[TR] Konichiwa Japan ! Septembre 2024

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17 Juillet 2009
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[TR] Konichiwa Japan ! Septembre 2024​

En ces temps froids et des journées encore sombres, je vous emmène au pays du Soleil Levant avec un peu plus de chaleur qu'actuellement. Ce périple ne narrera que les parties parcs, mais sans pour autant mettre de côté toutes nos péripéties qui font que le voyage reste à notre image !

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Oui, nous l’avons fait. Oui, nous y sommes allés. Oui, nous l’avons vécu. Nous sommes allés au Japon. C’était en projet depuis 2022. Entre la réflexion, le budget, la période, nous ne sommes pas restés les bras croisés et avons fait entre-temps le Danemark, la Bretagne, Port Aventura, Le nord de l’Allemagne et Oslo, l’Italie, l’Angleterre. Et plein de crédits de merde à droite à gauche.

C’est en début 2024 que je tape du poing et annonce aux gars : on ira cette année. Quelques paramétrages entre les disponibilités de chacun et les billets fut pris début mars.

Ce sera en septembre ! Entre temps, il a fallu calibrer les visites, réserver les parcs et activités, savoir comment on allait se déplacer. Ce fut un gros travail, ponctué d’incertitudes car le Japon n’est pas exempt de typhons ou bien de tremblements de terre, mais qui a porté ces fruits.

Quels sont les clichés du Japon, qui s’avèrent vrais ? Combien de clients à l’heure un restaurant dotés de 25 places voit-il ? A quelle heure le soleil se lève-t-il en septembre ? Eejanaika vaut-il vraiment le coup ? Comment dit-on le chiffre neuf en anglais ? Combien d’employés travaillent sur Mario Kart ? Le GPS peut-il nous perdre dans la campagne ?​


Le programme


Mercredi 4 septembre : arrivée à Roissy (Kris et moi-même)

Jeudi 5 septembre : Antoine nous rejoint à Roissy, puis décollage pour Taipei,

Vendredi 6 septembre : atterrissage à Taipei, puis décollage pour Osaka, visite d’Osaka

Samedi 7 septembre : Osaka / visite

Dimanche 8 septembre : Himeji Central Park + visite du château

Lundi 9 septembre : Nara / cérémonie du thé + parc des daims

Mardi 10 septembre : Universal Studio Japan

Mercredi 11 septembre : Universal Studio Japan

Jeudi 12 septembre : Nagashima Resort / Nagashima Spa Land + Onsen

Vendredi 13 septembre : Nagashima Resort / Nagashima Aquatic Park + Nagashima Spa Land

Samedi 14 septembre : Tokyo / entraînement de sumos + Cosmo World + Joy Polis + visite + canoë sur les rives

Dimanche 15 septembre : Tokyo / visite + Tokyo Dome City

Lundi 16 septembre : Tokyo / visite

Mardi 17 septembre : Tokyo Disney Land

Mercredi 18 septembre : Tokyo Disney Sea

Jeudi 19 septembre : Tobu Zoo Park + Tokyo Sky Tree

Vendredi 20 septembre : Fuji-Q-Highland

Samedi 21 septembre : Tokyo / Hanayashiki Park + visite

Dimanche 22 septembre : Mont Takao + onsen

Lundi 23 septembre : Tokyo / visite

Mardi 24 septembre : décollage pour Taipei, puis Roissy

Mercredi 25 septembre : retour à Roissy

Nous avons trouvé l’équilibre parfait pour notre voyage, entres parcs et visites culturelles. Il aurait très été dommage de venir au Japon que pour faire des parcs, mais il aurait été dommage de ne pas faire de parcs durant ce voyage.​


Combien ça coûte ?


Je m’étais donnée un budget de 3 500 € tout compris pour ces trois semaines, j’ai voulu me faire plaisir sans pour autant jeter l’argent par les fenêtres. Ai-je tenu mon budget ?


Pour aller au Japon


TGV : 120 € A/R



Avion : EVA Air, avec deux bagages en soute inclus d’office, et 7kg de bagage cabine : 937 € A/R

Nous avons eu une correspondance à Taipei, aussi bien à l’aller qu’au retour. Pour vous donner une idée des temps de vols :

Paris → Taipei : 13h (Boeing 777-300ER)

Taipei → Osaka : 2h40 (Boeing 787-10 Dreamliner)

Tokyo → Taipei : 3h (Boeing 787-10 Dreamliner)

Taipei → Paris : 14h (Boeing 777-300ER)

A l’aller, la correspondance a duré 1h20, au retour 6h. Il y a de quoi s’amuser dans l’aéroport sans soucis. Paradoxalement, je n’ai pas trouvé les vols longs ; sur le papier ça fait « peur » mais une fois dedans, on s’occupe.

Partir en semaine hors vacances scolaires a bien aidé à faire baisser le prix du billet d’avion. Par comparaison, avec la même compagnie, si on partait en week-end, on prenait déjà 300 € dans la tronche.

Nous avons apprécié voyager avec cette compagnie, la nourriture y est bonne, le service est au RDV (peut-être un peu trop en mode « robotisé »). Quelques couacs dans le choix des repas sur le retour, mais c’est ça de voyager en fond de cale.

Nous avons eu de la chance à l’aller d’avoir un avion vide, nous avons pu squatter des rangées de 4 pour pouvoir dormir allongé. Quel pied ! Ce ne fut pas le cas au retour…

Total : 1 057 €


Pour se déplacer au Japon

Nous avons tout fait en transports en communs : bus, métros, trains, Shinkansen… Nous avons pris à Osaka la carte de transports ICOCA, qui est rechargeable et utilisable dans tout le Japon, hors lignes spécifiques (Shinkansen notamment). Recharger sa carte se fait UNIQUEMENT en liquide. Et si vous perdez votre carte, tout ce que vous avez dessus n’est pas récupérable (je parle en connaissance de cause…)

Recharge total carte + tickets individuels suite perte carte : 180 €

Limited Express Nagoya (Osaka → Kuwana / Nagashima) : 26 €

Shinkansen (Nagoya → Tokyo) : 73 €

Bus A/R pour Fuji-Q : 31 €

Total : 310 €


Pour se loger au Japon

Nous avons utilisé Booking et Airbnb, et tout s’est bien passé (lol). Prix par personne :

Hôtel Ibis Budget (le classique !) Roissy : 47 €

Osaka – Appartement (5 nuits) : 127 €

Nagashima – Chambre dans une maison d’hôte (2 nuits) : 102 €

Tokyo – Appartement (10 nuits) : 274 €

Le choix d’un logement à côté de Nagashima était quitte ou double. Soit on avait un super temps et tout était ouvert donc on profitait pleinement, soit on avait un temps pourri et tout aurait été fermé et donc on se serait bien fait chier… car il n’y a pas grand-chose aux alentours. Est-ce que ce coup de poker a été payant ?

Total : 550 €


Pour manger au Japon

Au vu du prix moyen d’un repas complet au Japon dans un restaurant, en moyenne 6 €, on ne s’est pas embêté à cuisiner (et, au vu du programme et des journées à rallonges que nous avons vécues, nous n’aurions pas eu le temps). C’était pratiquement resto midi et soir. Et pour le matin, nous nous arrêtions la veille dans un Lawson pour acheter le petit dej’.

On s’est aussi gavé de boissons que l’on peut trouver dans les distributeurs… Et ça, il y en a vraiment partout. Jusqu’à dans la ruelle la plus sombre. Et des distributeurs de glaces aussi.

Total : 370 €


Les parcs d’attractions

Certains parcs sont chers pour ce que c’est (JoyPolis par ex., d’autres sont très peu chers (Disney) – Ne pas hésitez à regarder sur Tiqets pour les réductions ; sinon les parcs comme USJ et Disney se réservent en avance. Impossible d’acheter les billets directement sur le site internet avec une carte bancaire française/européenne, donc passez par Kloox, ce n’est pas plus cher et vous aurez pour sûr vos billets.

Himeji Central Park : 46 €

Universal Studio Japan (2J) : 112 € (acheté en avance)

Nagashima SpaLand : 30 €

Nagashima SpaLand + Aquapark : 47 €

CosmoWorld : 12 € (pay per ride)

JoyPolis : 13 € (entrée + crédit)

Tokyo Dome City : 15 € (pay per ride)

Tokyo DisneyLand : 50 € (acheté en avance)

Tokyo DisneySea : 50 € (acheté en avance)

Tobu Zoo Park : 34 €

Fuji-Q Highland : 48 €

Hanayashika Park : 12 € (entrée + crédit)

Je rajoute également les deux fast-pass de Disney : 2 * 13 €

Total : 495 €


Les activités

Nous avons fait pléthores d’activités typiques, comme du karaoké, une cérémonie du thé, aller au onsen, voir un entraînement de sumos, jouer aux jeux d’arcades etc. Les tarifs de ces activités sont globalement très abordables, donc ne pas hésitez à bien en profiter !

Total : 185 €


Les souvenirs

Je me suis fais plaisir sans pour autant ramener le pays. Il y a tellement de quoi ramener ! Figurines, nourritures typiques, souvenirs insolites, peluches, cartes Pokémon etc.

Pour l’anecdote, je suis partie an Japon avec une valise de 16kg et suis revenue avec deux valises pour un total de 34kg 🤪

Total : 390 €


Les points à savoir

Pocket Wifi : la pocket Wifi permet d’avoir internet dans tout le pays. Une borne peut permettre la connexion jusqu’à 6 appareils. On en a eu pour 28 € / personne pour 18 jours de location. On recommande ! Veillez juste à avoir tout le temps de la batterie et la batterie de secours sur soi.

Consignes pour valises : les parcs n’acceptent pas les gros bagages, mais proposent souvent des consignes non loin de l’entrée. Pour USJ, on vous recommande de les laisser dans une gare, c’est deux fois moins cher et vous vous en délester plus vite. A Nagashima, il n’y en a pas beaucoup donc prévoir une roue de secours s’il n’y en a plus de dispo… et du liquide ! Toujours !! On n’a pas fait gaffe pour les autres parcs. Au total, on a du débourser environ 15 € de consigne / personne.


DÉPENSE TOTALE : 3 400 €


Totalement dans les clous 😃


Les distributeurs de billets : on peut en trouver en gare, sinon dans les kombinis. En fonction des cartes (visa/mastercard), il y aura des frais additionnels, mais c’est indiqué avant de valider le retrait et de l’ordre de 200/300 yens.

Certains de vos achats peuvent être détaxés ! A condition que ce ne soit pas du consommable immédiat et un montant d’achat minimum de 5 000 yens dans une même boutique (toutes les boutiques ne pratiquent pas ce système). Le tout est mis dans une grande pochette en plastique scellée et ne pourra être réouverte qu’à votre retour.

Les gares et certains points touristiques mettent à dispositions gratuitement des timbres (tampons) en guise de souvenirs. Ayez sur vous un petit carnet pour les collectionner ! Certains fois, il faut les demander au point client de la gare ou de la station en question.


Merci à Aubin pour les infos préalablement transmises à ce voyage 😙

Les photos de ce TR sont un mix entre celles d’Antoine, de Kris et les miennes, utilisées avec autorisation 😉


On y va les limaces !

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J'ai eu les mêmes conseils pour les achats via Klook (que je recommande) mais je me suis fait avoir pour les coupe-files d'Universal. J'ai commandé sur Klook le jour de l'ouverture des réservations mais on m'a annulé la commande 3 jours plus tard. Ils n'ont pas pu m'obtenir le précieux sésame (je pense qu'ils font manuellement les commandes après avoir réservé). Donc obligé de me rabattre sur les offres restantes : pour le même prix je n'ai eu que le combo 4 coupe-files au lieu de 7...

Je trouve incroyable que même en prenant des fastpass payants, TDR reste bien moins cher que l'équivalent parisien. J'ai pu faire facilement 20 attractions par jour dans chaque parc en juillet malgré le monde à Fantasy Springs et m'en tirer pour 100€/j et par personne (nourriture, trajet en métro, entrée et coupes-files).

Avez-vous pu faire toutes les attractions de Tobu ? J'ai eu la déception en arrivant au parc mi-juillet de découvrir l'Intamin fermé...
 
J'ai hâte de lire ce TR !
Vous avez visité un nombre de parcs conséquent pour une première visite du pays.

Par contre, mon côté relou me pousse à préciser que la romanisation (donc la transcription en alphabet latin) de こんにちは est "Konnichiha" 🤓
 
Je trouve incroyable que même en prenant des fastpass payants, TDR reste bien moins cher que l'équivalent parisien. J'ai pu faire facilement 20 attractions par jour dans chaque parc en juillet malgré le monde à Fantasy Springs et m'en tirer pour 100€/j et par personne (nourriture, trajet en métro, entrée et coupes-files).

Avez-vous pu faire toutes les attractions de Tobu ? J'ai eu la déception en arrivant au parc mi-juillet de découvrir l'Intamin fermé...

Et oui, pour Disney, on n'en revient toujours pas : c'est moins cher qu'en France et plus qualitatif !

C'est ballot pour le Megalite fermé 😕 car c'est super ces machines. Tout était ouvert le jour de notre venue.

J'ai hâte de lire ce TR !
Vous avez visité un nombre de parcs conséquent pour une première visite du pays.

Par contre, mon côté relou me pousse à préciser que la romanisation (donc la transcription en alphabet latin) de こんにちは est "Konnichiha" 🤓

Merci, la première journée parc arrive de ce pas 😉

Et merci pour le correctif, mais j'ai la flemme de corriger 😆
 
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Réactions: AlexHL

Himeji Central Park – 8 septembre 2024


Après une grosse journée passée à visiter Osaka, cap sur notre premier parc japonais, Himeji Central Park.

Himeji Central Park est situé au nord d’Himeji, mais encore plus perdu dans la campagne japonaise. Ce n’est donc pas 2h30 de transports qui nous attendent, mais bien plus de 3h.

C’est un parc d’attractions, mais aussi safari 🐯🐒🦒 Est-ce que ça vaut le coup ?

Le parc ouvrant à 10h, et voulant le faire dès l’ouverture afin d’assurer de pouvoir tout faire (vous savez, les débits horribles du Japon tant décriés), on se lève vers 6h du mat’. La luminosité est déjà bien présente, la chaleur aussi, on doit déjà être sur du 27-28 degrés, rajoutez à ça l’humidité. Ce parc sera un test « débit » pour les autres parcs (hormis USJ et Disney qui sont gérés à l’occidentale).

Nous partons dès que nous sommes prêts, une dizaine de minutes de marche pour rejoindre la ligne de train, puis 25 minutes de transports jusqu’à Umeda, puis 15 minutes à tourner dans la gare pour trouver le bon quai et voilà qu’on en a pour 2h de train jusqu’à la gare d’Himeji.​

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De l’air. Maintenant, prochaine épreuve : trouver le bus.

C’est qu’il est mignon ce bus jaune. Qui part devant nous. Et qui se révélait être le nôtre. Le prochain est dans 40 minutes. Gloups. On a le peps’, on se prend une boisson en attendant (foutue machine).​

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La foule commence à s’amasser à l’approche du bus, mais toujours en ligne droite et sans doubler personne. Ça nous dévisage. Que diable des étrangers attentent-ils un bus pour aller à Himeji CP ?

Et c’est reparti pour 45 minutes de bus !!

Après le dépaysement de la ville, le dépaysement de la campagne. Maisons traditionnelles, tortues se la coulant douce aux abords des rivières, petits vieux qui ont leurs habitudes… Après 30 minutes de transports, nous nous enfonçons dans la campagne vallonnée. Ça grimpe, c’est très verdoyant. A l’approche du parc, une file de voiture interminable se forme. Bordel, ça va être ça la populasse du parc ? 😱 En même temps on est dimanche… En bus, l’avantage, c’est que l’on double tout le monde.​

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Le bus nous dépose à quelques mètres seulement de l’entrée vers 10h35. Rolàlà, les files vont être blindées !!​

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Ou pas tant que ça. Nous prenons rapidement nos entrées aux caisses automatiques puis foulons notre premier parc japonais !! 🤩

Et c’est plutôt calme. Voire même mort. On se demande où sont passés tous les visiteurs agglutinés dans la file de voiture. Au safari ?

Ou peut-être au parc aquatique. Et oui, Himeji a aussi une partie parc aquatique, chose que l’on n’a même pas étudié. C’est bête vu la météo du jour. Tant pis 🤷‍♀️

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Et pourtant, tous les crédits dans notre champ de vision tournent. Les trains sont quasi vides.

Nous commençons sans tarder par Go! Go! Jet. Cette montagne russe a changé de nom et de couleur de rails… cette année !​

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Nous avons donc l’honneur de profiter de la nouvelle bande son diffusée sur le quai qui dure littéralement 7 secondes et qui fait : GOGO toudoudou toudoudou toudoudou toudoudou toudoudou toudoudou GOGO toudoudou toudoudou toudoudou toudoudou toudoudou toudoudou. En boucle 🤯

Horrible. Ça va qu’il n’y a personne et que le train va vite être expédié. … Beh non ! On est au Japon ! Donc on attend qu’il y ait un peu plus de monde qui vienne (bon OK ça se comprend), puis une première ceinture à mettre, qui est checkée par l’opé à la vitesse d’un lémurien, puis vous devez mettre la lap bar, qui après sera recheckée par l’opérateur toujours à cette même vitesse. Ah oui, on est zen dans ce pays. Puis écouter les consignes de sécurité qu’on ne comprend de toutes façons pas (mais que l’on devine). Et ça part enfin ! Le lift est trèèèèèès lent. Le dispatch doit être de 7 minutes.

Quart de tour vers la gauche pour commencer la first drop, totalement insipide. Le parcours est typiquement japonais : ça doit faire « peur » visuellement mais ça ne doit pas faire peur. Par contre les courbes pouvaient être mieux courbées pour ne pas être secouées comme des sacs à patates. Quelques airtimes insoupçonnées sur la fin de parcours viennent relever le final.

Mouis. Non. On a beau être à 11 000 km de chez nous, une montagne russe sans plus reste une montagne russe sans plus.​

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A ce rythme, dans 2h on a plié le parc. Nous enchaînons sur Hurricane, un Togo des familles. Un lift, un demi-tour sur la droite, un loop, deux corkscrews vers la droite, un autre demi-tour je vous laisse deviner, un bunny-hop et freins. Cette fois-ci, pas de musique abrutissante en gare. Nous nous installons dans des trains pas confortables. Les harnais sont suspicieux et facilitateur de baffes 🧐 Toujours des vérifications très pointilleuses avant d’envoyer le train.​

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Autant la drop et le loop passent bien (ce qui est trop suspect de base), autant les corskscrews sont affreux. J’ai cru perdre une dent tant ça baffe en si peu de temps. A la poubelle.​

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La free-fall 1ère génération d’Intamin n’a pas l’air de tourner…​

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Le parc propose également ce fameux truc, découvert en Pologne pour la première fois ; ce sera sans nous ! On tient à notre petit-déjeuner.​

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L’heure du 1er milestone du séjour a déjà sonné, et ce sera le 400ème de Kris sur Diavlo, qui est un clone de Batman 👏

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Diavlo est perché en hauteur ; le parc est vallonné et fait travailler les jambes. Mais pour les plus fainéants, il existe un tapis roulant pour éviter (presque) toute la grimpette. Un système vieillissant (les araignées ont élu domicile sur le trajet) mais fonctionnel. Le parc en lui-même est assez vieillot, mais le cadre où il est implanté est magnifique.​

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Comme on pouvait s’y attendre, il n’y a pas d’attente. Et ce sera donc le premier rang directement ! Un triple arrangement :​
  • Le premier rang pour la vue​
  • Pour la moindre intensité​
  • Parce qu’on n’a pas le choix.​
Et oui, hors de question de demander une place précise, on vous envoie bouler, mais gentiment !

Antoine étant en tongs, il les enlève sur demande de l’opérateur. Nous faisons de même avec nos chaussures. Rider pieds nus, quel pied ! L’opérateur, très sympathique, nous propose de nous prendre en photo assis sur nos sièges.​

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Oui, vous avez bien lu : un seul opérateur, pour un B&M Batman. Il fait tout : ouvre les portillons, les referme, vérifie le harnais, explique les consignes de sécurité, revérifie tout, puis lance enfin le train.

Mais quelle gentillesse ! En même temps, il doit tellement se faire chier.

Il n’appuie pas trop sur les harnais, contrôle tous les points visuels et lance le train 👍

Le parcours d’un Batman est connu et reconnu : c’est intense, ça ne fait pas de pause. Le parcours est lisse et ne propose aucune baffe. Une balade agréable donc je ne ferai qu’un tour mais qui me laisse un bon souvenir !

Les gars pensent y revenir plus tard, vous avez bien raison !

Perchés sur notre petite colline, nous apercevons au loin le parc aquatique, blindé, mais qui a l’air d’être fort sympathique : surtout cette descende en bouées creusée à même le sol où les gens dessus virevoltent assez sauvagement. Tant pis, ce n’est pas l’heure des regrets, mais plutôt de continuer à créditer ou essayer les attractions sur notre chemin.

Truc gerbos de foire, n’attendent que nous. Les gars y vont, ils ne sont que deux dedans mais la machine est lancée. La vitesse n’est pas à son maximum, les nacelles ne se retournent même pas. Hop, le tour est fini j’espère que vous vous êtes bien amusés les enfants bisous à la prochaine. Ils sont déçus ☹️

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Nous voyons également notre premier moment « insolite » : des tentes plantées par les visiteurs pour y laisser leurs affaires, leurs gamins et y faire la sieste. C’est normal là-bas (ou seulement dans ce parc ?).​

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Un petit tour en monorail suspendu nous permet de voir de haut la partie basse du parc :​

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Suite à cela, une pause boisson pour se désaltérer est nécessaire (vous vous doutez bien que l’on ne va pas acheter que des bouteilles d’eau… c’est vraiment addictif ces machines ! Ça reste pourtant le même principe qu’en France… mais moins cher et plus exotique).​

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Et ce qui est exotique ? Trouver dans ce parc une authentique Pomme Pinfari, au nom d’Imorinth. Installée tout devant pour les meilleures sensations possibles. Ah non, je n’avais juste pas le choix. Le hasard fait bien les choses.

Bon par contre, UN seul tour. C’est un peu du foutage de gueule quoi 😡

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A la sortie de l’attraction, nous croisons une araignée (qui s’avère être une veuve noire !) en train de bouffer une sauterelle. Bigre, il faut faire gaffe aux insectes ici, ce n’est pas les mêmes qu’en France ! 🕸️🕷️

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Un petit tour de mini-flume…

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… avant d’attaquer un autre gros bébé : Venus GP.

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Beau layout, bien compact mais d’une longueur honorable, visuellement sympa à regarder. Pas d’attente, nous sommes expédiés au fond du train. Mais bordel, c’est quoi ces harnais ?!​

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Sans avoir ridé le bousin, ça lui enlève deux étoiles (sur 5 !) pour le confort.

La ceinture doit être attachée par nos soins, puis vérifiée par l’opératrice, avant de pouvoir abaisser la lap bar. Le harnais sera réglé par l’opératrice en elle-même.

Le train étant quasi plein, et l’opératrice seule, ça nous fait déjà 5 minutes d’écoulée. Mais ce n’est pas fini ! Maintenant, elle doit nous raconter toute l’histoire de l’attraction et de la mission que l’on doit mener, puis on est invité à regarder une vidéo au-dessus de nos têtes. MERDE LANCE L’ATTRACTION ON S’EN FOUT 🤡

Nous démarrons après une attente interminable, on doit bien être à un dispatch toutes les 10 minutes (sans compter le temps de tour du train puis l’arrivée puis quand tout le monde doit descendre).

On avoisine 15 minutes PAR tour.

Et le ride alors ? Qu’en est-il ?

A peine sorti de la gare que ces maudits harnais nous ont déjà bien tassé la colonne. La drop passe bien mais la remontée en virage moins bien. Le loop est assez intense. C’est la seule inversion du parcours, le reste étant beaucoup de virages, réhaussés, pour redonner de la vitesse et du dénivelé. Aucun virage ne passe correctement : ça tabasse de partout, chaque connexion entre les rails se sentent, les moindres floatings sont douloureux à cause de ces harnais qui n’arrangent rien… De qui Maurer ou Schwarzkopf a-t-il eu idée de pondre ce train ? Le parcours est long en plus, on n’y prend pas tellement de plaisir. Sur le papier, le parcours est plutôt intéressant. Sur le papier seulement.

Bon, bon, bon, … Voilà… C’était bien de la merde 💩

Il est 12h30, on commence à avoir faim, et le dernier crédit du parc, qui n’a toujours pas ouvert, n’ouvrira peut-être pas : des techniciens sont en train de bosser dessus…

Nous nous dirigeons vers l’un des seuls restaurants ouverts, chacun y trouve son bonheur ; ce sera des frites et du poulet frit pour moi. Et j’ai envie de dormir aussi. Ce que je fais.​

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Qu’est-ce que l’on peut bien faire de plus dans ce parc ? Nous regardons le plan, il y a une sorte de terror house, des spectacles, une zone de jeux d’arcades… Ça peut le faire en attendant l’ouverture miraculeuse du dernier crédit car, ce qui est sûr, c’est que l’on ne remettra jamais les pieds ici (sauf RMC ou autre monstre qui s’installerait ici).

A peine sortis du restaurant… Qu’est-ce que l’on voit ? Serait-ce ? Des gens et un train qui tourne sur Labyrinth ? Whhoooaaaaa, vite courons dessus 🏃‍♂️🏃‍♀️🏃‍♂️

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Également un peu perché, et très (trop) proche de la nature, la montagne russe commence à fusionner à certains endroits avec Mère Nature. Tant que ça ne gêne pas le ride ! Petite ceinture et lap bar commune, nous partons à la conquête de cette simili Wild-mouse améliorée. Amélioquoi ? Noooon, améliorée de rien du tout ! Des virages foireux, des lignes mêmes pas droites, heureusement que nous n’avons que des lap bars, ça nous permet de nous maintenir comme nous pouvons sans trop souffrir. On rigole quand même car c’est assez nul, mais moins douloureux que Venus GP.

Bon, eh bien créditage terminé ! Nous allons pouvoir continuer à explorer le parc de fonds en comble. Et cette free-fall alors ? Des techniciens travaillent également dessus ? En plus de refaire travailler les jambes, les gars en profiteront pour faire un ou deux tours de Diavlo.​

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Aucun technicien sur la free-fall. Aucun opérateur. Aucune vie. Enfin si : la vie naturelle. La Nature a repris ses droits sur la machine désormais abandonnée. Dommage. Enfin, je ne dis pas que j’en aurais fait un tour de toutes façons, mais ça se fait très rare. Les cabines ont pourtant l’air encore saines. Il se peut que l’abandon ne date que de cette année.

Quelques ventilos sont installés dans le parc. Que ça fait du bien. Situé à côté d’un Enterprise, l’opératrice est limite venus nous chercher, nous incitant à venir faire son attraction. Ah non, notre attraction c’est le ventilo 💨

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Impossible, pour les gars de tester le Batman Japonais aux sièges arrière. Ils sont au 1er, puis au deuxième rang. Au vu du désert qu’est le parc, si c’est tous les jours comme ça, les sièges des dernières rangées doivent être encore dans un état neuf.​

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La Grande Roue étant fermée pour la journée, pour quittons définitivement la zone perchée pour revenir sur des attractions plus classiques.​

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Nous testons Shocking Horror Museum. Le parcours doit se faire à la lampe torche. Oh bordel. On laissera Antoine devant, Kris au milieu et moi derrière. Rien ne change. Une mère et son fils y vont.​

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Bon si les gamins y vont, ça ne doit pas être trop effrayant. Il y a quand même des consignes de sécurité à respecter. Écrites en japonais 明らかに. Mais l’opératrice ayant tout de suite capté que nous ne comprenions pas du tout le japonais (comme si c’était écrit sur notre front), sort son guide avec des phrases pré-traduites. Pratique et bien traduit.

Nous revoyons la mère et son fils faire demi-tour et laisser les lampes torches à l’opératrice. Ça annonce la couleur ?

Les pièces sont plutôt sombres mais on y voit quand même. Le but est d’allumer les 14 interrupteurs pour y déclencher les effets spéciaux. De pas en pas, nous nous détendons, ça reste assez familial, quoique certains des effets spéciaux font bien leur job. Ce qui nous fera le plus peur, dans tout cela, c’est l’opératrice qui nous accueillera en fin de parcours pour récupérer les lampes torches 😂

Sortis de là, nous croisons un spectacle de caniches, que nous regarderons que quelques brefs instants…​

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… avant de bifurquer dans la zone d’arcades où nous ferons une course de chevaux sur des bornes assez anciennes. On choisit le parcours le plus long, plus c’est long plus c’est bon. A devoir cavalcader comme des guignols sur ces assises en plastiques, on en a mal aux cuisses et aux hanches. Nous finissons tous les trois sur le podium en partant de la fin 🏅

Quelques pièces dans des GachaGacha puis dans la boutique souvenirs bien fournies, nous actons de quitter le parc. Nous avons fait tout ce que nous voulions, le safari ne nous intéresse pas, le temps tourne au vinaigre et si nous pouvions passer au château d’Himeji, très réputé, ce serait l’idéal.​

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Conclusion sur le parc : Soyons objectif, ce n’est pas parce que l’on est à l’autre bout du monde que tout est génial. Le parc reste chiant d’accès en transports en commun et vous bouffe de facto la journée.

Au niveau des montagnes russes, ce n’est pas folichon, excepté Diavlo qui passe très bien, le reste est oubliable voire douloureux. Le reste des attractions est sympa à faire mais rien ne sort du lot malgré tout. Dommage pour la free-fall laissée à l’abandon.

Du point de vue de la restauration, ça reste classique, ça se mange et les prix sont bas. Pour les souvenirs, vous avez le choix sans problème.

Bravo à la maintenance du parc, qui, malgré la très faible affluence du parc, a quand même tout fait pour ouvrir Labyrinth.

Les allées du parc sont par endroit très dégradées, il n’y a pas de réelles zones thématisées. Au sein même du parc, il y n’a que très peu d’arbres. L’environnement aux alentours fait tout.

Est-ce que le parc vaut le détour ? Eeeerrm, si vous avez un objectif précis de crédits pour ajouter au compteur voire même passer un milestone, je dirais oui mais vous êtes prévenu, ne vous attendez pas à de belles machines. On a quand même payé près de 50 € l’entrée… Sur le coup on n’a pas fait gaffe… Est-ce que le tarif était global (parc + safari + parc aquatique) ou aurait-on pu avoir moins cher ? Ce qui est fait est fait mais se dire qu’on a payé le même prix pour une journée à Disney, ça fait mal.

Sinon, je dirais que non.​

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Cela aurait été aussi idéal de ne pas louper le bus, qui vient juste de partir 🙂 Le prochain est dans… 45 minutes. Mince, ça va jouer sur l’accessibilité au château. Les premières gouttes font vite leur apparition. Les montagnes russes tournent encore, mais pour combien de temps ?

A peine le temps de le dire que la pluie se transforme en rideau de douche. Nous sommes assez bien à l’abri sous l’arrêt de bus. Plus rien ne tourne. Le parc s’est figé. Cette pluie n’aurait absolument pas effrayé les parcs européens. Mais ici, c’est le Japon.

Après avoir donné quelques brèves nouvelles à quelques personnes aka ma mère et mes sœurs (prônant la déconnexion totale en vacances), notre bus arrive enfin. C’est reparti pour les 45 minutes dans l’autre sens. Nous regardons les horaires d’ouverture du château, il ferme à 16h. D’après les savants calculs, nous y arriverons à… 16h. Trop tard donc 😢 Nous nous contentons de le prendre en photo depuis le bus. Arg, une belle opportunité de visiter un monument japonais ratée.​

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Dans l’attente de notre train, nous faisons vite-fait un tour dans une zone d’arcade / Gacha / Machine à pinces et autres 💸 Ça passe le temps.

Et c’est reparti pour 2h train. …

Une fois de retour à Osaka, nous nous baladons dans DenDen Town, le quartier « geek – mermaid ». Quelques boutiques retro-gaming par-ci, se faire aborder par une vingtaine de mermaid par-là, avant de filer droit à l’abri de la pluie -qui reprend de plus belle- comme on peut. C’est que ça ne passe pas. Kris a le malheur d’appuyer sur la sonnette du micro-porche sous lequel on s’abrite. On file en vitesse dans le premier restaurant qui passe. La mamie qui ouvre la porte n’est pas du tout commode (bon, on la comprend).

Le restaurant dans lequel on se réfugie est très exiguë. Ça ne doit pas faire plus de 3m de large. Mais on y mange bien, on prend notre temps et sommes toujours étonnés à quel point on est lent par rapport au rythme des japonais. La durée à laquelle on reste à table correspond à la durée de 3 japonais. On est trop lent, ou ils sont trop rapides.

Nous ne rentrerons pas trop tard de notre escapade, étant fatigué et la journée de demain nécessite de se lever assez tôt.​
 
Le restaurant dans lequel on se réfugie est très exiguë. Ça ne doit pas faire plus de 3m de large. Mais on y mange bien, on prend notre temps et sommes toujours étonnés à quel point on est lent par rapport au rythme des japonais. La durée à laquelle on reste à table correspond à la durée de 3 japonais. On est trop lent, ou ils sont trop rapides.

Il n'y a que les Français pour rendre n'importe quel repas comme un lieu d'échange et de partage à notre rythme ! 😅

Nous voyons également notre premier moment « insolite » : des tentes plantées par les visiteurs pour y laisser leurs affaires, leurs gamins et y faire la sieste. C’est normal là-bas (ou seulement dans ce parc ?).

Les parcs aquatiques tokyoïtes regorgent également de ces tentes, lorsque j'étais à Yomiuriland et Tobu, il fallait parfois se faufiler entre les rangées de tentes. C'est une institution là-bas, à l'image des chariots à tracter dans les Center Parcs et parcs d'attractions hollandais.

Horrible. Ça va qu’il n’y a personne et que le train va vite être expédié. … Beh non ! On est au Japon ! Donc on attend qu’il y ait un peu plus de monde qui vienne (bon OK ça se comprend), puis une première ceinture à mettre, qui est checkée par l’opé à la vitesse d’un lémurien, puis vous devez mettre la lap bar, qui après sera recheckée par l’opérateur toujours à cette même vitesse. Ah oui, on est zen dans ce pays. Puis écouter les consignes de sécurité qu’on ne comprend de toutes façons pas (mais que l’on devine). Et ça part enfin ! Le lift est trèèèèèès lent. Le dispatch doit être de 7 minutes.

Je vois que les opérations à Himeji sont les mêmes qu'à Tokyo Dome, Fji-Q Highland et SeaParadise. Si tu as le malheur d'avoir interverti 2 étapes, le personnel attendra sans broncher que tu refasses tout dans le bon ordre avant de passer au passager suivant... 😡 On ne peut pas y échapper, c'est la procédure.
 
Super début de TR !
Au moins tu me confirmes ce que je redoutais du peu d'intérêt d'aller à Himeji Central Park, si ce n'est pour du créditage. Parcontre la ville et surtout son château sont prévues dans mon trip.

Dommage que vous ne soyez pas allé au Spain Village, Parque Espana, ça m'aurait donné un avis "frais" en plus !


J'irai au Japon en octobre prochain, ta logistique m'intéresse !
Tu as pris quel logement à Tokyo et Osaka ? Etaient-ils typiquement japonais ?
Merci !
 
Je vois que les opérations à Himeji sont les mêmes qu'à Tokyo Dome, Fji-Q Highland et SeaParadise. Si tu as le malheur d'avoir interverti 2 étapes, le personnel attendra sans broncher que tu refasses tout dans le bon ordre avant de passer au passager suivant... 😡 On ne peut pas y échapper, c'est la procédure.

Nous c'était plutôt le contraire à Fuji-Q et Tokyo Dome : interdiction de toucher quoi que ce soit ! Ce sont les opérateurs qui fermaient tout.

Super début de TR !
Au moins tu me confirmes ce que je redoutais du peu d'intérêt d'aller à Himeji Central Park, si ce n'est pour du créditage. Parcontre la ville et surtout son château sont prévues dans mon trip.

Dommage que vous ne soyez pas allé au Spain Village, Parque Espana, ça m'aurait donné un avis "frais" en plus !


J'irai au Japon en octobre prochain, ta logistique m'intéresse !
Tu as pris quel logement à Tokyo et Osaka ? Etaient-ils typiquement japonais ?
Merci !

Merci ! ☺️

Avec des "si" on refait la vie mais si on n'avait pas loupé le bus du matin ni celui de l'après-midi, c'est sûr qu'on aurait eu le temps de visiter ce magnifique château 😢

Nous n'avons pas pris le risque d'aller à Parque Espana car la moindre goutte de pluie fait tout fermer. Tout comme Himeji ou Fuji Q, c'est beaucoup de temps de transports en commun. Mais si tu veux un avis frais de Parque Espana, tu peux demander à @Vaas41 ou @Ted (ils seront probablement ravis de te raconter leur périple 😂)

A Osaka et Tokyo, nous avions pris des appartements. La salle de bain et les toilettes étaient typiquement japonaises ! Le reste était moderne, un peu plus à l'occidentale. Nous avons réservé sur Booking pour Osaka et AirBnb pour Tokyo. J'ai toujours les logements dans mes favoris donc s'ils t'intéressent, je peux te donner les liens. Je les recommande tous les deux 👍
 
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Réactions: AlexHL
Merci ! ☺️

Avec des "si" on refait la vie mais si on n'avait pas loupé le bus du matin ni celui de l'après-midi, c'est sûr qu'on aurait eu le temps de visiter ce magnifique château 😢
Les grands voyages sont remplis d'incertitudes malheureusement ^^, et de choix...on préfère assuré le château plutôt que le parc :p

Nous n'avons pas pris le risque d'aller à Parque Espana car la moindre goutte de pluie fait tout fermer.
Mais ce n'est pas le cas de tous les parcs du Japon (hors USJ et TKD) ?
Après ce qui est sympas aussi c'est de voir la pampa japonaise ;)
 
Dernière édition:
Mais ce n'est pas le cas de tous les parcs du Japon (hors USJ et TKD) ?
Après ce qui est sympas aussi c'est de voir la pampa japonaise ;)

Certes, le Japon est un très beau pays, mais quand tu tournes en rond dans un parc à moitié fermé à cause d'une petite pluie fine en attendant ton seul bus retour, c'est long et frustrant.

Je suis content pour Røyk d'avoir pu faire les coasters de Himeji et j'espère tout était ouvert durant ton séjour nippon.
 

Universal Studio Japan – 10 septembre 2024


5h. Tout le monde debout. Quoi ? Si tôt ? On n’est qu’à 40 minutes de transports, le parc ouvre à 8h30. 6h l’aurait bien fait ! Oui, mais.

Les japonaises et japonais sont déter. Lève-tôt. Ils sont capables de tout pour rentrer les premiers dans le parc. De TOUT. De camper devant l’entrée deux heures avant l’ouverture. Oui oui.

C’est donc 6 oreilles averties qui se lèvent à 5h, le soleil est déjà omniprésent, la chaleur aussi. Quelques viennoiseries et un thé pour mettre la machine en route. Et ! Petit mais belle surprise d’Antoine : il nous équipe de chapeaux à l’effigie de Mario, Luigi et Peach 🥰 Chapeaux Wish mais on s’en fout, l’intention est très sympa et nous irons comme ça au parc. Oui oui, même dans les transports. Le ridicule ne tue pas.​

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Nous partons sur les coups de 6h. Débardeur, short, sac à dos et chapeau. Autant vous dire que l’on ne passe pas inaperçu. Parfait si on se perd.

Nous nous fondons dans la masse dans notre correspondance direction Universal. Bizarrement. Et c’est qu’il y a déjà beaucoup de monde dans la rame de métro. Déter je vous dis !

Nous descendons à l’arrêt dédié au parc, quittons la petite gare et arrivons vite dans la main-street précédant l’entrée du parc. L’excitation est à son comble.​

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Il est à peine 7h que nous sommes déjà devant l’entrée. Nous ne sommes jamais arrivés aussi tôt pour un parc 🤪

Photo, admiration de la place, et maintenant ? On fait la queue.​

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Oui, voilà, on va attendre là, à cramer au soleil. On commence à avoir les gestes : on sort le parapluie pour se protéger, et on se tartine de crème. Hollywood Dream tourne déjà pour s’échauffer.

On attend le parc au tournant : c’est notre 1er parc Universal, et on a hâte de tout découvrir, dont le fameux land Super Nintendo World !

Pour rentrer dans cette zone, il faut avoir un droit d’entrée, accessible gratuitement sur l’application. Droit d’entrée que l’on peut obtenir uniquement après avoir scanné le ticket d’entrée.

Je suis prête à spammer l’appli pour avoir ce fameux sésame.

Théoriquement, le parc ouvre à 8h30, mais il est à peine 7h40 que nous entrons 🥹

Contrôles de sécurité et tickets scannés, après nous avoir souhaité « Have a nice day and happy Halloween » 🎃 [on est le 10 septembre…], je spamme l’appli, mais impossible de voir des créneaux disponibles. « Not Available ». Ne me dites pas qu’ils sont tous déjà pris ! Je veux bien comprendre que tout le monde se rue dessus à l’ouverture, mais on était dans 400 premiers à entrer dans le parc !

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Nous suivons machinalement la foule, qui se dirige vers le fameux land et, au passage, voyons des pancartes, en anglais !! (et japonais bien sûr), indiquant qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas besoin de droit d’entrée.

ON FONCE ! 🏃‍♂️🏃‍♀️🏃‍♂️

Nous traversons tout le parc, en passant devant Hollywood Dreams, Jaws ou encore Flying Dinosaur ; ce sera pour plus tard. On veut Mario nous !

Tout du long, que d’opérateurs à nous faire coucou, à être admiratifs de nos chapeaux, à nous applaudir bref ça met vraiment de bonne humeur !

Sur la route, il y a des stands pour acheter des « montres » connectées pour pouvoir jouer à travers le land et remplir les défis proposés sur l’appli. On ne se laisse pas tenter, un peu trop cher à notre goût (35 € de mémoire).​

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Nous voilà devant l’entrée du land, on est comme des gamins tout contents 🤩 Nous passons dans le tuyau de gauche, marchons une bonne vingtaine de mètre avant de voir apparaître tout le land.​

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Whoah. Immersion garantie 🫶 Nous sommes ébahis de la beauté de l’ensemble, de tous les détails, de la musique qui nous projette droit dans l’univers, on se croirait dans un jeu vidéo !

Tous les personnages et objets que l’on voit au loin bougent. Les moindres cubes ont la possibilité d’être frappés par le dessous, laissant sorti le son typique quand on les percute, et ce, en fonction de si on a la montre ou non.​

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Subjugués par l’ensemble, submergés par le monde. Le land reste assez étroit, et on peut vite se sentir étouffés. D’autant plus que le land Donkey Kong, qui devait doubler la superficie du land global, n’a toujours pas ouvert…​

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Nous nous laisserons émerveillés par d’autres détails plus tard, et allons faire l’une des deux (gloups) attractions proposées ici, à voir Mario Kart : Koopa’s Challenge.​

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Le monde se faufile par la bouche de Bowser, et les panneaux indiquent déjà une attente de 60 minutes. Tant pis ! La file d’attente est décomposée en plusieurs files classiques, qui se rejoignent par la suite. Elle se compose de plusieurs salles : le couloir du château de Bowser, deux très grandes salles uniquement en parc à bœufs, ornés de tout type de décoration sur MK. Très bon point : la file est équipée à plusieurs endroits de fontaine à eau, pratique pour se désaltérer et remplir les bouteilles.​

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Pose mieux que la vraie princesse

Malgré le monde et la grandeur de la pièce, nous ne passerons pas plus de 25 minutes dedans, à avancer continuellement. C’est que le nombre d’opérateurs dédié à l’attraction est impressionnant : entre ceux qui sont à l’entrée, ceux qui sont dans les files pour guider, ceux qui sont là pour dire aux gens d’avancer etc. Après ces deux grandes pièces, nous avons encore quelques pièces, plus petites. Puis vient le moment de la distribution des casques et du pré-show explicatif. Chouette ! C’est bientôt notre tour !

Non.

Il faut ensuite descendre trois voire quatre étages, avant enfin d’accéder aux quais, qui fourmillent là encore de pléthores d’employés ! Il doit y en avoir une centaine à ce niveau !

Une fois assigné à un véhicule, c’est un opérateur PAR personne qui s’occupe de nous installer et de nous expliquer comment mettre les lunettes pour que ça fonctionne. Je vois déjà des images à travers les lunettes alors même que l’attraction n’a pas commencé. C’est fonctionnel !​

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Le véhicule se met en route, nous nous prenons rapidement au jeu. Dans cette attraction, on ne peut pas réellement conduire le kart, mais le but est de viser ses adversaires, en regardant à droite et à gauche, avec les objets que nous récoltons au fil de notre parcours. Nous passons à travers différentes salles, toute plus décorée les unes des autres. Difficiles de se concentrer sur la beauté du décor quand on est borné à vouloir envoyer le plus d’objets possible. Mais impossible de ne pas tomber sous le charme de la Route Arc-en-ciel 🌈

Bref, j’ai loin d’avoir gagné, mais ça nous a bien plu. On en refera un tour demain ! 🛞

Nous ressortons de là, écrasés par la foule et la chaleur. Nous faisons une première boutique. Oh mon dieu tout mon budget vacances va y passer. On regardera plus tard, on va aller se faire une balade à dos de Yoshi.​

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Là encore, l’attente avoisine les 1h. Mais qui n’a jamais rêvé de chevaucher Yoshi ? Let’s go to Yoshi’s Adventures ! La file d’attente est tout aussi joliment décorée. Sauf l’extension de file qui nous fait passer par l’extérieur, longeant ainsi les grandes palissades du land Donkey Kong et faisant perdre toute immersion. C’est provisoire…​

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Ne recherchez en rien du sensationnel ; ici, on est sur de la balade tranquille, qui nous permet d’avoir différents points de vu de la zone. L’architecture est très bien foutue, et on ne voit pratiquement pas les autres zones du parc.​

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Je pense que la zone a atteint sa capacité maximale. Ça en devient moins plaisant. Nous nous réfugions dans la grosse boutique souvenirs du land, faisons un tour et du repérage. 1ers achats pour les gars, je vais attendre ce soir pour les faire dans les boutiques à l’entrée du parc. Mais, comme toujours, certains objets ne sont pas en vente dans toutes les boutiques… Au pire, on revient dans la zone demain, rien n’est perdu !​

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Nous faisons nos dernières photos immersives du land, avant de repasser les tuyaux pour sortir du land.​

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La foule s’y amasse toujours, mais cette fois-ci, elle doit montrer le fameux pass pour y entrer. On a bien fait d’arriver tôt. Une bonne chose de découverte 😃 Et maintenant, qu’est-ce que l’on fait ?​

On achète de quoi grignoter bien sûr ! Churro géant au chocolat, ce n’est pas la pâtisserie que j’apprécie le plus mais ça se mange bien. Les gars prennent des boissons avec 🥃

Le land le plus proche est celui sur Jurassic Park. Deux attractions dans cette zone, et pas des moindres : Jurassic Park, the Ride et Flying Dinosaur.

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Jurassic Park est en test. Les bateaux défilent, mais personne dedans. On espère que cela va ouvrir…​

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Flying Dinosaur en impose de par sa beauté, ses courbes, son côté aérien et son intensité qui s’en ressent alors même que nous sommes encore les pieds sur terre. Pour les photos, c’est un peu compliqué avec la présence des filets (mais on y arrive !) mais, sécurité oblige, on ne voudrait pas se prendre un objet perdu dans la gueule.​

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70 minutes d’attente, ça reste dans la moyenne des temps d’attente de toutes les autres attractions. Et puis on voudrait le faire quand il n’est pas trop chaud. C’est la première fois qu’on s’essaye au terrible Pretzel Loop. La file d’attente est beaucoup moins immersive que celles de Super Nintendo Land. Un gros parc à bœuf, avec quelques fontaines à eau et des distributeurs de boissons (ils sont partout !).​

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C’est le kiff, hein ?

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Après une 50aine de minutes, nous arrivons au niveau de la zone des casiers. Hop hop hop, pas si vite ! Avant de pouvoir y déposer les affaires, un opérateur s’assure que nous n’avons rien dans les poches. Il nous demande de mettre les mains dedans, puis de les retourner pour prouver notre bonne foi. Nous pouvons passer à l’étape des casiers. Hop hop hop, pas si vite ! Avant de pouvoir y déposer les affaires, un opérateur s’assure que nous n’avons rien dans les poches. Il nous demande de mettre les mains dedans, puis de les retourner pour prouver notre bonne foi. Nous pouvons passer à l’étape des casiers. Hop hop hop, pas si vite ! Avant de pouvoir y déposer les affaires, un opérateur s’assure que nous n’avons rien dans les poches. Il nous demande de mettre les mains dedans, puis de les retourner pour prouver notre bonne foi, puis nous donne un ticket avec un QR code, à ne pas perdre évidemment. Nous pouvons passer à l’étape des casiers.

Non non, vous ne rêvez pas : on nous a bien demandé à trois reprises, par trois personnes différentes, si l’on n’avait rien dans les poches 🤯 TOUT ÇA pour nous donner un bout de papier à ne surtout pas perdre. Antoine a des poches zippées, on les lui confit.

Nous pouvons maintenant passer… sous le détecteur de métaux, comme à l’aéroport, puis être plus scrupuleusement inspectés par un opérateur avec son détecteur de métaux manuel.

Nan mais bordel, c’est lourd comme contrôle. C’est fini les questions ? 😤

Quelle question idiote !

Nous sommes presque au but de pouvoir être mis devant la rangée, que nous ne choisissons point. On espère simplement ne pas être à l’arrière, de peur que l’intensité vienne achever la journée qui a si bien commencé !​

Hello, how many are you ?

Hello, three !
🙂

Okay, raw 8 please
😊


😶‍🌫️


Bon, on se disait quoi il y a quelques secondes ?

Antoine, étant en tongs, se voit attribuer des élastiques à mettre autour de celle-ci pour qu’elles ne puissent pas tomber. C’est une blague ? Après tous les contrôles que l’on vient de passer ? Claquer deux pauvres élastiques au pied ?! 🤬 On a vu mieux en termes de sécurité, genre les enlever. Soi.

Nous nous installons dans ces sièges confortables, puis abaissons le harnais. Je prends le soin de dégager mes cheveux afin qu’ils ne se coincent pas dans ce harnais grippant. Les opérateurs viennent vérifier, sans pour autant nous écrabouiller dans le siège. C’est agréable et ça laisse un peu de marge pour vraiment voler.

Le train se met en position flying ; le dos, et même les fesses, ne touchent déjà plus le siège. On sent que ça va vraiment voler … Nous partons rapidement de la gare puis entamons l’ascension. L’appréhension monte, la vue sur le parc dans cette position est top, nous faisons coucou aux visiteurs 👋

Alors, on s’agrippe ? On se met en mode Superman ? Je décide de ne pas tenir le harnais, mais même après presque 500 crédits, j’arrive toujours à sentir de l’appréhension « positive » (en fonction du modèle). Nous sommes toujours sur le lift quand le train prend soudainement de la vitesse. Nous nous soulevons sans commune mesure, le flottement est intense. Mon corps se met à trembler et moi à rigoler de toute gorge. Quelle délicieuse et incroyable sensation 🥹 Une nouvelle manière de ressentir les choses !

Nous reprenons de l’altitude, entamons une demi-inversion et faisons face désormais au ciel, tout en descente. La force exercée sur le haut du corps est bien présente, ça nous aplatît comme des crêpes, avant de remonter sur un demi-loop. Pwaaaa, quelle intensité, ça envoie déjà beaucoup, je ne vois plus grand-chose avec mes cheveux qui ont décidé de se coller à mon visage. Mais le plus intense arrive : le Pretzel Loop 🥨

Gngngn B&M ils font des trucs trop softs gngngn.

Comment peut-on oser dire ça quand on voit (ou pas en fait) arriver ce qu’il y a de plus intense en termes d’inversion ? Qui plus est au dernier rang ? Nous fonçons droit vers le sol, la tête en avant. Le grand plongeon de l’année. La pression est de plus en plus forte au niveau des épaules, de la tête, du corps en général. Ce n’est pas un voile gris que j’ai, mais un voile noir (déjà que ne voyais pas grand-chose ahah). C’est terriblement intense, mais merveilleux à la fois. Cette remontée sur la fin de l’inversion qui sonne comme une délivrance, une dépression de son corps ; nous pouvons enfin respirer et continuer de vivre cette aventure planante à travers quelques bunnys hops et les virages. Je continue tout autant de rire, de profiter pleinement de tout ce que je suis en train de vivre.

Nous arrivons sur les freins finaux. Abasourdis par ce que nous venons de vivre. J’ai A-DO-RE 😍 malgré l’intensité. Obligée d’en refaire un tour, plus tard, quitte à que ce soit encore plus intense, et en espérant avoir une rangée plus proche du devant. Antoine est du même avis, mais Kris en restera là. Beaucoup trop intense pour lui, et n’a pas tellement apprécié le tour.

Libérés de nos harnais, nous quittons la gare et reprenons nos affaires. Tout le monde se mélange dans cette zone de casiers, entre ceux qui veulent y déposer les affaires et ceux qui les reprennent… Ce n’est pas le plus optimisé.

Antoine a trouvé dans son casier un éventail. Toujours utile pour brasser de l’air.

Après cette bonne grosse dose d’intensité, nous cherchons une attraction plus calme à faire. Non loin de là s’y trouve le spectacle Water World. Malheureusement, les portes viennent de se fermer. On fera en sorte de ne pas le louper demain !

Jurassic Park : The Ride tournant toujours à vide, nous quittons la zone pour rejoindre l’allée principale, et passons devant Jaws, annonçant une trentaine de minutes. Il parait que c’est la dernière attraction Jaws existant, alors, pourquoi pas !​

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Nous embarquons à une trentaine de personnes dans le bateau, l’opératrice fait son spectacle en anglais et japonais. On se sent un peu plus immergé dans l’action.

C’est une balade plus ou moins tranquille, où tous les effets sont fonctionnels : flammes, requins nous attaquant très proche du bateau, jets d’eau (l’eau ça mouille), secousses. Attraction parfaite pour se reposer 👍

Nous continuons à nous balader plus à l’avant du parc, dans toute la zone cinéma et Hollywood. Les boutiques sont en nombre, on pourra faire du shopping ce soir. Nous profitons de cette déambulation pour prendre quelques photos de l’ensemble.

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Pas mal de personnes se baladent avec des serre-têtes à l’effigie des personnages du parc, mais aussi des sortes de boîtes en plastiques, également à l’effigie d’icônes du parc. L’une d’entre elle me fait BEAUCOUP d’œil 👀 mais je ne craque pas, … pour le moment. Mais je vais me renseigner quand même…​

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Nous faisons cap sur le land des Minions. Nous ne sommes pas spécialement fans de la licence mais ça s’avère réussi. Une attraction en intérieure n’est pas de refus. 1h d’attente. On suppose que c’est un simulateur. Ou peut-être même un flying theatre ? On y va vraiment en touriste non avertis.​

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Les ventilateurs présents tout du long sont forts appréciables. La file d’attente, toujours en parc à bœufs, est ornée de décoration ci et là, avec des écrans pour aider à passer le temps. Après multiples spéculations sur le type d’attraction dans laquelle on va atterrir, on commence à trouver le temps long, on aimerait bien vivre enfin le truc. On commence par un préshow, où l’on est juste enfermés dans une salle quelque peu décorée sans que rien ne s’y passe, puis guidé dans une salle de pré-show. Un autre prés-show plus tard nous sommes mis par 8 mis devant une porte. Trop peu pour un flying Theatre.

Despicable Me: Minion Mahyem est donc un simulateur, où nous avons la chance d’être devant. Enfin, chance est un bien grand mot. L’écran se situant en hauteur, il nous faut lever la tête pour tout voir et ça, ce n’est pas agréable. Ce n’est pas agréable pour le cou, les mouvements sont assez saccadés et il n’y a pas d’appui-tête.

Ça en devient légèrement gerbatif. La 3D est bien fonctionnelle, on aurait pu pleinement vivre l’immersion si le confort était au RDV.

Il est déjà 13h, quand on y repense ça fait déjà 8h que l’on est debout. Et si on rechargeait les batteries avec un bon petit resto ?

Au vu de l’heure, ces derniers sont pris d’assaut, et ne nous attirent pas plus que ça. Nous faisons malgré tout une halte dans un restaurant estampillé sur les minions, mais quittons vite l’attente au vu des prix et du monde.

Nous nous rabattons sur un food-truck sans attente, proposant boisson et hot-dog.​

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Pour le bon petit resto, on reviendra… Ça se mange trop vite, ça ne cale pas assez.

De nouveau sur pieds pour continuer notre tour, c’est en allant vers Hollywood Dream que nous trouvons par terre un serre-tête Bowser.

Difficile de retrouver son propriétaire avec cette foule ; c’est donc sur ma tête qu’il atterrit.​

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Une heure d’attente pour la file classique, le backward ne me tente absolument pas. Les gars essayeront plus tard ou demain. Une file d’attente encore en parc à bœufs, avec très peu de décors ou de moment de divertissement, ne serait-ce que des faire coucou aux riders prenant le lift. Au fil de l’avancée, un premier opérateur nous distribue un flyer en carton, traduit en anglais, nous expliquant les règles de sécurité, ce qu’il faut faire et ne pas faire. Le redonner à l’opérateur suivant juste avant la fouille revient à accepter le règlement et, si on venait à l’enfreindre, à être exclu du parc.

Ça ne rigole pas.

On finit par être à l’abri du soleil et à capter un peu d’air avec les ventilos. Nous prenons les escaliers et voyons ce que nous pouvons choisir comme musique. 5 musiques au choix, à faire lorsque l’on sera assis dans le train. Et pour ça, encore un peu de patience…​

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Voici les fameux élastiques pour maintenir les tongsA la demande du propriétaire des pieds, je les ai quasi masqués

Nous faisons presque face aux trains, dont l’avant est très joli (et illuminé de jour comme de nuit !). Désignés à l’arrière du train, on a repéré une musique plutôt rock, on fonce sur ce numéro. Les vérifications de sécurité sont bien à la japonaise, mais il est très facile de laisser de la marge entre la lap bar et soi. Vives les airtimes ! 🙌

Le train part, fait son demi-tour vers le lift ; la musique commence par nous EXPLOSER les oreilles. Pas du rock, mais de la J-pop. Les numéros ont dû changer. Gloups. On fera local alors !

C’est le plus petit hyper (si on peut l’appeler comme cela) B&M, même pas 45 m de haut, mais que donne-t-il ?

Nous avons un bon floatting dès la first drop, et tout du long du parcours. Au fil des bosses, les floatings se transforment en airtimes, améliorant grandement l’expérience. Il y a peu de vibrations et chaque mètre parcouru s’apprécie. On ne pense plus trop à la musique qui passe ; avec le vent, le bruit du roulement et le cri des passagers, le volume sonore de la J-pop se réduit mécaniquement.

C’est une bonne surprise, la hauteur ne fait pas tout dans une montagne russe, c’est bien connu. HD n’échappe pas à la règle. Il manquerait peut-être quelques mètres. On en-a-t-il pour notre attente ? Je dirais oui, mais il ne faudrait pas plus attendre qu’une heure, ce qui est difficile je dirais.​

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Nous n’avons pas encore exploré le land Harry Potter, chose que nous faisons maintenant. Il faut marcher quelques centaines de mètres avant d’y arriver, au travers d’un chemin peu décoré, ne serait-ce que des sapins pour donner de la verdure et des employés payés à faire coucou.​

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Face à l’arche de l’entrée du land, nous apercevons la rue de ses toits enneigés. Rigolo lorsqu’il fait plus de trente degrés, ça rend bien. Nous pouvons également admirer le Poudlard Express, qui s’anime toutes les 10 minutes, et est souvent prisés des visiteurs pour les photos.​

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Beaucoup de boutiques souvenirs, mais peu de restauration (rapide ou resto). Le seul food-truck présent est pour vendre de la bière au beurre. Beurk. Pour en avoir déjà goûté (hors du parc), ce n’est pas bon.​

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Les deux attractions du parc affichent plus de 60 minutes d’attente chacune. Gloops. Nous nous rabattons sur une attraction un peu planquée, qui affichent 15 minutes. On ne sait PAS DU TOUT ce que c’est, mais on y va quand même (Ollivanders).

On attend patiemment dans une bibliothèque, où l’on nous accueille en tenue traditionnelle du monde d’Harry Potter. La dame parle en japonais et en anglais, ce qui est appréciable pour l’immersion.

Une porte secrète s’ouvre et nous rentrons dans une pièce plutôt sombre. Nous sommes une vingtaine, dont des visiteurs entièrement revêtus de costumes, et d’autre avec un Bowser sur la tête ou des chapeaux de Mario et Luigi… On voit les préférences 😛

La sorcière commence alors à nous expliquer notre venue, puis d’une mission à accomplir dont elle aura besoin d’aide parmi nous. Elle désigne alors quelqu’un pour l’aider à accomplir sa quête… YOU ! 🫵

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Oui, moi

Madame, j’ai un Bowser sur la tête. Tu ne pouvais pas choisir d’autres personnes ? Mais non, à croire que j’étais la meilleure pour l’aider.​

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Et v’là t-y pas que j’essaie non pas deux mais trois baguettes magiques.

Baguette magique qu’elle me laisse à la fin en me félicitant.

J’ai bien compris le déroulé de l’histoire, mais la fin me laisse perplexe. Je ne comprends pas si j’ai gagné la baguette ? Cool, je m’en fiche un peu à vrai dire mais si c’est gratis, ça fait un souvenir !

Un opérateur m’invite à le rejoindre avec « your friends ». Ils sont où Mario et Luigi ?

Puis m’explique que la boîte est un peu abîmé blablabla et la baguette pas la plus célèbre. Oui bah si c’est abîmé je m’en fous.

Il nous prend en photo avec la baguette, puis m’annonce qu’en fait je n’ai pas réellement gagné la baguette, mais que je peux l’acheter.

Hein ? Mais alors pourquoi tant d’éloges et me proposer de sortir avec ? Si l’attraction était une pub géante nous invitant à acheter une baguette, la cible n’était pas la bonne ! Ce n’est pas comme si c’était indiqué sur ma tête ! On a quand même bien rigolé, mais l’intérêt est un peu limité quand on n’est pas sélectionné pour tester les bâtons en plastique.

On retrouve l’extérieur et avons le courage de faire encore une heure d’attente pour Harry Potter and the Forbidden Journey. La file d’attente est très immersive, se faufilant dans les serres puis dans le château, château qu’il est possible de visiter en tant que simple visiteur. Les décors sont très réussis. Ce qui l’est moins reste la zone des casiers : un vrai fouillis, pire qu’à Flying Dinosaur.

L’heure d’attente passe plutôt vite, il faut dire que les opérateurs sont efficaces, malgré toutes les procédures de sécurité. Nous arrivons sur le quai, l’embarquement dans les trains se fait en continue grâce au tapis roulant. Nous nous installons dans ces assises Kuka, un enfant vient y compléter la rangée. Les mouvements commencent dès la sortie de la gare. Ces derniers sont très précis et donnent le rythme au dark-ride. Sans spoiler tout ce qu’il s’y passe, l’attraction alterne entre décors / animatroniques et écrans. L’impression de participer aux différents événements diffusés sur les écrans est bluffant. On ne sait pas où donner du regard tant il y a de choses à voir. Le parcours est long, et me donne légèrement la nausée sur la fin.

C’est une attraction à ne pas louper !

Et qu’est-ce qu’il n’est pas non plus à louper ? Le +1 d’à côté ! Qui affiche 70 minutes d’attente … on y va quand même … ça sera bien aussi bien thématisé, on n’y croit (pas). Et niveau débit, ce n’est pas la même donne. Ça n’avance pas, malgré les deux trains de sortis (oui, deux trains !!). Des sièges restent vides, ce qui n’est pas normal quand il y a de la foule. Mais au fait, quel est ce modèle pour lequel on attend ?​

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Un classique Vekoma Junior. Arf.​

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Tant que cela ne nous met pas en retard pour l’attraction que l’on a réservée vers 18h, à savoir Biohazard™: Night of Heroes, une sorte de spectacle / terror House outdoor. D’après les calculs, on devrait être tout bon !

On tient le bon bout et arrivons tant bien que mal au quai. Et c’est sans sommation qu’une opératrice s’approche d’Antoine et lui dit « You can’t ride it, you’re too high ». wtf ? Mais mesure-le avant, non ? Bien sûr qu’on ne se laisse pas abattre et demandons à ce qu’il soit mesuré, ce à quoi elle s’exécute et admet qu’elle avait tort. Petite frayeur, imaginez se faire refouler d’un Junior Vekoma après plus d’une heure d’attente ? Et ce que l’homme juste avant nous vient de vivre en pouvant pas complètement refermer sa lap bar 😮

Quelques décors sur le parcours, mais un parcours bien chahuté de vibrations.

Le dernier crédit du parc de descend pas en dessous de 90 minutes depuis le début de la journée, on le fera demain sans faute (en espérant qu’il soit bien ouvert !!).

17h40, nous voilà sortis de l’attraction, il ne fallait pas qu’on passe plus tard. Nous quittons la zone d’Harry pour rejoindre la zone Hollywood pour notre attraction horrifique du jour Biohazard™: Night of Heroes. Seulement voilà, le temps tourne au vinaigre. Et, qui dit pluie dit arrêt des attractions. Mais pas ici j’ai l’impression. Les opérateurs mettent en place la file d’attente, et scanne nos billets.​

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Nous attendons, puis attendons, l’heure tourne mais rien ne se passe. Les opérateurs font entrer une vague de visiteurs dans une autre partie de la file d’attente, plus loin. Et pour nous ? Ils défont la file d’attente, et nous demandent de nous mettre sur le côté.

Hein ? L’incompréhension est totale. Est-ce pour nous protéger de la pluie qui commence à tomber par petites gouttes ? Des messages audios japonais / anglais sont diffusés, mais même avec les oreilles bien tendues, on ne comprend pas grand-chose. On attend, car on ne veut pas perdre notre place pour cette attraction.

De la musique retentit, puis s’arrête. Les visiteurs qui étaient dans l’autre partie de la file sont évacués. Bon… ça sent le vinaigre, mais on n’abandonne pas pour autant. Et c’est 5 minutes plus tard que les opérateurs remettent la file d’attente, faisant entrer d’autres personnes dans ce parc à bœufs mobiles. Et pour nous ? On nous fait entrer dans la zone.

L’organisation est vraiment à chier pour cette attraction. Pauvres visiteurs qui se sont fait jarter pour rien 😐

On rescanne nos billets, mais au moins, on est devant la porte de l’attraction. Porte bien-gardée par les opérateurs déguisés. Et là, c’est le déluge : la pluie tombe par vague intense. Je sors rapidement mon poncho et me réfugie sous l’un des parapluies des gars. La température ne chute pas pour autant, ce qui m’arrange bien ! Météo cataclysmique et ambiance horrifique, c’est bien dans le thème !

Les opérateurs nous demandent d’avancer au plus vite pour nous « réfugier ». Ça y est, ça commence enfin ! Nous faisons face à des décors et des acteurs qui jouent pour combattre le mal et nous sauver des zombies. Brrr pan pan pan, les coups de mitraillettes, ça y va. Et moi je suis plus fort que toi, et non, c’est moi. De la fumée, des jeux de lumière. Le pré-show est vraiment sympa ! A quand la suite ?​

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5 minutes plus tard, les opérateurs nous ouvrent une grande porte et nous sommes de courir au plus vite pour fuir le mal. Nous nous prenons au jeu, et… bah c’est quoi ces conneries ? On est de retour dans le parc ? C’est fini ? Mais c’est de la merde 😑

Un flop total pour nous. On ne s’attendait pas à cette configuration.​

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Nous prenons de quoi grignoter pour tenir un peu et retournons à Flying Dinosaur, sans Kris, qui va nous attendre sagement sur un banc ; à défaut de pouvoir faire Jurassic Park qui est toujours fermé 😣

La file d’attente a bien diminué pour n’atteindre que 30 minutes. Tout ce que l’on espère est d’être placé sur les rangées de devant.

Mais on sera attribué à la rangée 6. Arrg, à ce niveau-là, autant être au dernier rang ! Le parc, plongé dans la nuit noire, éclairé de toutes les lumières des attractions, des boutiques, des lampadaires et des visiteurs, fait ressortir une autre facette de lui-même. La montagne russe aussi : la first drop est un poil moins planante à cette rangée, mais la puissance globale est multipliée. Le côté aérien du retournement de la première inversion laisse place à un plaquage de rugbymen. Pas le temps de rigoler ! Il faut vite remonter pour filer sur le Pretzel Loop qui m’arrache presque littéralement l’œil droit. Pouah, je ne m’y attendais pas, je ne profite pas autant de la fin du parcours que ce matin.

Même après être sortie de là, j’ai toujours cette pression derrière l’œil, première fois que je ressens ce phénomène après une montagne russe. Je décide d’en arrêter là pour aujourd’hui.

Bon, allez, une dernière attraction ! Chucky’s Carnival of Chaos Haunted House est un walk throught horrifique dont l’entrée est pas mal planquée. Qui dit attraction mal indiquée dit peu de monde.​

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Le parcours est assez long, avec beaucoup de décorations, une bonne musique & bruitages spéciaux d’ambiance et de mini jumpscares. Le flux de visiteurs y est continue, on peut avancer à notre rythme. Ce n’est pas le truc le plus horrifique pour les amateurs mais ça se fait bien.

C’est bon pour les attractions. Je préfère me promener de nuit dans le parc, admirant la beauté du spectacle nocturne de la vie. Les gars souhaitent aller refaire Forbidden Journey, sans moi. Afin de ne pas se perdre, et comme la zone Wifi du parc est à l’entrée, j’en conviens de les attendre sur cette pierre. Pierre où je me fais vite jarter car c’est un élément de décor et, qui plus est, une tombe.

Ah. Je fais mon tour mais reviens vite m’asseoir là où je trouve de la place. A côté de poubelles donc. Une employée vient les vider, puis tape la discute avec moi, en anglais. Oh, une japonaise avenante ! Elle me demande si c’est la première fois que je viens au parc, ce que j’acquiesce. Elle te tend deux sticker « 1st time ! » avec en arrière-plan des mascottes de Sesame Street. Merci de l’attention ! 🤗

Je vois défiler mon objet de convoitise tout illuminé, c’est bon, je craque définitivement, j’irai l’acheter demain (et pourquoi pas ce soir ?). Non, j’ai dit demain, pour faire mon gros shopping ⭐💫

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Il est 20h, tout le monde est rassasié d’attractions. On revient demain pour une nouvelle journée, et faire ce que l’on a aimé et ce qu’on a loupé. Et il en reste un peu ! Nous faisons les boutiques souvenirs. Il y a trop de choix, j’ai envie de tout prendre, mais au final ne prends rien. J’économise pour demain eheh, d’autant plus que ce que j’ai repéré dans le Land Mario n’est pas présents dans les boutiques de la main street.​

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C’est sur les coups de 21h que l’on quitte le parc, nous faisons le repérage des casiers pour demain ; eh oui ! Juste après notre seconde journée au parc, nous prendrons le train pour Nagashima ! Il faudra donc bazarder nos gros bagages dans endroits sécurisés. Mais en attendant, nous trouvons un resto juste à côté du parc pour caler les estomacs avant de rentrer à l’appartement.​

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Pour ce soir, ce sera une omelette avec du riz et beaucoup trop d’oignons qui finiront sur le côté de l’assiette. Ce n’est pas le plat le plus savoureux que l’on ait mangé mais ça suffira pour ce soir. Le prix reste raisonnable.

Nous rentrons sur les coups de 23h30. Le temps de prendre sa douche, on aura que très peu de sommeil pour demain. Tant pis, mais la prochaine journée arrivera plus vite !​
 

Universal Studio Japan & Cap sur Nagashima – 11 septembre 2024


Après une très courte nuit, il est déjà temps de se lever, toujours à 5h du mat’, mais également de plier les bagages. Après 5 nuits passées dans le logement, il nous faut le quitter. Il nous aura bien servi, pratique pour étaler tout le bazar. Je dépose la clef dans la boîte du check-out. A voté, et j’espère que vous n’avez rien oublié !

Pour aujourd’hui, nous ne nous équipons pas de nos chapeaux, c’est que ça nous a tenu chaud hier. Maintenant, place aux vagabondages de valises, jusqu’au parc… Ou pas.

C’est à une correspondance où une petite ampoule s’allume dans ma tête. Et si on ne les lasserait pas ici ? Un bref check-up pour confirmer que l’on repassera bien là et en plus : c’est moins cher et ça nous arrange ! Que demander de mieux ? Nous nous délestons de 700 yens, débités directement depuis notre carte ICOCA. De quoi se sentir plus légers.

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Deux-trois photos du lieu histoire de ne pas oublier et c’est reparti pour une belle journée 🌞

Nous arrivons 10 minutes plus tard que la veille, la foule est encore plus présente. Nous réattaquons la visite du parc de la même manière : ouverture prématurée, on file droit à Super Nintendo World, sur Mario Kart: Koopa’s Challenge.

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Tout autant d’attente que la veille : 1h à peu près, mais ça débite toujours aussi bien. J’en profite cette fois-ci pour améliorer mon score, mais surtout pour mieux observer les décors. C’est vraiment bien foutu, les détails et l’immersion sont au RDV 👍

C’est le moment de faire mon shopping dans la plus grosse boutique du land : boîtes, peluches, serviettes, torchons… Je varie les objets ! J’achète mon fameux objet tant convoité plus tard dans la journée, sachant qu’il se vend à l’extérieur de la zone 😳

Nous faisons un détour par ce qui est censé être la porte de passage pour le land DonkeyDonk, qui est bâchée. Nous voyons le sommet de l‘attraction depuis le land, mais rien d’autre. C’est gardé secret.

Nous nous posons et regardons une dernière fois le land, que nous ne reverrons pas de la journée (et pendant très longtemps). C’est que c’est super beau.

Nous faisons une bonne quinzaine de minutes d’attente pour prendre une photo au niveau de l’entrée, le tout en plein cagnard. Deux-trois tuyaux ont été mis en place pour faire un joli décor.

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Revenant du côté de la zone Jurassic, le dark-ride shoot the chute ne donne pas signe de vie ; même pas de test. Je pense que l’on a dans le baba 😢 J’hésite à refaire un tour de Flying Dinosaur. Personne n’est chaud pour le faire et au vu de mon œil droit arraché la veille au soir, je ne souhaite pas, éventuellement, plomber le reste de la journée si cela se reproduit. C’est non sans tristesse que je me résigne à ne pas le rider 😣

Le spectacle Water World est toujours prévu vers 11h15, pour un début à 11h30. Il est 9h30, cela nous laisse pile le temps d’affronter les 90 minutes d’attente pour Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba XR Ride – Race to Swordsmith Village (à vos souhaits).

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Cap sur le devant du parc, pour tester ce crédit qui ne débite pas des masses. Je ne sais même pas ce que c’est. Mais je devine aux dires d’Antoine que c’est un spinning. Merveilleux. Cette montagne russe change souvent de thématique (d’après RCDB, ça a changé 13 fois de nom, et le dernier changement date… de cette année !). Nous laissons obligatoirement les affaires dans les casiers, il est seulement autorisé d’avoir avec nous une bouteille d’eau, ce que l’on fait. Ils sont sympas, ils ne veulent pas nous ramasser par terre.

La fille d’attente, à l’extérieure, est inintéressante au possible. Un gros parc à bœufs. Voilà. J’esquisse quelques pas de danse irlandaise pour égayer les gars ; j’arrête de suite car ma tendinite revient de plus belle (pas échauffée en même temps…).

Au bout d’une grosse heure, nous passons devant un photographe et un fond vert, ça amuse le temps d’être pris en photo, puis rejoignons une partie intérieure, où nous avons des animations – le manga présenté nous est inconnu au bataillon (askip Antoine connaît), mais très prisé des japonais. Puis une deuxième, puis une troisième… Le temps de comprendre que le spinning est en VR OBLIGATOIRE 🤯

Et on comprend encore mieux le débit pourri : seul les sièges de devant sont disponibles, ceux en arrière sont condamnés. Mmmm… Ça présage que ça ne va pas tourner, c’est déjà ça. C’est donc la première fois que je teste une VR sur une montagne russe.

Parc contre, c’est très peu commun de voir TOUS les wagons collés en gare lors de l’embarquement en continu, grâce au tapis roulant. C’est à croire qu’ils le seront tous même lors du ride, comme un DR finalement.

Au moment d’embarquer, l’opératrice nous demande de jeter nos bouteilles d’eau. Antoine, ayant pris sa gourde, refuse (et je comprends), et explique à l’opératrice qu’il était possible de la prendre avec nous dans la file dues aux fortes chaleurs. Antoine se fait escorter par l’opératrice aux casiers afin qu’il puisse y déposer sa bouteille. On l’attend sagement, en espérant qu’il revienne… 🙏

Il en a mis du temps à revenir, mais il est bien là !

Je prends une rangée pour moi, une opératrice m’aide à mettre le casque, une autre vient brancher le câble. Je vois déjà l’écran, c’est assez équilibré. On croise les doigts pour que ce ne soit pas gerbo 🤞

On se prend à regarder et à s’immerger dans le film, le mode non-spinning aide bien à ne pas être secoué. L’expérience est amusante mais je ne suis pas non plus la plus convaincue. Ça ne vaut pas 90 minutes d’attente…

Nous sortons de là à 11h, pile le temps de rejoindre Water World !

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On marche d’un pas soutenu, et sommes bien à dans la file d’attente, qui rentre tout juste dans l’arène. Nous nous installons assez proche du bassin, sur des bancs « où nous pouvons être mouillés ». Yep, les acteurs se mettent déjà en place et les chauffeurs de salle font leur boulot pour mettre en émoi les spectateurs. Les seaux d’eau fusent sur les gens, on en reçoit quelques gouttes, mais pas trop non plus.

Le spectacle commence à l’heure et, sans le spoiler, ressemble à celui de MovieLand : Des méchants, une fille pour sauver le monde, le héros principal, des explosions de feu et d’eau, des bateaux, plein de flingues etc. Qui a copié qui ? Nul doute que j’ai ma petite idée, mais ici, ils n’ont ni David Hasselhoff, ni Rumbo 😄

Ne serait-il déjà par l’heure de manger ? Nous repassons par le land Jurassic et faisons face au restaurant One Piece. Pas besoin de demande si l’on veut manger ici, Antoine fait déjà l’attente. Mais avant de faire l’attente, un panneau nous indique de s’assurer d’avoir une table. Ce serait bête de se retrouver avec un plateau repas sans pouvoir le manger convenablement. La quête de table est un peu compliquée. Un paquet de mouchoirs traînant sur une table équivaut à « Table prise ».

On finit par trouver, on y laisse presque toutes nos affaires (on a confiance ici) et allons commander. La commande est rapidement prise, le service l’est tout autant.

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Mmm, que c’est beau ET bon ! 😋

Sortis du quartier, nous repartons déambuler au centre du parc, et en profitons pour faire une photo avec le fameux requin !

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Avec tout ça, il va falloir digérer. Ça pèse sur mon estomac, je ferais bien une petite sieste. Kris n’est pas contre non plus. On décide d’aller voir Detective Conan 4D Live Show : Jewel Under the Starry Sky, un spectacle qui tombe pile dans nos horaires.

Nous avons le droit à un pré-show dans une grande salle, assez bondée. La nana parle vraiment en mode kawaï, ça en devient assez pesant pour les oreilles. Nous sommes invités à aller dans une autre pièce, prendre des lunettes 3D, puis à rejoindre le grand théâtre, où nous nous mettons au centre.

Le spectacle n’étant pas traduit en anglais, nous suivons le début mais Morphée vient vite nous chercher pour la sieste.



SCHLACK. PUTAIN C’EST QUOI CE BORDEL ??!! 😱😵 Nan mais on va faire une crise cardiaque là. Mais que donc se passe-t-il ? Il s’avère que pendant le spectacle, les sièges ont légèrement pris de la hauteur, pour ensuite être brutalement relâchés pour avoir un spectacle vraiment « immersif ». Mais genre de 15 cm. Ce n’est pas haut, mais ça fait son effet ; nous éclatons de rire tous les 3 et ne fermons plus l’œil du spectacle.

Je ne sais pas si ce spectacle aurait ravi les fans de Detective Conan, n’étant pas fan ; mais même sans traduction anglaise, on comprend le principal.

Nous décidons de refaire un tour d’Hollywood Dream. 75 minutes d’attente, que ce soit en single rider ou bien en backward. La single rider est automatiquement en front. Les gars vont en backward. Je pars en single. On fait une sorte de course (en mode escargot). L’attente est longue. Les gars passeront avant moi, mais de deux-trois trains seulement.

Je suis placée au 5ème rang, je ne peux pas faire plus au milieu que ça (le train étant composé de 9 rangées comme sur Sista). Mon avis n’a pas changé de la veille : ça passe bien, les floatings et airtimes sont bons, c’est une bonne balade agréable mais qui est victime d’une attente trop longue.

Nous faisons le point sur les attractions faites : on en a fait le tour. C’est le dernier moment de se dire si on fait Flying Dinosaur ? Mais le temps tourne, et nous avons du chemin à faire pour rejoindre notre prochaine destination : Nagashima. Flying Dinosaur pointant à 1h et ayant déjà bien tourné, c’est un non ferme et définitif 😓

C’est l’heure de quitter le parc… epepep… Pas si vite… Est-ce qu’il est temps d’acheter ma PRECIEUSE ETOILE ? 🌟 Eh oui c’est sur ça que j’ai lorgné depuis hier. Je passe devant un stand de pop-corn, fait la file d’attente. Je m’approche de mon but 🥹

Et quel est le rapport ? Eh bien toutes ces boîtes que les visiteurs se trimballent sont des boîtes à pop-corn ! Et la PRECIEUSE ETOILE a la possibilité de s’allumer la nuit ! 🌝

Ça coûte une trentaine d’euros cette connerie, mais soit. Je suis déterminée à l’avoir. C’est mon tour, je demande à la vendeuse de n’avoir que l’étoile car le pop-corn ne m’intéresse guère. La vendeuse m’explique que le prix comprend le pop-corn et que l’étoile ne peut être vendue seule. Soit.

Je prends alors le pop-corn sucré et demande, si possible, à ce que le pop-corn soit mis dans un sac à part. C’est possible, je suis ravie 🥰 La vendeuse me montre toutes les possibilités que cette étoile offre. J’ai des étoiles plein les yeux 🤩 Je balance le sans-contact de ma carte et m’empare de ma belle étoile et de mes deux sacs de pop-corn. Je suis telle une enfant contente de son jouet.

Un ultime point juste après avoir quitté le parc et de passer au service duty-free. En tant que touriste étranger, il est possible de faire détaxer les produits achetés, sous condition d’un minimum d’achat, que le produit ne soit pas consommable de suite et de le faire dans la journée d’achat.

Oops pour Kris et Antoine qui avait fait leurs dépenses hier, sans passer par ici après.

Mon étoile n’est pas détaxable, mais le reste l’est. Je grapille plusieurs centaines de Yens, c’est toujours ça de gagné. Ça sera balancé dans les machines à boissons.

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Nous retournons prendre le métro puis retournons à la station où nous avions laissé nos valises. Nous sommes maintenant à la recherche d’une borne pour acheter le Kintetsu pass un jour, qui est très rentable pour faire le trajet Osaka --> Kuwana. Ne trouvant point notre bonheur, nous nous adressons à un guichet, qui ne parle pas anglais et ne comprend pas notre demande. On a beau expliquer même avec Google Trad, ça ne passe pas…

On finit par lui prendre un billet classique, qu’il faut passer aux bornes avec la carte ICOCA.

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Je checke mes e-mails car je devais recevoir de la part de l’hôte un e-mail explicatif pour arriver à la maison. E-mail que je n’ai jamais reçu. Je la relance, j’espère avoir une réponse d’ici 23h. Ou 21h ? Kris lit les e-mails et m’indique que le service client est disponible jusqu’à 21h. Pourtant, Booking annonce bien 23h. Alors, 21h ou 23h pour arriver au logement ? Ce n’est pas la même donne… 🙃

On arrive à la station Kuwana, repasse le billet pour sortir et cherchons de quoi manger, mais d’abord et surtout l’arrêt de bus. La nuit est tombée et ne nous savons pas combien de bus il reste pour la journée. Nous avons seulement le numéro.

Nous croisons alors un chauffeur, qui remarque que nous sommes un peu perdus. Avenant, il nous vient en aide et nous explique où aller… en japonais. Il nous débite tout en japonais, avec des mouvements. On ne comprend évidemment rien, et on ne sait même pas s’il explique 10 fois la même chose ou si son explication est si longue que ça.

On finit par se comprendre (hourra !) et trouvons ce fameux arrêt, qui indique que le prochain bus est dans 40 minutes, et qu’il ne faut pas le louper car c’est l’avant dernier de la journée. Ça nous laisse le temps d’aller acheter de quoi manger pour ce soir, et attendons patiemment le bus 🚌

Celui-ci arrive bien à l’heure, nous montons et scannons notre carte de transports ; la mienne bipe rouge. Eh merde. Que se passe-t-il ? Pourtant, elle est bien rechargée. Kris a la réponse : je n’ai pas scanné ma carte à la sortie de la gare.

Carte qui plante, horaire d’arrivée finalement (peut-être) max. à 21h, et toujours pas de réponse de l’hôte. Ça s’annonce bien cette soirée… Antoine fait le calcul avec Google Maps, et indique qu’à ce rythme, on sera au logement à 21h15 😬

Nous prévoyons le plan d’attaque pour assurer : Kris partira en courant avec la pocket Wifi pour ne pas se perdre et suivre le chemin, Antoine et moi-même prendrons toutes les valises et suivrons le chemin avec les captures d’écran 🫡

20h50, le bus nous dépose à l’arrêt indiqué. … Euh, vous êtes-sûr que c’est là ? Un trottoir quasi inexistant, envahi par les hautes herbes, rien autour, ne serait-ce que le resort au grand loin ? Allez Kris, file ! Je paie mon trajet en liquide tant bien que mal (toujours avoir du liquide sur soi au Japon, des pièces, petites et grandes coupures !) et prenons tous les bagages avec nous.

Le chemin n’est absolument pas éclairé. On longe le champ et le parking, notre rythme de marche est soutenu. Kris est déjà parti au loin, on ne le voit même plus. C’est là que vient la petite idée du soir. Telle Venus éclairant en premier dès que la lueur de la nuit fait son apparition, Super Star nous éclairera. Je la porte fièrement autour de moi, et ça nous aide bien !

Nous arrivons assez essoufflés mais bien à destination vers 21h10. C’est bien la bonne maison, avec 3 voitures de collection laissée à la vue de tout le monde sans crainte. Bienvenue au Japon. Nous ouvrons la porte et Ô, c’est ouvert. Comme pour chaque lieu d’habitation ou recevant du public dans une zone sacrée, il faut y enlever les chaussures et les laisser avec les autres. Nous nous exécutons, puis observons rapidement que les chaussures de Kris n’y sont pas.

Bon, il a du les prendre dans la chambre, mais ça ne craint rien du tout de les laisser ici 🤷‍♀️

L’hôte arrive, m’appelle tant bien que mal par mon nom et prénom, et me tend la feuille du check-in.

Comment ça la feuille du check-in ? Kris ne l’a pas fait ? 🤨 … Nos regards se croisent avec Antoine, avec cette même question : où est Kris ? Même l’hôte me le demande « You are not 3 ? ». Je réponds avec sûreté « Oh, he’ll come later, it was planned like that blablabla ». MAIS PAS DU TOUT BORDEL. Il est où ??

Nous demandons la Wi-fi du logement, que nous avons rapidement. Antoine appelle Kris, qui répond (OUF) : « Kris, tu es où ? ».

« … je ne sais pas… je suis perdu ». Mais comment, peux-tu être perdu alors que tu as Google Maps ? 😅

Rassurés qu’il soit vivant, Antoine part en mission d’aller le retrouver. Moi, j’ai pour mission de faire le check-in… Je lui demande si c’est possible de laisser les bagages en consigne le vendredi (c’est-à-dire après-demain), histoire de ne pas se les trimballer.

Elle me répond par la positive, puis me demande quand elle nous les ramène demain ? Demain ? Comment ça… Non, vendredi ! … Un flottement pèse, puis elle acquiesce. Elle me demande l’heure demain matin. Euh, à quelle on partira vendredi ? ?? J’esquisse un 9 o’oclock ? « Yes, okay !! » puis écrit 8 sur sa feuille.

Ça va être dur. J’enlève ma Super Star (oui je l’avais toujours allumé, autour de moi en bandoulière) et l’éteint, sort le google trad, mais même avec ça on ne se comprend pas. Elle finit par rayer le 8 sur sa feuille pour mettre 9 en me disant « Oh, okay, it’s eight ☺️ ». Le dialogue de sourd.

Je finis par avoir les clés du logement. Je remonte les valises dans la chambre, les gars ne sont toujours pas revenus. Les minutes passent, et je finis par appeler. « C’est bon, je viens de retrouver Kris ». Au bout de 20 minutes ?? Mais il était où ? « Une courte histoire ! ».

Je reste dans le hall à les attendre, j’aime beaucoup le parfum et l’ambiance de l’entrée et du salon traditionnel.

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L’hôte m’invite à « aller dehors car il y fait plus frais ». Oui, et puis voir de loin le parc illuminé est sympa aussi. Je remets mes chaussures, ouvre la porte et sent une vague de chaleur m’arriver sur la tronche.

Alors, je ne sais vraiment pas si elle voulait me dire autre chose ou si elle se foutait de ma gueule. Soit. Je reste dehors à les attendre, et regarde les éclairs de chaleur au loin. On espère que ça ne pétera pas demain, mais la météo annonce un grand ciel bleu et très chaud.

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Les gaillards finissent par revenir. Eh bien, quelle expédition ! Tout ça parce qu’on a douté sur l’arrivée max. au logement 🥲 Kris nous raconte son épopée « Le GPS m’a fait tourné à un moment donné, je me suis retrouvé sur l’immense parking du resort puis m’a lâché ».

« J’ai voulu demander de l’aide à des japonais mais me voyant arriver au loin, ils se sont enfermés dans leur voiture et se sont barrés. Alors j’ai tenté le coup vicieux de se mettre à la barrière de sortie, et c’est là où j’ai du encore plus m’éloigner de la maison »

« J’ai pris au piège des japonais à la barrière, je les sentais un peu gêné mais ils ont quand même tenté de m’aider ! Je leur ai montré l’adresse de la maison et voici leur réponse :

Oooh, you wanna see the sea ? Yeah, go straight, go straight to the park and you will see the sea

« Go straight in to the park ?? »

Yeah yeah, allez bye ! « Un des gars en avait profité pour passer le ticket et ouvrir la barrière ».

« Mais vraiment, ce parking est immense » ».

On veut bien te croire, maintenant, tout va bien 🤗

Nous passons la soirée à manger nos plats réchauffés dans le micro-ondes de la cuisine commune, puis à regarder la télévision japonaise, en espérant tomber sur des chaînes et de drôles d’émissions (à la Takeshi’s Castle). Pas de bol, on n’aura pas le droit à cela, mais sachez qu’il existe une chaîne de télévision qui diffuse en direct… les vidéos de caméra surveillance. Et v’là-t-y pas qu’on a eu le droit à celle de Nagashima Resort !

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(je n’ai pas pris la photo assez rapidement pour Nagashima snif)

Malheureusement, on ne verra pas Kris perdu sur le parking 😩
 
Je retiendrais deux choses de cette journée:
-Hollywood Dream qui est vachement plus puissant en airtime en marche arrière 😍🥰
-Chercher Kris qui c’était perdu sur un parking vide tellement grand que je ne le voyait même pas 🤣
 
  • Ha ha !
Réactions: Kris Alyde et Røyk

Nagashima Spa Land – 12 septembre 2024


Dormir. Après ces deux journées à se lever très tôt, se réveiller à 8h au lieu de 5h équivaut à une grasse matinée. Prendre le logement à proximité du parc est un pari risqué : si le temps était maussade, le risque que tout soit fermé était élevé. Et qu’est-ce qu’on aurait fait à la place ? Du shopping dans des boutiques occidentales ? Pas ce qui nous attire le plus.

Le temps est splendide, le parc est toujours là. Tout est OK. Le parc ouvre à 9h30. Nous n’avons pas pris nos places en avance, nous irons les prendre directement à la caisse 💸

Nous partons sur les coups de 9h15, nous avons environ 20 minutes de marche. Sortis de la maison, nous passons à côté d’un véhicule, dont le propriétaire supposé nous interpelle rapidement. « Hey ! Are you going to Nagashima? ». Wtf la question. Ce à quoi nous répondons « Yes 😃 »

« Come with me, I’ll bring you to the park ». Quel est donc ce traquenard encore ? 🧐 On va finir par disparaître de la surface de la terre. Au moins, il parle plutôt bien anglais.

« Is it free ? » rétorque Kris. Ah ouais, tu es convaincu toi !

« Yes » ! C’est donc trois français qui embarquent dans la voiture d‘un japonais inconnu au bataillon il y a encore 30 secondes, et qui les emmène bien à Nagashima SpaLand 🎠 Mmm… je repense à mon dialogue de sourd de la veille, c’était donc pour ça qu’elle voulait savoir l’heure, pour nous dire qu’on avait le droit à un voiturier !

Nous arrivons donc avant l’heure d’ouverture, une petite file s’est formée devant l’entrée, mais rien de comparable à ce que nous avons vécu ces deux derniers jours. Il doit y avoir une centaine de personnes, tout au plus. Nous prenons l’entrée + les rides illimités.

Billets en main, une employée nous l’échange contre un bracelet, avant même de rentrer dans le parc. Bon, ça cherche à optimiser les débits, c’est un bon point 👍 On verra ce que ça donne sur les attractions.

Nous rentrons à l’heure dans le parc, pas d’anticipation comme à USJ, mais vu qu’on est dans les premiers, nous avons le droit à des grandes allées vides. Malgré la platitude du lieu et la goudronisation, il y a beaucoup d’arbres (en majorité des palmiers) et la verdure est au RDV… à certains endroits. Il n’y a pas de réelle zone thématique dans le parc, toutes les attractions sont installées brutes de décoffrage.

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Nous nous mettons de suite d’accord pour commencer la journée par Hakugei 🥰 La montagne russe est située dans le fonds du parc, un peu de marche avant de l’atteindre, mais elle est visible depuis pas mal d’endroits.

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Nous nous étonnons déjà de l’attente indiquée alors que peu de personnes (toute la file d’attente de l’entrée je dirais) squatte l’attente : 45 minutes. Ootch 🥲 Celle-ci permet quelques points de vue sur le début du parcours, les bunnys-hops à la RMC, classique. Ça n’avance pas des masses, et un seul train est de sorti. Les ventilos installés dans la file sont les bienvenus, avec un petit 29°, c’est rafraîchissant.

Nous calculons le dispatch, nous sommes sur du 7-8 minutes. Et cela ne dérange personne. Zen après tout. Peut faire plus lent encore. Nous arrivons à la zone des casiers où nous devons laisser toutes nos affaires, puis sommes passés au détecteur de métaux manuel. Nous pouvons continuer notre petit chemin jusqu’à la gare, où nous sommes filtrés par une opératrice qui nous assigne à nos sièges. Impossible de négocier avec elle une place, mais la chance nous sourit et nous attribue les derniers rangs 🥳

Le train revient en gare, les visiteurs se pressent sans plus pour quitter le train puis ce n’est pas à nous : les opérateurs passent un chiffon sur chacun des sièges, probablement pour enlever la sueur ou pour les désinfecter. Et ce n’est pas fait avec une dynamique exponentielle. Voyons le côté positif : nous avons des sièges « « propres » ».

Nous nous installons confortablement, puis mettons la ceinture de sécurité, qui est d’abord vérifié par l’opérateur puis nous-même. ? Oui, les opérateurs nous demandent de tirer sur la ceinture qu’ils viennent eux-mêmes de vérifier afin que l’on s’assure que ce soit bien attaché 😊 Vient ensuite le moment de mettre la lap-bar et la technique de la marge, qui passe crème. Oooh ça va envoyer 🥹 Toujours pas l’heure de quitter la gare, les explications de sécurité sont balancées au micro, quelques applaudissements de la part des opérateurs et ENFIN le train est lâché.

La partie pré-lift est très rigolote et met en jambe le ride ; à l’arrière avec de la marge, ça cogne légèrement -déjà- les cuisses. Le lift n’est pas très rapide, mais permet une belle vue sur l’horizon et sur le parc (si l’on retourne un peu).

La drop envoie du lourd, on se soulève bien et elle dure assez longtemps ! Nous remontons très rapidement sur un grand double-up, qui fait son effet au niveau des airtimes ! … mais aussi au niveau des vibrations. AH NON HEIN ? C’EST UN RMC ÇA NE VIBRE PAS. Mais vu que ça vibre, ça nous choque. Le virage pris à l’extérieur met les cuisses à l’épreuve. Nous enchaînons sans commune mesure un double-down et le zero-G-Stall, un de mes éléments préférés, qui ne déroge pas à la règle. Le ride devient par la suite moins plaisant : les airtimes sont toujours là, mais ça en devient tape-cul. Oui oui, les vibrations sont toujours là. Le virage pris en forme de vagues est original mais pas agréable. Vient un premier zero-G-roll puis toujours ce parcours tout en ondulation. Nous avons un second Zero-G-Roll, puis des bunnys hops pour revenir à la gare.

Nous sommes septiques 🤨 il y a de très bons points mais aussi des moins bons… Le parcours est dynamique et assez varié dans les éléments et les changements de direction. On ne déroge pas à la règle d’un RMC qui envoie des airtimes à tire-larigot. Cela dit, les vibrations n’étaient pas attendues au programme. Est-ce parce que nous sommes à l’arrière ? Problème de train n° X Y ? Les planètes ne sont-elles pas alignées correctement ?

Quoi qu’il en soit, nous nous referons un autre avis, plus tard dans la journée, en espérant ne pas être désignés de nouveau à l’arrière

Le parc comporte 13 montagnes russes (14 si vous comptez la free-fall Intamin). Ça en fait des rides au compteurs et généralement, des bouses comme on aime. A en observer comme on peut l’horizon du parc, elles semblent être presque toutes ouvertes ! Est-ce qu’on aura le temps de tout faire, au vu des débits ? Au pire, on y est aussi demain !

C’est donc pour cela que l’on file sur Wild Mouse (droite), ouverte et pour seulement 15 minutes d’attente. Son jumeau de gauche est en test, mais ne daigne ouvrir.

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(photo prise au cours de la journée, c’est pour ça que c’est le parcours gauche d’ouvert)

Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Elle passe mal cette Wild Mouse 👎

Nous nous dirigeons vers l’autre monstre iconique du parc : Steel Dragon 2000, fermé pour maintenance prévue 🤯 Oorg, j’espère qu’elle va quand même ouvrir, il y a des techniciens dessus, c’est qu’ils prennent soin de faire toutes les vérifications nécessaires.

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On croise les doigts et continuons notre chemin vers un coin du parc totalement déserté (déjà qu’il n’y a pas grand monde !) mais qui y cache une montagne russe donc le type n’existe pratiquement plus (une petite dizaine dans le monde, en grosse majorité au Japon). Ultra Twister est un Pipeline, qui n’a aucune attente.

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Nous laissons les affaires dans le casier puis nous installons dans ces trains qui arrivent en marche-arrière en gare. L’assise est inconfortable au possible : le dossier est incliné en avant, tout en ayant une assise plate. Les harnais ne sont pas optimisés non plus.

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On se cale comme on peut, puis le train part, toujours en arrière. Nous arrivons sur le bloc qui permet la rotation du train à 90°, puis le transfert sur le lift à la vertical. Nous entendons chacun des anti-roll back, arrivons au sommet puis basculons à 180° sur la drop. Efficace ! Bel airtime en entrée de jeu, la suite du parcours se passe sans trop de tremblement. Nous effectuons un hertline roll, puis arrivons sur la fin de parcours en marche avant. Il faut désormais basculer en marche arrière, c’est une autre plateforme qui s’en charge. La partie en marche arrière passe elle aussi bien, nous faisons deux heartline roll avant les freins finaux.

C’est amusant comme concept. Pas le monstre de sensation mais ça se ride. Dommage pour le confort des trains mais ils ont fait avec les moyens de l’époque (la bêbête a ouvert en 1989) ?

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Dans cette même zone se trouve deux attractions totalement abandonnées et entourées par les hautes herbes : deux Bobkarts, du même principe de Maximum Blitz Bahn. Ça ici ? Pwaa, je n’ose même pas imaginer le débit horaire, déjà que c’est long à Toverland, alors à Nagashima !

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Continuons dans les trucs qui tournent, avec Arashi, le 4th S&S, qui affiche 20 minutes. 1er exemplaire pour nous trois, le concept nous fout un peu les pétoches mais on y va quand même, ça nous permettra de comparer avec les 4th Intamin.

Seul un côté est ouvert, est-ce bon pour les consommables d’avoir un déséquilibre de poids ? Après tout, ce n’est pas notre problème. Nous pouvons enlever nos chaussures, ce que nous faisons. Le confort est au RDV, on s’y sent bien installés. C’est mieux que les harnais guillotine. Aux côté de Kris, nous faisons face à Antoine.

Nous prenons le lift, mécaniquement, Antoine se retrouve au dessus de nous.

Kris : « J’espère que l’on ne va pas trop tourner, que ce ne soit pas tumble dryer the ride »

Louise : « Ouais, sinon ça va être un coup à assassiner notre journée »

Réalité : à peine sorti du lift, nous effectuons deux rotations complètes du train en arrière. On en rigole, mais ce n’était pas ce qu’on espérait 😄 Ça balance bien mais le ride est doux, les transitions entre les étages passent bien, rien à voir avec cette sensation d’être arraché comme dans Insane.

Ma foi, ce fut un tour appréciable ! Pas de mal de tête ou une envie de vomir à déclarer.

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Nous restons dans la zone et allons faire un tour de Jet-ski. C’est assez improbable de trouver cette attraction vide, sachant qu’elle est souvent prisée et le débit pathétique. Ce combo est mortel au Japon, mais les conditions sont réunies pour un embarquement immédiat. Les drifts sont rigolos à faire, le tour est d’une durée convenable. A faire s’il n’y a pas trop d’attente.

La Wild Mouse Gauche a ouvert ses portes, une quinzaine minutes d’attente. la WMd a fermé. Bon. Ça alterne les ouvertures, nous on prend un autre +1.

Les ventres commencent à gargouiller mais on se permet un dernier +1 avant le repas. Looping Star, un Schwarzkopf comme on connaît, à lap bar, une descente en virage avec un loop et quelques autres virages à la clé. On souhaite un peu de confort, mais ce n’est pas gagné au vu de la gueule de la machine.

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On a bien fait de le faire avant manger. Ça secoue de partout, la machine est vieille, certes, mais pas la plus entretenue.

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Allons nous restaurer, là où c’est ouvert. On tourne en rond avant de trouver notre bonheur, au « Park Restaurant », un des seuls resto du parc. Du choix, des prix bas, c’est ce que l’on veut. Et que ce soit bon aussi. Le beurre, l’argent du beurre et le cul de crémière en somme.

C’est ce qu’on a ! C’est savoureux, ça cale bien et le tout pour moins de 6 €. Eau à volonté.

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La pause des papys a sonné, direction Giant Wheel « Aurora », pour la digestion et la vue ! Pas d’attente, on monte dans la cabine bien vitrée, et munie d’un thermomètre. Un petit 35 degrés, c’est par-fait !

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Et que voyons-nous depuis notre cabine ?! Que Steel Dragon 2000 tourne !! Avec des riders 😍 OMG, joie et bonheur, nous savons quelle est notre prochaine attraction !

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Notre tour ayant bien duré 10 minutes, on n’a pas encore tout à fait digéré mais on sautille tout content vers Steel Dragon 2000. 90 minutes 🫠 TOUT le parc s’est ramené là. Il y a donc 200 visiteurs dans la file. 90 min pour 200 personnes, avec UN train de 28 personnes, sur le parcours le PLUS LONG DU MONDE. Je vous laisse calculer le temps d’un dispatch.

Eh bien on aura le temps de finir la digestion, et de se prendre même des boissons dans le distributeur. Des ventilateurs sont installés, mais hélas trop haut, ça brasse littéralement de l’air.

Avant d’accéder aux marches pour aller au quai, on nous donne un petit panier pour mettre tous les « loose articles »

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90 minutes d’attente avec 200 personnes devant, c’est ma tête que j’ai perdue

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… 90 minutes plus tard (au moins pas de mensonges sur la durée), nous sommes sur le quai, prêts à être assignés à nos rangées. Traditionnelles explications, le gars les débitent et une nana tenant son panneau réplique « OK ». Ce qui nous donne sur une vingtaine de secondes : « Gngngngngng OK… gngngnnggn OK… Gngngngngn OK ». Train B&M, les roues sont énormes, les lap-bars sont celles habituelles. Les sièges vers le centre sont pour nous, ceinture obligatoire en plus de la lap bar, donc je laisse de la marge. Plus c’est gros plus ça passe.

Voici le temps des explications puis le train quitte la gare. Le lift est long, très long, ça en devient interminable et met un petit coup de stress. La vue est très belle, chacun observe le précipice d’où il est. La drop finit par arriver, la descente est elle aussi très longue, avare en airtime mais on flotte quand même. La remontée sur la très grande bosse (qui pourrait être un seconde first drop) ne procure pas d’airtime, mais annonce l’arrivée du tremblement de terre. Ça tremble de partout, malgré les trains B&M (je n’imagine même pas les anciens trains). Ça sauve le truc et amorti les secousses, mais ne les enrayes pas. Toute la partie de virages est terrible. Nous revenons sur nos pas pour passer les 6-7 bunnys hops, qui eux envoient du steak. Les deux passages dans les tunnels en tôle équivaut à un aller sans retour en enfer.

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Assez perplexe de SD2000 🫤 Je pense que le train B&M améliore le confort ; sans ça, ce serait la catastrophe. Ça nous laisse quand même sur la faim, le parcours est long, les éléments variés même s’ils s’enchaînent par catégorie.

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On change de type d’attraction pour passer sur le shooter Farm de bang bang (fallait pas une lettre de travers), il n’y a aucune attente. La traduction est foireuse, mais on comprend qu’il faut tirer sur les cibles dans une ferme.

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Les manettes sont les mêmes que Maus au Chocolat (il ne fallait vraiment pas une lettre de travers), ce ne sont pas des manettes que j’apprécie, je trouve ça peu maniable. Quoi qu’il en soit, le parcours est long, la 3D fonctionne bien, et le must, c’est que l’on bat Antoine et ça, ça n’a pas de prix 😎

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Il reste 4 crédits (+5 si Free Fall), dont deux qui n’ont pas donné signe de vie : Corskcrew, dont les trains sont bâchés, et Shuttle Loop, dont les trains sont inexistants. A part pour les plus grosses montagnes russes, ils ne sont vraiment pas fait chier pour les noms.

Nous filon sur Peter Rabbit Coaster, un e-powered dont l’opérateur attend désespérément des visiteurs. C’est nous 😀 le train a bien du mal à avancer, malgré le fait que l’on soit que trois dedans.

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On allait presque oublier de faire cette bouse. Planquée dans un recoin du parc, Children Coaster est un Tivoli Zierer à s’en casser le dos.

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Le parc est l’heureux propriétaire de non pas un ni deux mais trois bateaux pirates, dont deux sont côte à côte et d’une version XXXXL encore jamais vue. Je ne suis pas tentée d’y monter dedans, ça peut vite me remuer 🙂 10 minutes d’attente le temps qu’il y ait un peu plus de monde, monde qui n’arrive pas.

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Le bateau prend une belle hauteur, le tour dure longtemps (aucun regret de ne pas être montée dedans). J’attends les gars à la sortie, et m’annonce que c’était insipide au possible.

Kris s’en va faire son tour de free-fall, alors, j’y vais, je n’y vais pas ? C’est quand même un +1, et en plus tu as fais un double ride l’année dernière sur Hollywood Tower à MovieLand ? Les excuses commencent à fuser dans ma tête, c’est mort, je n’y vais pas.

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Il y en pour 10 minutes, avant de filer sur le dernier crédit non fait, Acrobat.

Alors, faire Acrobat après avoir enchaîné toute une journée de ride est-il judicieux ? La fatigue, même si on a toujours la pêche, arrive doucement. Pour 5 minutes d’attente, on n’a même pas le temps de réfléchir à la sentence ! Alors, œil arraché ou pas ? Devant ou derrière ?

Ce parcours aux même courbes que Manta est aussi doté d’un bassin en fin de parcours, vive les jets d’eau !

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8ème rang. Allez, comme ça, on est prévenu. On peut même enlever les chaussures ! Zoup, aussitôt dit, aussitôt fait ! Le confort en gare reste le même, la drop est moins planante que sur Flying Dinosaur. Ce n’est pas grave, si ce n’était pas accompagné de vibrations 😵 Mais bordel, tout mais pas ça ! Trop tard, on plonge droit dans le Pretzel Loop. Je ferme les yeux, imaginant déjà le pire. Imaginez : vous faire écraser par la force G et vous faire secouer sans ne serait-ce pouvoir agir et trouver du confort ? On subit juste l’ensemble qui nous assassine. Le reste se fait en silence, je pense avoir atteint voire même dépassé ma tolérance pour aujourd’hui. Je ne profite pas, ça vibre, rendant les passages sur le dos très inconfortables.

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Ce qui est un must dans un certain parc américain, est un énième coaster qui tremble ici. On en ressort lessivés et déçus.

Antoine et Kris me dévalisent mes dolipranes 💊

Il est 16h15, le parc ferme dans 45 minutes. Nous entendons un message diffusé dans le parc. Il n’est pas traduit en anglais mais avoir entendu « Hakugei » est amplement suffisant pour comprendre que quelque chose de négatif s’y passe dessus… On y fonce, il tourne encore, mais je soupçonne très fortement que la file d’attente soit déjà fermée… Et bingo, un panneau devant l’entrée, avec une opératrice qui nous informe que si on veut le rider, il faut un fast pass. Bien sûr, on va payer un fast-pass, alors que l’on revient demain et qu’il nous restera que ça à faire et refaire. Par curiosité, on regarde le coup du fast-pass : 2 000 yens 😡 Et plus un seul en stock.

On finit notre journée dans la boutique souvenirs, en emportant un magnet pour ma part, mais le choix est varié (dont des boxers avec les hits du parc !).

Et maintenant, on fait quoi ? On ne pense pas pour un sou que le chauffeur vienne nous récupérer, et puis de toutes façons on a prévu un autre programme : d’aller au Onsen ! Un endroit typiquement japonais. Les Onsen sont des bains d’eau chaudes où l’on est à poil, sans exception. Dans le plus petit appareil possible. Hommes et femmes séparés. Il se situe à quelques dizaines du parc seulement. Tout est bien expliqué et il faut bien respecter les procédures.

(
⚠️
toute personne tatouée sera automatiquement refusée !)

Allez les gars, on se voit tout à l’heure ! Pas de pudeur à avoir, le monde se fiche de vous et est là pour se relaxer. Les bassins sont variés, en intérieur et extérieur. La nuit tombe, laissant les lumières éclairer les bassins. La chaleur est toujours présente. Quel kiff 😍 Je vous recommande vivement d’en tester un, celui de Nagashima est très bien 👍

Par contre on y est allé vraiment en touristes : même si on vous fournit le nécessaire (Yukata, serviettes, savon et shampoing aux douches), on n’a même pas pensé à prendre un change ou encore un peigne (pour se démêler les cheveux c’est pratique – même si on ne les trempe pas dedans, le shampoing préalable est obligatoire) ou une crème pour hydrater la peau après. On nous a dit de venir à poil, on a juste ramené notre fraise.

Après ce moment de détente incroyable, nous restons faire un tour dans la boutique de produits spécialisés puis allons au restaurant. Si on avait su, on serait resté en Yukata mais tant pis.

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Nous rentrons sagement à pied, dans nos fringues dégueulasses de la journée. Prêts pour une seconde journée au resort !

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Dommage pour les vibrations, espérons que ça se résolvent d'ici là. Après je n'y suis pas des plus sensibles là-dessus.
Malgré des avis ""négatifs"" j'ai quand même une forte appréhension de Steel Dragon, ça a l'air d'être tellement n'imp.