[TR général] Nigloland - Meeting CW - 26/04/2014

Moi je l'ais pas en tête, faut dire que j'étais plus concentré sur les conneries des autres que sur le "spectacle"  :-D

Pour revenir ce qu'à dit Benj, je confirme qu'on a pas trainé pour arriver à cette heure, on a eu de la chance, le planning qu'on avait mis en place s'est déroulé sans accroche ce qui nous a permi d'arriver dans les délais fixés.
 
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En voyant le bobsleigh, je réalise qu'on n'a même pas demandé à Rodolphe s'il allait être finalement démonté, ou pas. Il est sacrément violent quand même le machin là, et ne manquera pas à grand-monde!
 
Ouais moi je le trouve sympa car j'aime plutôt bien les coasters qui secouent un peu.
 
RémiPa a dit:
Il y a quand même une différence entre secouer et se faire arracher la tronche. Dans les deux drops j'ai vraiment du lutter pour pas me cogner à mon co-rider.
Perso dans la deuxième drop j'ai senti ma nuque craquer, après ça j'ai été mal pendant 1h ou 2 alors démontez le plz.  :nrv:
 
La course aux crédits

Suite à notre visite dans les ateliers et entrepôts du parc, nous nous dirigeons vers la première attraction de la journée : Grizzli, le Disk’O coaster avec bosse. Je dis bien avec bosse puisque cela a son importance : ça compte comme un crédit. En sortant de là, on pourra faire « GLING » ou « +1 !!! ». La première partie de la journée d’un meeting Coastersworld consiste bien souvent à écumer les coasters du parc, histoire d’assurer le coaster counter. Pour se rendre à notre première escale, nous empruntons un chemin fermé aux visiteurs qui passe au-dessus du flume ride. Diablo a bien sûr saisi l’opportunité d’exhiber son postérieur aux malheureux riders qui passaient à cet instant.

Pas d’attente pour ce premier ride, on fait passer tout le groupe en deux sessions étant donné le nombre impressionnant de places sur cette espèce de soucoupe volante sur rails. J’avais été agréablement surpris de mon premier et unique Disk’O à Movie Park Germany (et pour être surpris par un coaster à Movie Park Germany, il faut se lever de bonne heure, mais c’était le cas ce jour-là). C’est plutôt feune et surtout pas gerbatif pour un truc qui tourne, maintenant je n’y passerais pas des heures. Je considère ça plutôt comme un flat ride mais je ne vais pas me gêner d’incrémenter mon coaster counter pour autant.

Rodolphe nous invite à emprunter un nouveau passage secret à travers la forêt. Au bout de ce chemin pittoresque se trouve la raison de notre visite : un Burger King. Non, Alpina Blitz. Il trône fièrement en arrière-plan de la zone Las Vegas Espace Montagne. Vraiment pas impressionnant (non, franchement, il paye pas de mine) mais il est beau et super silencieux. Un peu d’attente cette fois, d’autant plus qu’un seul train était sorti. Qu’importe, on donne nos sentiments de pré-ride (ou nos avis de youtube riders, voyez ça comme vous voulez). J’avais dit sur le forum que ça avait l’air un peu mou du genou et j’avais du mal à croire les premiers avis qui nous rapportaient des sensations dignes d’un mégacoaster intamin de ouf. Du coup je n’attendais absolument rien si ce n’est un ride convivial avec toute la bande, et j’ai eu bien fait. Pas raison, bien fait.

/!\ ALERTE AVIS SUR ALPINA BLITZ /!\

L’embarquement est assez intéressant, il y a un tourniquet avec un compteur qui se décrémente à chaque entrée d’un rider sur le quai. On sait précisément combien de personnes pourront passer (plus facile d’éviter de couper un groupe en deux) et je pense que ça permet d’optimiser le remplissage. Les opérateurs font le max pour que chaque train soit plein et sur le quai, c’est organisé.

Pour le rangement des effets personnels, un casier est présent du côté des portiques, nous permettant de placer nos affaires avant même que le train ne soit en station. De ce fait, on embarque directement sans avoir à traverser le train. Une fois le ride terminé, le casier s’ouvre de l’autre côté nous permettant de récupérer ce qui nous appartient (ou pas, ça c’est à vous de voir) côté sortie.

Les trains sont confortables, la lap bar en mode harnais aussi. Enfin ceux qui ont ridé Blue Fire le savent.

Le lift se met en route, c’est super rapide et super incliné. On arrive au sommet en un clin d’œil. Bon, c’est pas Millenium Force vous allez me dire. Et là, oh ! Surprise, même au milieu du train la first drop est pas mal, on décollerait presque ! Le premier virage est vraiment intense, un peu comme le virage de fin de Goliath je dirais. Le camelgel dive (faut bien lui donner un nom à ce truc) est plutôt sympa, à moitié airtime et à moitié pendouille comme sur le « top hat » de Blue Fire. Ensuite, les choses sérieuses commencent : on attaque avec un premier camelback qui fait son petit effet et on enchaine 3 s-turns relativement bas, et donc relativement vite. On se fait malmener mais dans le bon sens. On surfe un peu sur les rails. La dernière ligne droite avant l’arrivée c’est ni plus ni moins la dernière partie d’un mégacoaster Intamin, très similaire à la fin de Goliath encore une fois avec 3 bunny-hops qui nous envolent bien. Et puis les freins, tout en douceur. Retournage en station, applaudissage, reprise de nos baggages et débriefage.

Pour un coaster de ce gabarit et de ce budget, dans un parc de cette envergure, c’est tout simplement un coaster génial. Non, on ne monte pas jusqu’au ciel, on ne s’envole pas à -2G pendant 10 secondes sur chaque bosse, ça dure entre 35 et 40 secondes en fonction de l’heure de la journée (c’est de l’arnaque, on perd 5 secondes de ride…) mais c’est très vif et très fluide. Certains feront la fine bouche en disant que ça vibre un peu mais relativisez bordel de buyck. La première partie du parcours est plus aérienne avec la first drop (pas géniale à l’avant, comme souvent, mais démente au dernier rang), le stengel back et le camelback, la seconde avec des éléments proches du sol qui nous remuent bien. Une excellente surprise en somme.


/!\ ALERTE FIN D’AVIS SUR ALPINA BLITZ /!\

Maintenant que l’objectif de la journée est rempli, on serait tenté de reprendre la route mais il nous reste encore quelques trucs à découvrir, à commencer par la wild mouse. Pas grand-chose à dire, c’est un standard Mack mais incroyablement fluide.

On ne manque pas l’occasion d’aller faire travailler l’opérateur de la Pomme juste en face. Grosse ambiance, on se demande si le lift va tenir le coup mais ça passe crème.

Non loin de là se trouve La Course de Bobsleigh. Si j’avais su dans quoi je m’embarquais, j’aurais renoncé au crédit. Le parcours en lui-même est drôle mais qu’est-ce que c’est violent ! J’avais embarqué avec Scotty histoire de faire une bonne moyenne en terme de volume et j’ai failli m’exploser le menton une paire de fois sur son crâne. Point positif, le cadre est pas mal. En sortant de là, je signale à nos successeurs qu’il est encore temps de faire demi-tour mais ils ont choisi de ne pas suivre mes conseils avisés. Ça leur apprendra.

Une bonne partie du groupe se dirige vers Air Meeting, moi je décide de rester avec la poignée de fans qui ont encore un peu de raison. Je suis loin d’être un amateur de flat rides et quand j’ai vu les mecs tourner plus vite que les helix d’un mixeur, j’ai su que j’avais eu bien fait. Ceci dit, on s’est quand même bien marré à voir tout le monde (mention spéciale à Touffman et Diablo) se faire maltraiter de la sorte.

Les plus téméraires enchaineront avec un tour de Jukebox, je ne pense pas qu’un tour de gerbotron 3000 soit le meilleur choix à 13h30 alors qu’il commence à se faire faim. Je me dirige donc vers la file d’attente d’une trentaine de coasterfans affamés, pressés de se faire servir une bonne part de pizza offerte une nouvelle fois par le parc. L’occasion de parler foot avec les lorrains (et de pleurer, beaucoup). La pizza était bonne, après j’aurais pas forcément lâché 10€ pour un menu comme ça mais c’est peut-être parce que je suis une grosse pince.

Direction le dernier coaster de la journée : Spatiale expérience ou « Eurosat sans l’escalator » comme aiment l’appeler certains. Plutôt bonne surprise, c’est violent mais ça reste fluide. Il faut dire qu’avec mes grandes jambes et le petit wagon j’étais totalement calé dans le siège. En sortant, on nous propose de le refaire en lights on et là c’était cool. On pouvait anticiper les virages violents et j’irais presque jusqu’à dire que j’ai trouvé le coaster bon (envoyez les cailloux).

Allez, ça fait déjà assez de lecture pour ajourd’hui, à une prochaine fois pour la suite des aventures de Coastersworld et RémiPa à Nigloland.
 
RémiPa a dit:
Au bout de ce chemin pittoresque se trouve la raison de notre visite : un Burger King. Non, Alpina Blitz.

J'ai ris.  :-D

Toujours aussi agréable et drôle à lire tes TR's Remi.

Pour AB, j'ai du ressentir une petite vibration après les S-turns le matin, mais rien de bien méchant. Lors de l'ERT, tout était beaucoup plus fluide, et bien plus intense.

Petite anecdote, le soir quand on est sortit voir des amis à Touffman, tout le monde se posait des questions sur ses petits points rouges qu'il avait plein le visage. Difficile à expliquer à des lambdas, que Quentin a tourné comme un fou sur des petits avions qui tournent.  :-D
 
La lapidation te pend au nez Rémi !

Ayant testé Spatiale Expérience et Eurosat, je peux assurer d'un avis ferme et solide que Spatiale Expérience est beaucoup plus violent qu'Eurosat, la faute certainement à un layout bien plus compacte que son pote outre Rhin.

Non, franchement, l'euphorie est encore très active dans ta boîte à neuronnes. L'ambiance pendant le ride y jouait peut-être beaucoup mais quitte à choisir, je préfère une séance sur Eurosat que de me faire secouer la cafetière dans Spatiale Expérience.
 
Rémi tu fais bien de souligner l'apport du décompte au tourniquet d'entree au quai, je me suis toujours demandé pourquoi ce procédé que l'on peut voir sur toutes les attractions de Mirabilandia et Gardaland n'était pas généralisé au reste de l'Europe. Ça permet comme tu le dis à la file d'attente de s'autogerer, certains groupes pouvant laisser passer des gens d'eux même pour remplir les trains !

En ce qui concerne EuroSat et Spatial Expérience, est-il bien prudent de se lancer dans un duel entre les deux ? Je pense en ce qui me concerne que ce sont tous les deux des grosses bouses, qui ont certes pour certains un charme désuet, mais deux grosses bouses quand même.
Et le fait que Spatial se montre ridable en lights-on ne fait que démontrer ses défauts de conception. Un layout ridé dans le noir doit tenir compte de ce détail important, ceux qui ont posé les fesses sur une wild mouse indoor auront compris ce principe de base à leur dépens s'ils arrivent un peu à se mettre dans la peau d'un lambda !

Quand au bobsleigh, je préfère ne pas tirer sur une ambulance, le parc ayant à priori décider de bientôt l'euthanasier. Nul doute que le moment venu nous pourrons nous extasier sur une relocalisation avec peinture fraîche dans un luna park mais il est bien trop tôt.
 
Perso je ne sais pas pourquoi, mais tous ces coasters que vous détestez tant ne me dérange pas trop. je trouve que les secousses, c'est plutôt marrant au final.
 
Moi je suis d'accord avec RémiPa, la Spatiale Expérience on-light était plutôt fun! On pouvait anticiper les virages et du coup, ça passait tout seul. Donc Minijul a raison, un parcours violent comme celui-là devrait être interdit dans le noir!!
 
Boub08 a dit:
Perso je ne sais pas pourquoi, mais tous ces coasters que vous détestez tant ne me dérange pas trop. je trouve que les secousses, c'est plutôt marrant au final.

Sado-maso !  :-D
 
Nan sérieux. Je vois pas ce que ça a de mal sur des petits coasters à lap bars comme ça (Après je dis pas que ça serait agréable sur Alpina). Après c'est peut être parce que je ne suis pas hyper grand et que du coup ça me fait pas mal.