L'idée n'est pas de créer une communauté mais de la nourrir.Pour moi, le principe de la base de donnée est exceptionnel mais si tu veux créer une communauté tu fais pas de classement. Par principe les classements divisent et ne sont pas objectifs tant ils sont modifiables en fonction de biais divers.
Les seules choses qui m'intéressent sont les adjectifs accolés aux coaster, la technologie employée dessus, et son fabricant. Les notes et les classements... on classe déjà à peu près tout sur terre, pourquoi vouloir mettre une hiérarchie à l'émerveillement ?
Je bosse dans le domaine des Arts mais ça ne me viendrait jamais de faire un classement pour savoir qui entre Bruckner, Brahms Beethoven, Shostakovitch, Malher, Sibelius, ont créé la meilleure musique. Il y'a parfois inspiration ou opposition mais ils sont d'époques différentes, la structure sonore de leurs œuvres est différente, l'orchestration est différente... leur seul point commun est qu'ils furent tous d'immenses symphonistes.
La seule chose que je sais est que Mahuka et Voltron me plairont, peu importe leur classement car leurs éléments m'intéressent.
Si tu en restes aux adjectifs et à la technique, c'est passer sous silence (ou simplifier) toute la réflexion qu'une expérience grand-huistique peut susciter.
Il est toujours d'écrire des critiques. À titre personnel, parce qu'il est stimulant et enrichissant de mettre des mots sur (et de structurer) ce qu'on ressent, à titre plus social parce que se positionner face à telle ou telle esthétique permet de faire entendre sa voix (et éventuellement de la faire résonner avec celle d'autres).
Dans cette optique, pour étoffer nos points de vue ou simplement revivre par l'expérience d'un autre ce qu'on a vécu (sur un grand-huit, mais je peux élargir à la musique si tu veux), lire des critiques est également pertinent.
Maintenant, concernant les notes et les classements : tes arguments sont justes. Ce sont des éléments peu flexibles, voire manichéens, qui crééent des cases parfois réductrices (en mettant sur le même plan des éléments parfois difficilement comparable).
Toutefois, je reste persuadé que c'est un exercice stimulant également : une fois qu'on a conscience de ces limites, il nous oblige à nous interroger sur ce qu'on préfère dans un grand-huit, et à mettre en perspective des choses que nous n'aurions pas mis en perspective autrement. Comparer The Mummy et Black Mamba, par exemple, en se demandant lequel nous plaît le plus, nous amène nécessairement à peser l'importance de la thématisation et la place qu'elle prend dans une expérience grand-huistique (The Mummy et BM n'utilisent pas les décors de la même manière).
Dès qu'on essaie de classer (hiérarchie ou non), de toute façon, on fait face à des difficultés, car la réalité sort toujours un peu des cases. Mais c'est aussi ça qui est stimulant : confronter le désordre du monde à une structuration excessive amène à mieux le comprendre.
À titre personnel, je n'ai aucun scrupule à comparer des grands-huit différents, comme je m'amuse aussi à comparer des films, des poèmes, des romans différents. Et pourquoi pas aussi de la musique !