Pour moi un ride problématique est un ride avant tout douloureux ou extrêmement désagréable. Un truc dont on ressort en ayant mal et en étant agacé, ce qui est quand même le comble quand on se réfère au but initial d'une MR.
Souvent en ce qui me concerne les rides les plus douloureux sont des woodens poucraves.
Sans trop réfléchir je pense à Grand National à BPB où Rolling Thunder à SFGA, qui m'ont particulièrement marqué, le genre de ride ou on comprend de suite que ça va mal se passer dès les quelques mètres menant au bas du lift on a envie de s'échapper mais il est trop tard... Il y a aussi les catastrophiques woodens de PWM et de MPG.
Le wooden est un genre qui supporte difficilement la médiocrité, il m'est aussi arrivé de subir un ride vraiment pénible de Wodan, ce gros machin étant d'humeur fâcheusement variable.
Evidemment dans d'autres styles je pense aussi à Furios Bacco, même si je suis amoureux de son launch.
Viennent ensuite les classiques douloureux un peu plus près de chez nous, des bonnes grosses bouses comme Eurosat ou Saw, et le classique Goudurix et le désespérant SMM2 qui ne m'a ravi qu'une fois dans ma vie, ça devait être un jour impair de pleine lune d'année bissextile. Je serai tenté d'ajouter l'incompréhensible Timber Drop qui avait bénéficié dans la communauté d'un emballement positif que je ne m'explique pas vu qu'il n'a en fait rien à envier à son cousin Séquoia Adventure autant sur le point du ridicule que de l'inconfort.
Je dois aussi, en toute honnêteté, évoquer une bouse de mon constructeur de coeur, le stand up B&M de SFGA (Hulk, anciennement Chang) qui est un truc complètement lamentable et vraiment énervant.
Il y a les rides épuisants, ceux dont on sort en ayant l'impression de sortir d'une baston, on y trouve bien sûr quelques SLC aux côtés d'un inverted Sartori subi au Danemark, pays dans lequel sévit aussi Tornado, un dangereux spinning, ratage complet signé Intamin.
Je n'oublierai pas non plus Volare, le flying Zamperla du Prater, je pense une des pires merdes que j'ai pu découvrir cette année, vraiment une torture.
Tout celà nous mène à la fin de ma douloureuse énumération, le fond de tiroir des merdes foraines inridables dans lequel on trouve l'inénarrable King ou le navrant Magic Mountain de Fréjus.
Fort heureusement, je constate qu'il m'est plus difficile de me remémorer les rides de merde que les rides qui m'ont plu. C'est plutôt bon signe non ?