Too long ; Didn’t read
J’ai passé un meilleur samedi que si j’étais resté vautré devant la télé, j’ai revu plein de gens que j’aime bien et d’autres que je ne connaissais pas encore mais que maintenant j’aime bien et, par la même occasion, j’ai raté un n-ième match de foot où Valenciennes a perdu. Donc c’était un bon samedi. Et Alpina Blitz est cool.
Version longue
Avant d’entamer ce trip report, il me semble utile de préciser que je ne vais pas donner un avis détaillé sur le parc et ses attractions. C’est surtout ma journée à Nigloland avec vous et tous les petits trucs qui ont fait que cette journée n’aurait pas été la même si j’y avais été de mon côté.
Il faut bien commencer quelque part… même si on s’en fout.
Il est presque 01h00. Je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je ne sais pas si c’est parce que je me couche toujours à des heures pas possibles ou si c’est parce que demain je vais retrouver 50 fans assez cons pour traverser la France dans le but de rider un kiddie coaster. Peut-être un peu des deux. Je m’endors. Mon réveil sonne. Ça doit surement être une erreur, il n’est que 04h45 et on est samedi. Et là je me souviens.
Une demi-heure, une douche, un verre d’eau et un coup de brosse à dent plus tard, je descends péniblement les quelques marches qui me séparent du parking. Avec moi, un sachet plein de viennoiseries et de boissons fruitées pour bien démarrer la journée avec mes compagnons de voyage. Je m’installe dans mon véhicule, je mets la clé sur le contact, je la tourne… ça y est, ça démarre !!! Je m’approche suffisamment près de la barrière pour pouvoir l’ouvrir avec la télécommande et, là aussi, c’est un succès. On dirait que la journée commence bien.
Bon… ça ne va pas du tout. Si je continue avec autant de détails, je n’arriverais jamais au bout de ce TR. Comme pour les précédents. Alors j’abrège.
Embarquement pour le premier ride de la journée
Qui a parlé de Grizzly ? Le soleil n’est pas encore levé, j’attends sagement la voiture de Diablo qui descend de Lille avec Antoine Gress, Scotty et Jay à son bord. Lorsqu’une 206 s’approche et se met à klaxonner (il est alors 5h40), j’imagine que c’est mon carrosse. Salut les mecs, comment ça va, attends je mets mes affaires dans le coffre, ouais c’est bon j’ai de la place pour mes jambes, on y va.
Force est de constater que tout le monde a un peu la tête entre les fesses mais est pressé d’arriver à destination. Les mecs sont déjà au taquet et ça fait plaisir. Le programme se dessine tout doucement, il y a un Burger King sur la route juste après Reims et Jay a même repéré que si nous étions du mauvais côté, il y avait une passerelle pour rejoindre l’enseigne. Bon, au début, je ne vais pas vous cacher que je croyais à une blague. Mais c’est bel et bien déterminés à nous engraisser que nous nous pointons chez le roi du burger vers 07h45 pour prendre le petit déjeuner. Je n’avais encore jamais connu de pareil début de journée. On remplit le réservoir de nombre embarcation, on vide le nôtre et Simon en profite même pour descendre une première bière (ne goutez jamais de Maes Radler, c’est infâme).
Les kilomètres s’enchaînent malgré le fait que le trajet passe relativement vite. Les premiers panneaux Nigloland apparaissent, les premiers tweets sont envoyés, l’ambiance monte dans la voiture. Arrivée remarquée sur le parking où est déjà présente une bonne moitié du groupe à coup de klaxon et musique au volume élevé. Un responsable de la sécurité est venu calmer nos ardeurs. Promis, on sera sages aujourd’hui.
Bonjour tout le monde
Sitôt stationnés, sitôt descendus pour aller saluer la trentaine de fans déjà présents. Je ne suis pas sûr d’avoir dit bonjour à tout le monde mais le cœur y était. Janus me tend mon t-shirt taille double whopper with cheese que je m’empresse d’enfiler. Les derniers participants arrivent à leur tour et Rodolphe Gélis, fils d’un des deux frères directeurs du parc, vient nous accueillir. Nous nous postons devant l’entrée le temps que les entrées soient récupérées et en profitons pour faire connaissance avec les nouveaux et commencer à discuter de grosses drops, de gros airtimes et de gros Gs.
A peine entrés, Rodolphe nous propose de déguster un bon café (ou chocolat chaud !) offert par le parc. Inutile de donner mon avis sur cette attraction, je suppose. Une fois terminé, on lâche nos gobelets dans les poubelles toutes neuves du parc et on entame la visite des coulisses par Rodolphe lui-même. Difficile de décrire concrètement tout ce que l’on a vu (des outils, des armoires rouges, …), c’était assez rapide et le groupe avait hâte de rider.
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C'est déjà le moment de refermer cette première partie de mon TR qui ne sera, comme les autres, probablement jamais terminé. A très bientôt pour la suite de nos aventures à Nigloland !