L'histoire de ce film est fascinante et rappelle à quel point le réalisateur de films aux US n'est qu'un ouvrier parmi tant d'autres, qui n'a pas le final cut. Cest celui qui paie qui façonne le produit final, donc le producteur !
Dans un premier temps, en pré production, les producteurs ont adoré les idées de Josh Trank, qui tranchaient avec les autres films de super-héros.
Il commence donc à tourner, tranquille. Mais là, les producteurs se posent des questions sur leurs vraies attentes, et le ton du film qu'ils jugent beaucoup trop sombre.
La première bande annonce tombe (au final, plus de la moitié de ses images ne seront pas dans le métrage final !!) et les fans hurlent de colère quant aux transgressions faites avec le ton original du comic.
Les producteurs n'en peuvent plus, sont persuadés qu'ils ont raison et se mettent à vouloir tout changer sur le plateau. Le réalisateur se sent alors dépossédé de son film et quitte le plateau.
Le film se termine tant bien que mal, et le montage s'opère. Problème : 40 min d'images de Josh Trank ne sont pas montées, et ca pose de gros problèmes de continuité !! Donc : les producteurs rappellent tous les acteurs et font venir un réalisateur pour les reshoots, dans le dos de Josh Trank. Pour ne pas que ça coûte cher, ce ne seront que des scènes explicatives (de parlotte quoi) dans un couloir (unique décor).
Ainsi, le film est tiré entre les deux créateurs d'un film américain : le réalisateur et ses scènes sombres, son ton particulier. Et le producteur qui a voulu un film + dans la veine des Marvel, donc tout le second acte.
Pour mieux savoir comment ça se passe aux États Unis, je vous conseille le making of de Babylon AD, le seul film US de Mathieu Kassovitz, où le bon franchouillard comprend vite que ce n'est pas lui le chef, mais le producteur !! TOUT ce qui peut mal se passer sur un tournage lui arrive, jusqu'à la compagnie d'assurance qui débarque car il grille trop de budget !
Le nom de documentaire est "Fucking Kassovitz" et il est édifiant !!
Dans un premier temps, en pré production, les producteurs ont adoré les idées de Josh Trank, qui tranchaient avec les autres films de super-héros.
Il commence donc à tourner, tranquille. Mais là, les producteurs se posent des questions sur leurs vraies attentes, et le ton du film qu'ils jugent beaucoup trop sombre.
La première bande annonce tombe (au final, plus de la moitié de ses images ne seront pas dans le métrage final !!) et les fans hurlent de colère quant aux transgressions faites avec le ton original du comic.
Les producteurs n'en peuvent plus, sont persuadés qu'ils ont raison et se mettent à vouloir tout changer sur le plateau. Le réalisateur se sent alors dépossédé de son film et quitte le plateau.
Le film se termine tant bien que mal, et le montage s'opère. Problème : 40 min d'images de Josh Trank ne sont pas montées, et ca pose de gros problèmes de continuité !! Donc : les producteurs rappellent tous les acteurs et font venir un réalisateur pour les reshoots, dans le dos de Josh Trank. Pour ne pas que ça coûte cher, ce ne seront que des scènes explicatives (de parlotte quoi) dans un couloir (unique décor).
Ainsi, le film est tiré entre les deux créateurs d'un film américain : le réalisateur et ses scènes sombres, son ton particulier. Et le producteur qui a voulu un film + dans la veine des Marvel, donc tout le second acte.
Pour mieux savoir comment ça se passe aux États Unis, je vous conseille le making of de Babylon AD, le seul film US de Mathieu Kassovitz, où le bon franchouillard comprend vite que ce n'est pas lui le chef, mais le producteur !! TOUT ce qui peut mal se passer sur un tournage lui arrive, jusqu'à la compagnie d'assurance qui débarque car il grille trop de budget !
Le nom de documentaire est "Fucking Kassovitz" et il est édifiant !!