J'ai fait le ride la semaine dernière (en compagnie de notre Mathieu C. national
) et je n'ai même pas encore posté un avis. Diantre.
La zone, planquée au fin fond de la forêt, est très jolie.
La tôle du bâtiment principal un peu moins.
La végétation doit encore pousser sur la façade. Difficile de se prononcer sur le rendu en l'état.
Passé l'entrée, on découvre toute la zone indoor. C'est très joli, même si certains murs sont un peu plats, et bien sûr le plafond trop visible.
On a de la chance, le ride vient d'ouvrir pour la journée et il n'y a aucune file !
On passe devant les casiers qui ne se trouvent pas directement à l'entrée, mais un peu plus loin. Le système est encore en rodage, c'est un peu bordélique, mais une fois le concept assimilé, ça marche bien. En gros ils te donnent un papier avec un code-barre (alors que les écrans te demandent de sortir ton billet d'entrée), papier que tu vas scanner et qui va ouvrir un casier. A la sortie, tu re-scan ce papier (au bon scanner attention, il y a trois zones avec donc trois scanners) et tu récupères le sac.
Photo floue mais qui montre l'ambiance de la file d'attente. Les murs sont décorés, mais il n'y a rien à voir dans certaines salles. Et il suffit qu'il y ai un peu de monde comme ici (fin de journée) et c'est l'ambiance RER assurée.
Heureusement que une majeure partie de la queue donne une visibilité sur la gare, qui est belle est très grande.
Au fond, l'escalier en colimaçon de la file single rider. Il dénote un peu avec le reste de la théma...
Il est temps d'embarquer à bord. Le train ne s'arrête pas, les harnais sont fermés et double-checkés par les opés à l'aide de bracelet RFID... Si c'est pas la classe.
La première scène est pour moi le gros point noir d'Arthur. Elle est ratée dans tous les domaines. Déjà, elle est visible depuis la file d'attente, d'où on a donc une belle vu sur les écrans éteints, entre deux trains...
Ensuite, la maison d'Arthur est coincée entre deux murs et n'est pas éclairée... Puis on se retourne vers les écrans, qui ne sont pas immersifs donc. On voit les bords, l'image se répète pour les trois véhicules... Bref, c'est moyen moyen.
Mais le gros problème de cette scène, c'est la cohérence ! Quand on arrive dans la zone d'Arthur, on entre dans le royaume des Minimoys. Quand on fait la file, on est dans ce même royaume. Pareil dans la gare.... Alors pourquoi soudainement arrive une scène qui nous fait repasser de l'état d'humain à l'état de Minimoys ?!
Bref, on oublie vite ça quand arrive la première accélération du parcours, accompagné de rotations. Tout de suite on ressent le punch et ça rend les déplacements vraiment fun.
On effectue un premier passage dehors.
Vient la scène de la Paradise Alley. Celle-ci commence par un écran, mais encore une fois, il ne faut pas croire que ça fait simulateur. Je le vois plus comme un écran géant publicitaire, qui nous montre des images de la ville.
Ensuite la scène est assez grande, le tout agrémenté de jeux de miroirs astucieux qui l'agrandissent d'avantage. J'ai été surpris par ce passage !
Après quelques mètres et la rencontre avec le rat (qui ne s'appelle pas Rémy), on arrive à la scène du survole de la zone indoor. Et là c'est extra ! Ça à beau être familial, être un dark-ride plus qu'un coaster à proprement parlé, et bien mine de rien ça pousse pas mal, je ne m'attendais pas à des accélérations de cette intensité ! Toutes proportions gardées, bien évidement.
La scène de Maltazard part d'une bonne idée : il faut appuyer sur le bouton de votre lap-bar au bon moment pour activer un rayon lumineux qui va anéantir le méchant, mais il y a quelques lacunes niveau technique. Maltazard est vraiment minuscule, et sa disparition mériterait d'être camouflée par de la fumée. Je suis sûr qu'avec quelques réglages, ça pourrait vraiment le faire !
Ensuite le train sort et vole au dessus de la file extérieure.
Ce virage au dessus de la rivière est vraiment magnifique.
Dernière scène avec Arthur et Sélénia, puis retour au bercail.
Pour conclure, l'attraction a de nombreuses lacunes techniques ; on voit des mécanismes, la déco n'est pas parfaite et les animatronics rudimentaires... MAIS, et c'est un gros MAIS.
Bordel que c'est fun ! :lol:
Les déplacements sont géniaux, les accélérations surprenantes, les rotations aléatoires font qu'on a jamais le même ride... Bref, on prend beaucoup de plaisir à faire et refaire ce ride !
Pour comparer, Ratatouille à travers Disney met le niveau de détails très haut, ce qui fait que chaque imperfection se voit et nuit à l’expérience. Avec Arthur, EP n'a pas les mêmes préoccupations, et donc au final on passe au dessus de ça et on profite pleinement du tour.
A noté que les toilettes d'Arthur sont thématisées, et pas celles de DLP. Et même, détail amusant, les indications de sortie de secours sont customisées avec la silhouette d'Arthur !