Nagashima Aquapark, Spa Land & Cap à Tokyo ! – 13 septembre 2024
Il est déjà temps de plier bagages, on n’a pas eu le temps de s’étaler et ce ne sont pas les maigres souvenirs acheté la veille qui vont bousculer l’organisation des valises. Au vu de la chaleur du jour, et également de tous les crédits ridés la veille, nous sommes trèèèèès tentés d’aller au parc aquatique avant de retourner au parc chain-rider (ou pas) Hakugei. Je mets mon maillot de bain en dessous mes fringues, ça gagne du temps une fois sur place
Notre chauffeur, le même qu’hier, nous attend à l’heure et nous informe qu’on pourra laisser les valises dans des consignes proches de l’entrée du parc. Pratique car finalement, pas besoin de retourner à la maison ; septique, car on espère qu’il y en aura assez. Et on n’a pas fait gaffe sur la quantité de monnaie qu’il nous reste.
Il y a encore moins de monde devant l’entrée du parc. Nous faisons les fonds de portefeuilles afin de trouver notre bonheur, mais nous sommes trop juste et ça n’accepte pas les pièces de 500 yens. Deux jeunes filles sont en train de mettre leurs affaires dans leur casier. On va leur demander, sans regarder dans les yeux pour ne pas les traumatiser, si elles peuvent nous dépanner


Elles captent rapidement que nous sommes FRANÇAIS et sont émerveillées à l’idée d’échanger deux-trois mots avec nous, et de nous aider dans notre quête.
Nous prenons nos billets combo parc aquatique + attractions, et attendons à peine car ça ouvre déjà. Nous filons au parc aquatique, comme le reste de la population. Voilà où était tous les visiteurs hier, et on les comprend bien !
Même pour aller au casier, nous devons enlever nos chaussures. A-t-on besoin d’avoir un casier ? C’est toujours pratique, même si on ne craint pas le vol. Encore 700 yens à dépenser ; après ça, on n’a plus une seule pièce
Tout frais et tout content, nous entrons dans ce grand parc aquatique, avec une multitude de toboggans, un grand bassin, des rivières calmes et sauvages etc. Tout est en extérieur. Nous avons de quoi bien profiter. Pour poser les serviettes ? Aucun transat en extérieur. Ils sont tous déjà monopolisés, installées sur une sorte de parking à étages prévu pour. Je suis une des seules à être en maillot de bain deux pièces, alors, être en moule-bite ici, je n’en parle même pas !
La plupart des japonais couvrent leur peau aussi quand ils vont se baigner. La mode est donc au t-shirt et legging de bain. Beaucoup ramène leurs propres bouées ludiques (celle pour flotter dans l’eau, pas pour les toboggans), il y a même des stations de gonflages.
Ne connaissant pas leur coutume de prendre des photos dans un parc aquatique, nous n’en avons pas pris (même si certains japonais avaient leur portable autour du cou dans une pochette hermétique). Toutes les photos ci-dessous sont des photos trouvées sur internet.
Nous laissons nos serviettes et bouteilles sur une fondation d’un toboggan, à l’ombre et commençons par la nouveauté 2024,
MEGA ABYSS, 45 minutes. Bam allez, et c’est reparti pour les débits de merde. On a le temps de mettre de la crème solaire.
La nouveauté est un énorme half-pipe, dans une bouée de 6 personnes. 30 mètres de haut, plus 140m de descente. Nous montons avec deux autres personnes.
Le parcours commence par une petite ligne droite avant vite d’enchaîner sur un virage à 180° puis la drop. Cette dernière est excellente, la remontée qui suit également. Malheureusement, on ne profite pas de toute la hauteur du tube, qui est visuellement plus impressionnant que la réalité. Notre glissade continue sur un autre grand virage puis se termine rapidement dans le bassin final.
Est-ce que ça valait le coup d’attendre 45 minutes pour ça ? Eerrrrggg ma foi, il ne fallait vraiment pas plus, mais que ce soit Japon ou France ou même ailleurs je pense, le débit des toboggans est limité.
Nous faisons la pause rafraîchissante dans le
grand bassin, où plusieurs employés sont là pour mettre l’ambiance avec leur danse et les jets d’eau. Nous nous prenons rapidement au jeu, faisant rire les japonais un poil timides là-dessus. Il ne faudrait pas les emmener au camping des Flots Bleu.
Nous faisons l’impasse sur Free Fall Slide, les toboggans sont trop raides à notre goût et partons sur
Sliding Water Slide, le débit est lent, mais le seul employé fait ce qu’il peut. La descente est sympa, sans plus, je me crois dans un Oxygenarium aseptisé.
Wild River nous fait de l’œil, il n’y a que 15 minutes d’attente. Il y a trois règles à respecter :
Mettre la bouée autour de soi (généralement on s’assoit dedans)
Ne faire que trois tours maximums
Ne pas se mettre dans la zone où la vague provoquant le déluge sort.
Autant les deux premières règles sont respectées de tous, autant la troisième, TOUT LE MONDE s’en carre. Même les japonais si pourtant respectueux des procédures ! Le maître nageur est sûrement, sur son siège, en train de répéter que c’est interdit blablabla mais tout le monde y va ! Et pour cause, c’est si rigolo ! Ne pas avoir peur de se prendre des coups !
Trois tours dans une position où il faut rester en appui sur ces bras, ça fatigue [voir vidéo à partir de 6 min]
Boomerang Twist, une bonne vingtaine de minutes d’attente, assez proche des rails de Steel Dragon 2000 (que c’est drôle de faire coucou aux riders tout en étant en maillot de bain), à six dans la bouée, nous avons un excellent airtime lors de la drop. La remontée est bien exploitée, on est proche de la limite du half-pipe.
A force de faire des toboggans et de nager, ça creuse l’appétit. Nous retournons au casier chercher des billets puis revenons prendre un snack (frites et poulet frit). Ça fait l’affaire avant de reprendre la descente de toboggans.
Tornado Slider est une énorme structure composée de pas moins de 10 toboggans, de tous types : sans bouée, avec bouée solo et bouées en duo. Il faut ici les remonter par la force des bras.
Nous commençons par une descente en duo avec Kris, sur l’un des toboggans gris. Il y a une bonne vitesse tout du long, la durée de la descente est conséquente.
Nous repartons avec Antoine pour, cette fois-ci, faire une descende sans bouée dans les toboggans noirs. On fait la course sans la faire. La vitesse est très bien, mais on sent chaque jointure, ce qui rend la descente moins agréable.
Antoine n’a pas apprécié son tour, il aurait eu trop d’eau dans la tronche.
Pour changer, on va
descendre sur des tapis. Attention à ne pas se tromper de taille de tapis

encore 20 minutes à attendre. Après les consignes du maître-nageur, top départ ! Antoine s’élance dans une vitesse incroyable et nous met déjà de la distance.
La descende est sympa, on a de bons floatting lors des changements de pente, ça glisse bien même si on drifte un peu sur le côté.
On a quasiment fait le tour des toboggans, on le finalise sur
UFO Slider, une descente assez pentue pour finir dans une cuvette à faire le plus de tour possible avant de tomber comme une crotte dans le bassin.
Je fais à peine un tour, les joints étant tellement mal faits que je n’ose m’allonger. Plouf la tête la première, ça aura bien fait rire les japonais qui attendaient leur tour !
Nous finissons notre journée aquatique dans la
rivière calme, que ça fait du bien !
Commençant à flétrir comme des vieux, nous reprenons nos affaires et quittons le parc, direction Hakugei !
Mais, que ne voyons-nous pas tourner, alors qu’il était fermé la veille ?
Jet Coaster est bien ouvert ce jour, c’est donc le petit +1 quasi inespéré.
Pas d’attente, c’est vraiment une montagne russe familiale, deux-trois drops inoffensives mais, pour une montagne russe ouverte en 1966, ça a au moins le mérite de ne pas être douloureux.
Je passe au passage me prendre une glace, de quoi rafraîchir et de prendre le goûter.
C’est l’heure du goûter les enfants. Ouiiiiii
Hakugei ! Et quel bonheur de le voir, lui aussi, sans attente !
Nous balançons les affaires dans les casiers, mais n’ayant pas anticipé la non-attente, je n’ai toujours pas fini ma glace. Impossible de monter les escaliers avec, je la finis le plus rapidement possible, sous le regard amusé de l’opérateur s’occupant de la détection des métaux.
Allez, autre chose que le dernier rang svp. Un petit tour devant ? Perdu, dernières rangées. Aarrgg. F*ck
Mon avis reste inchangé de la veille, mais il comme il a plus chauffé, ça en devient plus intense.
Les gars y retournent, je fais ma pause, avant de ré-enchaîner un autre tour, encore à l’arrière car pas moyen de négocier avec l’opératrice qui gère les placements
Serait-ce le tour de trop ? La limite commence à être atteinte. Les gars mettent en place toute une stratégie pour aller à l’avant, astucieux mais je ne me sens pas apte à faire un autre tour.
C’est avec déception que je les laisse aller seul, mais si c’est pour ne pas en profiter…
Je vais les prendre en photo durant leur tour. Il y a un peu plus de monde, car je vois passer des trains sans qu’ils ne soient dedans.
Mais tout vient à point qui sait attendre : je les vois, et devant ! Ça a fonctionné ! Mais quelle est donc leur recette miracle ?
Chaque employé a un rôle bien attitré, et hors de question de sortir de ses tâches. La tâche de l’opératrice en question est de diriger les gens vers une rangée attitrée. Mais elle n’a pas le droit d’agir sur les visiteurs laissant en passer d’autres pour essayer d’avoir la place qu’ils veulent.
L’opératrice était apparemment folle de rage mais n’avait pas le droit d’agir. Donc voilà l’astuce si vous voulez avoir le 1er rang !
Les gars en ont également assez de leur 4 tours d’Hagukei (en moins d’une heure !!), et vu le trajet qui nous attend jusqu’à Tokyo, on va prendre un peu de marge, il ne faudrait pas un autre petit coup de stress comme pour la maison
Nous quittons le parc vers 15h40, en ayant le sentiment de l’avoir bien avoir torché et prenons le bus qui nous ramène vers la gare de Kuwana.
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Conclusion sur le resort : Nous avons eu de la chance sur la météo, l’ouverture des montagnes russes (seulement 2 HS sur 14 !!) et sur la fréquentation. Le parc est assez grand et il y a de quoi faire. Nous avions prévu deux jours à la base pour s’assurer de pouvoir profiter comme il se doit de toutes les montagnes russes alléchantes … sur le papier !
Eh oui ! Un RMC, un Flying B&M, le coaster le plus long du monde, un 4D S&S, un Pipeline, plein de +1 à la con et des débits merdiques. Malheureusement, un RMC qui vibre à l’arrière, un flying B&M qui vibre, le coaster le plus long du monde qui tremble, un 4D qui passe très bien, un Pipeline à l’assise inconfortable et un débit pourri qui confirme la règle.
Sur les autres attractions : dark-ride, free-fall, grande-roue, bateau pirate, jet-ski etc. Ça complète bien l’ensemble.
Donc nous avons eu deux jours à la faible fréquentation, ce qui fait que nous nous sommes même autorisés à aller au parc aquatique ! Le petit bonus de dernière minute, qui nous a fait beaucoup de bien. A 9h déjà les pieds dans l’eau, quel pied

Peut-être que si les montagnes russes ne vibraient pas autant, on aurait préféré se ruer de nouveau dessus mais, au final, on aurait loupé un très bon parc aquatique ! Comme quoi !
La nourriture est bonne et pas chère, et il y a moult distributeurs de boissons et de glaces, vous ne pouvez pas mourir de faim dans ce parc.
La boutique souvenirs est très bien fournie, nul doute que vous trouverez votre bonheur si vous visiter le parc.
On vous recommande bien évidemment de visiter le parc, mais visez une période en semaine et hors vacances scolaires (et sans pluie, car sinon tout ferme). Et complétez avec le Onsen et le parc aquatique et vous passerez deux très bonnes journées

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Ma carte de bus étant toujours bloquée, je demande de l’aide au guichet, qui me la débloque instantanément ! Chouette, enfin une carte de nouveau fonctionnelle !
Nous prenons le train jusqu’à Nagoya, puis cherchons le guichet pour acheter nos billets de train pour le Shinkansen. Après avoir tourné en rond au vu de la foule, il nous faut encore attendre. Mais pour patienter, on regarde la foule défiler dans la gare, et ces commerciaux distribuant gratuitement des petites bouteilles en verre opaque, dont on n’arrive même pas à traduire le contenu. Vu que c’est gratuit, on va s’en chercher une. Après tout, ça ne va pas nous tuer !
17h25. A notre tour de prendre nos billets, nous expliquons vouloir aller à Tokyo.
Which time ? 17h32 ? 17h47 ? 17h59 ? 18h12 ? …
Hein, il y a tant de trains ultra-rapides que ça pour aller à Tokyo ? Le gars nous met sur celui de 17h59, comme ça «
you’ve got the time to find the platform ». C’est sympa ! Car on galère pas mal à s’y repérer.
Maintenant que le quai est tout trouvé, il n’y a plus qu’à s’acheter un bento pour le manger dans le train.
Les Shinkansen sont spacieux. Tous les sièges sont mis en marche avant, et si besoin, peuvent être mis dos à la marche. Le train, à peine démarré, prend une vitesse impressionnante. Dommage qu’il fasse déjà nuit pour ne pas s’en rendre totalement compte, mais les lumières de la ville deviennent des étoiles filantes

(un poil exagéré). Le seul hic du train, c’est l’espace presque inexistant pour mettre les gros bagages. On a dû faire preuve d’inventivité.
Une petite sieste dedans n’est pas de refus
Nous voilà désormais arrivé à la gare de Tokyo, mais notre périple pour atteindre l’appartement n’est pas encore terminé. Nous avons encore deux métros/trains à prendre, notre logement étant situé non loin de la SkyTree.
Nous avons jusqu’à 22h pour prendre le logement, on ne va pas courir

On va déjà se repérer dans cette foule intense de gens, ça en reste assez incroyable et désorientant.
Pas grand monde à proximité de notre logement finalement !
Après avoir un peu tourné en rond pour trouver comment ouvrir l’appartement, nous découvrons notre lieu de villégiature pour 10 nuits. Pour trois personnes, c’est très bien, 4 aurait été un peu juste.
Déjà plus d’une semaine que nous sommes en vadrouille, il est temps de faire notre première lessive ! Tout est écrit en japonais sur la machine mais nous réussissons à la lancer.
Dans l‘attente, je cherche dans tous les recoins un tancarville, mais ma récolte n’est composée que de quelques cintres et un support pour chaussettes. Maigre tout ça…
Je demande à notre hôte s’il n’y en a pas un caché quelque part. A quoi sert-t-il d’avoir une grosse machine à laver, si ce n’est que pour pourvoir étendre trois tee-shirts à la fois ?
« Hey, on est bien arrivé dans l’appartement, tout est OK
On cherche simplement de quoi un étendoir pour sécher le linge. Où est-ce que l’on peut trouver ça ?
Hey, merci de nous prévenir que vous êtes bien arrivés. Vous voyez les cintres dans le placard ?
Oui, il y a bien les cintres !
Eh bien vous pouvez les utiliser pour suspendre le linge et, globalement, vous pouvez utiliser tout ce que vous trouver dans l’appartement
»
Alors, il ne fallait pas nous le dire deux fois. Nous cherchons donc partout dans l’appartement tout ce qui pourrait faire office de fil à linges.
C’est donc tout content que nous trouvons deux longues rallonges, que nous accrochons à la porte d’entrée, au luminaire puis à la fenêtre. On ne nous refera pas !
Allez, et si on dormait maintenant ?