieux de découvrir les compositions originales qu'ils ont pu mettre sur une telle histoire. Malheureusement, c'est le genre de spectacles que j'aime moyennement où on se contente de nous raconter l'histoire du film, en faisant des coupes partout dans le scénario, puisque tout doit tenir en 40 minutes (ce qui est d'ailleurs un peu trop long dans ce cas). L'histoire est d'ailleurs triste presque du début à la fin, et donc les chansons sont souvent très douces, et Flo et moi avons tous deux fermé les yeux à plusieurs reprises durant le spectacle, tant les chansons nous ont endormis. Malgré tout, les chanteurs  faisaient une prestation en direct, et ils chantaient plutôt bien et faisaient tout pour intéresser le public à ce qui se passait sur scène. A noter qu'ils utilisent la même technique que pour le Roi Lion (comédie musicale jouée notamment à Mogador à Paris et à New-York) : les acteurs tiennent leur poisson (une marionnette) à la main pour se confondre au maximum avec leurs personnages aux yeux du public. Au final, une seule chanson géniale aura retenu notre attention (on l'a chantonnée toute la journée) et c'est comme par hasard le seul moment joyeux du spectacle : le voyage dans le courant est australien avec Crush. Le chanteur pousse bien la chansonnette et la mise en scène plutôt réussie nous aide à nous souvenir de ce passage. Bon, en gros, sympa mais pas non plus indispensable dans le cadre d'une visite rapide du parc.

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En sortant, petit retour dans le quartier africain pour déjeuner. En fait, nous nous sommes bien baladés dans le parc car il propose beaucoup de plats différents, en accord avec la zone dans laquelle les vendeurs se trouvent. Et comme nous avons tout fait pour éviter de manger des hamburgers, eh bien nous sommes partis nous évader en Afrique, en prenant le temps au passage de passer par le land Discovery Island, où trône l'Arbre de la Vie, un faux baobab avec 300 silhouettes d'animaux sculptées sur son tronc, et qui constitue l'emblème d'Animal Kingdom. Ce qu'on ne savait pas à ce moment-là, c'est qu'il abrite entre ses racines une attraction : It's Tough to be a bug, basée sur le film Pixar 1001 Pattes. Ainsi, après le repas, nous sommes retournés dans cette zone pour nous lancer dans la file d'attente (en plus il commençait à bruiner) sans vraiment savoir de quoi il s'agissait. En fait, c'est un film en 3D diffusée dans une salle thématisée qui nous donne l'impression d'être dans une fourmillère (normal me direz-vous), et les insectes nous font une représentation de cirque. Mais évidemment, les méchantes sauterelles débarquent et gâchent la petite sauterie dans un passage que j'ai trouvé particulièrement effrayant pour les enfants (gagné : y'en a une qui s'est mise à pleurer à ce moment, et n'a plus arrêté jusqu'au bout). Donc c'est plutôt marrant, la 3D est pas mal, l'humour est évidemment omniprésent si on comprend bien l'anglais, les effets en salle sont sympas, mais c'est finalement assez rapide et ça nous a pas laissé un souvenir impérissable. Pour comparer, on sent quand même que c'est moins travaillé que Chéri j'ai rétréci le Public, ou même Captain EO.

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C'est ensuite le moment de découvrir le dernier land qui nous était encore inconnu : le Camp Minnie, la fameuse zone où devaient se situer les créatures merveilleuses comme les licornes, projet abandonné par manque de budget. C'est assez joli, mais peu travaillé et on se demande même si toutes les structures ne sont pas démontables, au cas où l'argent tomberait du ciel pour fabriquer un vrai beau land. De toute façon, il n'y a pas grand chose à voir : une tente pour un spectacle, et des cabanons pour rencontrer des personnages. Au passage, c'est le seul endroit où il est fait référence à des personnages Disney, qu'on peut rencontrer dans les allées.

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Nous irons donc voir le spectacle, qui s'appelle "Festival of the Lion King". Forcément, ça me rappelle notre formidable spectacle à Disneyland Paris, dans Videopolis, et je suis extrêmement enjoué à l'idée de le revoir, après sa fermeture précipitée chez nous. Mais en rentrant, on ne voit aucun décor, et les gradins sont tous tournés les uns vers les autres, de telle sorte que la scène est au centre. Oula, bizarre. Finalement, il s'agit d'un spectacle qui utilise exactement la même bande-son que le nôtre (ah génial de réentendre ces chansons chantées en direct par de bons chanteurs), mais avec une mise en scène archi-simplifiée. En fait, après une première chanson d’ouverture (Circle of Life) où des chars de parade arrivent à côté des gradins, on a droit à des numéros d'acrobatie, de feu, de voltige pendant que les chanteurs entonnent les airs si connus du Roi Lion. Et puis n'oublions pas la final celebration (TM) qui fait lever tout le public tant la musique est enjouée ! Une autre comédie musicale donc dans ce parc, mais la différence est notable par rapport à Nemo car tout le monde connaît les chansons, qui sont beaucoup plus entraînantes, ce qui donne une ambiance d'enfer dans la salle ! Une grande réussite, qui est offre une vision différente, qui joue plus sur le spectaculaire, de la version qui nous était proposée à Videopolis.

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Ca y est, nous avons fait plusieurs fois le tour du parc et pris le temps de bien admirer tout ce qui agrémente les allées, comme des enclos gigantesques pour des singes, des oiseaux, des lémuriens (merci à la gentille Cast member venue nous en parler, et finalement c'est nous qui lui en avons le plus appris puisqu'on les a vus en liberté à Madagascar). C'est vrai que si vous suivez les étapes de ce TR sur un plan du parc, vous verrez qu'on s'est quand même bien déplacés, mais c'est super agréable grâce à la végétation, aux allées immenses et aux animaux qui sont partout. Les deux quartiers asiatique et africain sont aussi de parfaits endroits pour flâner. Dommage qu'il n'ait pas fait beau, et vous pouvez le constater sur les photos je pense. Il faudra revenir un jour où le temps sera plus clément !

Oh, mais avec tout ça c'est l'heure de la parade et la bruine revient. Donc en attendant, on se réfugie dans une boutique pour voir le merchandising qu'on nous propose. Dès 15h45, c'est parti pour la Mickey's Jammin' Jungle Parade (un nom bien compliqué, mais on vous demande pas de le prononcer !). Nous nous plaçons sans difficultés près de la Main Street, pour pouvoir partir ensuite facilement du parc. La parade est plutôt sympa, et vraiment dans le thème du parc qui est l'aventure et l'évasion. On voit (enfin !) des personnages Disney, eux aussi bien choisis car c'est le Livre de la Jungle qui est pas mal mis en avant. Les chars sont bof, mais il y a beaucoup de personnages à pied qui viennent au devant des visiteurs ainsi que des danseurs déguisés en tout type d'animaux de la savane. Par contre, c'est vrai que c'est pas bien long tout ça...

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Et voilà pour Animal Kingdom que nous aurons déjà bien visité (on a fait presque toutes les attractions en si peu de temps !) et dont on aura bien profité puisqu'on a bien flâné dans les allées pour savourer l'ambiance du parc. Et je pense que c'est indispensable pour comprendre ce parc, qui est grandiose au niveau de sa réalisation, même si on se souvient de peu d'attractions/spectacles au final (en gros : Expedition Everest et le Safari). Le parc affiche clairement sa visée ludique et de nombreux Cast Members attendent devant les enclos, dans les allées, pour engager la conversation avec des visiteurs intéressés par l'espèce présentée. Dommage qu'il ait fait gris et qu'une bruine qui n'en finit plus se soit mise à tomber.
C'est maintenant le moment de partir, et pour la première fois de notre trip nous devons reprendre la voiture en pleine journée pour changer de parc ! On regarde donc notre montre pour calculer le temps nécessaire à cette opération, mais on s'attend à une heure. D'autant plus qu'on va dans le plus lointain des parcs : Magic Kingdom, situé tout en haut du resort, tout seul. C'est en trépignant que nous remontons à bord de notre Hyundaï pour découvrir le fameux Magic Kingdom, qu'on attend avec beaucoup de curiosité puisqu'il s'agit d'un parc qu'on a déjà visité, mais différent. Mais tout ceci est une autre histoire :)

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Prochain TR (partie 2) : Magic Kingdom.
 
Bon, alors il y aura dans le TR de la seconde journée d'autres photos d'Expédition Everest, notamment de la file d'attente, et sous le soleil. Il y aura aussi notre avis sur le raft.

Et voici la vidéo de la musique géniale de Crush du spectacle Finding Nemo

Finding Nemo: The Musical - Go With The Flow

Source : JMLandryX2 sur Youtube

Ah, et voici notre joli badge "First Visit" :

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Source : yourfirstvisit.net
 
Animal Kingdom ne me tente pas plus que ça, et pourtant, en regardant vos photos, ce parc a vraiment l'air super beau!

C'est vraiment cool de lire ce TR, j'ai hâte d'avoir votre avis sur le Magic Kingdom.  :wink:
 
Et Busch Gardens c'est pour quand ?? J'ai pas tout lu sauf le debut et l'avis sur Expedition Everest mais...

Disney et son resort c'est presque
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:-D

Trés belles photos mais ca me donne pas envie d'aller voir Disney et son Zoo pour le moment et la parade a l'air Kitch

 
Tu as réalisé l'exploit de me convaincre d'aller visité un parc Disney  :lol:
Pour moi Disney c'est génial lorsqu'on est enfant, ou parents d'enfants...
Mais si un jour j'irais en Floride, c'est quasiment súr, j'irais, rien que pour Expedition Everest et le safari !!  :-)
 
"RAFIKI's" planet watch  :evil:

Si jamais on peut faire que 1 ou 2 parcs a disneyworld, est-ce que celui-ci en vaut la peine par rapport aux autres du  resort ?
 
Rafiki a dit:
Si jamais on peut faire que 1 ou 2 parcs a disneyworld, est-ce que celui-ci en vaut la peine par rapport aux autres du  resort ?

Voilà une question qui est très difficile ! En fait, chaque parc est vraiment différent et le seul qui pour moi vaut le moins le coup, étant donné qu'on a le même à la maison, c'est le Magic Kingdom. Malgré tout, c'est l'un de mes préférés grâce à son ambiance, mais quitte à aller en Floride, autant découvrir des choses inconnues.
Pour t'aider, voici nos parcs préférés :

Florian : Hollywood Studios
Moi : Animal Kingdom et Magic Kingdom.

Mais Epcot est aussi très très particulier et mérite une visite si tu es passionné par les cultures du monde.
Donc ma réponse est celle-ci : il faut ABSOLUMENT visiter les Studios (car bien différents de chez nous !) et pour le deuxième parc, c'est selon tes envies : attractions avec Animal Kindgom, ambiance magique avec Magic Kingdom, cultures et originalité avec Epcot  :police:
 
  • Jour 3 (mercredi 16 mai 2012 - partie 2) => Magic Kingdom

Lieu : Orlando
Météo : Bruine
Horaires : 9h-22h (nous sommes arrivés vers 17h, partis à 20h)
Billet : acheté en ligne sur le site officiel, billets Hopper 4 jours.
Affluence : très faible
Casiers : Aucun, on prend nos sacs dans toutes les attractions.
Parking : 14$, valable le jour-même dans tous les parkings de DisneyWorld. Il suffit de présenter le ticket à chaque entrée de parking.
Réhabilitation en cours : Big Thunder Mountain Railroad

En Floride, et surtout dans les parcs, tous les bâtiments (des attractions aux restaurants en passant par les toilettes) sont équipés de climatiseurs. Selon mes souvenirs, je dirais qu'ils semblent réglés entre 18 et 20°C. Quel plaisir d'entrer dans chaque bâtiment et sentir cette vague d'air frais courir sur nos visages humides et, au contraire, quelle horreur de sentir à chaque fois qu'on sort quelque part une vague étouffante de chaleur gorgée d'humidité.
Non, je ne débloque pas, et si je vous raconte tout cela, c'est qu'il y a une raison. Les clims c'est bien quand il fait chaud, et il fait toujours chaud en Floride, même quand il pleut comme ce fameux 16 mai 2012 après-midi. Seulement, imaginez que vous êtes un peu mouillés, et le passage sous chaque climatisation devient un moment très désagréable...

Mais reprenons où nous en étions au dernier épisode, puisque nous quittions notre premier parc DisneyWorld, Animal Kingdom. Après 20 minutes de route sous la pluie, nous voilà arrivés aux parkings du Magic Kingdom. Déjà, premier détail différent par rapport à Disneyland Paris : à toute heure, des CM sont là pour nous placer sur les parkings en Floride, alors qu'en France, une fois le pic de fréquentation passé le matin, bah on est cordialement invités à se débrouiller. A DisneyWorld, on ne nous laisse jamais seul. Autre surprise, c'est grand, enfin non c'est GRAND ! Nous devons donc déjà rejoindre un tram, qui est en fait un petit train touristique comme dans certaines villes. Nous étions donc garés à Jafar 94 (ou était-ce Zurg 128 ?). Enfin bref, on grimpe dans ce tram aux multiples annonces de sécurité, et on rejoint...le Transportation Center. Bah oui, parce qu'après la voiture et le tram, on n'en est qu'au bout du lac, d'où on ne voit même pas encore le parc. Donc c'est parti pour un tour forcé de monorail. Bon, on ne va pas se plaindre, il en arrive quand même très souvent et ça va assez vite, mais quand même, la passion de Walt Disney pour les transports en commun peut amener le meilleur (le magnifique train qui fait le tour du Magic Kingdom) comme le pire (ces monorails GRR). Après 5 minutes de monorail, nous voilà arrivés PILE devant le parc, et c'est ça qui est cool dans l'histoire, c'est qu'on arrive pile en face du parc légèrement en hauteur, et c'est une parfait première approche de l'entrée.

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L'entrée justement, donc déjà pas de caisses, puisqu'elles sont au Transportation Center, mais surtout, où est passé le Disneyland Hotel ?? C'est notre premier "ah oui c'est pareil mais différent en fait". En gros, quand on arrive, c'est un peu comme dans un rêve : vous connaissez le lieu, jusqu'à la musique qui est la même, mais tout est légèrement différent sans que ce soit archi-flagrant. Vraiment une sensation étrange. Donc pas de Disneyland Hotel, ce qui rend la gare du train visible depuis l'extérieur. Après tout, pourquoi pas, c'est très joli aussi quand le train arrive en gare (et quand il fait beau !).

Ah oui, je m'étais promis aussi de parler dans le TR de la pauvre employée qui essuyait après chaque pluie tous les murets de l'entrée du parc avec des serviettes. J'imagine que c'est pour que les visiteurs qui veulent se prendre en photo devant Mickey en fleurs ne se mouillent pas leurs petites fesses, mais bon quand même il a plu toute la journée ! Pauvre dame. Ca méritait une photo :)

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Main Street ! Encore pareille, mais différente ! Pas d'arcades sur les côtés, juste une grande allée au centre sans pavés, mais du bitume gris pas très beau. Toujours est-il que le charme opère à fond et on entre bien dans un parc Disney, pas d'hésitation ! Le château au fond est bien présent. Inspiré de châteaux européens réels (notamment ceux de la Loire et d'autres en Allemagne), il est moins féérique que le nôtre, et aussi plus mastoc. Je préfère celui de Paris, Florian préfère le floridien, là c'est vraiment les goûts et les couleurs. M'enfin, qu'on aime ou pas, on est obligés d'admettre qu'il est majestueux et immense (mais cette pluie qui gâche les photos !!!).  :nrv:

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Et enfin le château ! D'autres photos, sous le soleil, seront présentes dans le TR de notre seconde visite ;)​

On arrive à Central Plazza, au bout de la Main Street, et mince alors, y'a bien un point d'informations, mais il n'indique pas les temps d'attente des attractions ! Un peu dommage quand même ! On n’a donc aucune idée de ce par quoi on peut commencer. Et puis de toute façon, ils sont où les lands ? Ah ok, dans le sens des aiguilles d'une montre, on a Adventureland (sans son grand porche, donc difficile à visualiser de loin), Frontierland qui ne touche pas du tout  la Main Street, Liberty Square dans le même style que la Main Street, mais avec des briquettes à la mode corons (oh si les imageeners me lisaient, ils me tueraient !), Fantasy-chantier-land derrière le château, et Tomorrowland à droite, le seul qui est à la bonne place en gros !

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On décide donc de se lancer dans TomorrowLand, qui n'est pas du tout comme en France, puisqu'il honore le futur. Problème : il s'agit du futur des années 70-80 et donc c'est super kitch, mais comme c'est un parc d'attractions qui met en valeur la magie, et non le réalisme (contrairement à Epcot), ça ne nous a pas trop dérangé. La seule chose un peu trop vieillotte, c'est la musique de ce land, digne d'une série SF des années 60, bien loin des compositions intemporelles de Discoveryland et notre Space Mountain. Justement, celui-là, allons-y !

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Tout blanc ! Oui oui, c'est le Space Mountain de série que nous avons découvert, au très épuré dôme blanc (mais très propre ! Il n'y avait pas de traces de coulure de flotte ni rien). Il est tout au fond du parc, de telle sorte qu'on ne peut pas en faire le tour. En même temps, ce n’est pas trop grave hein ;) On s'engage dans la file d'attente, qui est bien longue même en marchant rapidement (la distance est grande pour rejoindre le dôme depuis l'entrée de l'attraction dans le land).
Nous avons commencé par le seul circuit disponible à la file normale, le circuit Alpha. Déjà, le peu qu'on aura attendu, ça nous a semblé bien long, et pour cause : le débit est très faible. Les trains sont à un visiteur de front (on est bien loin de Griffon !) et l'envoi des trains est vraiment longuet ! Comme les wagons sont tout petits, eh bien ça fait des rails tout riquiquis qui semblent bien fragiles. M'enfin, on embarque, et on se rend compte d'un gros défaut de conception des trains : le dossier remonte à peine jusqu'aux épaules, donc pas d'appuie-tête !! Bah ça va aller, si y'a pas d'appuie-têtes, c'est que c'est pas violent...

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En tout cas, on quitte la gare et c'est parti pour l'espace. Petite descente et longue ligne droite qui nous fait croire qu'on est inclinés vers le haut et propulsés dans un canon, mais en fait c'est que de la mise en scène puisqu'on est à plat : on se rend en fait dans le dôme pour s'engager dans le lift. On voit nos copains de l'autre circuit, puisqu'ils sont positionnés en miroir. Premier virage, sympa. Première descente : aïe ! Les descentes sont prises très violemment, et les remontées sont toute aussi violentes ! Alors certes on décolle, mais Florian se faisait des mini coups du lapin à chaque fois (sa tête ayant tout le loisir de partir en arrière puisque rien ne la retenait). Comme à la maison, c'est le noir complet sur les 3/4 du parcours, les virages sont pris à vitesse folle et de manière très brusque. Et bon sang, c'est long ! Ce pourrait être sympa si ce n’était pas si long, mais les dernières parties deviennent un calvaire. Le seul moment sympa est une très longue hélice serrée bien inclinée (avec bande son synchronisée) où se sent bien plaqués au siège, et juste après : freins !
Au final, tous ceux qui aiment Eurosat pour son côté vieillot doivent foncer faire Space Mountain !! C'est violent de la même manière, mais les sièges rendent le tout encore plus horrible. En sortant de là, on s'est regardés et on s'est promis de ne plus (trop) critiquer notre Space Mountain national !

On se retrouve à la sortie dans Tomorrowland, qui n'est en fait qu'une grande allée bordée de bâtiments qui abritent des attractions, suivie d'une grande place où siègent Astro Orbiter (leur version de l'Orbitron), qui est différent du nôtre mais tout aussi joli, et la station du PeopleMover !

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L'Astro Obiter, grand frère de l'Orbitron
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Ahhh le PeopleMover, encore une idée de ce cher Walt qui aimait les modes de transport futuristes. C'est tout simplement un train de quelques wagons qui se baladent tranquillement en hauteur, dans de grandes passerelles qui surplombent les allées dans tout le land, et mus grâce à des aimants. Ca dure 10 minutes, et comme j'aime les trucs un peu nunuches, bah j'adore :D Florian a trouvé ça rigolo la première fois, mais le second jour, quand on y est retournés suite à ma demande, il m'en a franchement voulu lol. Mais moi je trouve ça génial de pouvoir se poser 10 minutes dans un petit train et avoir de belles vues du land : on passe près de Tomorrow Speedway (leur Autopia), on traverse Space Mountain, on peut observer une scène de Buzz l'Eclair. Une voix nous suit sur tout le trajet pour nous raconter des anecdotes sur le land. Nous suit ? Oui oui, la voix nous suit car leur installation sonore est étrange et ne devait pas être la moins onéreuse : il y a des hauts-parleurs tout le long du ride, dans le plafond, tous les 30 cm, et un système permet de synchroniser les HP avec les trains qui passent juste en dessous. Couillu quand même... Pour info, il n'y a jamais d'attente à cette attraction car il y a 36 trains en fonctionnement selon notre guide !!

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Leur version d'Autopia​

En redescendant, on voit qu'il n'y a que 5 minutes d'attente à Buzz l'Eclair, donc on y fonce. Étant donné qu'on a la même chose chez nous, autant ne pas attendre ! Et heureusement, car c'est presque exactement la même attraction, et c'est surtout moins rigolo car les pistolets restent soudés à notre véhicule, et ça casse complètement le délire « Justicier de l'Espace » ! A la place, on peste pour bouger ce truc et viser au mieux les cibles qui deviennent beaucoup plus difficiles à atteindre ! Bref, c'est moins bien que chez nous, et c'est donc franchement pas super !!

Allez, on repasse devant le château et on change un peu de land. Nous passons par l'entrée d'Adventureland, carrément moins imposante que l'arche que nous avons à Paris. C'est dommage mais c'est vrai que les entrées dans les différents lands sont toujours très discrètes, et il n'y a jamais de grande porte pour nous indiquer clairement qu'on change d'ambiance. Nous traversons donc Adventureland rapidement, et on passe devant... Pirates des Caraïbes.

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Il est en fait impossible de le rater car tout le quartier autour résonne au son de la musique film. Chose que Disneyland Paris n'a jamais voulu faire, et qui pourtant a l'air de plaire aux visiteurs qui foncent vers l'attraction pour découvrir les aventures du célèbre Jack Sparrow. Car justement, dans cette version remaniée, 3 animatronics du pirate incarné par Johnny Depp ont été ajoutés, et ils sont bluffants ! A part ça, et une jolie projection de Barbe Noire sur un mur d'eau (c'était pas Davy Jones à une époque ??), c'est tout comme chez nous, mais en moins bien.
L'entrée ne me plaît pas car elle manque d'emphase, de cachet, c'est tout discret alors que c'est l'une des plus grosses attractions Disney ! La file d'attente est à peu près la même que celle que vous connaissez, mais la station est plutôt dans une théma "cachot", ce qui coûte moins cher il faut le dire, puisque c'est tout petit et y'a que des pierres sombres partout. Une seule descente, toute petite. Pour nous français, l'attraction semble montée à l'envers puisqu'on commence par la fin dans l'enchaînement : squelettes, attaque du fort, séquence de la ville en feu, scène du cachot avec le chien qui tient les clés. C'est déroutant mais c'est simplement une autre lecture de la même histoire finalement. A noter qu'il n'y a pas de lift, puisqu'on débarque juste avant.
Finalement, je suis un peu déçu car on sent bien que notre POTC a été plus travaillé, avec de meilleures technologies et surtout bien plus de place (en profondeur mais aussi en hauteur !). Cependant, l'animatronic de Jack Sparrow reste génial et il faut le voir en vrai pour se rendre compte des avancées dans ce domaine...

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Bon c'est pas tout mais la pluie ne s'arrête toujours pas, et ça devient gonflant ! C'est décidé, on se rend à Fantasyland pour voir les dark-rides, tant qu'on est à l'abri ça va. On traverse donc AdventureLand, ah tiens les Tapis Volants des WDS se retrouvent dans ce quartier, et bien intégrés, finalement c'est possible !

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Ensuite on découvre en s'y promenant Frontierland (on ne sera même pas allés du côté de Splash Mountain, aucune envie de le faire sous la pluie !). On remonte vers Liberty Square, et premier arrêt : le Hall of Presidents, la célèbre attraction où on voit les animatronics de tous les présents américains depuis Washington !
Déjà, quand on entre dans la salle d'attente, on voit le sceau présidents des États-Unis entourés de barrières. Et là, un CM prend la parole au micro pour nous raconter que c'est incroyable de voir ce sceau ici car il n'y en a soi-disant que 3 aux États-Unis. Mais euh, monsieur, c'est un tapis non ? Ils étaient tous en adoration devant ce tapis. Heureusement qu'il y avait des barrières autour, sinon je ne l'aurais même pas remarqué et j'y aurais peut-être même essuyé mes chaussures lol. Mais comme cette carpette est presque un exemplaire unique, avec un symbole de leur pays, on se tait et on le prend en photo.

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Pour le spectacle en lui-même, c'était assez long et plutôt inintéressant, la partie avec les animatronics étant à la toute fin. On a donc droit pendant 20 minutes à un film ultra-patriotique montrant que malgré toutes les péripéties, la grande nation des États-Unis a toujours avancé et s'est construite grâce à ses présidents, les meilleurs du monde blabla. Je crois même m'être un peu endormi. En tout cas, les enfants derrière nous s'ennuyaient clairement puisqu'ils s'amusaient à nous em*erder pendant toute la séance ! GRR.
Vient enfin le moment où le rideau s'ouvre complètement et laisse place à la grande scène remplie d'animatronics, dans diverses postures, et qui représentent les présidents. Ils se présentent tous un par un (bonjour le rythme du spectacle...), mais je me suis amusé à regarder leurs mimiques quand ce n'est pas à eux de s'exprimer, et ils bougent en permanence ! Ils semblent vraiment suivre ce qui se passe à côté d'eux, et écoutent les autres présidents lorsqu'ils parlent. C'est surtout rigolo de voir ceux qu'on connait un peu, comme Clinton, Busch et Obama. Justement, ce dernier récite son serment en direct, et je crois qu'il s'agit de sa vraie voix ! Évidement, je vous passe la description de la musique super émouvante sur les paroles du président actuel. En tout cas, voilà une attraction politique qui ne fait pas que des heureux, puisqu'on a eu droit à un "Bullshit !" dans la salle pendant qu'Obama récitait son serment et promettait de protéger l'Amérique... Je me suis même pris à imaginer la même attraction en France, avec Mitterrand, VGE, Sarkozy et ses Ray-Bans et Hollande qui semblerait débarquer complètement, ce serait sympa non ? :D

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On sort de là un peu endormis, et on continue notre chemin vers Fantasyland.
On a fait Haunted Mansion, leur manoir hanté très très différent du nôtre, au moins de l'extérieur, mais je le décrirai dans le TR de la seconde journée, pour garder un peu de choses à dire.

Concentrons-nous sur Fantasyland, que nous venons de découvrir. Enfin, C'est plutôt Chantierland puisque presque toute la surface de ce land est maintenant fermée au public par les grandes cloisons vertes ou bleues chères à Disneyland. On est donc coincés sur un petit chemin, qui colle les façades des bâtiments qui existaient déjà. Il n'y a pas de musique, et le "tut tut tut tut" des engins de chantier qui reculent juste derrière la cloison finit de casser le peu de magie qui restait ! Voilà une drôle d'expérience lol. Pour rappel, je mets en photos la maquette du New Fantasyland, qui se terminera en 2014 par l'ouverture d'un coaster sur la mine des 7 nains, qu'on a prise dans l'attraction "One Man's Dreams" aux Hollywood Studios.

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Pour l'instant, puisque nous passons devant It's a Small World et que c'est à l'abri, eh bien nous tentons cette aventure. Encore une attraction qu'on connaît par cœur, et qui n'est pas sous son meilleur jour en Floride. Par manque de place, la façade est plus petite et bien moins belle, la file d'attente est minuscule et le quai d'embarquement n'est pas très joli. Sinon, une fois dans le bateau, c'est tout pareil, sauf qu'au lieu d'un grand hangar avec tout le parcours, celui-ci est divisé en 4 ou 5 grandes salles, mais ça ne change rien. La musique est la même, la mise en scène identique, et c'est juste l'aspect extérieur qui change finalement. Je préfère notre version :)

Et là, comme la pluie ne voulait pas s'arrêter, on a enchaîné les dark-rides de Fantasyland ! On a commencé par le célèbre Philarmagic, un film en 3D mettant en scène Donald qui doit préparer un orchestre avant que Mickey, le chef d'orchestre, ne débarque. Évidemment, tout se passe mal et Donald doit courir après les instruments dans différents films connus, où il croise les autochtones. C'est un peu leur Cinémagique, mais en moins poussé et surtout je n'accroche pas trop avec le personnage colérique et incompréhensible de Donald (alors en plus en anglais, c'est pire que tout). Donc j'étais déçu puisque j'avais entendu beaucoup de bien de ce film, et j'en suis ressorti plutôt neutre : sympa, mais clairement pas indispensable.
De même pour le dark-ride à côté, Winnie the Pooh, où j'avais entendu beaucoup de bien. Mais en fait en y repensant, j'imagine qu'il ne s'agissait pas de cette version là puisque j'avais entendu parler des véhicules filoguidés (sans rails) ronds en forme de pot de miel, et là euh, c'était pas ça du tout ! Des véhicules très simples comme pour Blanche-Neige, un parcours scénique qui raconte l'histoire de l'ourson qui cherche du miel. Mais la mise en scène est un peu minimaliste, et finalement c'est juste un petit dark-ride de plus. D'ailleurs je ne me souviens de plus aucune scène de l'attraction, seulement de la file d'attente interactive avec plein de petits jeux pour les enfants, pendant qu'ils attendent patiemment leur tour pour embarquer.

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C'est pas tout, mais on a faim, et on a froid à chaque fois qu'on entre dans une attraction, car comme je l'ai dit en tout début de ce TR, la climatisation sur nos vêtements mouillés par la pluie, bah ça caille ! Il fait bon dehors, mais il pleut, et il fait sec dedans, mais super froid... Il est 19h30, et nous retournons donc vers Main Street où nous souhaitons manger léger. Et pourquoi pas un hot dog au Casey's Corner ? Eh oui mais les hot dogs n'ont pas vraiment la même taille qu'à Paris, et on se retrouvera finalement avec deux énormes machins pleins de sauce. Le côté positif, c'est qu'on a trouvé une table à l'extérieur sous un parasol (enfin, parapluie ce jour-là) donc on est restés un petit moment à profiter de l'ambiance propre à Main Street.
Puis nous avons pris une décision : on ne s'imaginait pas attendre encore 2h pour voir Whishes sous la pluie, et on n'avait plus envie de faire d'attractions (on avait déjà pas mal enchaîné pour se protéger de la pluie, mais là ça suffisait...). Nous avons donc décidé de rentrer à l'hôtel nous sécher et profiter de la soirée pour se reposer, et mieux repartir le lendemain ! Pour info, le conducteur du tram du parking nous a indiqué qu'il s'agissait du jour le plus pluvieux qu'ils avaient vu ce mois-ci... C'est notre chance ça !

Je peux vous dire que nous avons été heureux de rentrer dans la voiture, endroit où on choisit la température de la clim AHA ! Après toutes ces aventures de la journée, et la promesse de retourner faire Animal Kingdom et Magic Kingdom dès qu'il fera beau de nouveau, nous n'avons pas beaucoup traîné avant de nous endormir. Juste le temps de décider quels parcs on ferait le lendemain. Ce serait du DisneyWorld déjà, et on irait aux Hollywood Studios pour découvrir ce parc dont le petit frère a si mauvaise réputation en France. L'après-midi, on avait décidé de visiter le dernier parc Disney qu'on ne connaissait pas, Epcot, et d'y passer la soirée pour voir leur spectacle nocturne Illuminations : Relfections on Earth. Mais finalement, le programme a été modifié en cours de route !

Prochain TR : Disney's Hollywwod Studios + Magic Kingdom.