Je voulais dire que vu qu'ils ont des couleurs assez saturées et surtout bien connues, ils tirent l'oeil et c'est sur eux que l'on voit en premier que la photo a été retouchée.
Une ride de 20, 2 crashs de 18 et 16, et le hihat de 14. (Istanbul Samatya).Spacecoaster a dit:Très belle batterie, elle laisse rêveur... T'a deux ride ?
Préjugé bonjour! Non mais j'ai un style de jeu plus funk/rock.Spacecoaster a dit:Ah j'te pensais plus dans le rock voir limite hard, mais faut croire que tu caches du très bon ;) amène ta batterie en venant a Lyon ;)
Kodak se place sous le régime du chapitre 11 de la loi des faillites
Naguère fleuron de la photographie mondiale et emblème du capitalisme américain, Eastman Kodak, a annoncé, jeudi 19 janvier, qu'elle s'était placée sous la protection du chapitre 11 de la loi états-unienne sur les faillites, afin de se restructurer à l'abri des demandes de ses créanciers. L'entreprise, qui dispose d'une facilité de crédit de 950 millions de dollars négociée auprès de la banque Citigroup, "pense qu'elle dispose de liquidités suffisantes pour effectuer ses activités dans le cadre du chapitre 11, et continuer à fournir produits et services à ses clients comme à l'ordinaire", écrit-elle dans un communiqué diffusé en pleine nuit.
Kodak, qui n'a plus enregistré de bénéfice depuis 2007, avait tenté ces derniers temps de se restructurer en se diversifiant dans les appareils photographiques. "Le conseil d'administration et la totalité de l'équipe de direction estiment que c'est une étape nécessaire et la chose qu'il convient de faire pour l'avenir de Kodak", a déclaré son PDG, Antonio M. Perez, dans un communiqué. Ses filiales hors des Etats-Unis ne sont pas incluses dans la demande de placement sous le chapitre 11, qui a été déposée auprès d'un tribunal de New York. Elles continueront à honorer normalement leurs engagements financiers, a assuré l'entreprise.
A l'époque de sa splendeur, la société plus que centenaire, basée à Rochester, dans le nord de l'Etat de New York, y employait plus de soixante mille personnes. Kodak n'a cessé de décliner depuis qu'elle a raté le train du numérique, au tournant du millénaire, alors même qu'elle était à l'origine de nombre des inventions qui devaient déboucher sur ces nouvelles techniques. Aujourd'hui, les salariés ne sont plus que sept mille. Kodak avait lancé en 1975 ce qu'elle présente comme le premier appareil photo numérique, un boîtier noir et blanc de la taille d'un grille-pain. Mais lorsque le numérique a explosé, le fabricant des légendaires pellicules Kodachrome s'est laissé devancer par ses concurrents, notamment asiatiques.
TERMINER LA TRANSFORMATION
A la veille de son dépôt de bilan, la société jaune et rouge ne valait plus que 150 millions de dollars en Bourse, alors qu'elle avait figuré pendant plus de soixante ans dans le très fermé club des trente valeurs qui composent l'indice Dow Jones. Retirée de celui-ci en 2004, la valeur était menacée depuis plusieurs semaines d'une expulsion pure et simple de la cote, en raison d'un cours insuffisant.
Depuis 2003, Kodak a fermé treize usines et cent trente laboratoires et supprimé quarante-sept mille postes, a rappelé Antonio Perez, le PDG du groupe, cité dans le communiqué. La société estime réaliser désormais 75 % de son activité dans le numérique, via la vente de licences et dans les techniques d'impression.
Le PDG n'a pas précisé l'impact prévisible de cette stratégie sur l'emploi, alors que Kodak compte encore dix-huit mille salariés dans le monde. Son portefeuille de plus de mille brevets dans l'imagerie a généré plus de 3 milliards de dollars de royalties depuis 2003, a fait valoir le groupe. Mais Kodak n'a plus dégagé le moindre profit depuis 2008. "Maintenant nous devons terminer notre transformation en nous attaquant davantage à notre structure de coûts et en cédant efficacement pour de l'argent des actifs non stratégiques", a déclaré M. Perez. La décision était attendue par les marchés, qui ont fait tomber l'action mercredi à 55 cents, alors qu'elle en valait dix fois plus il y a un an.
Désormais protégée de ses créanciers, Kodak va pouvoir se concentrer sur la vente de son riche portefeuille de brevets, régler de vieux contentieux et se concentrer sur ses activités les plus rentables. L'objectif est de ressortir du processus de faillite avec une société plus agile et rentable, à l'instar de ce qu'avaient fait quelques années plus tôt d'autres icônes du "made in the USA", tels les constructeurs d'automobiles General Motors et Chrysler.
Kodak, qui est conseillée dans ce processus par la banque d'affaires Lazard et les cabinets spécialisés FTI Consulting et Sullivan & Cromwell, espère voir son plan de restructuration approuvé par la justice de manière à revenir à une exploitation normale dans le courant de 2013.