Bonjour ou bonsoir,
je poste pour la première fois sur ce site sous le pseudo de mon petit frère, le mien est maître-nageur que certains connaissent.
Avant tout, l'ensemble des "coaster's fans" italiens ne partage pas la version de Gardaland, je puis vous l'affirmer.
C'est le cas sur theParks.it.
Personnellement ce genre de situation ne m’étonne pas, il n’y pas à le cacher cela arrive tous les jours dans tous les parcs d’attractions du monde. Je peux vous en parler par une expérience de 4 ans en tant que c.m. sur une grosse machine, j’ai connu de semblables situations qui ne sont pas toujours bien passées car il y a une sensation de frustration qui imbibe le climat de part et d’autre …de là à parler de discrimination ! Arrêtez, vous frisez le ridicule. Pas plus tard que ce week-end une cliente s’est fait refouler de chez Mickey parce qu’elle était habillée en « princesse » comme sa petite fille (délit de costume?). Comme relevé déjà dans vos postes antérieurs, il faut utiliser malheureusement des critères pas toujours très « classe » pour pouvoir appliquer les instructions reçues, c’est navrant mais c’est ainsi et pas seulement à Gardaland mais partout ailleurs même dans vos chères parcs français, il ne faut pas vous bercer d’illusions. Rappelez-vous de la noyade du gamin à Astérix il y a quelques années, il était monté non accompagné sur le raft…si l’application du mot d’ordre « pas d’enfant non accompagné » avait été avisé, peut-être que ce petit bonhomme serait encore avec nous aujourd’hui, …..non, le rôle du c.m. est également préventif, il ne connait pas la personne qu’il a devant lui c’est évident mais il doit prendre une décision, il doit faire face à une possible situation d’incident et ceci en utilisant des subterfuges comme le comportement, l’attitude, voir le physique de la personne qui entre dans l’attraction. Qu’est-ce qu’il a à gagner en refusant la montée d’une personne dans le coaster sinon qu’une hostilitéet un risque de friction. Dans ces cas-ci, impossible de courir au tribunal pour un pseudo délit de faciès – aucune chance d'y gagner quelque chose puisque que la personne a eu accès au parc mais pas à certaines attractions pour « capacité » douteuse à parcourir une attraction à sensation. Malheureusement « Nicolas » a été la victime de cette prévention et ceci aurait du être comprise par le groupe. Ma foi, si le critère de beaux gosses était d’application, il n’y aurait pas beaucoup de monde dans les parcs.
Dans le post n°44 vous reconnaissez que « Nicolas » n’a pu "rider" le SLC pour les même raisons…donc la perception du problème était la même pour des c.m. différents…fallait alors bien évidement s’inquiéter.
Que la responsabilité de Gardaland sur la gestion du conflit après le premier veto émis par le c.m. soit en cause, je l’accorde à 100% - il y a ici une grande lacune car le client est roi et fait vivre la société "Parc d’Attractions" dont le but suprême est par essence la totale satisfaction du « costum ». L’incident aurait pu être atténué dès le début si une certaine attitude des guests en réaction à une décision ou une invitation de la part d’un responsable de l’attraction avait facilité la communication. Le c .m. n’est pas là pour empêcher à tout prix quelqu’un de monter dans l’attraction. On ne peut reprocher au parc Gardaland d’appliquer une politique stricte quand au niveau de sécurité qu’il désire mettre en avant. Le client a bien des droits mais aussi doit respecter le règlement du parc (obligatoire et pas foireux comme relevé parmi vos réactions – qui parmi vous lit ce règlement ?) le client adhère à ce règlement en achetant le ticket d’entrée donc il est en accord avec la politique d’accès aux attractions. Probablement le fait d’avoir un groupe en face de lui à fait « flipper » le c .m. qui appliquait tout simplement les instructions de sa direction (on sait pertinemment bien comment agit un groupe même de manière inconsciente – le fait de bloquer l’attraction n’a surement pas joué en faveur de « Nicolas » - dans ce cas faut assumer l’escalade –essayer de faire cela à Disneyland et vous verrez comment cela finira). C’est après que tout dérape par l’attitude des deux parties , d’un côté des « gentils » français qui : s’ils avaient été aussi intelligents que ne l’atteste leur réaction actuelle (attitude bien souvent arrogante et méprisante comme vous êtes souvent jugés à l’étranger …faire beaucoup de bruit pour peu de chose, ce côté moralisateur du monde dans lequel vous vous complaisez…pourquoi y aurait-il meilleur que nous ? nous avons raisons…les expressions éculées du style : gros bâtards - parc à bœufs remplis de ritals irrespectueux – la légendaire mauvaise foi des italiens…et j’en passe mais pour qui vous vous prenez ?), auraient compris dès le début de l’histoire la bonne méthode à utiliser pour ne point entrer en conflit et obtenir ainsi gain de cause, poussant l’autre clan : Gardaland « le tyran raciste » (raciste de quoi ? comme si il n’y avait pas de personnes à aptitudes réduites ou défaillantes en Italie ?) qui lui n’a rien compris en matière de relation publique et gestion des incidents, et de c.m. en responsable de zone pour en finir au superviseur d’appliquer la maxime : on ne se laissera pas marcher par des …
Pas de fumée sans feu, hein ! L’acceptation de l’autre et cela va dans les deux sens. Je me méfierais de tous les arguments développés par les parties, elles sont à mettre en guillemets car chacun voulant camper sur ses positions. Quant au pseudo certificat médical de la part du médecin, il n’a aucune valeur légale, le médecin ne peut targuer quelqu’un d’handicapé mental sur un simple visuel – pour le parc c’est tout à fait normal qu’il ne peut en tenir compte et ne le dégage pas de sa responsabilité civil en cas d’incident – jamais un certificat médical obligera un parc à faire accéder un coaster à une personne – vous rêvez ou quoi ? – le médecin du parc n’est pas là pour donner des feux verts ou rouges.
La meilleur politique à développer est pour moi se mettre en contact avec le service clientèle du parc dans une attitude positive, constructive et non agressive comme elle a lieu actuellement, mais exprimé votre désillusion et votre incompréhension de la situation que cela a engendré, cela ne résoudra rien à ruer dans les brancards et cela n’empêchera pas Gardaland à être toujours massivement visité. C’est certain que la direction du parc se sentira ainsi plus concernée par la situation navrante ainsi vécue par « Nicolas ».
Tout cela me rappelle la décision (du jour au lendemain) d'Aqualibi de ne plus donner d'accès en piscine aux gens portant le bermuda ou le short et cela sans ménagement - l'accès était totalement et rigoureusement interdit, ce fut une période d'enfer pour le personnel avec même des affrontements physiques dans certains cas. Je sais qu'il ne faut comparer le cas de "Nicolas" avec celui de chiffon, mais je tenais à dire que certaines décisions de la direction d'un parc ne vont pas toujours avec les désidératas des gens.
Bref cette histoire est bien malheureuse.