Six Flags Fiesta Texas
Le seul parc au monde à posséder 2 RMC, c’est Six Flags Fiesta Texas, et sa fameuse falaise qui borde le parc ! Déjà, même surprise que Gaga et Joris, nous découvrons avec horreur des hordes de School Bus se déplacer avidement vers le parc. Tant pis, on fera avec eux…
Dès l’ouverture de la corde, on fonce évidemment à Wonder Woman, vu qu’on avait déjà raté RailBlazer il y a quelques jours, on voulait mettre toutes les chances de notre côté. Le coaster est plutôt beau, avec la falaise derrière. C’est simple, et la théma est effectivement très cheap, mais la situation suffit pour ce genre de coasters. On embarque et c’est parti.
Après un lift rapide (mais qui ralentit si le train précédent n’a pas quitté le bloc), on se lance dans une first drop verticale qui nous fait littéralement décoller du siège. Ensuite, on enchaîne les éléments avec des transitions très rapides et sèches. Dive loop puis remontée très fournie en G+. Virages presque à plat et airtime monstreux dans la drop suivante. Le corkscrew passe bien, et on finit sur les freins avec encore un beau floating.
Alors, pour mon avis personnel, c’est un excellent coaster, quoiqu’un peu court. Attention toutefois, c’est bel et bien assez intense : les variations de forces sont puissantes et rapides, les transitions sont sèches et prises très rapidement. En gros c’est du concentré de sensations enchaîné à très forte vitesse.
Les défauts sont les quelques à-coups vus dans les vidéos on-rides : on les ressent dans l’attraction, ainsi que les harnais qui nous serrent fort aux épaules et est fabriqué avec un plastique-caoutchouc qui accroche beaucoup la clavicule. Donc dans les virages, dès qu’on frotte un peu car le corps bouge, ça en devient douloureux. A chaque tour, j’avais les clavicules un peu rouges. Bon, pas de quoi non plus dire que c’est de la torture : on est très très loin de la photo catastrophiste montrée sur Twitter !
Gros gros gros gros point noir : le débit ! A 8 par train, avec seulement 2 trains, et déjà des rangs de condamnés, Alex a calculé qu’on était à moins de 330 personnes par heure ! Et il tombe souvent en panne le pépère (deux fois, dont une en LIVE Facebook ), et à chaque fois c’est un train qui merde et donc hop, retiré du track. Le soir, pour le dernier tour de la journée, on a finit à un train (6 places seulement en fonctionnement) et c’était d’une lenteur affligeante ! Donc il va falloir clairement fiabiliser tout ça.
A la sortie du ride, nous croisons le directeur du parc qui était avec quelques autres managers, l’occasion d’échanger quelques mots et de prendre une photo souvenir !
On fonce ensuite vers Iron Rattler, le second RMC du parc, mais on fait un arrêt par le floorless B&M construit à flanc de falaise. Des floorless je commence à en avoir fait, et j’avoue être un peu blasé….Mais celui-ci est vraiment excellent : la situation est exceptionnelle et la first drop qui longe la falaise est extraordinaire. Le parcours est long, très étendu, pris à bonne vitesse, sans vibrations. Bref, un excellent B&M.
Iron Rattler, ensuite, est un peu construit sur le même principe : il utilise beaucoup la falaise et les deux étages. Déjà, de loin, il en jette un max avec son très joli lift orné de son blason IR. La first drop est super et utilise elle aussi le dénivelé offert. S’ensuivent des airtimes monstrueux, puis un passage au ras du sol sur la falaise, très doux, à faible vitesse : une véritable pause dans le ride. Enfin, on replonge une dernière fois pour foncer dans un tunnel et arriver sur les freins.
J’aime vraiment bien ce RMC car il allie les deux qualités du constructeur : proposer des portions très fournies en airtimes dingues, et en même temps offrir une partie plus cool, très douce et à inversions.
Donc, super coaster pour moi, c’est un 5/5. Il a tourné à deux trains le matin, donc le soir c’était open bar !
Il y a beaucoup d’autres coasters dans le parc, qui très fourni… Roadrunner Express, le mine train Arrow, n’ouvrira pas de la journée, comme beaucoup d’autres attractions. Politique Six Flags : certaines attractions sont fermées dès le matin et n’ouvriront pas du tout. Problème technique ? Non, je n’y crois pas un seul instant : économies en personnel plutôt. Même les bûches quoi…Alors qu’il fait super chaud ! Même problème pour les stands de snacks : tous fermés ! Donc, au moment du repas, tout le monde se masse dans les quelques points de restauration ouverts et ça fait des files gigantesques ! Ça c’est vraiment pas cool de la part du parc… Surtout qu’avec nos free refills, on veut clairement pas attendre 30 minutes à chaque fois pour remplir notre bottle alors qu’on crève de chaud sous un soleil de plomb (peu d’ombre dans le parc….).
Closed for the day...because...life is life
Donc on enchaîne ensuite les coasters : le Batman de ce parc s’appelle Goliath. Tout repeint, il passe plutôt bien et est doux mais intense, donc un bon inverted. Le Boomerang, on l’a pas fait, d’autant qu’un train est resté coincé dans le lift en plein soleil alors bon, raison de plus de ne prendre aucun risque !
Le Free Spin S&S s’appelle Batman ici. On connaît bien ces machines, et elles me font toujours un peu peur, mais ça va je commence à m’habituer, et presque à aimer ça lol. Le tour sera cool, et le semi-contrôle des rotations rend la chose intense, mais douce quand même. Bref, je commence à me plaire dans ces machins !
Enfin, Pandemonium nous a bien surpris en termes de spinning. Déjà, la position face à face est clairement plus drôle que dos à dos, et le parcours est quand même bien intéressant : de belles drops, des virages serrés qui lancent les rotations, et même des airtimes (légers, mais présents !). Donc je préfère définitivement ces modèles à ceux de Maurer et Mack.
La plus grosse attente aura été pour Poltergeist, un launch Premier Rides qui ressemble à RNRC mais sans le côté smooth : c'est TRÈS condensé donc un mélange de G positifs très puissants et de virages beaucoup trop serrés pour que ça passe bien. On a attendu 45 min pour ce truc car il n'y avait qu'un train et les deux opérateurs semblaient s'être mis en tête de faire le pire débit possible : ils discutaient à chaque harnais qu'ils fermaient, ils finissaient leur conversation en bout de quai avant le dispatch, le pilote faisait toute sa paperasse pendant que le train était en gare plutôt que sur le parcours... Bref, bien rageant de voir des employés qui se foutent à ce point de ce qu'ils font...
Voilà en gros (je zappe le kiddie) pour ce parc. Donc de bien beaux coasters qui semblent démontrer la passion du directeur pour les innovations et les sensations fortes, mais des opérations par toujours au top, Six Flags oblige. Ah, et leur saison « Mardi Gras Festival », on avait pitié des pauvres acteurs qui restaient en plein soleil et faisaient coucou aux visiteurs…qui passaient sans s’arrêter. Alex a échangé un regard et un sourire gênés avec eux, bien conscients qu’ils ne déchaînent pas les foules…
Allez, on reprend la voiture, car à 4h de route au nord se situe un autre Six Flags texan !
Le seul parc au monde à posséder 2 RMC, c’est Six Flags Fiesta Texas, et sa fameuse falaise qui borde le parc ! Déjà, même surprise que Gaga et Joris, nous découvrons avec horreur des hordes de School Bus se déplacer avidement vers le parc. Tant pis, on fera avec eux…
Dès l’ouverture de la corde, on fonce évidemment à Wonder Woman, vu qu’on avait déjà raté RailBlazer il y a quelques jours, on voulait mettre toutes les chances de notre côté. Le coaster est plutôt beau, avec la falaise derrière. C’est simple, et la théma est effectivement très cheap, mais la situation suffit pour ce genre de coasters. On embarque et c’est parti.
Après un lift rapide (mais qui ralentit si le train précédent n’a pas quitté le bloc), on se lance dans une first drop verticale qui nous fait littéralement décoller du siège. Ensuite, on enchaîne les éléments avec des transitions très rapides et sèches. Dive loop puis remontée très fournie en G+. Virages presque à plat et airtime monstreux dans la drop suivante. Le corkscrew passe bien, et on finit sur les freins avec encore un beau floating.
Alors, pour mon avis personnel, c’est un excellent coaster, quoiqu’un peu court. Attention toutefois, c’est bel et bien assez intense : les variations de forces sont puissantes et rapides, les transitions sont sèches et prises très rapidement. En gros c’est du concentré de sensations enchaîné à très forte vitesse.
Les défauts sont les quelques à-coups vus dans les vidéos on-rides : on les ressent dans l’attraction, ainsi que les harnais qui nous serrent fort aux épaules et est fabriqué avec un plastique-caoutchouc qui accroche beaucoup la clavicule. Donc dans les virages, dès qu’on frotte un peu car le corps bouge, ça en devient douloureux. A chaque tour, j’avais les clavicules un peu rouges. Bon, pas de quoi non plus dire que c’est de la torture : on est très très loin de la photo catastrophiste montrée sur Twitter !
Gros gros gros gros point noir : le débit ! A 8 par train, avec seulement 2 trains, et déjà des rangs de condamnés, Alex a calculé qu’on était à moins de 330 personnes par heure ! Et il tombe souvent en panne le pépère (deux fois, dont une en LIVE Facebook ), et à chaque fois c’est un train qui merde et donc hop, retiré du track. Le soir, pour le dernier tour de la journée, on a finit à un train (6 places seulement en fonctionnement) et c’était d’une lenteur affligeante ! Donc il va falloir clairement fiabiliser tout ça.
A la sortie du ride, nous croisons le directeur du parc qui était avec quelques autres managers, l’occasion d’échanger quelques mots et de prendre une photo souvenir !
On fonce ensuite vers Iron Rattler, le second RMC du parc, mais on fait un arrêt par le floorless B&M construit à flanc de falaise. Des floorless je commence à en avoir fait, et j’avoue être un peu blasé….Mais celui-ci est vraiment excellent : la situation est exceptionnelle et la first drop qui longe la falaise est extraordinaire. Le parcours est long, très étendu, pris à bonne vitesse, sans vibrations. Bref, un excellent B&M.
Iron Rattler, ensuite, est un peu construit sur le même principe : il utilise beaucoup la falaise et les deux étages. Déjà, de loin, il en jette un max avec son très joli lift orné de son blason IR. La first drop est super et utilise elle aussi le dénivelé offert. S’ensuivent des airtimes monstrueux, puis un passage au ras du sol sur la falaise, très doux, à faible vitesse : une véritable pause dans le ride. Enfin, on replonge une dernière fois pour foncer dans un tunnel et arriver sur les freins.
J’aime vraiment bien ce RMC car il allie les deux qualités du constructeur : proposer des portions très fournies en airtimes dingues, et en même temps offrir une partie plus cool, très douce et à inversions.
Donc, super coaster pour moi, c’est un 5/5. Il a tourné à deux trains le matin, donc le soir c’était open bar !
Il y a beaucoup d’autres coasters dans le parc, qui très fourni… Roadrunner Express, le mine train Arrow, n’ouvrira pas de la journée, comme beaucoup d’autres attractions. Politique Six Flags : certaines attractions sont fermées dès le matin et n’ouvriront pas du tout. Problème technique ? Non, je n’y crois pas un seul instant : économies en personnel plutôt. Même les bûches quoi…Alors qu’il fait super chaud ! Même problème pour les stands de snacks : tous fermés ! Donc, au moment du repas, tout le monde se masse dans les quelques points de restauration ouverts et ça fait des files gigantesques ! Ça c’est vraiment pas cool de la part du parc… Surtout qu’avec nos free refills, on veut clairement pas attendre 30 minutes à chaque fois pour remplir notre bottle alors qu’on crève de chaud sous un soleil de plomb (peu d’ombre dans le parc….).
Closed for the day...because...life is life
Donc on enchaîne ensuite les coasters : le Batman de ce parc s’appelle Goliath. Tout repeint, il passe plutôt bien et est doux mais intense, donc un bon inverted. Le Boomerang, on l’a pas fait, d’autant qu’un train est resté coincé dans le lift en plein soleil alors bon, raison de plus de ne prendre aucun risque !
Le Free Spin S&S s’appelle Batman ici. On connaît bien ces machines, et elles me font toujours un peu peur, mais ça va je commence à m’habituer, et presque à aimer ça lol. Le tour sera cool, et le semi-contrôle des rotations rend la chose intense, mais douce quand même. Bref, je commence à me plaire dans ces machins !
Enfin, Pandemonium nous a bien surpris en termes de spinning. Déjà, la position face à face est clairement plus drôle que dos à dos, et le parcours est quand même bien intéressant : de belles drops, des virages serrés qui lancent les rotations, et même des airtimes (légers, mais présents !). Donc je préfère définitivement ces modèles à ceux de Maurer et Mack.
La plus grosse attente aura été pour Poltergeist, un launch Premier Rides qui ressemble à RNRC mais sans le côté smooth : c'est TRÈS condensé donc un mélange de G positifs très puissants et de virages beaucoup trop serrés pour que ça passe bien. On a attendu 45 min pour ce truc car il n'y avait qu'un train et les deux opérateurs semblaient s'être mis en tête de faire le pire débit possible : ils discutaient à chaque harnais qu'ils fermaient, ils finissaient leur conversation en bout de quai avant le dispatch, le pilote faisait toute sa paperasse pendant que le train était en gare plutôt que sur le parcours... Bref, bien rageant de voir des employés qui se foutent à ce point de ce qu'ils font...
Voilà en gros (je zappe le kiddie) pour ce parc. Donc de bien beaux coasters qui semblent démontrer la passion du directeur pour les innovations et les sensations fortes, mais des opérations par toujours au top, Six Flags oblige. Ah, et leur saison « Mardi Gras Festival », on avait pitié des pauvres acteurs qui restaient en plein soleil et faisaient coucou aux visiteurs…qui passaient sans s’arrêter. Alex a échangé un regard et un sourire gênés avec eux, bien conscients qu’ils ne déchaînent pas les foules…
Allez, on reprend la voiture, car à 4h de route au nord se situe un autre Six Flags texan !