Universal Studio Japan – 10 septembre 2024
5h. Tout le monde debout. Quoi ? Si tôt ? On n’est qu’à 40 minutes de transports, le parc ouvre à 8h30. 6h l’aurait bien fait ! Oui, mais.
Les japonaises et japonais sont déter. Lève-tôt. Ils sont capables de tout pour rentrer les premiers dans le parc. De TOUT. De camper devant l’entrée deux heures avant l’ouverture. Oui oui.
C’est donc 6 oreilles averties qui se lèvent à 5h, le soleil est déjà omniprésent, la chaleur aussi. Quelques viennoiseries et un thé pour mettre la machine en route. Et ! Petit mais belle surprise d’Antoine : il nous équipe de chapeaux à l’effigie de Mario, Luigi et Peach

Chapeaux Wish mais on s’en fout, l’intention est très sympa et nous irons comme ça au parc. Oui oui, même dans les transports. Le ridicule ne tue pas.
Nous partons sur les coups de 6h. Débardeur, short, sac à dos et chapeau. Autant vous dire que l’on ne passe pas inaperçu. Parfait si on se perd.
Nous nous fondons dans la masse dans notre correspondance direction Universal. Bizarrement. Et c’est qu’il y a déjà beaucoup de monde dans la rame de métro. Déter je vous dis !
Nous descendons à l’arrêt dédié au parc, quittons la petite gare et arrivons vite dans la main-street précédant l’entrée du parc. L’excitation est à son comble.
Il est à peine 7h que nous sommes déjà devant l’entrée. Nous ne sommes jamais arrivés aussi tôt pour un parc
Photo, admiration de la place, et maintenant ? On fait la queue.
Oui, voilà, on va attendre là, à cramer au soleil. On commence à avoir les gestes : on sort le parapluie pour se protéger, et on se tartine de crème. Hollywood Dream tourne déjà pour s’échauffer.
On attend le parc au tournant : c’est notre 1er parc Universal, et on a hâte de tout découvrir, dont le fameux land Super Nintendo World !
Pour rentrer dans cette zone, il faut avoir un droit d’entrée, accessible gratuitement sur l’application. Droit d’entrée que l’on peut obtenir uniquement après avoir scanné le ticket d’entrée.
Je suis prête à spammer l’appli pour avoir ce fameux sésame.
Théoriquement, le parc ouvre à 8h30, mais il est à peine 7h40 que nous entrons

Contrôles de sécurité et tickets scannés, après nous avoir souhaité «
Have a nice day and happy Halloween »

[on est le 10 septembre…], je spamme l’appli, mais impossible de voir des créneaux disponibles. « Not Available ». Ne me dites pas qu’ils sont tous déjà pris ! Je veux bien comprendre que tout le monde se rue dessus à l’ouverture, mais on était dans 400 premiers à entrer dans le parc !
Nous suivons machinalement la foule, qui se dirige vers le fameux land et, au passage, voyons des pancartes, en anglais !! (et japonais bien sûr), indiquant qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas besoin de droit d’entrée.
ON FONCE !


Nous traversons tout le parc, en passant devant Hollywood Dreams, Jaws ou encore Flying Dinosaur ; ce sera pour plus tard. On veut Mario nous !
Tout du long, que d’opérateurs à nous faire coucou, à être admiratifs de nos chapeaux, à nous applaudir bref ça met vraiment de bonne humeur !
Sur la route, il y a des stands pour acheter des « montres » connectées pour pouvoir jouer à travers le land et remplir les défis proposés sur l’appli. On ne se laisse pas tenter, un peu trop cher à notre goût (35 € de mémoire).
Nous voilà devant l’entrée du land, on est comme des gamins tout contents

Nous passons dans le tuyau de gauche, marchons une bonne vingtaine de mètre avant de voir apparaître tout le land.
Whoah. Immersion garantie

Nous sommes ébahis de la beauté de l’ensemble, de tous les détails, de la musique qui nous projette droit dans l’univers, on se croirait dans un jeu vidéo !
Tous les personnages et objets que l’on voit au loin bougent. Les moindres cubes ont la possibilité d’être frappés par le dessous, laissant sorti le son typique quand on les percute, et ce, en fonction de si on a la montre ou non.
Subjugués par l’ensemble, submergés par le monde. Le land reste assez étroit, et on peut vite se sentir étouffés. D’autant plus que le land Donkey Kong, qui devait doubler la superficie du land global, n’a toujours pas ouvert…
Nous nous laisserons émerveillés par d’autres détails plus tard, et allons faire l’une des deux (gloups) attractions proposées ici, à voir Mario Kart : Koopa’s Challenge.
Le monde se faufile par la bouche de Bowser, et les panneaux indiquent déjà une attente de 60 minutes. Tant pis ! La file d’attente est décomposée en plusieurs files classiques, qui se rejoignent par la suite. Elle se compose de plusieurs salles : le couloir du château de Bowser, deux très grandes salles uniquement en parc à bœufs, ornés de tout type de décoration sur MK. Très bon point : la file est équipée à plusieurs endroits de fontaine à eau, pratique pour se désaltérer et remplir les bouteilles.
Pose mieux que la vraie princesse
Malgré le monde et la grandeur de la pièce, nous ne passerons pas plus de 25 minutes dedans, à avancer continuellement. C’est que le nombre d’opérateurs dédié à l’attraction est impressionnant : entre ceux qui sont à l’entrée, ceux qui sont dans les files pour guider, ceux qui sont là pour dire aux gens d’avancer etc. Après ces deux grandes pièces, nous avons encore quelques pièces, plus petites. Puis vient le moment de la distribution des casques et du pré-show explicatif. Chouette ! C’est bientôt notre tour !
Non.
Il faut ensuite descendre trois voire quatre étages, avant enfin d’accéder aux quais, qui fourmillent là encore de pléthores d’employés ! Il doit y en avoir une centaine à ce niveau !
Une fois assigné à un véhicule, c’est un opérateur PAR personne qui s’occupe de nous installer et de nous expliquer comment mettre les lunettes pour que ça fonctionne. Je vois déjà des images à travers les lunettes alors même que l’attraction n’a pas commencé. C’est fonctionnel !
Le véhicule se met en route, nous nous prenons rapidement au jeu. Dans cette attraction, on ne peut pas réellement conduire le kart, mais le but est de viser ses adversaires, en regardant à droite et à gauche, avec les objets que nous récoltons au fil de notre parcours. Nous passons à travers différentes salles, toute plus décorée les unes des autres. Difficiles de se concentrer sur la beauté du décor quand on est borné à vouloir envoyer le plus d’objets possible. Mais impossible de ne pas tomber sous le charme de la Route Arc-en-ciel
Bref, j’ai loin d’avoir gagné, mais ça nous a bien plu. On en refera un tour demain !
Nous ressortons de là, écrasés par la foule et la chaleur. Nous faisons une première boutique. Oh mon dieu tout mon budget vacances va y passer. On regardera plus tard, on va aller se faire une balade à dos de Yoshi.
Là encore, l’attente avoisine les 1h. Mais qui n’a jamais rêvé de chevaucher Yoshi ? Let’s go to Yoshi’s Adventures ! La file d’attente est tout aussi joliment décorée. Sauf l’extension de file qui nous fait passer par l’extérieur, longeant ainsi les grandes palissades du land Donkey Kong et faisant perdre toute immersion. C’est provisoire…
Ne recherchez en rien du sensationnel ; ici, on est sur de la balade tranquille, qui nous permet d’avoir différents points de vu de la zone. L’architecture est très bien foutue, et on ne voit pratiquement pas les autres zones du parc.
Je pense que la zone a atteint sa capacité maximale. Ça en devient moins plaisant. Nous nous réfugions dans la grosse boutique souvenirs du land, faisons un tour et du repérage. 1ers achats pour les gars, je vais attendre ce soir pour les faire dans les boutiques à l’entrée du parc. Mais, comme toujours, certains objets ne sont pas en vente dans toutes les boutiques… Au pire, on revient dans la zone demain, rien n’est perdu !
Nous faisons nos dernières photos immersives du land, avant de repasser les tuyaux pour sortir du land.
La foule s’y amasse toujours, mais cette fois-ci, elle doit montrer le fameux pass pour y entrer. On a bien fait d’arriver tôt. Une bonne chose de découverte

Et maintenant, qu’est-ce que l’on fait ?
On achète de quoi grignoter bien sûr ! Churro géant au chocolat, ce n’est pas la pâtisserie que j’apprécie le plus mais ça se mange bien. Les gars prennent des boissons avec
Le land le plus proche est celui sur Jurassic Park. Deux attractions dans cette zone, et pas des moindres : Jurassic Park, the Ride et Flying Dinosaur.
Jurassic Park est en test. Les bateaux défilent, mais personne dedans. On espère que cela va ouvrir…
Flying Dinosaur en impose de par sa beauté, ses courbes, son côté aérien et son intensité qui s’en ressent alors même que nous sommes encore les pieds sur terre. Pour les photos, c’est un peu compliqué avec la présence des filets (mais on y arrive !) mais, sécurité oblige, on ne voudrait pas se prendre un objet perdu dans la gueule.
70 minutes d’attente, ça reste dans la moyenne des temps d’attente de toutes les autres attractions. Et puis on voudrait le faire quand il n’est pas trop chaud. C’est la première fois qu’on s’essaye au terrible Pretzel Loop. La file d’attente est beaucoup moins immersive que celles de Super Nintendo Land. Un gros parc à bœuf, avec quelques fontaines à eau et des distributeurs de boissons (ils sont partout !).
C’est le kiff, hein ?
Après une 50aine de minutes, nous arrivons au niveau de la zone des casiers. Hop hop hop, pas si vite ! Avant de pouvoir y déposer les affaires, un opérateur s’assure que nous n’avons rien dans les poches. Il nous demande de mettre les mains dedans, puis de les retourner pour prouver notre bonne foi. Nous pouvons passer à l’étape des casiers. Hop hop hop, pas si vite ! Avant de pouvoir y déposer les affaires, un opérateur s’assure que nous n’avons rien dans les poches. Il nous demande de mettre les mains dedans, puis de les retourner pour prouver notre bonne foi. Nous pouvons passer à l’étape des casiers. Hop hop hop, pas si vite ! Avant de pouvoir y déposer les affaires, un opérateur s’assure que nous n’avons rien dans les poches. Il nous demande de mettre les mains dedans, puis de les retourner pour prouver notre bonne foi, puis nous donne un ticket avec un QR code, à ne pas perdre évidemment. Nous pouvons passer à l’étape des casiers.
Non non, vous ne rêvez pas : on nous a bien demandé à trois reprises, par trois personnes différentes, si l’on n’avait rien dans les poches

TOUT ÇA pour nous donner un bout de papier à ne surtout pas perdre. Antoine a des poches zippées, on les lui confit.
Nous pouvons maintenant passer… sous le détecteur de métaux, comme à l’aéroport, puis être plus scrupuleusement inspectés par un opérateur avec son détecteur de métaux manuel.
Nan mais bordel, c’est lourd comme contrôle. C’est fini les questions ?
Quelle question idiote !
Nous sommes presque au but de pouvoir être mis devant la rangée, que nous ne choisissons point. On espère simplement ne pas être à l’arrière, de peur que l’intensité vienne achever la journée qui a si bien commencé !
Hello, how many are you ?
Hello, three !
Okay, raw
8 please
Bon, on se disait quoi il y a quelques secondes ?
Antoine, étant en tongs, se voit attribuer des élastiques à mettre autour de celle-ci pour qu’elles ne puissent pas tomber. C’est une blague ? Après tous les contrôles que l’on vient de passer ? Claquer deux pauvres élastiques au pied ?!

On a vu mieux en termes de sécurité, genre les enlever. Soi.
Nous nous installons dans ces sièges confortables, puis abaissons le harnais. Je prends le soin de dégager mes cheveux afin qu’ils ne se coincent pas dans ce harnais grippant. Les opérateurs viennent vérifier, sans pour autant nous écrabouiller dans le siège. C’est agréable et ça laisse un peu de marge pour vraiment voler.
Le train se met en position flying ; le dos, et même les fesses, ne touchent déjà plus le siège. On sent que ça va vraiment voler … Nous partons rapidement de la gare puis entamons l’ascension. L’appréhension monte, la vue sur le parc dans cette position est top, nous faisons coucou aux visiteurs
Alors, on s’agrippe ? On se met en mode Superman ? Je décide de ne pas tenir le harnais, mais même après presque 500 crédits, j’arrive toujours à sentir de l’appréhension «
positive » (en fonction du modèle). Nous sommes toujours sur le lift quand le train prend soudainement de la vitesse. Nous nous soulevons sans commune mesure, le flottement est intense. Mon corps se met à trembler et moi à rigoler de toute gorge. Quelle délicieuse et incroyable sensation

Une nouvelle manière de ressentir les choses !
Nous reprenons de l’altitude, entamons une demi-inversion et faisons face désormais au ciel, tout en descente. La force exercée sur le haut du corps est bien présente, ça nous aplatît comme des crêpes, avant de remonter sur un demi-loop. Pwaaaa, quelle intensité, ça envoie déjà beaucoup, je ne vois plus grand-chose avec mes cheveux qui ont décidé de se coller à mon visage. Mais le plus intense arrive : le Pretzel Loop
Gngngn B&M ils font des trucs trop softs gngngn.
Comment peut-on oser dire ça quand on voit (ou pas en fait) arriver ce qu’il y a de plus intense en termes d’inversion ? Qui plus est au dernier rang ? Nous fonçons droit vers le sol, la tête en avant. Le grand plongeon de l’année. La pression est de plus en plus forte au niveau des épaules, de la tête, du corps en général. Ce n’est pas un voile gris que j’ai, mais un voile noir (déjà que ne voyais pas grand-chose ahah). C’est terriblement intense, mais merveilleux à la fois. Cette remontée sur la fin de l’inversion qui sonne comme une délivrance, une dépression de son corps ; nous pouvons enfin respirer et continuer de vivre cette aventure planante à travers quelques bunnys hops et les virages. Je continue tout autant de rire, de profiter pleinement de tout ce que je suis en train de vivre.
Nous arrivons sur les freins finaux. Abasourdis par ce que nous venons de vivre. J’ai A-DO-RE

malgré l’intensité. Obligée d’en refaire un tour, plus tard, quitte à que ce soit encore plus intense, et en espérant avoir une rangée plus proche du devant. Antoine est du même avis, mais Kris en restera là. Beaucoup trop intense pour lui, et n’a pas tellement apprécié le tour.
Libérés de nos harnais, nous quittons la gare et reprenons nos affaires. Tout le monde se mélange dans cette zone de casiers, entre ceux qui veulent y déposer les affaires et ceux qui les reprennent… Ce n’est pas le plus optimisé.
Antoine a trouvé dans son casier un éventail. Toujours utile pour brasser de l’air.
Après cette bonne grosse dose d’intensité, nous cherchons une attraction plus calme à faire. Non loin de là s’y trouve le spectacle Water World. Malheureusement, les portes viennent de se fermer. On fera en sorte de ne pas le louper demain !
Jurassic Park : The Ride tournant toujours à vide, nous quittons la zone pour rejoindre l’allée principale, et passons devant
Jaws, annonçant une trentaine de minutes. Il parait que c’est la dernière attraction Jaws existant, alors, pourquoi pas !
Nous embarquons à une trentaine de personnes dans le bateau, l’opératrice fait son spectacle en anglais et japonais. On se sent un peu plus immergé dans l’action.
C’est une balade plus ou moins tranquille, où tous les effets sont fonctionnels : flammes, requins nous attaquant très proche du bateau, jets d’eau (l’eau ça mouille), secousses. Attraction parfaite pour se reposer
Nous continuons à nous balader plus à l’avant du parc, dans toute la zone cinéma et Hollywood. Les boutiques sont en nombre, on pourra faire du shopping ce soir. Nous profitons de cette déambulation pour prendre quelques photos de l’ensemble.
Pas mal de personnes se baladent avec des serre-têtes à l’effigie des personnages du parc, mais aussi des sortes de boîtes en plastiques, également à l’effigie d’icônes du parc. L’une d’entre elle me fait BEAUCOUP d’œil

mais je ne craque pas, … pour le moment. Mais je vais me renseigner quand même…
Nous faisons cap sur le land des Minions. Nous ne sommes pas spécialement fans de la licence mais ça s’avère réussi. Une attraction en intérieure n’est pas de refus. 1h d’attente. On suppose que c’est un simulateur. Ou peut-être même un flying theatre ? On y va vraiment en touriste non avertis.
Les ventilateurs présents tout du long sont forts appréciables. La file d’attente, toujours en parc à bœufs, est ornée de décoration ci et là, avec des écrans pour aider à passer le temps. Après multiples spéculations sur le type d’attraction dans laquelle on va atterrir, on commence à trouver le temps long, on aimerait bien vivre enfin le truc. On commence par un préshow, où l’on est juste enfermés dans une salle quelque peu décorée sans que rien ne s’y passe, puis guidé dans une salle de pré-show. Un autre prés-show plus tard nous sommes mis par 8 mis devant une porte. Trop peu pour un flying Theatre.
Despicable Me: Minion Mahyem est donc un simulateur, où nous avons la chance d’être devant. Enfin, chance est un bien grand mot. L’écran se situant en hauteur, il nous faut lever la tête pour tout voir et ça, ce n’est pas agréable. Ce n’est pas agréable pour le cou, les mouvements sont assez saccadés et il n’y a pas d’appui-tête.
Ça en devient légèrement gerbatif. La 3D est bien fonctionnelle, on aurait pu pleinement vivre l’immersion si le confort était au RDV.
Il est déjà 13h, quand on y repense ça fait déjà 8h que l’on est debout. Et si on rechargeait les batteries avec un bon petit resto ?
Au vu de l’heure, ces derniers sont pris d’assaut, et ne nous attirent pas plus que ça. Nous faisons malgré tout une halte dans un restaurant estampillé sur les minions, mais quittons vite l’attente au vu des prix et du monde.
Nous nous rabattons sur un food-truck sans attente, proposant boisson et hot-dog.
Pour le bon petit resto, on reviendra… Ça se mange trop vite, ça ne cale pas assez.
De nouveau sur pieds pour continuer notre tour, c’est en allant vers Hollywood Dream que nous trouvons par terre un serre-tête Bowser.
Difficile de retrouver son propriétaire avec cette foule ; c’est donc sur ma tête qu’il atterrit.
Une heure d’attente pour la file classique, le backward ne me tente absolument pas. Les gars essayeront plus tard ou demain. Une file d’attente encore en parc à bœufs, avec très peu de décors ou de moment de divertissement, ne serait-ce que des faire coucou aux riders prenant le lift. Au fil de l’avancée, un premier opérateur nous distribue un flyer en carton, traduit en anglais, nous expliquant les règles de sécurité, ce qu’il faut faire et ne pas faire. Le redonner à l’opérateur suivant juste avant la fouille revient à accepter le règlement et, si on venait à l’enfreindre, à être exclu du parc.
Ça ne rigole pas.
On finit par être à l’abri du soleil et à capter un peu d’air avec les ventilos. Nous prenons les escaliers et voyons ce que nous pouvons choisir comme musique. 5 musiques au choix, à faire lorsque l’on sera assis dans le train. Et pour ça, encore un peu de patience…
Voici les fameux élastiques pour maintenir les tongs – A la demande du propriétaire des pieds, je les ai quasi masqués
Nous faisons presque face aux trains, dont l’avant est très joli (et illuminé de jour comme de nuit !). Désignés à l’arrière du train, on a repéré une musique plutôt rock, on fonce sur ce numéro. Les vérifications de sécurité sont bien à la japonaise, mais il est très facile de laisser de la marge entre la lap bar et soi. Vives les airtimes !
Le train part, fait son demi-tour vers le lift ; la musique commence par nous EXPLOSER les oreilles. Pas du rock, mais de la J-pop. Les numéros ont dû changer. Gloups. On fera local alors !
C’est le plus petit hyper (si on peut l’appeler comme cela) B&M, même pas 45 m de haut, mais que donne-t-il ?
Nous avons un bon floatting dès la first drop, et tout du long du parcours. Au fil des bosses, les floatings se transforment en airtimes, améliorant grandement l’expérience. Il y a peu de vibrations et chaque mètre parcouru s’apprécie. On ne pense plus trop à la musique qui passe ; avec le vent, le bruit du roulement et le cri des passagers, le volume sonore de la J-pop se réduit mécaniquement.
C’est une bonne surprise, la hauteur ne fait pas tout dans une montagne russe, c’est bien connu. HD n’échappe pas à la règle. Il manquerait peut-être quelques mètres. On en-a-t-il pour notre attente ? Je dirais oui, mais il ne faudrait pas plus attendre qu’une heure, ce qui est difficile je dirais.
Nous n’avons pas encore exploré le land Harry Potter, chose que nous faisons maintenant. Il faut marcher quelques centaines de mètres avant d’y arriver, au travers d’un chemin peu décoré, ne serait-ce que des sapins pour donner de la verdure et des employés payés à faire coucou.
Face à l’arche de l’entrée du land, nous apercevons la rue de ses toits enneigés. Rigolo lorsqu’il fait plus de trente degrés, ça rend bien. Nous pouvons également admirer le Poudlard Express, qui s’anime toutes les 10 minutes, et est souvent prisés des visiteurs pour les photos.
Beaucoup de boutiques souvenirs, mais peu de restauration (rapide ou resto). Le seul food-truck présent est pour vendre de la bière au beurre. Beurk. Pour en avoir déjà goûté (hors du parc), ce n’est pas bon.
Les deux attractions du parc affichent plus de 60 minutes d’attente chacune. Gloops. Nous nous rabattons sur une attraction un peu planquée, qui affichent 15 minutes. On ne sait PAS DU TOUT ce que c’est, mais on y va quand même (
Ollivanders).
On attend patiemment dans une bibliothèque, où l’on nous accueille en tenue traditionnelle du monde d’Harry Potter. La dame parle en japonais et en anglais, ce qui est appréciable pour l’immersion.
Une porte secrète s’ouvre et nous rentrons dans une pièce plutôt sombre. Nous sommes une vingtaine, dont des visiteurs entièrement revêtus de costumes, et d’autre avec un Bowser sur la tête ou des chapeaux de Mario et Luigi… On voit les préférences
La sorcière commence alors à nous expliquer notre venue, puis d’une mission à accomplir dont elle aura besoin d’aide parmi nous. Elle désigne alors quelqu’un pour l’aider à accomplir sa quête… YOU !

Oui, moi
Madame, j’ai un Bowser sur la tête. Tu ne pouvais pas choisir d’autres personnes ? Mais non, à croire que j’étais la meilleure pour l’aider.
Et v’là t-y pas que j’essaie non pas deux mais trois baguettes magiques.
Baguette magique qu’elle me laisse à la fin en me félicitant.
J’ai bien compris le déroulé de l’histoire, mais la fin me laisse perplexe. Je ne comprends pas si j’ai gagné la baguette ? Cool, je m’en fiche un peu à vrai dire mais si c’est gratis, ça fait un souvenir !
Un opérateur m’invite à le rejoindre avec « your friends ». Ils sont où Mario et Luigi ?
Puis m’explique que la boîte est un peu abîmé blablabla et la baguette pas la plus célèbre. Oui bah si c’est abîmé je m’en fous.
Il nous prend en photo avec la baguette, puis m’annonce qu’en fait je n’ai pas réellement gagné la baguette, mais que je peux l’acheter.
Hein ? Mais alors pourquoi tant d’éloges et me proposer de sortir avec ? Si l’attraction était une pub géante nous invitant à acheter une baguette, la cible n’était pas la bonne ! Ce n’est pas comme si c’était indiqué sur ma tête ! On a quand même bien rigolé, mais l’intérêt est un peu limité quand on n’est pas sélectionné pour tester les bâtons en plastique.
On retrouve l’extérieur et avons le courage de faire encore une heure d’attente pour Harry Potter and the Forbidden Journey. La file d’attente est très immersive, se faufilant dans les serres puis dans le château, château qu’il est possible de visiter en tant que simple visiteur. Les décors sont très réussis. Ce qui l’est moins reste la zone des casiers : un vrai fouillis, pire qu’à Flying Dinosaur.
L’heure d’attente passe plutôt vite, il faut dire que les opérateurs sont efficaces, malgré toutes les procédures de sécurité. Nous arrivons sur le quai, l’embarquement dans les trains se fait en continue grâce au tapis roulant. Nous nous installons dans ces assises Kuka, un enfant vient y compléter la rangée. Les mouvements commencent dès la sortie de la gare. Ces derniers sont très précis et donnent le rythme au dark-ride. Sans spoiler tout ce qu’il s’y passe, l’attraction alterne entre décors / animatroniques et écrans. L’impression de participer aux différents événements diffusés sur les écrans est bluffant. On ne sait pas où donner du regard tant il y a de choses à voir. Le parcours est long, et me donne légèrement la nausée sur la fin.
C’est une attraction à ne pas louper !
Et qu’est-ce qu’il n’est pas non plus à louper ? Le +1 d’à côté ! Qui affiche 70 minutes d’attente … on y va quand même … ça sera bien aussi bien thématisé, on n’y croit (pas). Et niveau débit, ce n’est pas la même donne. Ça n’avance pas, malgré les deux trains de sortis (oui, deux trains !!). Des sièges restent vides, ce qui n’est pas normal quand il y a de la foule. Mais au fait, quel est ce modèle pour lequel on attend ?
Un classique Vekoma Junior. Arf.
Tant que cela ne nous met pas en retard pour l’attraction que l’on a réservée vers 18h, à savoir Biohazard™: Night of Heroes, une sorte de spectacle / terror House outdoor. D’après les calculs, on devrait être tout bon !
On tient le bon bout et arrivons tant bien que mal au quai. Et c’est sans sommation qu’une opératrice s’approche d’Antoine et lui dit «
You can’t ride it, you’re too high ». wtf ? Mais mesure-le avant, non ? Bien sûr qu’on ne se laisse pas abattre et demandons à ce qu’il soit mesuré, ce à quoi elle s’exécute et admet qu’elle avait tort. Petite frayeur, imaginez se faire refouler d’un Junior Vekoma après plus d’une heure d’attente ? Et ce que l’homme juste avant nous vient de vivre en pouvant pas complètement refermer sa lap bar
Quelques décors sur le parcours, mais un parcours bien chahuté de vibrations.
Le dernier crédit du parc de descend pas en dessous de 90 minutes depuis le début de la journée, on le fera demain sans faute (en espérant qu’il soit bien ouvert !!).
17h40, nous voilà sortis de l’attraction, il ne fallait pas qu’on passe plus tard. Nous quittons la zone d’Harry pour rejoindre la zone Hollywood pour notre attraction horrifique du jour
Biohazard™: Night of Heroes. Seulement voilà, le temps tourne au vinaigre. Et, qui dit pluie dit arrêt des attractions. Mais pas ici j’ai l’impression. Les opérateurs mettent en place la file d’attente, et scanne nos billets.
Nous attendons, puis attendons, l’heure tourne mais rien ne se passe. Les opérateurs font entrer une vague de visiteurs dans une autre partie de la file d’attente, plus loin. Et pour nous ? Ils défont la file d’attente, et nous demandent de nous mettre sur le côté.
Hein ? L’incompréhension est totale. Est-ce pour nous protéger de la pluie qui commence à tomber par petites gouttes ? Des messages audios japonais / anglais sont diffusés, mais même avec les oreilles bien tendues, on ne comprend pas grand-chose. On attend, car on ne veut pas perdre notre place pour cette attraction.
De la musique retentit, puis s’arrête. Les visiteurs qui étaient dans l’autre partie de la file sont évacués. Bon… ça sent le vinaigre, mais on n’abandonne pas pour autant. Et c’est 5 minutes plus tard que les opérateurs remettent la file d’attente, faisant entrer d’autres personnes dans ce parc à bœufs mobiles. Et pour nous ? On nous fait entrer dans la zone.
L’organisation est vraiment à chier pour cette attraction. Pauvres visiteurs qui se sont fait jarter pour rien
On rescanne nos billets, mais au moins, on est devant la porte de l’attraction. Porte bien-gardée par les opérateurs déguisés. Et là, c’est le déluge : la pluie tombe par vague intense. Je sors rapidement mon poncho et me réfugie sous l’un des parapluies des gars. La température ne chute pas pour autant, ce qui m’arrange bien ! Météo cataclysmique et ambiance horrifique, c’est bien dans le thème !
Les opérateurs nous demandent d’avancer au plus vite pour nous « réfugier ». Ça y est, ça commence enfin ! Nous faisons face à des décors et des acteurs qui jouent pour combattre le mal et nous sauver des zombies. Brrr pan pan pan, les coups de mitraillettes, ça y va. Et moi je suis plus fort que toi, et non, c’est moi. De la fumée, des jeux de lumière. Le pré-show est vraiment sympa ! A quand la suite ?
5 minutes plus tard, les opérateurs nous ouvrent une grande porte et nous sommes de courir au plus vite pour fuir le mal. Nous nous prenons au jeu, et… bah c’est quoi ces conneries ? On est de retour dans le parc ? C’est fini ? Mais c’est de la merde
Un flop total pour nous. On ne s’attendait pas à cette configuration.
Nous prenons de quoi grignoter pour tenir un peu et retournons à
Flying Dinosaur, sans Kris, qui va nous attendre sagement sur un banc ; à défaut de pouvoir faire Jurassic Park qui est toujours fermé
La file d’attente a bien diminué pour n’atteindre que 30 minutes. Tout ce que l’on espère est d’être placé sur les rangées de devant.
Mais on sera attribué à la rangée 6. Arrg, à ce niveau-là, autant être au dernier rang ! Le parc, plongé dans la nuit noire, éclairé de toutes les lumières des attractions, des boutiques, des lampadaires et des visiteurs, fait ressortir une autre facette de lui-même. La montagne russe aussi : la first drop est un poil moins planante à cette rangée, mais la puissance globale est multipliée. Le côté aérien du retournement de la première inversion laisse place à un plaquage de rugbymen. Pas le temps de rigoler ! Il faut vite remonter pour filer sur le Pretzel Loop qui m’arrache presque littéralement l’œil droit. Pouah, je ne m’y attendais pas, je ne profite pas autant de la fin du parcours que ce matin.
Même après être sortie de là, j’ai toujours cette pression derrière l’œil, première fois que je ressens ce phénomène après une montagne russe. Je décide d’en arrêter là pour aujourd’hui.
Bon, allez, une dernière attraction !
Chucky’s Carnival of Chaos Haunted House est un walk throught horrifique dont l’entrée est pas mal planquée. Qui dit attraction mal indiquée dit peu de monde.
Le parcours est assez long, avec beaucoup de décorations, une bonne musique & bruitages spéciaux d’ambiance et de mini jumpscares. Le flux de visiteurs y est continue, on peut avancer à notre rythme. Ce n’est pas le truc le plus horrifique pour les amateurs mais ça se fait bien.
C’est bon pour les attractions. Je préfère me promener de nuit dans le parc, admirant la beauté du spectacle nocturne de la vie. Les gars souhaitent aller refaire Forbidden Journey, sans moi. Afin de ne pas se perdre, et comme la zone Wifi du parc est à l’entrée, j’en conviens de les attendre sur cette pierre. Pierre où je me fais vite jarter car c’est un élément de décor et, qui plus est, une tombe.
Ah. Je fais mon tour mais reviens vite m’asseoir là où je trouve de la place. A côté de poubelles donc. Une employée vient les vider, puis tape la discute avec moi, en anglais. Oh, une japonaise avenante ! Elle me demande si c’est la première fois que je viens au parc, ce que j’acquiesce. Elle te tend deux sticker « 1st time ! » avec en arrière-plan des mascottes de Sesame Street. Merci de l’attention !
Je vois défiler mon objet de convoitise tout illuminé, c’est bon, je craque définitivement, j’irai l’acheter demain (et pourquoi pas ce soir ?). Non, j’ai dit demain, pour faire mon gros shopping

Il est 20h, tout le monde est rassasié d’attractions. On revient demain pour une nouvelle journée, et faire ce que l’on a aimé et ce qu’on a loupé. Et il en reste un peu ! Nous faisons les boutiques souvenirs. Il y a trop de choix, j’ai envie de tout prendre, mais au final ne prends rien. J’économise pour demain eheh, d’autant plus que ce que j’ai repéré dans le Land Mario n’est pas présents dans les boutiques de la main street.
C’est sur les coups de 21h que l’on quitte le parc, nous faisons le repérage des casiers pour demain ; eh oui ! Juste après notre seconde journée au parc, nous prendrons le train pour Nagashima ! Il faudra donc bazarder nos gros bagages dans endroits sécurisés. Mais en attendant, nous trouvons un resto juste à côté du parc pour caler les estomacs avant de rentrer à l’appartement.
Pour ce soir, ce sera une omelette avec du riz et beaucoup trop d’oignons qui finiront sur le côté de l’assiette. Ce n’est pas le plat le plus savoureux que l’on ait mangé mais ça suffira pour ce soir. Le prix reste raisonnable.
Nous rentrons sur les coups de 23h30. Le temps de prendre sa douche, on aura que très peu de sommeil pour demain. Tant pis, mais la prochaine journée arrivera plus vite !